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Annoncée il y a quelques jours, la plateforme Microsoft Viva fait déjà beaucoup réagir sur les réseaux. D’une révolution dans le monde de l’expérience employé à une imbrication de fonctions existantes, les équipes Saegus partagent leur point de vue sur la preview du produit et vous explique pourquoi c’est un sujet à suivre… de près !  

Un lancement tant attendu

Voilà le genre d’annonce qui nous fait adorer notre métier : l’expérience salarié, et le digital workplace ne cessent d’évoluer et les acteurs du marché ne manquent ni d’idées, ni d’innovations pour s’adapter aux évolutions de notre société. 

Chez Saegus, cela fait quelques années maintenant que nous prédisons l’arrivée du Working Hub – espace de travail qui centralise tout l’environnement dont le collaborateur a besoin pour ses tâches professionnelles quotidiennes – mais nous n’imaginions pas une telle annonce de Microsoft si rapidement. 

Et le timing est en effet parfait. 

Qui pourrait encore douter, après cette pandémie, que les collaborateurs sont l’actif premier de l’entreprise et que la qualité des interactions entre eux, mais aussi avec leur écosystème de clients et partenaires, est le premier facteur de réussite – ou de survie – de l’entreprise ? Qui pourra arguer contre le fait que les nouveaux modes de travail imposés, et subis pour s’adapter aux contraintes sanitaires, n’appelleront pas à une modification profonde et durables des usages collaboratifs en entreprise ? 

Microsoft présente ainsi Viva comme la première plateforme d’expérience salarié (EXP Employee eXperience Platform) disponible sur le marché. 

 Alors, vraie révolution ou nouveau packaging d’offres existantes ? Nous vous partageons nos premiers sentiments sur les previews auxquelles nous avons pu assister. 

Un rapide tour du propriétaire

Viva s’articule autour de 4 piliers :  

  • Viva Insights  dont la promesse est d’améliorer le bien-être en entreprise sur la base d’analytics permettant de suivre l’activité de l’équipe en proposant pro activement des aménagements et améliorations dans l’organisation du travail  
  • Viva Topics  qui propose d’accéder à l’information pertinente, en fonction de son profil, de ses centres d’intérêts et publications, pour améliorer la pertinence et réduire le temps de recherche d’information  
  • Viva Learning  qui regroupe des modules de formations proposés par Microsoft, LinkedIn, mais permet également d’intégrer des formations produites par l’entreprise, tout en gérant les parcours de formation et leur suivi  
  • Viva Connections  qui regroupera les contenus publiés par l’entreprise ou les collaborateurs, à destination des populations au bureau ou sur le terrain 

Un air de déjà-vu ?

Alors évidemment Microsoft Viva ne part pas de la page blanche et ces piliers rappellent des usages déjà existants au travers de services au sein de l’offre existante Microsoft365 tels que :  

  • Microsoft Delve pour Viva Topics 
  • Microsoft Workplace Analytics pour Viva Insights 
  • Microsoft Sharepoint et Yammer pour Viva Connections 
  • Microsoft Learning pour … Viva learning 

Ce dernier semble néanmoins pousser la promesse plus loin que le service existant, puisqu’il permettrait non seulement d’agréger plusieurs sources de contenu, mais également d’intégrer des LMS (Learning Management System) tiers. 

Enfin l’ensemble de ces services est proposé dans une coquille ressemblant très fortement au Teams que nous connaissons aujourd’hui (avec le système de navigation à gauche et les onglets en haut). 

De nombreuses nouveautés

Viva incarne certainement la première solution dont le potentiel est d’aller jusqu’au bout de la vision que nous avions chez Saegus du Working Hub :  

  • ne plus avoir besoin de passer d’un environnement à l’autre pour réaliser ses tâches 
  • pouvoir poursuivre son travail en passant d’un device à un autre, ou d’un endroit à l’autre 
  • disposer d’un socle commun de contenus, mais sachant se contextualiser selon notre actualité immédiate pour optimiser notre temps 
  • intégrer de façon holistique des systèmes tiers, facilement 

Et finalement l’enjeu est bien là : 

  • Avoir une plateforme de travail qui ne nous fasse pas travailler plus, mais mieux 
  • Avoir une aide du digital pour améliorer notre confort et l’équilibre pro/ perso, et non pas pour rester ultra connectés au monde professionnel tout le temps 
  • Avoir une plateforme qui ne soit pas pensée que pour et par des collaborateurs au bureau, mais également pour tous ceux qui ont été oubliés du Digital Workplace de première génération : les collaborateurs sur le terrain 

What’s next ?

