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Avec la croissance exponentielle du volume des données produites et l’adoption du travail hybride, les entreprises sont concernées par les préoccupations liées à la sécurité et gestion des données personnelles.

Des lois tels que le Règlement général sur la protection des données de l’Union Européenne (RGPD) et le California Consumer Privacy Act (CCPA) impactent tout utilisateur de notre monde interconnecté.

Dans cette période post-Covid parsemée d’attaques pirates et scandales d’espionnage, Microsoft confirme son engagement en matière de sécurité – une ligne que l’éditeur suit depuis plusieurs années. Le portfolio des applications Microsoft s’enrichit donc avec Priva : une solution clé en main aidant les organisations à appliquer les principes de la protection des données.

Priva permet de :

  • Identifier les risques de confidentialité ;
  • Automatiser les opérations de confidentialité ;
  • Responsabiliser les employés et renforcer leurs moyens d’action ;
  • Gérer les droits d’objet à grande échelle.

Les fonctionnalités de Microsoft Priva sont accessibles via deux modules :

La solution Gestion des risques liés à la confidentialité montre comment protéger les données personnelles au sein d’une organisation et créer un espace de travail respectueux de la confidentialité des données. Elle permet notamment de :

  • Identifier et protéger contre les risques de confidentialité tels que la thésaurisation des données, les transferts et le surpartage des données ;
  • Obtenir une visibilité sur le stockage et déplacement des données personnelles ;
  • Permettre aux profils IT de prendre des décisions intelligentes concernant la gestion de ces données ;
  • Permettre aux utilisateurs de gérer efficacement les données et prendre des mesures pour se conformer à l’évolution des réglementations en matière de confidentialité.

Le module Demandes de droits d’objet (appelés aussi demandes d’objet de données (DSR), demandes d’accès de la personne aux données (DSAR) ou demandes de droits du consommateur) cadre et automatise la gestion des demandes de droits d’objet, à travers : la création de la demande, la recherche des données personnelles et le démarrage du processus de traitement de la demande, l’ensemble étant guidé par un assistant.

Pour commencer

L’essai Priva est le moyen le plus simple de tester les fonctionnalités des deux solutions. L’accès à la version d’évaluation de Priva dure 90 jours. Les premiers insights sur la confidentialité sont générés en 24h. Pour visualiser ces informations, accédez à la section Priva du portail de conformité Microsoft Purview et affichez les pages “Vue d’ensemble” et “Profil des données”.

Les organisations disposant de licences E3 et E5 dans Microsoft 365 et de licences E1, E3 et E5 dans Office 365 sont éligibles pour démarrer l’essai Priva.

L’essai donne accès aux fonctionnalités de gestion des risques en illimité et jusqu’à 50 demandes de droits d’auteur. Si vous avez déjà acheté un abonnement à l’un des modules, vous pouvez commencer un essai du second.

Et après ?

Priva est disponible sur le portail de conformité Microsoft Purview et peut être acheté par les organisations disposant de licences Microsoft 365 E3, E5, A3, A5, Office 365 E1, E3, E5, A1, A3, A5.

Les licences de chaque module sont proposées indépendamment.

  • La licence Gestion des risques liés à la confidentialité est une licence mensuelle à hauteur de 4,20 € HT utilisateur/mois ;
  • La licence Demande de droits d’objet est au volume, soit le nombre de demandes, pour 169,20 € HT /demande – au choix par tranche de une, 10 ou 100 demandes.

Pour en savoir plus

Build a privacy-resilient workplace with Microsoft Priva – Microsoft Security Blog

Microsoft Privacy – Microsoft Privacy | Microsoft Docs

Microsoft Customer Story-Novartis to dispense cutting-edge security with Microsoft Priva

Rédigé par Daniela Dalbokova, Consultante Employee Experience

C’est en tout cas ce que laisse présager la dernière annonce du géant informatique Microsoft…

Début avril, Microsoft annonçait la mise en pilote d’une fonctionnalité qui parlera à plus d’un.e : PowerApps Wrap, avec pour objectif de rendre les applications créées avec PowerApps accessibles sur vos app stores habituels, plutôt qu’en téléchargeant l’app dédiée PowerApps Mobile.

Une idée attrayante..

Distribuer directement sur mobile une app créée avec PowerApps ? Yes please! 

