Frédéric Brajon, directeur général de Saegus, Emile Leclerc, directeur d’études chez Odoxa et Racha Abu el Ata, directrice du secteur santé et social pour Microsoft, ont répondu aux questions de Frédéric Simottel samedi 17 février dernier, sur le plateau du 01 Business Forum de BFM Business pour aborder le sujet de la eSanté.
« Tech for Humans » – Une nouvelle révolution est en marche… sous l’influence des nouvelles technologies (digital, objets connectés, big data, IA…) nous sommes à l’aube de changements profonds et durables qui vont bouleverser tout le secteur médical, de la recherche et du suivi des patients.
Pourquoi une telle impulsion ?
Le marché est là (en 2050 la population mondiale de personnes de plus de 60 ans aura doublée), la technologie est prête, l’offre se structure à grande vitesse (en témoigne la présence de plus de 200 sociétés sur le domaine de la e-santé au CES 2018), et l’accueil des populations semble très favorable.
Actuellement, l’on peut identifier trois grands types d’acteurs sur un marché encore très morcelé (les providers de technologie, les exploitants – laboratoires, startups… – et les fournisseurs de services d’intermédiation). Ils proposent des produits ou services digitaux allant de la numérisation du carnet de santé, de l’aide à la prise de rendez-vous, au suivi du patient post intervention et au monitoring de paramètres de santé. L’engouement des populations semble donc naturel, puisque en plus de l’assurance d’un meilleur suivi et d’une meilleure prise en charge, l’ e-santé pourrait être une solution pour lutter contre les déserts médicaux via des systèmes de télémédecine ou de téléassistance ou permettre aux usagers de profiter de services médicaux depuis leurs domiciles.
Mais la véritable révolution concerne le patient qui, de passif, devient participatif en « offrant » ses données, ses habitudes, son historique à un écosystème qui lui permettra d’accéder à une offre de service préventive et prédictive – Ces données extrêmement confidentielles vont pour la première fois sortir à grande échelle d’organismes de santé spécialisés (hôpitaux, sécurité sociale…) ; il s’agit d’un enjeu majeur pour les régulateurs, qui doivent veiller à mettre en place les bons garde-fou règlementaires (CNIL, GDPR en Europe), tout en laissant une zone de liberté suffisante pour exploiter ces informations, au bénéfice de l’usager.
Frédéric Brajon
Pour tout savoir, vous pouvez revoir l’émission ici. Vous pouvez également télécharger l’étude faite avec notre partenaire Odoxa.
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