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Contexte

La MAIF a ouvert son Datalab à la fin de l’année 2017 pour mener à bien des projets de DataScience et d’innovation. Le Datalab a voulu mettre l’accent sur la production et l’industrialisation de ses travaux, afin de tirer une réelle valeur de ses projets et éviter l’écueil du « Shadow IT » dans les entités qu’elle doit servir.

Saegus a ainsi été sollicité pour cadrer et réaliser ces processus de mise en production et d’industrialisation, mais aussi pour accompagner et acculturer les entités utilisatrices à ces nouvelles méthodes.

Nous avons ainsi pu travailler d’une manière macro en définissant les process, les normes et bonnes pratiques, mais aussi à des niveaux projets, plus micro, où nous avons développé et réalisé les mises en production de modèles prédictifs et de flux de transformation de données.

 

Réalisations

Pour répondre à ce type de problématique, nous avons réalisé les actions suivantes :

  • Création d’un cadre de référence technique (sélection et recommandation d’assemblages technologiques en fonction des uses cases) ;
  • Mise en place des normes et bonnes pratiques de développement pour les Data Engineers et Data Scientists ;
  • Création de Starter Kit pour les différentes technologies (Starter Pyspark, Starter Python, Starter API prédictive …) ;
  • Coaching des Data Scientist sur les projets pour leur appropriation de ces nouvelles normes ;
  • Déploiement d’un environnement et des pratiques « Data Ops » sur tous les projets Data ;
  • Acculturation et adoption des nouveaux processus aux différentes entités ;
  • Utilisation de Git dans les projets.

 

Bénéfices

  • Processus de mise en production

  • Meilleure gestion des versions (Git)

  • Cycles de vies raccourcis (intégration et déploiement continus)

  • Rapidité au démarrage des projets grâce aux Starter Kits

 

 

 

 

Retrouvez l’ensemble du business case avec des informations complémentaires en le téléchargeant :


 

Découvrez l’intégralité des expertises de nos experts Data sur médium !

Nombre de dispositions ont été prises pour assurer un passage (presque) indolore au prélèvement à la source. Ce sujet a d’ailleurs été analysé ce mois-ci avec ce nouveau baromètre qui lui est dédié et pour lequel Sébastien Mazin-Pompidou, Directeur du Développement chez Saegus, s’est livré. Entre autre résultats analysés, il a notamment critiqué l’incitation pour des entreprises à se tourner davantage vers le numérique.

 

 

Non, il n’y a pas eu de catastrophe

 

Le passage au prélèvement à la source de nos impôts sur le revenu qui au départ, devait susciter la crainte s’est finalement révélée injustifiée. Un peu comme lorsqu’on a changé de millénaire ou de monnaie. Tout le monde anticipait un couac, un blocage, voire une catastrophe [cf. la chute de la station spatiale Mir] mais non ; rien de cela ne s’est produit. Alors pourquoi une telle crainte au regard d’un tel résultat ? La réponse se trouve, sans doute, dans la confiance qu’ont les français dans leur administration, associée à celle qu’ils ont en leur entreprise à faire face conjointement aux changements numériques.

 

Avant toute chose, rappelons que ce nouveau système de prélèvement s’applique aussi bien aux salariés, retraités et chômeurs imposables qui ont vu leurs salaires, pensions et allocations prélevés de l’impôt, qu’aux professions indépendantes/ libérales pour lesquelles un prélèvement mensuel est réalisé par l’administration sociale. Dans un article paru dans les Echos, il y a un peu plus d’un an, on apprenait dès la lecture du titre que « Près de 6 Français sur 10 ne paient plus d’impôt sur le revenu », ce qui vient réduire drastiquement le nombre de personnes concernées par la réforme. De plus, il faut noter qu’environ 6 Français imposables sur 10 avaient déjà pris l’habitude de payer leur impôt de façon régulière en ayant opté pour la mensualisation. Au final, il ne reste plus que les non-mensualisés, soit 10 millions des personnes imposables contraintes dès lors, de changer leurs habitudes.