Passer par les AppStore / Play Store auxquels vos utilisateurs sont habitués, c’est une étape en moins et donc du temps d’adoption de gagné. Avec en plus la garantie que seuls vos collaborateurs identifiés pourront jouer l’app, on se prémunit d’un risque sécurité ! Prenons un exemple : vous avez développé à l’échelle de votre entreprise une suite de petites applications pour gérer l’administratif au quotidien (congés, cantine, présence au bureau…). Grâce à Wrap for PowerApps, pas besoin d’imposer à votre (large) cible de télécharger au préalable l’app PowerApps Mobile. Un lien direct vers la page de votre application dans l’App Store ou la publication de l’application directement sur les mobiles managés par l’organisation suffiront !

… mais une mise en place difficilement accessible à tou·te·s !

D’abord, ne nous emballons pas trop vite : cette fonctionnalité est disponible en “preview” c’est-à-dire à des fins de test et sans garantie de stabilité avant sa date prévue de disponibilité, en juin 2022. Pour l’utiliser, vous devez pour l’instant héberger vos données en Amérique du Nord. Ensuite, afin d’aller au bout du processus, mieux vaut être déjà familier des applications Azure, de l’app center Visual Studio et autres PowerShell. Ceci afin de pouvoir soumettre vous-même votre application au store visé, pas d’action de Microsoft de ce côté.

Somme toute, une belle avancée pour déployer des applications mobiles Power Platform à large échelle au sein de l’entreprise. Si Microsoft a longtemps présenté sa suite no-code/low-code par le prisme du citizen development, cette fonctionnalité s’adresse cependant davantage à une cible de devs professionnels.

Lien vers l’annonce https://bit.ly/39azcdA  

En février dernier, Saegus s’associait à Microsoft pour 3 webinaires à l’occasion du mois de la santé chez l’éditeur de solutions pour parler PC modernes, travail hybride et santé.

À l’occasion de la Journée Internationale de la Santé ce jeudi 7 avril 2022, (re)découvrez le replay de ces trois temps forts avec un focus sur les solutions Surface.

(Re)voir le webinaire pour la santé privée

Le 8 février 2022 avait lieu un webinaire visant à faire découvrir les équipements au service des équipes soignantes en santé privée.

(Re)voir le webinaire pour les laboratoires

Le webinaire du 15 février dernier, à destination des laboratoires, abordait l’équipement des opérateurs dans les usines.

(Re)voir le webinaire pour les mutuelles

Le 22 février, un troisième webinaire était consacré aux mutuelles pour présenter les équipements dédiés aux commerciaux en mobilité.

Et pour en savoir plus sur les missions conjointes de Saegus et Microsoft dans le domaine de la santé, (re)découvrez cet article sur l’adoption du Surface Hub 2S par le CHRU de Nancy.

Microsoft vient d’acquérir Ally.io, une entreprise de pointe dans le domaine de l’OKR (Objective & Key Results).

Au second semestre de l’année 2022, la solution Ally intégrera la famille Microsoft Viva en tant que nouveau module, établissant ainsi une connexion plus profonde avec le travail, les objectifs et les résultats dans un monde hybride.

Depuis son lancement en 2018, Ally.io a été adoptée dans 80 pays par plus de 1 000 entreprises de la high-tech, de l’industrie, des services financiers et de la santé de premier plan.

En moins de trois ans, Ally.io a permis à ses clients de créer plus d’un million d’OKR. La société a été nommée Startup de l’année par Geekwire en 2020.

“L’alignement du travail des employés sur la mission stratégique et les priorités fondamentales de l’entreprise est une priorité pour chaque organisation. Pour ce faire, les dirigeants doivent investir dans des outils qui communiquent la transparence autour des enjeux des grandes entreprises et créent des moyens de cascader les objectifs ambitieux et de rendre compte des résultats à tous les niveaux d’une organisation. Lorsque les équipes perçoivent l’impact qu’elles exercent, les employés restent plus engagés, concentrés et motivés dans la croissance de l’entreprise et leur propre épanouissement personnel”, déclare l’éditeur.

Le logiciel d’Ally.io est spécialisé dans une approche appelée “objectifs et résultats clés” qui consiste à identifier des objectifs et à évaluer les progrès à l’aide de mesures. Google fait partie des entreprises qui ont adopté le modèle, que l’ancien PDG d’Intel, Andy Grove, a décrit dans son livre de 1983 “High Output Management”.

Ally.io permet à tous les membres de l’organisation de bénéficier d’une plus grande visibilité et lisibilité du processus de travail entier, et de faire le lien entre le travail quotidien et les objectifs stratégiques de l’entreprise.

Un logiciel OKR qui s’intègre nativement aux outils du quotidien

Les principales fonctionnalités comprennent des modèles prédéfinis, un reporting personnalisable, l’importation et l’exportation de données, un tableau de bord des activités, la gestion des flux de travail et le suivi des progrès. La plateforme Ally permet aux administrateurs d’adopter un cadre pour mesurer les objectifs et résultats clés, d’importer les OKR (Objectives and Key Results) existants et d’envoyer des invitations aux membres de l’équipe.

