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Les approches de Design Thinking et d’User Experience (UX) Design se propagent dans toutes les organisations et entreprises.

Si la promesse des approches centrées sur les utilisateurs est, de prime abord, plutôt simple : mieux comprendre les besoins des utilisateurs finaux, quels qu’ils soient, pour y apporter des solutions adaptées, force est de constater que les périmètres de l’une ou l’autre approche demeurent complexes à cartographier et donc, parfois, à comprendre.

Les notions de Design Thinking et d’UX sont assimilées étroitement au design dans un sens esthétique, ou bien sous l’angle seul de l’animation d’ateliers avec des posts-it. De plus trop souvent, nous avons entendu, dans des contextes divers, opposer l’un à l’autre, ou diminuer l’un en faveur de l’autre. Or, Design Thinking et UX sont intrinsèquement liés, c’est pourquoi cet article a pour objectif de prendre un peu de recul et nous interroger sur la manière dont nous mettons en œuvre ces approches au quotidien, pour mettre en évidence leur complémentarité et possibles recouvrements.

Pour bien comprendre ce que sont les disciplines que sont l’UX et le Design Thinking, intéressons-nous à l’émergence de la notion de design.

“Design is not just what it looks like and feels like. Design is how it works.”

Steve Jobs, New York Times, 2003

Le sens originel du mot design, designare en latin, est étroitement lié à l’idée d’un dessin qui dessert un dessein. Le design est un processus de conception qui a pour objectif de répondre aux besoins des utilisateurs. Il invente, améliore et facilite l’utilisation d’un produit ou service tout en offrant l’expérience la plus pertinente et la plus agréable possible. Avec l’essor des ordinateurs, smartphones ou encore objets connectés, il a été nécessaire de penser les interactions spécifiques entre l’humain et la machine, dans leur diversité et complexité grandissante.

C’est à Donald Norman, psychologue cognitif et employé d’Apple dans les années 1990 que l’on doit le terme de “User Experience” (UX, ou “expérience utilisateur” en français). Ce concept qualifie tous les aspects de l’interaction de l’utilisateur final avec une organisation, ses services et ses produits (définition de Nielsen Norman Group). C’est aussi à cette époque que se démocratise le terme de Design Thinking, popularisé et propagé par IDEO. De fait, ces termes sont proches et recouvrent une même réalité sous-jacente : le besoin de penser et d’approcher les problèmes différemment, pour y apporter de meilleures solutions.

#1 UX Design, Design Thinking, du pareil au même ?

L’UX Design

Étant donné les définitions parfois variables de l’UX, commençons par énoncer ce que cela n’est pas : la réalisation de maquettes graphiques, la conception d’une architecture d’information, la création d’interactions, un outil marketing… Cependant, l’UX Design pioche dans toutes ces disciplines et activités pour concevoir une expérience utilisateur, de bout-en-bout, dans tous ses aspects.

Axé sur l’interaction entre les utilisateurs humains, les machines et les environnements contextuels, l’UX Design englobe la conception traditionnelle de l’interaction homme-machine (IHM) et la complète en abordant tous les aspects d’un produit ou d’un service tels qu’ils sont perçus par les utilisateurs. Cela implique non seulement la production de l’architecture d’information et de prototypes, des recommandations sur les interactions et interfaces mais aussi des aspects de la stratégie des marques, du design d’espaces…

L’objectif consiste à améliorer la satisfaction des utilisateurs à l’égard d’un produit en facilitant la convivialité, l’accessibilité et le plaisir procurés par l’interaction avec le produit ou service.

Le Design Thinking

Et le Design Thinking dans tout cela ? Le Design Thinking est une approche structurée qui place l’utilisateur, quel qu’il soit, au centre d’une démarche de conception pour générer des solutions innovantes, partant de la désirabilité (pour les utilisateurs, donc), abordant la faisabilité (technique, opérationnelle…) et la viabilité (économique, financière, environnementale…).

Loin d’être des frères ennemis, le Design Thinking structure une partie des outils et activités de l’UX design pour propager ce changement de paradigme au cœur des organisations et accélérer les phases préliminaires du processus de conception. De la même manière, le Design Thinking apporte une approche structurée aux activités d’UX Design pour parvenir à la conception d’une expérience utilisateur innovante et co-construite avec les utilisateurs finaux.

#2 Comment l’UX Designer et l’expert Design Thinking peuvent travailler ensemble ? 