Comme le cloud a été un prérequis pour activer le digital workplace, le working hub en est un pour évoluer vers le smart workplace. Pour préciser, la notion de smart workplace poussée par Saegus n’est pas encore aboutie à ce jour, mais préfigure d’un modèle où l’environnement de travail du salarié sera amélioré, soutenu par une intelligence artificielle, capable de prendre à sa charge dans un premier temps les charges routinières du salarié (pose de congés, organisation de rdv…), pour pouvoir, dans un second temps, proposer pro activement de prendre en charge des actions plus complexes (arbitrages sur un dossier en cours, proposition de réunion avec les personnes concernées…) sous la direction/ validation du salarié. 

Pour ce faire, et comme pour tout sujet lié à l’IA, c’est d’abord le volume de données et leur qualité qui définira la performance de cette intelligence. Le Working Hub visant justement à centraliser tous les services nécessaires au salarié, il est naturellement imaginable que l’exploitation des données sera rendue plus simple, et que donc, les services proposés par l’IA s’enrichissent pour se prévaloir d’une appellation Smart Workplace.  

Dans le monde professionnel, peu d’acteurs peuvent se targuer de disposer d’autant de données que Microsoft qui traite les données des salariés : mails, agendas, publications, réseaux d’interlocuteurs pour ne citer que ceux-là. Viva Insights est une première étape vers le smart workplace, et même si cela reste à ce jour un service d’analytics, nous pouvons être amenés à penser que Microsoft est en bonne position pour être l’un des tout premiers acteurs à pouvoir proposer demain un Smart Workplace, fort des données traitées au travers de l’ensemble des services de Viva. Reste, comme pour toute évolution majeure, la gestion de l’adoption de ces nouveaux usages qui apparaissent souvent bien plus rapidement que la capacité d’adaptation de la structure qui les accueille. Il ne faudrait pas que cette solution qui promet d’améliorer la qualité de notre vie professionnelle deviennent une source d’angoisse supplémentaire… 

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Avec le lancement d’Azure Purview, Microsoft devient le premier cloud provider majeur à faire son entrée dans un domaine aujourd’hui incontournable pour les entreprises : la gouvernance des données.

L’exploitation des données et des analytics est devenue de plus en plus critique et stratégique, que ce soit pour optimiser les ressources, revoir les processus et les produits ou réviser les business models, afin d’en tirer un avantage concurrentiel ou comme prendre les bonnes décisions pour traverser les crises.

La gouvernance, maillon essentiel dans la stratégie des entreprises pour accomplir leur objectif de transformation « data-driven », nécessite la mise en place d’une organisation dédiée, la définition et la distribution de rôles à l’ensemble des acteurs qui manipulent, créent ou utilisent de l’information. Elle a pour objet d’établir la connaissance du patrimoine de données et d’assurer la fiabilité des informations mises à disposition.

« La réalisation de cet objectif est un défi constant dans l’histoire des données et de l’analyse, car son écosystème continue à être complexe et hétérogène » comme l’a souligné Julia White lors du lancement de Purview en décembre dernier.

Ce concept n’est en effet pas nouveau et a toujours été un immense challenge, porté par la mise en œuvre de grands projets décisionnels puis par l’émergence des plateformes Big Data.

Microsoft avait déjà fait ses premiers pas dans ce domaine, avec la mise en œuvre des systèmes BI avec sa solution MDS sur SQL server 2008 R2, puis avec l’émergence des solutions cloud et l’ouverture du service Azure Data Catalog en 2016.