Elle permet aux responsables de représenter graphiquement la conformité et les dépendances, d’attribuer une pondération aux résultats clés et de créer des flux d’approbation.

Les utilisateurs peuvent comparer les progrès enregistrés entre plusieurs trimestres, ajouter des commentaires sur les OKR, configurer des alertes ou des rappels et partager des rapports.

Ally.io s’intègre aux systèmes et aux outils d’entreprise, tels que Slack, Microsoft Teams, Asana, Jira, Tableau.

Au cours de la prochaine année, Ally intégrera le cloud Microsoft, fera évoluer les intégrations existantes avec Microsoft Teams et sera affiché dans Viva, Office, Power BI et l’ensemble d’applications et de services Microsoft 365.

Si vous êtes impatient·e de découvrir l’application, elle est accessible aujourd’hui dans le store de votre Teams.

Il est possible de souscrire pour un essai gratuit de 14 jours, en préparation de l’adoption de l’application dans votre entreprise en tant que module Viva.

Qu’en pensent les utilisateurs ?

Sur le site Software Advice la note globale est 4.5/5.

Combien cela va nous coûter ?

Au lancement de Viva, chaque module était disponible séparément avec une licence de 4USD par utilisateur et par module – à l’exception de Connexion, inclus dans Microsoft 365.

Bientôt, nous pourrons souscrire à l’ensemble des modules avec une seule licence de 9USD pour toute souscription jusqu’au 1er septembre 2022, qui passera à 12USD par utilisateur au-delà de cette date.

Avec le rachat d’Ally, Microsoft poursuit sa stratégie d’acquisition

Ally.io “rejoindra la famille Microsoft Viva dans le cadre de la plateforme d’expérience employés (EXP) conçue pour aider les entreprises à adopter la nouvelle vie professionnelle numérique”, explique Kirk Koenigsbauer, COO de Microsoft. “Aligner le travail des employés sur la mission stratégique et les priorités fondamentales de l’entreprise est une priorité pour toutes les organisations. Pour ce faire, les dirigeants doivent investir dans des outils qui communiquent en toute transparence autour des grands paris de l’entreprise et créent des moyens de d’échelonner les objectifs ambitieux.”

Le montant de l’opération n’est pas connu, mais on sait que la startup a levé 76 millions de dollars depuis son lancement.

Saegus s’associe à Microsoft pour 3 webinaires en février, mois de la santé chez l’éditeur de solutions, pour parler PC modernes, travail hybride et santé.

Le 08/02 : un webinaire pour la santé privée

Le 08/02 à 11H00, un webinaire consacré à la santé privée pour découvrir les équipements au service des équipes soignantes.

Le 15/02 : un webinaire pour les laboratoires

Le 15/02 à 11H00, un webinaire consacré aux laboratoires avec un focus sur l’équipement des opérateurs dans les usines.

Le 22/02 : un webinaire pour les mutuelles

Le 22/02 à 11H00, un webinaire consacré aux mutuelles pour vous présenter les équipements dédiés aux commerciaux en mobilité.

Et pour en savoir plus sur les missions conjointes de Saegus et Microsoft dans le domaine de la santé, (re)découvrez cet article sur l’adoption du Surface Hub 2S par le CHRU de Nancy pour gagner en efficacité.

Microsoft se positionne sur le marché des boîtiers de réservation de salles de réunions en annonçant la sortie des Teams Panels, compatibles avec la licence Microsoft Teams Rooms.

Cette annonce est très intéressante pour les entreprises à la recherche d’une solution de réservation d’espaces, comme les salles de réunions.

De nombreux constructeurs ont d’ores et déjà annoncé la sortie de tablettes compatibles :

  • Logitech et sa tablette Logitech Tap Scheduler ;
  • Yealink et sa tablette RoomPanel-Teams ;
  • Crestron et sa tablette CRESTRON TSS-1070 ;
  • Parions que Poly devrait rapidement suivre !

Nous pourrions vous faire un état des lieux des principales fonctionnalités des Microsoft Teams Panels pour les utilisateurs (état de disponibilité de la salle, réservation d’une salle de réunion, visualisation d’informations relatives aux réunions en cours ou à venir, recherche d’une salle de réunion disponible à proximité…) ou pour les administrateurs (une plateforme centralisée pour gérer vos licences, possibilités de personnalisation, possibilités de lier des applications tierces…).

Nous pourrions également simplement vous parler de tarif, en indiquant qu’avec vos licences Teams Rooms Standard ou Teams Rooms Premium, vous n’aurez qu’à acheter la tablette pour accéder à ce nouveau service.

