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A l’heure de l’économie globale ou du télétravail, les environnements de travail s’élargissent, réunissant de plus en plus de collaborateurs distants autour de projets communs, appelant de nouveaux outils toujours plus collaboratifs 

 

Ce besoin nouveau d’une collaboration plus rapide et plus numérique a vu naître le marché de lécran intelligent et connecté. De la Flipboard de Samsung à la Jamboard de Google, en passant par la Webex Board de Cisco, le marché de ces produits est en plein essor et promet une collaboration plus fluide, et sans ordinateurs personnels, pour peu que l’entreprise ait fait le choix de basculer sa plateforme workplace dans le cloud.  

 

Après le succès de la première version, Microsoft a dévoilé en avril sa dernière innovation en la matière : le Surface Hub 2S. Commercialisé dès la rentrée à partir de 9 000 $, il suscite déjà l’intérêt des entreprises de toutes tailles qui, pour beaucoup, cherchent à connecter leur équipement physique à leur plateforme digitale afin de créer une expérience phygitale pour leurs salariés. Mais que promet réellement le dernier-né de Microsoft pour améliorer l’expérience phygitale entreprise ? En quoi s’inscrit-il dans la démarche de transformation digital workplace? Pourquoi considérer ce produit comme une extension du workplace ?  

 

L’écran interactif et connecté, point d’ancrage de la transformation phygitale? 

 L’écran interactif et connecté va progressivement se développer dans les petites comme dans les grandes entreprises, et pour cause : il s’agit là de l’étape suivante à leur bascule vers un environnement de travail numérique, souvent cloud.  Le point d’interaction entre le physique et le digital se joue d’ailleurs beaucoup dans les salles de réunion encore victimes de nombreux écueils dans les premières tentatives de rendre la salle de réunion connectée : matériel inadapté ou obsolète, qui se solde souvent par un retard dans le démarrage de la réunion, ou une expérience douloureuse pour les personnes à distance. Autre douleur commune : la sous-exploitation de la surface professionnelle (les m² de bureaux), dont on considère que 42% n’est pas rentabilisée dans les entreprises d’après une étude menée par Microsoft.  

 

Un environnement physique et multimédia, c’est bien, mais l’essentiel des promesses ne seront exploitées que lorsque ce dernier s’intégrera au workplace digital. Pari encore difficile, l’apanage des équipements est rarement du ressort des DSI et plutôt des services généraux qui n’ont pas encore cette intégration ajoutée à leur cahier des charges.  

 

De leur côté, plusieurs questions se posent encore dans l’esprit des DSI. La première, peut-être la plus importante, est celle du fameux legacy IT, ou comment gérer son “héritage numérique” lorsqu’on aborde une solution phygitale : faut-il abandonner les anciennes solutions de conférence ? De téléphonie ? L’ancien et le nouveau peuvent-ils co-exister ? Cette question est évidemment à étudier en prenant en compte les aspects liés  à la sécurité, surtout lorsque l’entreprise a déjà monté sa propre infrastructure

 

Côté sécurité, les géants du numérique travaillent à offrir des garanties tant sur la sécurité que sur la localisation des données. Si côté sécurité, les réponses apportées tendent souvent à dépasser ce que l’entreprise moyenne pourrait mettre en place par elle-même, la localisation et l’accès aux données restent un sujet de préoccupation forte pour les entreprises françaises et à plus forte raison pour les entreprises des secteurs régulés et/ ou publics  

 

Reste alors le questionnement légitime du coût généré par la transformation phygitale. Si l’investissement en matériel reste important, il peut être rapidement rentabilisé par le gain de temps et d’espace, pour peu que les nouveaux usages aient pu être expliqués et diffusés et que le matériel ne reste pas inutilisé… D’après une étude Forrester datant de 2016, les mesures sommaires estimées sont un RSI de 138 % et une période de récupération d’environ neuf mois. Ce retour sur investissement s’observe d’autant plus dans le cadre d’une stratégie d’adoption effective de l’environnement phygital, en continuité de l’adoption d’un environnement Digital Workplace.  

 

Le Surface Hub 2S, un écran pour de nombreux usages… évolutifs !  

Pour son Surface Hub 2S, Microsoft couvre toujours ses cas d’usage principaux, le tout en un seul écran. L’outil conserve les deux fonctionnalités de whiteboard et de visioconférence avec partage d’écran (grâce à la fonction One Touch Join issue de Teams). Ce qui différencie l’écran de ses concurrents, c’est qu’il propose aussi le partage de contenu et la coédition en temps réel et qu’il est complètement intégré à la solution Office 365. Le Surface Hub 2S promet de pouvoir se connecter sur le cloud pour récupérer ses fichiers enregistrés en quelques secondes et poursuivre ensuite le travail avec ou sans son laptop, même après la réunion.  

