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Au sein des entreprises le constat est simple  : nous ne pouvons pas revenir à l’exacte fonctionnement que nous avions auparavant. Un mode de travail alternant présentiel et distanciel s’impose. 

Ce mode hybride bouleverse les outils, les méthodes et les organisations ; ouvrant ainsi de nouvelles perspectives avec plus d’indépendance et d’autonomie pour les équipes. 

Un équilibre des échanges reste donc à trouver, afin de les rendre le plus efficace et le plus fluide possible. 

C’est dans ce contexte que Klaxoon, le spécialiste des solutions collaboratives pour un travail en équipe efficace, a présenté ce mercredi en direct du salon VivaTech son nouveau concept Hybridity. 

Alors Marie-Laure, notre experte Innovation & Acculturation l’a testé pour vous ! 

C’est une machine un peu futuriste qui se présente devant vous : pas plus de 5m2 au sol, elle intègre 3 écrans géants à 360°, ultra haute définition et tactiles, 3 caméras embarquées, la visioconférence intégrée et des tableaux d’expression sur les murs restants.

3 personnes peuvent s’y installer à équidistance les unes des autres. Chacune dispose de son propre écran, de sa propre caméra, et peut explorer le contenu du Board HybridTM (outil historique de Klaxoon intégrant de nouvelles fonctionnalités) indépendamment des autres.

Chez Saegus nous sommes adeptes des ateliers hybrides, et avons pu constater avec nos clients qu’il est parfois difficile de bien distinguer les paroles et les gestes de chacun lorsqu’une partie de l’équipe se retrouve dans une même pièce.

Dans le cadre d’ateliers immersifs plus spécifiques, comme les sessions d’escape game digitales que nous animons actuellement chez BNP Paribas, c’en devient d’autant plus complexe.

Pour les participants à distance, la configuration HybridityTM assure donc un confort d’écoute et de vision optimal, et le positionnement haut des ouvertures certifie le focus de l’équipe sur le sujet travaillé.

Cet espace intime me paraît surtout adapté pour une équipe présentielle qui se connait et veut plancher sur un sujet sans être dérangée, avec ou sans participants à distance.

Au-delà d’apporter une réponse à nos besoins nouveaux, il permet de varier les installations mises à disposition des collaborateurs au sein d’open spaces ou d’usines, pour apporter plus de flexibilité à nos espaces de travail.

L’immersivité étant aujourd’hui un levier fort d’engagement et de transformation, je trouve cette solution très intéressante, et je pense qu’elle a toute sa place au sein de nos environnements de travail.

Mais quels seront les cas d’usages et les types d’ateliers les plus appropriés à son utilisation ?

Ne reste plus qu’à tester et à le déterminer ! 

2020 a été une année riche en apprentissages. Elle a mis en emphase la nécessité pour les organisations de se concentrer sur le cœur de leurs activités, l’impact et la résilience à long terme. Elle a aussi surligné un manque de réactivité et de flexibilité organisationnelles dans des contextes de plus en plus imprévisibles, se traduisant souvent par un manque d’alignement entre l’offre et le besoin réel des utilisateurs (clients, partenaires ou collaborateurs internes).

Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, les modèles et tactiques agiles sont au cœur des problématiques de l’entreprise : le recrutement, l’onboarding, la collaboration entre équipes, la co-création de nouveaux services, les offres, l’adoption par les utilisateurs finaux…

Nous nous entretenons aujourd’hui avec Hadi Hissa, Senior Manager chez Saegus, sur la place et l’importance de l’agilité en 2021.

Qu’entend-on par agilité ?

Je définirais l’agilité comme la capacité structurelle d’anticiper les changements présents à court, moyen et long terme, tant d’un point de vue organisationnel qu’humain.

Autrement dit, l’agilité ne se résume pas à un manifeste ou à un cadre de travail limité au développement des produits. D’ailleurs, il est important de noter que l’agilité trouve son origine dans le domaine de l’industrie, pour se démocratiser au début de l’ère digitale. Elle était alors, et est toujours, définie comme la capacité à prendre en compte des changements rapides et peu anticipables.

Quelle est la place de l’agile aujourd’hui ?

En Europe, l’agilité a quitté le berceau de l’IT, où elle est née au début des années 2000.

Aujourd’hui, elle s’étend aux fonctions qui en étaient initialement éloignées. De plus en plus, nous vivons des expériences qui visent à faire évoluer des équipes travaillant dans des domaines comme les ressources humaines, le marketing, la recherche, le développement ou la supply chain. Ces équipes souhaitent raccourcir leur délai de réaction et augmenter leur capacité à livrer des résultats rapides liés à leur fonction, comme une livraison accélérée d’un service ou une fluidification des processus d’onboarding. Elles doivent adopter ces pratiques, mais surtout se les approprier pour en tirer la meilleure valeur, celle qui les concerne.