Nous pourrions enfin débattre de l’avenir du phygital dans le bureau hybrid de demain, et de l’importance de pouvoir gouverner et gérer via le cloud l’ensemble de l’aménagement connecté dont Microsoft prend ici le parti.

Mais chez Saegus, notre philosophie est de faire tester… N’attendez plus : réservez votre créneau pour venir vivre l’expérience – notre Lead Phygital vous fera découvrir, pas à pas, la solution.

« Chaque organisation aura non seulement besoin d’adopter les dernières technologies, mais également de construire sa propre technologie », préconisait Satya Nadella, président-directeur de Microsoft, dans sa vidéo d’ouverture (1) de Microsoft Build 2021 (2).

Pour démocratiser l’utilisation de ces nouvelles technologies, Microsoft a ainsi déployé des applications qui permettent aux experts métiers ou aux « citizen dev » de s’approprier et de développer des outils destinés originellement aux populations informatiques. Le but ? Répondre à un besoin avec plus d’agilité et de rapidité.

C’est le cas de Power Virtual Agent.

Power Virtual Agent pour déployer des chatbots intelligents

De la même manière qu’il est possible de créer une application sans coder (ou peu) grâce à Power Apps, il est possible de déployer des chatbots intelligents avec Power Virtual Agent et ce, sans expertise en intelligence artificielle. Donner la main à des experts non-techniques brise le « mur de verre » qui sépare les utilisateurs et les développeurs, permettant ainsi aux éditeurs de bots de se concentrer davantage sur l’expérience utilisateur.

Power Virtual Agent fait partie intégrante de la suite d’outils Power Platform, la plateforme Microsoft « no code, low-code » d’automatisation de tâches et de création d’applications et d’analyse de données. Cette solution est proposée sous forme de Paas, les entreprises n’ayant donc pas à se préoccuper de son installation ou de la gestion de son infrastructure.

Pour créer un bot depuis Teams, il suffit d’ajouter l’application Power Virtual Agent dans la barre latérale gauche. Le processus est simplifié, le bot étant édité et déployé directement dans l’application. Depuis peu, la création d’un chatbot peut également se faire depuis l’interface de Power Apps.

Pourquoi Power Virtual Agent ?

Power Virtual Agent est donc une application de création de chatbot, grâce à laquelle des « citizen devs » peuvent automatiser un certain nombre d’actions sans compétences ni prérequis techniques. La prise en main de l’outil est facile : on peut y créer un bot intégré dans l’environnement Microsoft et ce, à partir d’une nouvelle brique (arrivée fin 2020) de la Power Platform devenue prioritaire dans la roadmap de l’éditeur. Par ailleurs, cette brique sera alimentée en IA (intelligence artificielle) pour améliorer automatiquement son efficacité.

Déployer un bot au sein d’une entreprise permet d’automatiser les réponses à des questions récurrentes, laissant les professionnels concernés se concentrer sur des problèmes plus complexes. Cette solution peut, par exemple, désengorger les lignes téléphoniques de support et donc réduire les coûts logistiques de l’entreprise.

Power Virtual Agent (PVA) va même plus loin en couplant la conversation à l’action. En effet, faisant partie intégrante de la Power Platform, elle bénéficie d’une connexion native à Power Automate. Les actions comme le relais humain, la prise de rendez-vous, la recherche d’une donnée spécifique ou le statut d’un ticket IT, pour n’en citer que quelques-unes, sont donc automatisées.

Power Virtual Agent utilise la compréhension du langage naturel, une sous-rubrique de l’IA permettant au bot d’assimiler une question à un sujet. De fait, le nombre de questions « entonnoirs » posées par le bot pour apporter la bonne information diminue considérablement. L’expérience est plus agréable et « humaine » pour l’utilisateur, qui n’a pas l’impression de s’adresser à une machine. 

Dans cette même logique, le chatbot est configurable dans 20 langues différentes.

Comment utiliser Power Virtual Agent ? 

Tout collaborateur, quel que soit son niveau au sein d’une structure, peut créer un chatbot pour répondre à un besoin spécifique.

Tout d’abord, il est nécessaire de définir les sujets qui seront déclenchés à partir de mots-clés, grâce à la création de rubriques et d’entités. Autrement dit, lorsqu’un utilisateur posera une question, le bot identifiera ces mots et les assimilera à une rubrique déterminée pour fournir l’information demandée.

Chaque rubrique comprend un arbre de décision qui modélise un schéma de conversation et préétablit des scénarios couvrant l’ensemble des questions posées et leurs réponses.