Deux profils complémentaires

Face à l’importance de penser systématiquement l’expérience utilisateur, les organisations font appel à des profils spécialistes comme les UX designers et les consultants experts en Design Thinking. Pour certains UX designers, le Design Thinking est un effet de mode nocif à la compréhension et la valorisation de leur métier.

Mais la popularisation du Design Thinking dans les organisations, loin de porter préjudice aux UX designers, leur offre un nouvel allié dans l’acculturation progressive vers la systématisation d’aborder l’innovation comme la résolution de problèmes en étant centrés sur les utilisateurs. L’expert Design Thinking aide à structurer les activités, à animer les ateliers, à co-construire. Il apporte un point de vue qui dialogue plus facilement avec le reste de l’organisation sur les notions de viabilité et faisabilité.

L’UX designer, quant à lui, ne peut être remplacé, car c’est bien lui qui réalise l’expérience future et travaille de pair avec les développeurs ou ingénieurs en charge de faire exister les éléments de l’expérience. En dialoguant ensemble de manière continue sur un projet, et cela dès le début, les deux experts se répondent et s’enrichissent en permanence, tout en se faisant ambassadeurs du changement de paradigme.

Des synergies à tous les moments d’un projet de transformation digitale

Si l’on se replace dans une perspective de transformation digitale et des différents projets que cela implique, alors les synergies entre l’UX designer et l’expert Design Thinking apparaissent comme essentielles. Les produits et les utilisateurs diffèrent d’un projet à l’autre, ce qui oblige à adapter constamment l’approche globale de conception aux besoins réels. Le Design Thinking est alors une approche essentielle à la disposition de l’UX Designer qui doit intégrer une démarche continue d’apprentissage et d’évolution.

Le Consultant Expert Design Thinking joue donc un rôle primordial : il se fait alors garant de l’approche, tandis que l’UX Designer est le garant de la conception. En travaillant de concert dans une démarche de co-création d’un produit, service, projet, les deux experts co-construisent pour réaliser la meilleure expérience utilisateur.

La confusion entre les périmètres peut s’expliquer par le fait que l’UX designer est souvent aussi un “UI designer”, c’est-à-dire le concepteur des interfaces avec lesquelles va interagir l’utilisateur. Ces deux métiers peuvent s’exercer séparément, car l’UX designer va s’intéresser avant tout aux comportements et à l’expérience globale, là où l’UI designer va être chargé de traduire tout cela dans des interfaces innovantes, conviviales, répondant aux bonnes pratiques d’ergonomie et d’utilisabilité.

En définitive, l’expert Design Thinking et l’UX designer doivent toujours être intégrés dès la phase initiale d’un projet, et travailler l’un avec l’autre en toute complémentarité à tous les moments d’un projet.

À la question de l’article, la réponse est sans ambiguïté non. Le Design Thinking est une approche structurée pour approcher les problèmes rencontrés par les utilisateurs, et l’UX Design est la notion plus large de tout ce qui a trait à la conception de l’expérience utilisateur.

L’UX designer et l’expert Design Thinking sont deux ambassadeurs qui œuvrent pour mettre l’utilisateur au centre des démarches de conception et, à ce titre, loin de s’opposer, ils sont complémentaires. Ils doivent s’écouter et comprendre les spécificités de l’un comme de l’autre pour travailler au mieux ensemble. Loin de devoir choisir entre les deux métiers, les entreprises et organisations ont tout intérêt à les mettre en musique pour apporter de la valeur dans l’ensemble de leurs problématiques.

Rédigé par Sonia Keredine, Consultante Acceleration Tactics

Sources :
• Plonka, Laura; Sharp, Helen; Gregory, Peggy and Taylor, Katie (2014). UX design in agile: a DSDM case study. In: Agile Processes in Software Engineering and Extreme Programming: 15th International Conference, XP 2014, Lecture Notes in Business Information Processing, Springer.
• Design d’expérience utilisateur: Principes et méthodes UX, Sylvie Daumal, Editions Eyrolles, 18 janv. 2018
• Design Thinking: A Fruitful Concept for IT Development?, Tilmann Lindberg, Christoph Meinel, and Ralf Wagner, 2011
• Design Thinking et UX pour les Products Owners, Matthieu Gioani, Expert en Renouveau / Design, Innovation & Management, FENIKSO, 12 oct. 2017
• What Is Design Thinking? A Comprehensive Beginner’s Guide, Emily Stevens, CareerFoundry, September 5th, 2018
• Culture Crunch, 12 février 2019, Nouvelle économie
https://culture-crunch.com/2019/02/12/quest-ce-que-lux-experience-utilisateur-design
• Lean UX: Designing Great Products with Agile Teams (English Edition) Format Kindle de Jeff Gothelf , Josh Seiden