Quels sont les avantages de l’agile dans un contexte incertain ?

Comme nous l’avons vu, l’agilité est née pour répondre à l’incertitude, en donnant la capacité aux équipes de raccourcir les circuits de livraison pour qu’un service, un processus ou un produit rencontre plus vite son public cible.

La problématique de l’agilité est donc de fournir des éléments tangibles récoltés sur le terrain remplaçant ainsi des projections théoriques, pour réduire les incertitudes.

Prenons un exemple, celui de la gestion d’une chaîne d’approvisionnement : dans un contexte d’un marché aux demandes de plus en plus volatile, l’agilité peut proposer un cadre de travail collaboratif permettant aux parties prenantes de se partager plus simplement des données. Cela permet de mieux anticiper les demandes, avérées ou potentielles, du consommateur final. Récemment, un grand acteur cosmétique avec lequel nous travaillons a par exemple divisé par deux le temps de mise sur le marché de ses produits en utilisant cette approche.

L’agile et le télétravail, une bonne combinaison ?

Bien que la crise ait accélérée la digitalisation des pratiques agiles, l’adéquation entre l’agilité et le télétravail n’est pas une problématique récente. En effet, les groupes du CAC40, dont les équipes pluridisciplinaires sont présentes dans plusieurs pays et qui ont entamé la diffusion de l’agilité à l’échelle, ont dû déjà faire face à la problématique de l’outillage agile. L’expansion et la maturité des usages de ses outils ont néanmoins été accélérées par la crise.

Aujourd’hui, de plus en plus d’équipes combinent les réunions physiques et les outils de gestion de projets (ex : Jira, Trello, Microsoft Azure, Teams…) pour délivrer leur projet aux côtés d’équipes réparties à travers le monde. De même, l’utilisation accélérée des boards interactifs (Klaxoon, Miro) participent à la digitalisation des cérémonies agiles.

L’évolution et la démocratisation des pratiques digitales est donc en pleine adéquation avec l’agile et le télétravail.

Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui souhaiterait mettre en place une approche agile ?

Plutôt que d’imposer des modes opératoires génériques aux équipes, pensez à les impliquer dans la définition des processus et des cadres de travail qui les concernent.

La co-création, la collaboration et l’intelligence collective font parties des clés de réussite et doivent être au centre de la définition du cadre de travail agile cible de chaque entreprise. Chaque organisation, et chaque équipe, a ses propres manières de travailler, ses contraintes et ses objectifs. Il est donc presque impossible de répliquer le même cadre de travail agile à deux organisations différentes.

Par ailleurs, adopter une démarche itérative d’amélioration continue dans le déploiement de l’agilité à l’échelle d’une entreprise est aussi essentiel. Ceci peut être réalisé en identifiant des processus ou des équipes prioritaires pour tester et valider l’adéquation du cadre de travail avant d’élargir par itérations successives ces pratiques aux autres équipes, petit à petit, jusqu’au niveau global de l’entreprise.

Comment Saegus accompagne une entreprise dans la mise en place de l’agilité ?

Chez Saegus, nous avons la conviction que l’agilité n’est pas une fin en soi mais plutôt un levier indispensable permettant la transformation des entreprises pour leur donner les moyens structurels d’accepter le changement et donc, de réagir rapidement aux incertitudes du marché.

De ce fait, nous pensons que l’agilité ne peut pas être dissocié des approches innovantes centrées sur l’utilisateur, comme le Design Thinking ou le Lean Startup par exemple. Grâce à AIM (Acceleration Impact Model), notre modèle tactique pionnier développé par nos équipes, nous combinons l’ensemble de ces approches dans une offre unique qui permet à nos clients de :

  • construire leur cadre de travail unique et d’accélérer durablement l’impact de leurs projets ;
  • avancer de manière pragmatique ;
  • apporter des réponses rapides, adaptées à leurs problématiques et ambitions ;
  • mesurer l’impact de leurs projets et rectifier le tir en temps réel.

Si vous souhaitez être accompagné par nos équipes et agiliser vos équipes, contactez-nous !

Rédigé par Hadi Issa, Senior Manager Acceleration Tactics

La quantité et la complexité des données n’ont jamais été aussi importantes. Les évolutions technologiques ont cependant rendu la mise à disposition des données dans l’entreprise beaucoup plus simple et rapide. Le développement de l’utilisation des technologies IoT, du cloud, de la Business Intelligence ou encore de l’intelligence artificielle génère et consomme une quantité de données transformées de manière croissante dans l’entreprise.

En parallèle, le contexte règlementaire ne cesse de se renforcer. Nous pouvons par exemple citer l’entrée en vigueur, depuis 2018, du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) qui impose un cadre sur la gestion des données personnelles des ressortissants de l’Union Européenne. Les sanctions encourues en cas de non-respect de cette réglementation sont colossales, avec des amendes s’élevant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise contrevenante.