Lors de l’édition d’un bot, une fenêtre de conversation test est affichée à gauche de l’écran, permettant d’ajuster et d’alimenter les différentes rubriques au fur et à mesure. Le créateur du bot n’aura plus qu’à sélectionner et configurer un canal puis à cliquer sur « Publier ».

De leur côté, les utilisateurs peuvent accéder au chatbot depuis un canal sélectionné parmi un large choix : Slack, Teams, Facebook, une application mobile ou un site web, entre autres exemples.

Enfin, la page d’analyse, référençant des indicateurs comme la proportion de conversations résolues, relayées à un humain ou abandonnées, permet de mesurer l’efficacité du chatbot et donc d’améliorer sa performance. À partir de ces informations, l’utilisateur peut ajuster son bot pour qu’il réponde plus efficacement aux questions qui lui sont posées.

Faites la connaissance d’Ask It !

Chez Saegus, nous avons créé Ask It, un chatbot qui répond aux questions relatives aux ressources humaines (droits aux congés, formation, RTT, primes de vacances, congés exceptionnels…).

Hébergé par Teams, ce chatbot a été créé dans le but d’aider les Saegusiens et Saegusiennes à trouver ces informations rapidement et efficacement, sans passer par des professionnels RH. Il est relié à une équipe Teams dédiée et peut transmettre un message laissé par l’utilisateur à un responsable RH sur le canal de cette équipe, grâce à Power Automate.

Construire un chatbot de ce type nécessite plusieurs étapes : le recensement des questions et des cas d’usages, la construction du chatbot, les premières phases de tests et la construction des V1, V2, V3… jusqu’à la publication du bot à l’échelle de l’entreprise. Ce processus peut prendre entre trois jours et une semaine.

Un bot PVA est en mesure de répondre à 800 requêtes ou questions par minute, soit 100 requêtes pour 8 personnes par minute. Il est également possible de mesurer certains KPI (nombre de sessions, satisfaction client…) depuis l’application.

Contraintes

L’interface de création d’un chatbot est facile d’utilisation, la maîtrise des arbres de décisions et des rubriques se faisant instinctivement. En revanche, certaines contraintes doivent être respectées si l’on souhaite créer un chatbot qui exploite correctement les rubriques, favorisant ainsi une expérience utilisateur interactive.

Tout d’abord, les mots-clés qui activent la bonne rubrique doivent être courts, distincts et assez nombreux. Il est recommandé de réaliser une phase d’entraînement du bot avec un maximum de collaborateurs, avant sa diffusion : cela multipliera nécessairement le nombre de formulations, ce qui améliorera l’efficacité du bot.

Lorsque les rubriques portent sur des sujets similaires, il peut être difficile pour le chatbot de les distinguer entre eux. Il revient alors automatiquement aux questions « entonnoirs », ce qui réduit « l’humanisation » de l’expérience.

Le taux d’erreur de compréhension du chatbot reste plus élevé lorsque l’on privilégie la technique des rubriques – le chatbot est paramétré pour avoir une conversation avec l’utilisateur final – aux arbres de décisions – ici, il décide à partir d’une série de choix. Cette seconde technique possède un taux d’erreur moins élevé car l’utilisateur clique simplement sur des options prédéfinies pour trouver la réponse qu’il recherche.

Il convient de noter que le chatbot peut ne pas comprendre une information basique à cause d’une majuscule, même avec une correspondance active. L’utilisation de cette correspondance est toutefois fortement recommandée, car elle permet au bot de faire correspondre les fautes de frappe, d’orthographe et de grammaire aux mots ayant la même signification. En d’autres termes, le bot peut ainsi comprendre un mot même s’il a une petite faute et donc, répondre correctement à la question qui lui est posée. D’une conversation à l’autre, le taux d’erreur peut varier. S’il devient très important, il est préférable de ne plus utiliser le chatbot pendant un certain temps.

Licences

Power Virtual Agent est accessible depuis Teams avec une licence Office 365 E3 (3). Il est pour cela nécessaire d’activer la fonctionnalité PVA depuis la console d’administration. Pour pouvoir créer un chatbot depuis le client légé (4), il faut souscrire à un abonnement Power Virtual Agent standard, soit 843,30 euros pour 2000 sessions. Une session équivaut soit à un échange de 60 minutes ou à 100 échanges entre un utilisateur et le chatbot, soit à 30 minutes de non-activité entre deux interactions (qui sont donc comptées comme telles). Dans les deux cas, certaines fonctionnalités sont restreintes et il n’existe qu’un canal de diffusion : Teams. De plus, l’automatisation des tâches se cantonne à des templates prédéfinis (canvas) sur Power Automate.