Nous vous en parlions dans un article précédent : Saegus a initié un programme complet à l’école d’ingénieur ECE Paris, afin d’enseigner le Design Thinking aux étudiants de dernière année qui avaient choisi ce cours. Huit intervenants se sont succédés pour leur faire découvrir cette approche centrée sur les utilisateurs en partant d’un sujet qu’ils avaient eux-mêmes choisis.

Le centre de formation agréé Saegus Institute a tout imaginé pour offrir une expérience d’apprentissage unique aux étudiants, comme nous savons le proposer à nos clients. Centré sur la pratique et des retours constructifs de nos experts sur leurs réalisations, le cours s’est achevé par une cérémonie de pitchs organisée chez Saegus.

A cette occasion, nous avons réuni un jury de professionnels permettant de placer les étudiants en situation d’elevator pitch comme le feraient des entrepreneurs, chose qui nous tient particulièrement à cœur en tant qu’intrapreneurs (ADN Saegus).

Nous vous proposons de plonger dans cette expérience !

 

Le bilan des cours à l’ECE

Nos 3 challenges majeurs

  •  Mobiliser les étudiants, tu devras

Quand on a pris l’habitude de travailler en tant que consultant pour des clients, aussi variées soient les missions et les équipes, rien ne nous prépare à faire face à une classe d’étudiants. C’est un public qui n’est pas toujours facile à capter, qui se désintéresse vite, mais qui est aussi très exigeant. Nous avons choisi de les faire travailler en groupes de 5 à 7 personnes aux dynamiques hétérogènes. Les mobiliser sur la durée s’est avéré un challenge à part entière !

Les échanges étaient toujours riches lors des cas pratiques, mais plus réservés lors des parties théoriques, ce qui nous a forcé à innover toujours davantage dans les présentations pour ne pas perdre leur attention.

 

  • Les faire progresser sur des concepts, il te faudra

Nous sommes intervenus sur l’ensemble d’un cours très complet, composé de 20 cours de 3 heures chacun, ce qui nous a permis d’inscrire l’apprentissage dans un accompagnement sur la durée. Nous leur avons demandé de rendre des travaux réguliers et leur faisions des retours au fil de l’eau sur leurs réalisations (personas, cartes d’empathie, prototype, tests utilisateurs…). Cette posture d’accompagnant est proche de celle du coach que nous adoptons dans nos missions, mais peut se révéler complexe lorsqu’il s’agit de faire progresser sur des concepts nouveaux.

 

« J’ai aimé que chaque cours théorique soit accompagné d’une partie pratique, c’était assez instructif et les concepts étaient assimilables plus facilement. »  T, étudiant en Master 2, à l’ECE Paris

 

  • Adapter tes attentes en restant exigeant, indispensable il te sera

Au début du cours, nous avions probablement le même niveau d’exigence auprès des étudiants que nous en avons dans nos missions. Rapidement, il nous a fallu nous rappeler que nos élèves étaient précisément nos élèves, et que nous devions adapter notre niveau d’exigence en fonction de leur statut. Pour cela, nous avons cherché à être tout le temps à l’écoute de chacun, de nous rendre disponibles en mettant à leur disposition une instance slack, mais aussi à nous remettre en question et faire preuve d’humilité sur nos propres connaissances, car les étudiants aussi nous ont énormément appris !

 

Les étudiants durant les pitchs

 

Les grandes fiertés que nous retirons de ce cours

  • Avoir contribué à diffuser le Design Thinking auprès de la future génération d’ingénieurs qui arrive sur le marché

Intégrer le Design Thinking dans toutes les typologies de métiers permet de toujours envisager un projet, une idée, un problème, sous un angle centré sur les utilisateurs et à itérer, encore et encore, pour affiner et créer une solution pertinente et innovante. Le Design Thinking n’est pas une baguette magique, c’est une approche structurée qui modifie en profondeur nos schémas de pensée habituels.

Que des ingénieurs de dernière année aient fait le choix de ce cours, et en ressortent avec un bon bagage théorique est pour nous une fierté, car ils seront eux-mêmes porteurs et moteurs de cette approche dans leur vie future.