 

 

Données personnelles et RGPD

Rappelons que le principal sujet de discorde venait du fait qu’en ces temps de RGPD, l’administration allait communiquer aux employeurs des informations personnelles sur ses salariés en lui indiquant quel pourcentage prélever. Or, là encore, la catastrophe n’a pas eu lieu puisque chaque salarié a pu, bien en avance, faire le choix d’un taux individualisé en lien avec son salaire et rien que son salaire ou d’un taux personnalisé correspondant au taux du prélèvement à la source appliqué par défaut, sur les revenus. Ce dernier, tenant compte de l’ensemble des revenus (salaire, revenus fonciers, pensions etc.) et de la situation familiale. Ce taux est le même pour l’ensemble du foyer. Grâce à ce système du taux individualisé, les salariés, soucieux de ne pas voir leur situation personnelle connue de leur employeur, ont pu sans difficulté y remédier.

 

En définitive, comme il y a « peu » de personnes concernées par la réforme et que de plus, il est possible d’individualiser les taux, c’est à l’entreprise d’assurer désormais le relais. Cette dernière, a dû faire face à un changement plus important : informer ses collaborateurs, ce qui d’après l’étude d’Odoxa s’est révélé être le cas pour presque 60% d’entre eux. Puis, il a fallu que les équipes de comptabilité et de paie échangent avec l’administration (pour récupérer les taux) et leurs fournisseurs (de services comptables) pour modifier les bulletins. Là encore, les choses se sont faites assez facilement puisqu’aujourd’hui la plupart des entreprises sont équipées de logiciels informatiques qui nécessitent des échanges réguliers avec l’éditeur pour la mise à jour ou les personnalisations.

 

Ce projet de modernisation sociale semble donc avoir bien commencé ! 2019 sera une année de test puisque forcément des cas particuliers seront plus compliqués que d’autres à gérer. Globalement, c’est une réforme qui s’annonce bien et c’est bien en cela que réside la surprise.

 

Découvrez l’analyse complète au travers de notre étude réalisée conjointement avec Odoxa Sondages.

Vous pouvez aussi revoir l’émission sur BFM Business en replay.

Article écrit par Sébastien Mazin-Pompidou


Un petit aperçu des sujets qui ont fait clavarder sur notre channel #Workplace ce mois ci.

 

#1

Microsoft Staffhub se retire et laisse sa place à Shifts 

Avis aux utilisateurs de Microsoft Staffhub, application Office 365 permettant aux employés de terrain de gérer facilement leurs plannings lorsqu’ils sont en déplacement : l’application ne sera plus disponible en téléchargement à compter du 1er avril 2019 et sera retirée de l’App Store d’Apple, du Google Play Store et de tous les autres points d’accès. Les utilisateurs actuels pourront continuer d’utiliser le service jusqu’au 1er octobre 2019, date à laquelle il sera définitivement retiré, mais aucune fonctionnalité supplémentaire ne sera ajoutée d’ici là. 

 

En effet, Microsoft souhaite inciter ses utilisateurs à utiliser les nouvelles fonctionnalités de Microsoft Teams, qui intègrera très bientôt la gestion de la planification et des tâches via Shifts. Prochainement disponible sur les applications bureau et mobile de Teams, cette nouvelle fonctionnalité permettra notamment aux responsables de créer et de gérer les horaires de leurs employés, qui peuvent à leur tour mettre à jour leurs disponibilités, soumettre leurs plannings mais aussi demander des jours de congé sans quitter l’outil. 

 

Chez Saegus, nous avons hâte de pouvoir essayer Shifts afin de vous dire si cette nouvelle fonctionnalité rivalise véritablement avec Staffhub. 

 

 

 

 

#2

Microsoft Teams continue sa croissance phénoménale

 

Teams n’a pas fini de faire parler de lui ! Les résultats d’une enquête menée par Spiceworks auprès de 900 entreprises du domaine de l’IT, réparties aux États-Unis et en Europe, montre que l’adoption de la plateforme collaborative connaît une croissance tellement rapide qu’elle devrait devenir la deuxième plus grande application de chat en milieu professionnel d’ici 2020, dépassant à la fois Slack et Google Hangouts.