L’automatisation de tâches complexes, comme la restitution d’une information stockée dans une base de données externe ou la connexion à des services tiers, nécessite un abonnement premium. Ce type d’abonnement permet également d’avoir un plus large panel de canaux de diffusion.

Envie de développer à votre tour un chatbot créé pour vos besoins, rapidement et efficacement ? N’hésitez plus, contactez nos équipes Workplace !

Vous souhaitez en savoir plus sur la Power Platform ? Retrouvez nos derniers articles sur la gouvernance et les nouveautés proposées par l’outil de Microsoft.

Sources :
(1) Vidéo d’ouverture de Microsoft Build 2021
(2) Microsoft Build 2021
(3) Licence Office 365 E3
(4) Power Virtual Agents

Vous trouverez ici le résumé des principales nouveautés annoncées par Microsoft sur sa plateforme de développement « no-code/« low-code » destinée aux « citizen dev » : la Power Platform.

Pour rappel, la Power Platform est composée de quatre outils : PowerApps pour la création d’applications ; Power Automate, pour l’automatisation de processus métiers ; Power BI, pour l’analyse de données, et Power Virtual Agent, pour l’édition de chatbots intelligents.

Dans une optique d’accélérer la collaboration entre les équipes techniques et non-techniques, bon nombre des nouveautés 2021 annoncées par Microsoft concerne les citizen devs et les développeurs. En effet, la vision du Workplace de Microsoft repose sur la « fusion team », la constitution d’équipes pluridisciplinaires (opérationnels et techniques, entre autres) qui utilisent les mêmes technologies et données pour atteindre des résultats commerciaux.

#1 AI GPT3 : l’IA simplifie Power Apps

PowerApps permet de créer des applications métiers spécifiques, sans compétences techniques. Tout collaborateur souhaitant par exemple améliorer un processus interne peut désormais le faire grâce à ce logiciel. Microsoft ne s’arrête pas là : il simplifie davantage l’édition des applications grâce à AI GPT3. Ce modèle de traitement de langage naturel, très abouti, génère du code fonctionnel.

Sur PowerApps, il était déjà possible de créer une application en utilisant Power Fx, un langage de programmation concis et simple d’utilisation, similaire à VBA, utilisé par exemple dans Excel.

Désormais, avec AI GPT3, la fonction pourra être écrite en toutes lettres par l’utilisateur et sera traduite en langage par le modèle.

Exemple : Un responsable pourra écrire « Afficher 10 commandes dont le nom de produit contient poussette et trier par date d’achat, la plus récente étant en tête » ; le modèle traduira cela par : irstN(Sort(Search(‘BC Orders’, “stroller”, “aib_productname”), ‘Purchase Date’, Descending), 10).

#2 Process Advisor optimise vos processus sur Power Automate 

Pour rappel, Power Automate est un logiciel d’automatisation de tâches via la création de Workflow (envoi automatique d’un mail de confirmation après une prise de rendez-vous, par exemple). Il se pare d’une nouveauté, Process Advisor, et devient disponible sur bureau grâce à Power Automate Desktop.

Process Advisor est une fonctionnalité qui recommande l’automatisation de tâches. Pour cela, elle repère les tâches répétitives en analysant de façon approfondie les processus d’une entreprise (complétion d’une liste de factures, envoi de mail de confirmation après inscription…), puis fait des recommandations en conséquence.

Nouvelle brique de Power Automate, Power Automate Desktop pour Windows 10 enregistre les clics et les actions répétitives. À partir de ses analyses, elle automatise les tâches manuelles directement sur l’ordinateur d’un collaborateur – comme le transfert d’informations d’une base de données à une autre, par exemple -, entraînant un gain de temps considérable.

#3 Power BI : Teams et Goals 

Deux nouveautés principales de la Power BI, outil de visualisation des données interactives de Microsoft, sont en prévision publique : 

D’une part l’intégration de Power Bi dans le hub de collaboration Teams. Cela a un double avantage. Premièrement, elle facilite la collaboration et la transmission d’information. Les collaborateurs peuvent par exemple diffuser un rapport dans un canal ou partager un lien directement dans une discussion. Deuxièmement, elle permet d’analyser l’activité d’un utilisateur ou d’une équipe sur Teams. Un responsable peut donc visualiser l’activité d’une équipe à laquelle il appartient et décider par exemple de la supprimer s’il la juge inactive depuis trop longtemps.  

La fonctionnalité Goals dans Power BI Premium permet d’avoir une vue unifiée des principaux indicateurs d’entreprise à suivre en fonction d’objectifs définis. Un commercial dans une entreprise peut suivre le nombre de ventes quotidiennes qu’il fait en fonction de ses objectifs annuels. Pour cela, il crée une carte de score, renseigne son objectif et lie cette carte à une base de données. Elle génèrera automatiquement un graphe qui lui indiquera sa progression. 

