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Développé au fil des mois et des missions par nos expert·e·s Acceleration Tactics en collaboration étroite avec nos clients, l’Acceleration Impact Model (AIM) est rapidement devenu un modèle de référence utilisant des leviers pragmatiques pour résoudre les problématiques complexes des entreprises et organisations. Sa promesse : aider à concrétiser les stratégies en programmes, projets, produits et services à fort impact pour vos collaborateurs, clients et utilisateurs finaux.

Oriane Bruant, Consultante confirmée et Hadi Issa, Senior Manager dans notre département Acceleration Tactics vous en disent plus sur ce modèle innovant.

Comment est né l’Acceleration Impact Model ?

L’Acceleration Impact Model est né de sa mise en pratique. Il n’a été théorisé que bien après que nous en ayons expérimenté les différents aspects dans des contextes et secteurs d’activités très différents, mais avec un point commun : l’incertitude. L’incertitude face à des sujets complexes, sans réponse évidente, sur lesquels de nombreuses initiatives et tentatives ont déjà été menées ou, au contraire, où il reste des zones d’ombre.

Notre objectif ? Répondre aux besoins de nos clients en maximisant leur impact. Nous avons fonctionné par itérations, petit à petit, pour passer d’une vision stratégique à sa concrétisation sur le terrain. À l’initiative d’AIM, ce sont donc des consultant·e·s expérimenté·e·s sur les approches et méthodes innovantes (Agile, Design Thinking, Lean StartUp…) qui ont créé des approches sur-mesure pour répondre aux challenges de nos clients en fonction de leurs besoins, de leur secteur ou de leur métier. Au-delà d’un modèle structuré en 3 étapes (Design – Prove – Scale), AIM est aussi une « boîte à outils » qui référence l’ensemble des activités et expertises nécessaires pour appliquer AIM à d’autres contextes et besoins.

Si, au départ, nous avons formalisé ce modèle et ses activités pour nos consultant·e·s, il nous est apparu que les clients étaient très demandeurs, ainsi que notre écosystème de partenaires, associations et ONGs avec lesquelles nous sommes en relation étroite via notre programme de mécénat interne. Nous avons voulu partager ce modèle largement.

Sur quels leviers se base-t-il ?

AIM est basé sur trois leviers importants :

Un levier méthodologique : des méthodes tels que le Design Thinking (placer l’utilisateur final au cœur de nos réflexions et actions avec un regard sur la faisabilité et la viabilité des solutions identifiées), l’Agile (créer de la valeur de manière itérative) ou encore le Lean Startup (apprendre en récoltant des feedbacks à chacune des étapes du delivery) nous permettent d’apporter rapidement des solutions concrètes pour améliorer l’expérience de l’utilisateur final. À cela s’ajoute la gestion de projet au sens large afin de mener à bien la mission de A à Z, grâce à une rigueur du suivi et une mise en place d’indicateurs d’impact pertinents.

Un levier humain et social : en comprenant et analysant l’expérience de chaque utilisateur mais aussi l’environnement dans lequel il/elle évolue au quotidien – environnement présentant de multiples facteurs et déterminants influençant son expérience. Nous nous basons alors sur les sciences sociales, l’accompagnement humain et la pensée systémique.

Un levier digital : notre maîtrise de certains outils agiles et de gestion de données, ainsi que de leviers d’adoption nous permettent de mettre en place cette réflexion et de nous assurer de maximiser l’impact en embarquant les parties prenantes et l’utilisateur final tout au long du projet.

Pourquoi avoir choisi de mettre l’impact au cœur du modèle ?

Aujourd’hui, dans la plupart des entreprises, le schéma classique est de définir une stratégie souvent décorrélée des problématiques terrains pour la faire aboutir opérationnellement via des projets qui tardent à rencontrer leur public. La possibilité de mesurer l’impact arrive tardivement : il est ainsi très compliqué de confirmer ou non la réussite du projet.

Le but de ce modèle est d’inverser ce paradigme pour garantir un cadre tactique permettant de concevoir une stratégie qui part de l’impact visé pour aboutir en victoire rapide sur le terrain, en raccourcissant les cycles de prises de décision à tous les niveaux de l’entreprise.

En d’autres termes, l’idée est de partir de l’impact souhaité pour ensuite se donner les moyens de l’atteindre, et non plus le contraire.

Pourquoi parle-t-on de modèle ?