 

  • Avoir enseigné par la démonstration de nos expertises pratiques et technologiques

Chez Saegus, nous croyons en la preuve par la démonstration. Plutôt que de dire, nous faisons et nous montrons. Le cours a été conçu dans le cadre de la Saegus Institute et a fait intervenir une grande diversité de nos expertises : recherche utilisateur, Design Thinking, Agile, entrepreneuriat, business model, UI, UX….

Mais nous n’avons pas seulement puisé dans nos expertises pratiques, nous avons aussi initié les étudiants à Foreseeds, notre plateforme de crowdthinking. Cela leur a permis de manipuler un outil innovant et ainsi comprendre qu’une approche Design Thinking ne passe pas que par des post-its, mais peut, elle aussi, être révolutionnée et adaptée.

 

« J’ai aussi adoré l’outil Foreseeds, il est vraiment bien conçu et permet l’émergence de nouvelles idées ! » S, étudiante en Master 2, à l’ECE Paris

 

  • Voir les élèves progresser, s’intéresser et se révéler !

Notre fierté, c’est d’avoir vu les élèves progresser. D’une posture un peu lointaine, ils se sont intéressés et révélés tout au long des cours, et tous les groupes sans exception ont fourni un travail d’une grande qualité. Notre plus belle réussite sur ce cours, c’est de voir que l’approche a été comprise et assimilée, et qu’elle leur servira quelle que soit leur activité professionnelle.

 

« J’ai apprécié le fait de venir en cours avec plaisir, les projets qui réveillent, l’animation, les profs jeunes, dynamiques et accessible. »   A, étudiante en Master 2, à l’ECE Paris

 

Nous avons demandé en fin de cours aux étudiants de nous envoyer leurs feedbacks, ce qui n’est que justice car si nous les avons bien notés, à eux de nous noter également ! Le cours a reçu une note globale de 4/5, le nombre et la pertinence de leurs retours vont nous aider à améliorer le cours pour faire encore mieux l’année prochaine. C’était une très belle expérience que nous avons partagée avec les étudiants, et nous avons hâte de recommencer l’année prochaine !

 

Les membres du jury

 

Merci à notre cher jury présent lors de la matinée de pitchs :

  • Sylvie Coumel (Sanofi)
  • Mazid Calas (Renault)
  • David-Olivier Bouchez (ECE)
  • Jacques Rossard (ECE)
  • Yvan Forestier (Saegus)
  • Frédéric Brajon (Saegus)

 

Et merci à nos intervenants de cours :

  • Marouchka Hebben (responsable de l’option)
  • Aurore Pinel
  • Charlotte Marmet
  • Pauline Hénon
  • Sarah Chakir
  • Jérôme Laizin
  • Jean-Marie Dabbaghian
  • Hadi Issa


Le design chez Saegus

 

Pourquoi fait-on du design  ?

Pour résoudre des problèmes actuels en apportant des solutions innovantes et en créant de l’émotion.

 

Qui est impliqué dans le processus ?

Toutes les parties prenantes : clients, designers, développeurs, chefs de projet et utilisateurs collaborent pour partager leurs expertises dans un but commun.

 

Quand est-ce qu’on intervient ?

Le plus tôt possible dans le processus de conception et à ensuite à chaque phase de vie d’un projet pour rester garant des besoins utilisateurs.

 

Qu’est-ce qu’on fait ?

Nous créons de nouveaux parcours ou optimisons ceux existants en étudiant les besoins utilisateurs, objectifs business et contraintes techniques.

 

Comment le fait-on?

Comme le veut l’ADN de Saegus, le design est 100% agile. Nous testons et éprouvons rapidement nos hypothèses afin d’aboutir au résultat souhaité.

 

 

Notre vision du design

 

Aujourd’hui nous entendons beaucoup de termes contenant le mot “Design” : digital design, web design, ui design, ux design, ux/ui ou ui/ux design, visual design, graphic design etc.. Chez Saegus, design signifie “rendre les choses plus simples, résoudre les problèmes de nos clients et de leurs utilisateurs, rendre l’expérience d’utilisation du produit agréable”.

Pour concevoir cette expérience, on observe, interroge, itère, prototype, teste, design, développe, lance, puis nous évaluons les résultats et pivotons si besoin. Pour nous, l’UX est fait de tous ces tenants et aboutissants, c’est un ensemble qui englobe la relation entre l’utilisateur et le service de notre client. Quant au design d’interface (UI), c’est un élément clef de l’expérience utilisateur car c’est au travers de celle-ci qu’il interagit avec le produit. Il est donc important qu’elle s’adapte aux besoins ergonomiques de l’utilisateur tout en restant cohérent avec l’ADN du client.