Microsoft effectue aujourd’hui une avancée majeure dans le domaine de la gouvernance (Azure Data Catalog se limitant à la découverte et la compréhension des données), en proposant avec Azure Purview une plateforme unifiée de gouvernance des données qui automatise les fonctions de discovery, de catalogue, de cartographie, et de suivi du cycle de vie des données.

La promesse d’Azure Purview est de centraliser la gestion de grands volumes de données et surtout de les répertorier de manière automatisée.

En effet, la solution dispose de fonctionnalités pour classer et cataloguer les données, qu’elles proviennent d’applications internes, hébergées en mode SaaS (via l’API d’Apache Atlas), stockées dans le cloud ou On-Premise ou encore provenant d’applications de reporting comme Power BI.

Grâce à des fonctionnalités d’IA, Purview permet également de reconnaitre automatiquement les données qu’elles soient structurées ou non ce qui permet d’identifier leurs liens et de les classifier ce qui facilite ainsi leur utilisation.

Le service fournit en complément un moteur sémantique pour la recherche des données par mot-clé, par type (numérique, texte, date…) ou par format (csv, json, document…), issu de glossaires gérés directement par les entreprises ou bien grâce à des templates qui sont proposés par la solution.

Enfin Purview permet aussi de reconnaitre différentes typologies de données (comme des données personnelles ou sensibles) afin d’assurer le respect des règles de sécurité et compliance et fournit également des fonctionnalités de gestion des rôles et des accès grâce à l’intégration dans Azure AD.

Microsoft fait ainsi une entrée remarquée dans un domaine concurrentiel ou se côtoient des poids lourds tels qu’Informatica, Talend, Collibra ou bien des startups récentes comme Zeenea ou Data Galaxy.

La valeur ajoutée du nouveau service Microsoft réside dans son probable impact auprès des entreprises dont Azure est le principal service cloud. Son adoption pourrait donc rapidement lui permettre de gagner des parts de marché, et d’asseoir définitivement Microsoft comme le leader des systèmes de gestion de l’information.

Rohan Kumar, Vice-Président en charge des activités Azure Data précise que « l’investissement dans Purview va durer plusieurs semestres et la prochaine étape sera davantage axée sur les politiques de gouvernance », démontrant la volonté de Microsoft de se placer comme un acteur incontournable du domaine de la gouvernance des données.

Avec le lancement de Purview, le géant du cloud a également annoncé la disponibilité générale de Synapse Analytics, qui lui permet de se doter d’une plateforme unique et complète, rassemblant l’intégration, le stockage, l’analyse et donc la gouvernance des données d’entreprise.

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.

Rédigé par Julien Ayral, Manager Data Driven Business.

L’innovation était à l’honneur du 3 au 6 juillet 2017 à l’occasion de la TechWeek, premier événement lancé par la Société Générale destiné à dresser une vitrine des services innovants en rapport avec la banque.

Six hubs d’innovation technologiques étaient présentés à travers de nombreux stands, conférences, ateliers et showrooms. Tous les collaborateurs, mais aussi des étudiants, étaient invités à découvrir et tester les différentes technologies présentes sur les différents stands des entreprises digitales et technologiques partenaires.

Saegus est fier d’avoir accompagné la Société Générale, véritable précurseur sur cette initiative, et d’en avoir été acteur au cours de la journée sur le thème du Digital Workplace !

10 Saegusiens s’étaient mobilisés à cette occasion. Ils ont pu animer plusieurs workshops consacrés à la réalisation d’applications mobiles grâce à PowerApps d’Office 365. Ils ont également présenté des scénarii autour du collaboratif sur Microsoft Teams. Toutes leurs démonstrations autour des usages ont permis de sensibiliser sur les pratiques digitales nouvelles et ont été très bien accueillies.

Cet événement confirme l’engagement croissant des entreprises à s’impliquer dans des programmes digitaux et d’innovations technologiques qui alimentent leur roadmap de services à déployer.