#4 Intégration du Bot Framework Composer dans Power Virtual Agent

Power Virtual Agent est le dernier arrivé de la suite Power Platform : il permet de créer des Chatbots intelligents. La compréhension de langage naturel étant nativement intégrée à l’application, l’utilisateur n’a pas à être formé en intelligence artificielle. Jusqu’alors, l’application était disponible et éditable uniquement depuis le logiciel Power Virtual Agent et Teams. Désormais, cette application est également disponible depuis la Power Apps. Microsoft a annoncé l’alimenter en intelligence artificielle pour que ses performances s’améliorent au fur et à mesure de son utilisation.

L’intégration du Bot Framework Composer à Power Virtual Agent rapproche les équipes opérationnelles des équipes techniques, l’objectif étant d’améliorer l’expérience conversationnelle d’un chatbot créé sur Power Virtual Agent. Depuis Bot Framework Composer, les développeurs pourront gérer la compréhension du langage naturel et améliorer ainsi le flux de conversation.

#5 Language de programmation « low code » Power Fx

Microsoft va plus loin dans la démocratisation d’outils destinés originellement à des populations techniques en créant Fx, un nouveau langage de programmation à faible code. Fx est concis et naturel, très proche du langage VBA utilisé dans Excel. Il permet ainsi à des collaborateurs sans compétence technique d’aller plus loin dans le développement de leurs applications, notamment pour ceux qui maîtrisent déjà les feuilles de calculs. Comme Microsoft l’a stipulé : “Power Fx décrit la logique métier dans des formules concises mais puissantes.”

Si ce langage existe déjà sur PA, Microsoft souhaiterait l’étendre à PVA, PA et la base de données Dataverse. Désormais disponible pour les développeurs, ce langage leur permet par exemple d’éditer une application canevas déjà créée par un “citizen dev” via Fx dans VSC. Ils n’auront ainsi pas à se préoccuper des problématiques de changement d’environnement.

#6 Aller plus loin grâce à Visual Code et Visual Studio Code

La Power Platform sera nativement intégrée à Visual code et VSC (Visual Studio Code). Ces deux éditeurs de textes sont compatibles sur différents systèmes d’exploitation, dont IOS et Windows. Les développeurs pourront ajouter la Power Platform comme extension et gérer depuis ces éditeurs l’environnement, la création et le déploiement de solutions. L’extension existe déjà sur Visual Code et Visual Studio Code en prévision.

Parallèlement, cette intégration facilite la gestion des demandes d’API qui est en forte croissance dans les entreprises. En effet, il sera possible d’externaliser la gestion des API en les enregistrant depuis VSC. Grâce à cela, les « citizen dev » pourront accéder plus facilement aux données de leur entreprise.

Cette année a donc été riche pour la Power Platform de Microsoft. En brisant la barrière entre la technique et les métiers, l’entreprise poursuit son projet de démocratisation des outils originellement destinés à une population restreinte.

Pour plus de détails sur la fonctionnalité Goals et l’intégration de la Power BI dans Teams, consultez très prochainement notre article “Power BI : Teams, Goals, Smart Narrative et SharePoint”.

Vous souhaitez permettre à vos équipes de développer des applications et des chabots, d’automatiser des tâches ou de maîtriser simplement et rapidement les données de votre entreprise ? N’hésitez-plus, contactez nos équipes Saegus Workplace et Data !

Rédigé par Laura Homsi, Consultante Workplace

Sources :
· https://news.microsoft.com/march-2021-ignite/
· https://powerapps.microsoft.com/fr-fr/blog/
· https://powerautomate.microsoft.com/fr-fr/blog/
· https://powerbi.microsoft.com/fr-fr/blog/introducing-goals-in-power-bi/
· https://www.blogdumoderateur.com/microsoft-build-2021-nouveautes-developpeurs-windows-teams-power-platform/
· https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-build-2021-la-power-platform-joue
· la-fusion-des-equipes-de-developpement-83045.html

Power Platform, le service Microsoft qui permet aux utilisateurs d’analyser les données, de développer des solutions, d’automatiser des processus et de créer des agents virtuels avec des outils “low code” devient de plus en plus accessible à tout le monde. 

En déployant des outils Power Platform à l’échelle d’entreprise, il arrive très souvent que les ressources (flows, apps, bots, rapports…) restent non gérées ou mal gérées : par conséquent, la sécurité de l’information risque d’être négligée. En plus d’établir une stratégie d’adoption des outils, il faut mettre en place un système de gouvernance autour de Power Platform. 