 

Ainsi, l’étude de Spiceworks met en avant le taux de pénétration de Teams, passé de 3% en 2016 à 21% en 2018. La part de marché de Slack, son principal concurrent, a quant à elle connu une croissance plus modeste en passant de 13% en 2016 à 15% en 2018. Cette croissance phénoménale de l’outil de Microsoft peut être attribuée au fait que la société a décidé de rendre gratuite son application en 2018, au travers d’une version « preview », alors qu’elle était auparavant réservée aux utilisateurs d’Office 365.

 

Mieux encore : la même étude prédit que Teams atteindra 41% de part de marché d’ici 2020, tandis que Slack n’en occupera que 18% et Google Hangouts 12%. De quoi rendre jaloux les pro-Slack et les pro-Google Hangouts !

 

 

 

#3

Witeboard, le nouveau concurrent de Microsoft Whiteboard ?

 

Vous cherchez une application en ligne, gratuite et simple d’utilisation pour matérialiser vos idées sur un support commun lors d’une réunion ? Nous avons ce qu’il vous faut !

Avec son design sobre et particulièrement intuitif, Witeboard a de nombreux atouts pour concurrencer la solution de Microsoft.

 

Chez Saegus, nous avons apprécié la possibilité de partager son tableau blanc et de collaborer avec d’autres utilisateurs sans avoir besoin d’installer une quelconque application, la fonctionnalité « détection de figure » qui permet à l’application de détecter un rond, un carré, un rectangle ou un triangle à partir d’une forme grossière, mais aussi la possibilité d’intégrer la web app directement dans Slack via un plugin.

 

Nous ne pouvons que vous recommander de tester l’application en cliquant sur ce lien : Witeboard.

 

 

 

 

#4 

OneDrive désormais intégré à Skype !

Après To-Do, Spotify ou encore YouTube, OneDrive rejoint la liste des add-ins sur Skype.

A l’heure actuelle, il existe une multitude de solutions de stockage de données dans le cloud, notons les plus célèbres comme Dropbox, Google Drive, iCloud, ou encore…OneDrive.

 

Afin de récupérer un maximum de nouveaux utilisateurs et de les convertir à OneDrive, Microsoft a (enfin) décidé d’intégrer son propre outil de stockage dans Skype.

 

En pratique, cela signifie que vous pouvez maintenant directement depuis l’interface Skype partager vos documents hébergés sur OneDrive à vos collègues via un lien d’accès lors de vos discussions.
A noter qu’il s’agit d’une grande nouveauté car Skype imposait jusqu’alors une limite de taille de fichier de 300 Mo, ce qui n’était pas très pratique pour partager des fichiers volumineux.

 

Pour profiter de cette nouvelle fonctionnalité, il vous suffit de télécharger la dernière version de Skype sur vos appareils !

 

 

 

#5

Microsoft incite ses utilisateurs au stockage en ligne

 

Vous est-il déjà arrivé de perdre ou de supprimer malencontreusement votre document Office sur lequel vous avez travaillé d’arrache pieds depuis des heures voire des jours ? La bonne nouvelle c’est que ce genre de situation ennuyeuse ne devrait plus vous arriver !

C’est officiel depuis le 1er février, Microsoft vient de modifier la façon dont ses utilisateurs Office 365 enregistrent leurs fichiers Word, Excel et PowerPoint.

En effet, OneDrive et SharePoint Online deviennent désormais les emplacements par défaut pour enregistrer vos fichiers.

 

Les utilisateurs auront tout de même toujours la possibilité de modifier ce paramètre en choisissant un autre emplacement ou en modifiant le dossier de travail par défaut.

Encore un pas de plus vers le 100% cloud !

 

 

 

 

 

#6 

Klaxoon se lance à la conquête des États-Unis

 

Klaxoon a le vent en poupe ! Après avoir fait fureur lors de sa participation au CES (Consumer Electronics Show) à Las Vegas début janvier, Klaxoon ne s’arrête pas là.

En effet, la startup bretonne continue son road trip avec son « truck » à travers les États-Unis !

Le planning est même plutôt chargé, avec notamment des escales prévues à San Francisco, Palo Alto, Boston, New York, Washington ou encore Houston. La tournée s’achèvera dans la ville Austin au Texas du 7 au 9 mars à l’occasion du célèbre festival SxSW Interactive, dédié à la musique, au cinéma et aux nouvelles technologies.