#TechWeekSG

Facebook annonçait la semaine dernière que sa solution Workplace (anciennement Facebook at Work) serait disponible gratuitement, avec les mêmes fonctionnalités pour l’utilisateur que dans sa version gratuite. Ce n’est pas nouveau dans le domaine du Digital Workplace, les dernières licornes de la Silicon Valley telles que Slack ou Trello ont elles aussi misées sur un modèle freemium dès le départ. Oui mais voilà, Slack et Trello étaient inconnus il y a encore 5 ans, et l’équation était simple : acquérir rapidement des utilisateurs pour lever des fonds, ou mourir, et quoi de mieux qu’un bon produit gratuit pour attirer du monde ? 

Pour Facebook la donne est différente, c’est la 15ème marque mondiale [1] et Workplace compte déjà de belles références en France (Danone, Club Med, Renault Retail Group…) alors pourquoi sortir maintenant une version gratuite ?

La raison est simple, Workplace n’en a pas après le portefeuille des décideurs – du moins pas tout de suite – il en a après nous : les utilisateurs.

Reprenons par exemple l’histoire de Slack, la start-up levait il y a un an 200 millions de dollars pour être valorisée à près de 4 milliards. Les raisons sont nombreuses mais un chiffre revenait dans tous les articles : plus de 3 millions d’utilisateurs quotidiens. C’est la manière dont Slack a obtenu ces 3 millions de fidèles qui est intéressante, surtout au sein des grands groupes, car ils ne sont pas que rentrés par la grande porte en invitant une bonne partie des comités exécutifs du CAC40 dans leurs bureaux de San Francisco, ils sont aussi passés par la fenêtre.

En effet, nous avons vu chez certains de nos clients des équipes entières, et même du top management, ouvrir leur instance Slack au détriment des outils corporate avec une adoption qui ferait pâlir n’importe quel RSE. Le phénomène du shadow IT n’est pas neuf, mais c’est l’ampleur qu’il a pu prendre pour Slack (ou d’autres produits comme Trello) qui est intéressante et la raison est simple, le produit est beau, simple, efficace, et gratuit.

Cela pose bien entendu de nombreux problèmes aux DSI, le premier étant la sécurité des données, et Slack a tardé à leur proposer une solution avec le lancement de  son offre dédiée pour les grands comptes Slack Enterprise Grid. Si l’on attend  encore les premiers résultats, ils seront sûrement bons car in fine dans ce modèle, l’utilisateur a déjà choisi son outil et il est probable que l’entreprise doive s’adapter à défaut de proposer une solution équivalente tout de suite.

Même si Workplace ne nous a pour le moment pas convaincus, tout est là pour qu’il suive le même chemin que Slack. Le produit reprend les codes de sa version grand public avec une UX connue de – quasi – tous, son adoption est rapide, le bénéfice – même limité – immédiat, et il est disponible gratuitement. Pourquoi Facebook devrait faire l’effort de convaincre les équipes dirigeantes quand le métier s’en chargera tout seul en adoptant l’outil ? Au-delà de la qualité du produit, la gratuité est devenue une vraie stratégie d’implantation même au sein de grands comptes.

Cela fait écho à l’une de nos convictions forte chez Saegus, qui est aussi notre baseline, Digital Usages for Real : peu importe les réflexions et études amont pour le choix du prochain outil, c’est l’usage réel qui tranchera. La sphère privée a toujours été en avance en termes d’usages par rapport à la sphère professionnelle, nous avons chacun notre boîte à outils privée (messaging, réseaux sociaux, cloud…)  adaptée à nos usages et à ceux de nos réseaux. Or nous pouvons aujourd’hui  recréer cette boite à outils dans la sphère privée, avec des outils freemium comme Slack, Trello, G Suite, Evernote etc… Cela sera toujours l’utilisateur qui décidera d’adopter son outil, ou pas.  Sans être nouveau, le double enjeu des directions d’entreprise s’accélère dans le monde de la digital workplace : offrir un panel d’applications concordant avec les vrais usages des collaborateurs, tout en maintenant une cohérence pour éviter l’éclatement de l’information et la perte de cette intelligence collective si indispensable à l’entreprise digitale.