Pour répondre à ces nouveaux challenges et parce que la donnée est un asset stratégique, les entreprises s’organisent pour trouver de nouveaux modèles et valoriser au mieux cet actif. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de connaître, comprendre et contrôler son patrimoine de données et c’est là qu’intervient la gouvernance des données.

Elle consiste à définir un ensemble d’activités au sein desquelles les équipes métiers et IT travaillent ensemble pour harmoniser, nettoyer, diffuser et contrôler les données partagées au sein de l’organisation. La donnée doit être managée et sa gestion professionnalisée. L’émergence des data offices permet la création de nouveaux rôles dans l’entreprise tels que les Data Owner, Data Steward ou encore Data Custodians. La gouvernance vise donc à assurer la cohérence, la fiabilité, et la sécurité du patrimoine de données.

Quels bénéfices pour les entreprises ?

Le déploiement de la gouvernance de la donnée est un levier de contextualisation de l’information, notamment à travers la création d’un catalogue de données. En associant une vision transverse des sources d’information de l’entreprise à un glossaire de termes métiers, il augmente la confiance dans l’information mise à disposition et réduit le risque d’erreurs en facilitant la compréhension transversale de la signification des données et en alignant l’ensemble des collaborateurs autour d’un langage commun. Ainsi, la gouvernance de la donnée est la fondation indispensable au Data Litteracy et à l’exploitation de la donnée pour en extraire toute sa valeur.

Maîtriser son patrimoine c’est également avoir une vision complète du cycle de vie des données depuis les systèmes de production jusqu’à la multiplicité des usages en documentant l’ensemble des traitements qui leur sont appliqués. Comprendre ce cycle de vie est à la fois primordial pour pouvoir garantir l’accès aux données dans les outils d’aide à la décision (Business Intelligence) mais encore encourager l’interprétabilité des modèles d’intelligence artificielle, indispensable pour répondre aux requis règlementaires de plus en plus importants.

Enfin, déployer la gouvernance de la donnée c’est également mettre en place une organisation, des rôles et des processus autour des données qui garantissent la qualité du patrimoine dans le temps.  En définissant les responsabilités de chacun vis-à-vis des données, on diffuse cette culture data centric.

La gouvernance des données est aujourd’hui une réponse à un grand nombre d’enjeux rencontrés par les entreprises. Elle est catalysée par des évolutions technologiques majeures, par le développement des solutions techniques de gouvernance et par le besoin de réussir le virage de la transformation digitale.

Les principaux bénéfices :

  • Assurer le contrôle au sein de l’entreprise
    • Fournir une organisation, des politiques partagées & des processus clés
    • Améliorer le contrôle sur l’ensemble du cycle de vie de la donnée
    • Définir des responsabilités sur un ensemble de processus data
    • Standardiser les référentiels de données
  • Encourager & faciliter l’accès au patrimoine
    • Documenter les données pour les rendre compréhensibles et exploitables par un grand nombre d’utilisateurs
    • Augmenter la confiance des utilisateurs dans les systèmes d’analyse
    • Améliorer l’accessibilité à des données standardisées et des sources fiables
  • Favoriser la collaboration au sein d’une organisation
    • Encourager une collaboration plus forte entre les équipes
    • Responsabiliser les utilisateurs à l’usage des données et au partage des données
    • Responsabiliser les utilisateurs à l’usage des données et au partage des données
  • Permettre la réalisation de nouveaux cas d’usage
    • Permettre la réalisation de cas d’usage utilisant des données avec un impact maximal sur la top line (maximiser les revenus, améliorer l’expérience client) et/ou la bottom line (améliorer l’efficacité opérationnelle)
  • Sécuriser les investissements IT
    • Fluidifier les transitions vers de nouveaux systèmes/ applications IT (e.g. transition vers de nouveaux systèmes business, agrégation de sources de données disparates dans un Data Lake) et évaluer les impacts en termes de production et génération de données

Chez Saegus nous accompagnons nos clients dans le déploiement d’activités de gouvernance de la donnée. Grâce à notre savoir-faire et nos partenaires privilégiés Data Galaxy et Microsoft Purview, nous sommes en mesure de proposer des démarches tant organisationnelles qu’opérationnelles reposant sur une méthodologie agile.

Retrouvez notre table ronde exceptionnelle sur l’introduction de l’Agilité dans les processus de Data Gouvernance le jeudi 7 octobre à 18h, en ligne. Inscriptions : https://bit.ly/3lx0Unn.

Et vous souhaitez être accompagnés par nos équipes Data ? Contactez-nous !

Rédigé par Martin Éliard, Manager Data, et Marc Gabet, Consultant Data