Chez Saegus, nous profitons de multiples leviers pour atteindre cet objectif : 

Tout d’abord, nous établissons une architecture cible de la Power Platform en définissant les environnements à créer et la stratégie pour les gérer, reposant sur un audit réalisé sur les besoins potentiels dans les départements métier.  

Dans un second temps, l’objectif est de restreindre la circulation de données au sein de l’entreprise. Nous utilisons des règles de DLP (Data Loss Prevention), qui limitent les connecteurs de données autorisés pour chaque environnement. 

Enfin, nous utilisons Center of Excellence (CoE) Starter Kit, un outil recommandé par Microsoft pour faciliter la gouvernance de Power Platform. Avec CoE Starter Kit, les administrateurs peuvent monitorer les activités (connexions, publications, création des ressources, etc) dans le tenant, gérer les permissions des ressources, et suivre les KPIs sur l’utilisation de Power Platform. Une autre partie de CoE Starter kit sert au nettoyage des ressources non utilisées et à la gestion de la communauté des utilisateurs à travers des applications qui récoltent des idées, des cas d’usages, et qui partagent des bonnes pratiques et des modèles de solution. Nous aidons nos clients à personnaliser ces solutions pour les adapter au contexte de l’entreprise. 

Grace à ces leviers, nous déployons des environnements organisés et sécurisés, tout en créant une communauté d’utilisateurs connaissant les bonnes pratiques d’utilisation de Power Platform. 

En résumé, la gouvernance de Power Platform n’est jamais négligeable. Elle est la base d’une meilleure adoption des outils Power Platform et doit donc être au cœur de la stratégie Power Platform de l’entreprise.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter nos expert·e·s Digital Workplace !

Rédigé par Yuan QI, Consultant Workplace

C’est dans le cadre d’une rencontre organisée par Microsoft avec ses clients et partenaires privilégiés que Saegus a été convié par le biais de son président Marc Trilling afin de partager sur un sujet au cœur des préoccupations : « le bonheur au travail, quand le mythe devient réalité ».

 

Microsoft, en partenariat avec l’institut d’étude Opinion Way, a lancé en octobre 2020 une étude qualitative auprès des Français.e.s acti.f.ve.s sur le « bonheur au travail ». Cette étude visait à analyser et comprendre le rapport que les personnes actives entretiennent avec le travail, notamment en période de confinement et de télétravail. S’il y est apparu que le bonheur au travail est un moteur de l’épanouissement personnel, le numérique est aussi ressorti commeun moyen de se réinventer dans son propre travail : 70% des Français·es sont convaincu·e·s que les nouveaux outils mis à leur disposition leur facilitent le travail au quotidien.

 

Le deuxième volet de cette étude, lancé en février 2020, interrogeait plutôt les Directeur.rices des ressources humaines des entreprises françaises sur leur perception du bonheur des salarié·e·s de leurs entreprises. Encore une fois, 75% d’entre eux considéraient que le télétravail avait été apprécié par les collaborateur·rice·s et seulement 14% estimaient que la performance de ces dernier·e·s avaient chuté pendant la période de télétravail.

 

La mise en place quasi systématique du télétravail dans les entreprises françaises en mars 2020 s’est imposée aux Français·es comme un véritable challenge : comment continuer à travailler à distance et maintenir le lien et l’engagement entre les collaborateur·rice·s ? Ces dernières semaines, et notamment le passage du cap des « un an » depuis le premier confinement, nous ont déjà permis de tirer certaines conclusions sur la mise en place imposée du télétravail : il est majoritairement apprécié, moins chez les jeunes et tout·e·s plébiscitent quand même une balance des deux entre le télétravail et le présentiel (retrouvez notre étude en partenariat avec Odoxa sur les Français·e·s et le télétravail ici).

 

Au fil des semaines, les habitudes et modes de travail semblent complètement se transformer en se réinventant. Ainsi la question n’est plus de savoir comment rendre possible ces nouveaux modes de travail, mais plutôt : comment « bien » les mettre en place, en aidant à faire adopter les outils.

 

Comme l’évoquait jeudi 1er avril 2021, notre CEO et co-fondateur Marc Trilling lors du Talk organisé par Microsoft sur le sujet suivant « Bonheur au travail, quand le mythe devient réalité », le sujet des responsables d’entreprise aujourd’hui est moins de parler du bonheur de leur salarié que de mettre en place les moyens de leur bien-être pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions.

 

Ce sujet est au cœur de vos préoccupations ? Rencontrons-nous et échangeons !

 

Et pour découvrir l’article de Microsoft à ce sujet, c’est ici