 

La mission principale de ce voyage est de présenter aux entreprises américaines en quoi Klaxoon révolutionne les réunions d’équipes, en les rendant toujours plus efficaces et interactives. Le tout organisé sous forme de court atelier de démonstration et de prise en main à l’outil à bord de son truck fushia bien reconnaissable.

 

Créé en 2014, Klaxoon compte aujourd’hui plus d’un million d’utilisateurs dans environ 120 pays. A savoir, l’entreprise avait déjà réussi à lever 50 millions de dollars en 2018 pour accélérer son développement sur le continent nord-américain.

 

Il faut l’avouer, la solution anti-réunionite n’a pas fini de nous surprendre et nous réserve sûrement de très belles choses pour l’année 2019 !

 

 

 

 

#7

Entrée en bourse imminente pour Slack !

Slack, la fameuse plateforme de communication collaborative destinée aux professionnels vient d’annoncer son intention de rentrer en bourse, son introduction pourrait intervenir dans les prochains mois !

 

Officialisé le 4 février par l’intermédiaire d’un très court communiqué, la société a bel et bien déposé son dossier d’introduction auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission).

Slack souhaiterait passer par ce que l’on appelle une « cotation publique proposée », c’est-à-dire en vendant des actions sans passer par une collecte de fonds. Selon le très sérieux Wall Street Journal, La société californienne viserait une valorisation aux alentours de 7 milliards de dollars. Un chiffre à prendre avec des pincettes qui peut encore grandement évoluer en fonction de l’intérêt exprimé par les investisseurs.

 

A noter, la licorne de la Silicon Valley, qui emploie aujourd’hui 1.200 salariés, a réussi en moins de 7 ans à attirer plus de 10 millions d’utilisateurs dans près de 150 pays.

 

 

 

N’hésitez pas à nous contacter, nos experts en solutions digital workplace seront là pour vous accompagner !

 


 

L’Agile et le Design Thinking sont depuis quelques années des approches testées par de nombreuses entreprises pour adresser leur transformation digitale.

Le Design Thinking et l’Agile partagent de nombreux points communs : elles sont empiriques, itératives et font appel à des équipes multidisciplinaires où la collaboration joue un rôle clé.

 

Intuitivement, ces approches semblent intervenir à des moments complémentaires d’un projet : le Design Thinking pour définir une solution répondant à un problème utilisateur, et l’Agile pour livrer la solution via la mise en place d’un cadre de travail plus ouvert aux changements. Combiner Design Thinking et Agile semblerait naturel. Or, ces deux approches restent encore trop souvent des initiatives isolées et non intégrées. Pourtant, leur association permettrait de produire de meilleurs résultats en termes d’efficacité projet et de satisfaction client.

 

La complémentarité manifeste de l’agile et du design thinking

 

Pour rappel, le Design Thinking consiste à rechercher et à comprendre l’expérience des utilisateurs finaux, afin d’identifier la source d’un problème plus ou moins limpide. Puis, on passe par la génération d’idées nouvelles et le prototypage rapide de la solution choisie, afin de récolter un retour utilisateur très tôt dans le processus et d’itérer sur la solution. Cette approche de co-création se dessine par des phases de divergence et convergence, l’objectif étant de concevoir des solutions adaptées aux besoins des utilisateurs finaux.

 

 

L’Agile pose le cadre de travail pour qu’une équipe engagée autour d’un projet gagne en efficacité dans la livraison de solution(s). Dans un projet agile, on tend à découper le travail en petites unités. Au fur et à mesure de l’avancée du projet, l’équipe itère sur la solution et planifie son périmètre de travail en fonction des retours obtenus après les tests. La puissance de l’agile réside dans la transparence du travail réalisé au sein de l’équipe mais aussi des parties prenantes, évitant ainsi un « effet tunnel » où le résultat du travail ne serait constaté qu’en fin de projet. L’autre force de l’agile réside dans des cycles d’itérations courts permettant de répondre très rapidement aux évolutions du marché et des besoins utilisateurs. Au final, on évite des changements couteux et complexes et des délais de développement à rallonge.