Chez Saegus l’UX et l’UI ne sont pas deux choses distinctes : l’interface utilisateur fait partie de l’expérience globale d’utilisation parmi d’autres tels que : la clarté de l’information fournie, la stabilité technique du produit, etc.

 

 

« La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. » Antoine de St Exupéry

 

 

Nos designers, des DevSigners en devenir

 

Chez Saegus, on considère que pour arriver à une expérience utilisateur efficiente,  le design doit intervenir à chaque étape de vie du produit : de la définition du product vision jusqu’à l’analyse de données collectées après l’installation chez l’utilisateur final.

Cette intervention nécessite une collaboration régulière avec tous les membres de l’équipe projet et particulièrement avec des développeurs. Afin de faciliter ce travail collaboratif et gagner en productivité, nous attendons qu’en plus de maîtriser leur cœur de métier, nos designers apprennent à intégrer les interfaces qu’ils conçoivent en html/css.

Comprenant mieux le processus de développement, les designers peuvent être plus réalistes lors de la conception. En étant intégrés dans la phase de développement ils restent garants de l’expérience utilisateur tout au long de cette étape. Cette vision du designer DevSigner à laquelle aspire Saegus commence à prendre racine depuis peu, mais prouve chaque jour l’intérêt de poursuivre dans cette voie.

 

 

10 TIPS

….pour réussir son projet de création d’interface (ou nos secrets de conception essentiels) !

 

1- COLLABOREZ

Un bon produit est le résultat d’une collaboration interdisciplinaire

Nous nous sommes inspirés du Design Thinking pour définir notre façon de concevoir les produits. Nous considérons qu’une expérience utilisateur efficiente est le résultat d’une collaboration interdisciplinaire. C’est bien pour cela que nous imposons l’intervention de différents profils : techniques, créatifs et métiers, au moins de manière ponctuelle, dès la phase de product vision.

 

2- PENSEZ AUX CONTRAINTES TECHNIQUES

Prendre en compte les contraintes permet de mener la réflexion dans le bon sens.

Que ce soit un projet de conception du site web ou d’une application mobile, il y a toujours différentes contraintes techniques à prendre en compte. Intégrer des développeurs tôt dans le processus de conception et former les designers aux bases du code permet d’éviter de concevoir un produit qui n’est techniquement pas viable suite à des contraintes techniques non identifiées.

 

3- ÉTUDIEZ, EXPLOREZ, IDÉEZ

Ne soyez pas amoureux de votre première idée, poussez la réflexion plus loin.

Avant de se lancer dans la conception, il est important de comprendre sa cible, d’étudier son marché pour pouvoir se positionner correctement par rapport à la concurrence. Une fois les données collectées, il est important de faire des sessions d’idéation afin de générer un maximum de possibilités. C’est au travers de cette phase que la créativité prend sa source.

 

 

4- PENSEZ AU CONTENU D’ABORD

Le contenu est essentiel pour réussir la conception de votre produit.

Il ne faut pas perdre de vue qu’un utilisateur est en quête d’informations, il est donc primordial que celles-ci soient limpides et faciles d’accès. Pour rendre le parcours efficace, le contenu doit être défini en amont du projet et être le point de départ du processus de conception.

 

 

5- HIÉRARCHISEZ

Cette notion indispensable rend le contenu plus intuitif !

Elle articule une page en une sorte de chorégraphie qui apporte du sens. Puisque dans une page l’interprétation de chaque élément dépend de ce qui l’entoure. L ’exercice demande rigueur et logique.

 

 

6- UTILISEZ DE BONNES PRATIQUES

Ne réinventez pas la roue, utilisez de bonnes pratiques

Pour créer des produits de qualité il est important de savoir ce qui se fait de bien et de moins bien. Les bonnes pratiques mises en place par plusieurs acteurs du marché ont su démontrer leur efficacité !

Utiliser les bonnes pratiques ne veut pas dire « copier la solution du concurrent », mais il est possible d’aboutir à une solution similaire en ayant eu une réflexion qui vous est propre. Les bonnes pratiques sont nombreuses, utilisez-les avec bonne intelligence.

 

 

7- DÉFINISSEZ DES GRILLES

Les grilles apportent de l’harmonie, elles rythment le chaos.