Cette continuité entre le travail collaboratif effectué avant, pendant et après la réunion représente le point fort et différenciant du Surface Hub, lorsqu’il est couplé à Office 365. 

 

Enfin, et c’est bien là que Microsoft compte tirer son épingle du jeu, le Surface Hub 2S va continuer de s’enrichir au rythme de sa suite Office365. Demain, les Surface Hubs seront encore plus riches fonctionnellement qu’au moment de leur achat, comme les smartphones en leur temps. Et lorsqu’on l’on observe l’évolution du taux d’adoption de leur service Teams, ainsi que sa feuille de route fonctionnelle, on peut raisonnablement parier sur un grand succès pour le Surface Hub 2S. 

 

La transformation phygitale, un enjeu déjà identifié par Saegus 

Le succès à venir de devices connectés tels que le Surface Hub 2S de Microsoft va continuer de se confirmer, poussé par les nouvelles plateformes de Digital Workplace et  leurs services collaboratifs. Les outils se multiplient, allant des écrans connectés aux offres complètes de visio-conférences proposées pour des contextes de petites surfaces de bureaux, à prix plus accessibles. Cependant, l’expérience phygitale complète exigera le plus souvent un passage à une plateforme Digital Workplace cloud 

 

Certaines entreprises peuvent envisager d’opter pour une infrastructure hybride, mais celle-ci peut dégrader l’expérience utilisateur, certains services se retrouvant souvent bridés ou inaccessibles. 

 

Ayant déjà déployé un Phygital Workplace dans nos locaux, nous avons également expérimenté son adoption et ses cas d’usages : nous en avons même fait un article. Parce que notre conviction est d’essayer avant d’adopter, nous vous invitons à venir tester chez nous les devices de votre environnement phygital de demain. Pour de vrai. 

 

N’hésitez pas à contacter nos experts pour plus d’informations !  

 

 

crédit photo: numerama.com

Le CES 2019, grand-messe technologique annuelle, nous prépare au futur ainsi qu’aux meilleures innovations existantes et à venir. Encore une fois, les nouvelles générations de technologies existantes sont à l’honneur : qu’il s’agisse de l’arrivée de la 5G, des téléviseurs 8K ou des voitures autonomes, l’ensemble bien entendu « connecté », maître-mot de cette édition.

 

 

L’usage au coeur des métiers de l’innovation

L’usage est désormais au cœur des métiers de l’innovation et celui-ci au cœur des enjeux métiers. Un évènement tel que le CES permet de toucher au plus près ces objets « tendance » car pour mieux les comprendre, il est primordial de les expérimenter. De ce fait, le CES est devenu un salon de prédiction des nouveaux usages en lieu et place d’une institution technologique.

En parallèle, nous recherchons continuellement à améliorer l’expérience client, la fameuse UX (expérience utilisateur), en faisant du sur-mesure pour une communauté donnée. S’acculturer est devenu primordial, mais il est désormais nécessaire que la facilité d’utilisation prenne le pas. Pourquoi avoir un téléphone 5G quand la 4G, arrivée en 2009-2010, n’est pas encore totalement adoptée ? On prédit que seul 1 téléphone sur 7 sera 5G en 2025*. Les marques doivent, en plus de maîtriser le marketing de leurs produits, être à la pointe sur leurs différentes propositions technologiques, en cas d’adoption rapide de celles-ci. D’ou la nécessité de remettre les usages et l’expérience au cœur de la technologie.

Si nous prenons le cas des « smart speakers » qui ont fait un tabac en 2018, leur première utilisation reste l’écoute musicale, comme un « speaker » normal. Cela est lié au fait que l’utilisation de la voix avec une interface
est encore une pratique en cours d’apprentissage. Seulement 21% des personnes* possédant un smartphone connaissent la fonctionnalité de reconnaissance par la voix.

 

L’adoption de nouvelles méthodes de travail, vecteur d’innovation

Ces chiffres peuvent sembler étonnants alors que la technologie va toujours plus vite d’année en année, mais l’étude démontre que les français ont une réelle impression de non-accompagnement ou d’aide pédagogique. C’est dans ce contexte que les constructeurs doivent abattre leurs cartes. Les nouvelles méthodes de travail (telle que le design thinking) pour lesquelles les technologies sont interdites afin de mieux les aborder (salle close sans téléphone ou ordinateur) en est un exemple concret. Ces nouvelles méthodes sont didactiques et remettent au cœur de ces enjeux deux éléments : la co-création (soit le travail collaboratif) et la vision utilisateur. Dans le milieu professionnel, les utilisateurs sont impliqués parfois directement dans la création de nouveaux produits pour que la technologie liée soit un outil, réel, qui aide et facilite, et non un frein ou un élément bloquant.