 

 

 

L’Agile et le Design Thinking semblent idéalement se compléter pour accélérer un même projet. Le Design Thinking se concentrerait sur le « pourquoi » et interviendrait en amont pour imaginer une solution à un problème. L’Agile se concentrerait sur le « comment » et interviendrait ensuite pour réaliser la solution. Dans un premier temps, il peut être intéressant de systématiser l’organisation de projets par une phase de Design Thinking suivi par une phase de développement agile. Mais une fois l’Agile mis en place, comment conserver l’esprit « user-centric » du Design Thinking ?

 

Pour aller au-delà d’une simple succession chronologique de ces deux approches – Design Thinking puis Agile -, il est conseillé d’intégrer l’esprit du Design Thinking à une équipe organisée en Agile.

 

 

Aller plus loin pour intégrer l’esprit du Design Thinking à une équipe Agile

 

En combinant intimement Agile et Design Thinking, les entreprises ont tout à y gagner : une meilleure satisfaction client, une diminution du temps passé à itérer la solution et donc une économie sur le développement.

 

D’après notre expérience, l’idéal est d’intégrer un esprit centré utilisateurs le plus tôt possible dans le processus pour garder en boussole les vrais besoins des utilisateurs finaux et pas seulement la vision que s’en fait l’entreprise. Chez les entreprises les plus innovantes, les design thinkers sont membres à part entière des équipe agiles. Leur rôle est de collecter les insights utilisateurs et questionner leur expérience vécue. Si l’équipe ne peut inclure de rôle de Design Thinker, chacun de ses membres devra veiller à ce qu’elle cultive un esprit de Design Thinking sans designers.

 

Il est plus compliqué d’intégrer une culture Design Thinking à une équipe agile déjà en place sans revoir le fonctionnement de l’équipe et ainsi faire baisser sa productivité à court terme. Un coach Design Thinker pourrait accompagner l’équipe un certain temps pour faciliter la transition.

  • Si le projet le permet, il est toujours intéressant d’intégrer des utilisateurs finaux dans le process agile, notamment lors de la définition et priorisation des besoins ou alors pour la présentation du travail réalisé en fin de sprint, afin de récupérer des retours. Nous avons pour habitude de réunir les utilisateurs lors d’ateliers de co-création, afin d’affiner la vision d’un projet.
  • Il peut également être envisagé d’inclure des « tâches » Design Thinking dans le périmètre des sprints, pour être sûr d’adresser la recherche utilisateur tout au long du projet. Ainsi on combine l’aspect découverte du Design Thinking avec l’aspect livraison de l’Agile.
  • Le management visuel, consistant à laisser des informations affichées dans l’espace de travail, peut contribuer à maintenir cet esprit Design Thinking. Comme c’est déjà souvent le cas avec un backlog et le workflow de travail, on pourrait afficher le détail des personae cibles ainsi que leur « experience maps », pour toujours rappeler à l’équipe qui est l’utilisateur final.
  • Enfin, certaines organisations ayant développé l’agile à l’échelle « agile at scale » vont mêmes jusqu’à intégrer la démarche Design Thinking en continue dans leurs projets, en parallélisant des sprints 100% Design Thinking avec des Sprints de développement.

 

 

Un chemin encore long à parcourir ?

 

L’Agile est encore souvent mal compris. Travailler en agile justifierait une gestion chaotique des tâches par l’équipe car elle serait flexible à l’extrême. Ces mauvaises pratiques organisationnelles ne font que galvauder la philosophie Agile et abîment injustement son image.

 

Le Design Thinking, quant à lui, est parfois vu comme quelque chose de superficiel. Certains le considèrent comme un simple coup de pinceau une fois le projet terminé, sans prendre en compte la dimension d’expérience utilisateur pourtant nécessaire à la réussite d’un projet, et ce, dès son commencement. D’autres le résument à coller des post-its sur un mur. Le Design Thinking est une approche qui va au-delà des designers et concerne l’équipe entière.

 

Pour que l’Agile et le Design Thinking soient bien intégrés, il est primordial que ces approches soient au préalable comprises et maîtrisées individuellement. Aussi, pour déployer la dynamique, il est toujours préférable que dirigeants et managers soutiennent les initiatives dont les objectifs business intègrent une vision centrée utilisateur.

 

Intéressés par ce type d’approche ? Nous serions heureux d’en discuter et de vous accompagner sur ce type de démarche.