Indispensables pour construire une maquette, elles laisseront un dessin invisible qui guidera l’utilisateur. Elles permettent de prendre des décisions logiques dans le placement des éléments qui participeront à la cohérence du projet. Pour trouver sa grille on commence par définir le contenu, c’est celui-ci qui correctement hiérarchisé aidera à amorcer notre choix.

 

 

8- CRÉEZ L’IDENTITÉ GRAPHIQUE ET RESPECTEZ-LA

Créez de l’émotion chez l’utilisateur pour le fidéliser

La création de l’identité graphique du produit est un moment clef de la conception pendant lequel on va donner une âme à l’interface.

C’est un style unique qui transmet le message de la marque et inspire les utilisateurs. L’identité graphique donnée au produit devra ensuite être déclinée sur l’ensemble des supports de communication.

 

 

9- SOIGNEZ LA TYPOGRAPHIE

Dans une journée nous passons un temps considérable à lire des informations

C’est pour cette raison qu’on ne doit pas négliger la typographie ! Les informations doivent être lisibles autant par leur anatomie que par leur taille. D’autres facteurs, qu’un designer aguerri saura identifier, entrent en jeu tels que l’interlignage, les bonnes combinaisons de police, etc.

Un texte est comme un morceau de musique, il doit être rythmé, aéré et accentué aux bons moments pour faciliter la lecture et donc donner envie d’en lire davantage.

 

 

10- N’OUBLIEZ PAS L’AFFORDANCE

Permettre à l’utilisateur de comprendre où l’interaction est possible.

Nous naissons et évoluons dans un monde en quatre dimensions, nous percevons et analysons les distances, les objets, leur poids.

Pour le moment les interfaces digitales nous limitent à un univers 2D. Même si des technologies telles que la 3D, la VR se rapprochent de plus en plus du réel, ces technologies ne sont pas encore popularisées !

Pour cela nous devons ajouter des indices visuels (il en existe de nombreux) qui donneront l’illusion du volume.

 

Pour aller plus loin et construire votre projet d’interface, contactez-nous !

David Semhoun, co fondateur, directeur général de Saegus, responsable du pôle Design, est intervenu samedi 21 septembre 2017 aux côtés de Microsoft et d’Odoxa pour parler du design dans les nouvelles technologies.

 

Aujourd’hui le design occupe une place importante dans l’élaboration des objets high-tech, au point qu’en l’espace de 20 ans, face à des produits aux caractéristiques techniques souvent obscures pour les consommateurs, il est devenu un critère de choix différenciant dont les marques ont pris conscience. Mais outre l’aspect esthétique qu’il représente, il revêt de nombreuses facettes que les 3 intervenants du rendez-vous de l’innovation ont partagées.

 

62% des Français déclarent que le design d’un produit high-tech est un important critère de choix. Selon David, il s’agit maintenant de proposer une expérience qui transcende les habitudes de consommation et d’usage, en se concentrant sur l’expérience utilisateur. Pour Saegus, développer l’usage du design est stratégique avec la forte conviction qu’il n’y pas de digital sans Design. Des techniques associées entre autres à l’UX (user experience) deviennent primordiales pour envisager un parcours d’utilisation optimale, agréable et intuitif, notamment dans l’usage d’applications multidevices. Il en est de même dans le rapport à l’interface, l’utilisation d’un produit ou d’une application où l’on génère une émotion via les compétences UI (User Interface).

 

Partant du principe que le design n’est pas un simple bonus cosmétique, il s’invite en tant qu’axe stratégique pour les entreprises qui l’intègrent en amont des projets afin de s’assurer que leurs produits seront viables, désirables, et utilisables. On parle alors de design thinking, cet ensemble de méthodes qui favorisent l’idéation. Dans des cycles de conception plus courts, le design impacte clairement la conception de prototype centrée utilisateur et usages, grâce aux pratiques de « design sprints » qui permettent en quelques jours de se confronter aux premiers tests utilisateurs.

 

Le design correspond donc à cet ensemble de techniques et non au seul aspect esthétique. Techniques dont les grandes entreprises high-tech ont compris toutes leurs valeurs et qui constituent aujourd’hui un facteur clé de succès incontournable dans la stratégie produit, mais aussi la conception de vos futurs projets informatiques.

 

Pour tout savoir, vous pouvez revoir l’émission ici.

 

Vous pouvez également télécharger ici l’étude faite avec notre partenaire Odoxa.