Ce qu’il faut retenir de ce salon c’est qu’au cœur de l’expérience client/ utilisateur, les marques sauront changer leurs innovations pour les rendre facile d’usage voire « commodes ». L’arrivée de nouvelles formes de loisirs tel que l’e-sport et sa population média fragmentée (on ne regarde plus un évènement unique, mais plusieurs parfois simultanément sur différents jeux) amène à repenser l’approche et les usages. Nous parlions naguère de second écran pour les smartphones connectés à la télévision, nous pouvons désormais parler d’environnement « global » où chaque écran, chaque fonctionnalité devra faciliter le loisir ou le travail.

 

Nous arrivons à l’ère de la pratique décrite par Steve Krug « Don’t make me think » pour l’utilisateur. L’utilisateur pense, fait des choix, mais ne doit pas réfléchir à comment utiliser une nouvelle technologie, simplement l’adopter. C’est ici que les entreprises devront accompagner leurs collaborateurs dans la maîtrise des usages actuels et à venir. Hormis le gain de temps facilement mesurable, c’est un réel changement des méthodes de travail et d’organisation (design thinking) qui devra s’opérer pour innover au quotidien en entreprise.

Vous pouvez aussi revoir l’émission sur BFM Business.

 

*Deloitte Global mobile consumer survey (May 2018)
Article écrit par Yvan Forestier

 


 


Les solutions de mobilité battent leur plein depuis quelques années même si leur utilisation reste encore timide avec 6% d’utilisateurs en France d’après le dernier sondage Odoxa sur les nouveaux moyens de déplacements. Mais c’est sans compter qu’ils sont deux fois plus nombreux qu’il y a 6 mois. Rien que chez les 18-24 ans et les 25-34 ans, on atteint respectivement un taux d’utilisation de 12% et 15% aujourd’hui.

 

C’est quelques 3 000 000 de Français qui déclarent utiliser ces NVEI (nouveaux véhicules électriques indépendants).

 

Le phénomène de free-floating explose offrant à ses utilisateurs un large choix de véhicules entre vélos et autres scooters en libre service. En revanche, s’ils sont légion dans certain territoires, beaucoup de sondés sont perplexes sur le niveau de sécurité des engins utilisé d’où les 68% de Français qui déclarent les trouver dangereux.

 

 

Smart mobility

Nous vous proposons ce mois-ci de s’attarder sur ce sujet des « Smart Mobility » dont nous parle Sébastien Mazin-Pompidou, Directeur du Développement chez Saegus, aux côtés d’Emile Leclerc, Directeur d’études, chez notre partenaire Odoxa.

 

Selon Sébastien Mazin-Pompidou, si ces usages se développent à Paris de façon virale, il est intéressant de noter que derrière ces nouveaux acteurs se cachent en réalité de grosse tech maîtrisant parfaitement le digital business et l’agilité nécessaire pour faire des petites innovation de véritables sucess stories. En revanche, ce qui est nouveau, c’est l’approche physique et non digitale. Jusqu’alors Google et Uber se contentaient d’opérer via leur plateforme. Désormais, avec des investissements de plusieurs centaines de millions d’euros elles font le pari du phygital : l’alliance du digital et du physique pour toujours améliorer l’expérience utilisateur.

 

Par ailleurs, si la mise en place puis l’adoption de ces nouveaux services se sont faites rapidement, c’est que la barrière d’entrée à la création d’un nouvel usage repose seulement sur l’usage et non sur la problématique technique que celui-ci peut engendrer. En effet, de la géolocalisation à la connexion en passant par l’authentification, rien n’est innovant et tout vient des GAFA. L’entreprise peut donc se concentrer sur l’usage, et rien que l’usage. Faisant fi des contraintes techniques.

 

Enseignements clés :

En téléchargeant notre étude, vous y découvrirez tous les chiffres liés à ces principaux enseignements :

  1. Déjà 3 millions d’utilisateurs des nouveaux moyens de déplacements
  2. Pratiques, rapides et écologiques, ces véhicules sont aussi jugés dangereux et mal adaptés à la circulation
  3. Inclusion dans le code de la route : si les Français approuvent l’autorisation, ils sont particulièrement divisés sur la solution à mettre en place
  4. Le free-foating, avant tout une bonne idée pour 56% des Français

 

Vous pouvez aussi revoir l’émission sur BFM Business.