Nous définissons un “modèle” comme un moyen de matérialiser la théorie en la rendant appréhendable, communicable, explicable. C’est aussi une source d’inspiration que l’on va « mimer », copier, pour apprendre et pouvoir par la suite s’en détacher. Ainsi, AIM se dessine comme un cadre qui regorge de leviers théoriques, méthodologiques et d’activités à mettre en œuvre. Une sorte de « boîte à outils » dans laquelle nous pouvons piocher afin d’apporter des réponses sur-mesure selon les problématiques auxquelles nous sommes confrontés.

L’ambition n’est pas de donner un mode opératoire précis, ni une méthode directive et contrainte à suivre. AIM est un modèle permettant d’allier outils et leviers selon les besoins d’un projet pour transformer l’essai rapidement sur le terrain.

Un exemple concret : réduire les délais de livraison pour répondre aux demandes des consommateurs en temps (quasi) réel.

Au sein de l’industrie cosmétique, les demandes des consommateur·rice·s gagnent chaque jour en volatilité et instantanéité. Un grand acteur de ce secteur a pris conscience de l’impact de ces changements comportementaux sur l’ensemble de son organisation et en particulier sur sa chaîne d’approvisionnement : il était donc nécessaire de transformer les habitudes de travail et processus pour les adapter à ces nouveaux contextes et enjeux.

Lorsque ce géant de l’industrie cosmétique s’est adressé à Saegus, c’était avec un défi : celui d’agiliser la chaîne d’approvisionnement entre ses usines et ses partenaires de conditionnement grâce à des solutions “plug & play”. Pour ce faire, nos équipes ont appliqué le modèle AIM grâce à 4 leviers :

  • Engager : en identifiant un objectif commun aux usines et partenaires du groupe et en encourageant la collaboration dès le début du projet ;
  • Découvrir : en comprenant la réalité du terrain grâce à une immersion en usine et en identifiant des zones à impact, en retraçant les expériences des acteurs clefs ;
  • Explorer : en co-créant des solutions innovantes à fort impact, en impliquant les acteurs, les regroupant en projets priorisés par désirabilité, faisabilité et viabilité ;
  • Prototyper et tester : en rendant tangibles les solutions co-créées en les expérimentant directement avec les utilisateurs finaux ; puis, en les améliorant et en les réadaptant si besoin.

Qui peut utiliser ce modèle ?

S’il est d’abord mis à disposition des décisionnaires pour leur fournir un moyen de prendre des décisions éclairées, ce modèle est destiné à celles et ceux confrontés à des problèmes complexes aux multiples facteurs d’influence.

C’est en ce sens que nous avons construit un site vous permettant de prendre en main le modèle, ses outils et activités : https://www.accelerationimpactmodel.com/.

Retrouvez également notre communauté MeetUp d’accélérateurs d’impact pour prendre part au mouvement.

Envie d’en savoir plus et d’être accompagné·e·s par nos équipes ? Contactez-nous !

Saegus se mobilise afin de contribuer à l’effort National, en lien avec les dernières annonces du gouvernement concernant la pandémie COVID-19. 

 

En ces temps exceptionnels, outre nos inquiétudes sanitaires, nombreux sont les questionnements sur l’impact du télétravail sur les projets en cours, sur l’organisation des équipes et leur collaboration, sur la qualité du delivery

La question du comment est partout : 

  • Comment piloter et suivre les projets à distance ? 
  • Comment continuer d’animer des ateliers Design Thinking, des cérémonies Agile, des hackathons… ? 
  • Comment mener des observations terrain ou encore des tests utilisateurs sans présence physique mais avec la même qualité d’inputs ? 

C’est pour cela que nous lançons une série de webinars publics pour partager largement nos expertises sur ces sujets d’animation, facilitation et collaboration. Nous vous proposons des sessions dédiées si vous souhaitez approfondir les sujets évoqués. 

Liste des webinars solidaires Saegus :

Dernière mise à jour le 19/03/2020 à 12:00 heures 

WEBINAR #1 : Cadrage digitalisé 
Mardi 24 mars de 11h à 12h 
 

Comment digitaliser le cadrage de mon projet, produit ou service, de l’idée jusqu’à la vision et au backlog associé ? 

#stayathome #staysafe #stayconnected


WEBINAR #2 : Pilotage Digitalisé 
Jeudi 26 Mars de 11h à 12h 
 

Comment suivre et piloter mes projets, produits et services, à distance ?  


WEBINAR #3 : Animation d’ateliers distanciels 
Mardi 31 mars de 11h à 12h 
 

Comment animer les ateliers Design Thinking à distance, de bout-en-bout (idéation, co-création, priorisation, prototypage, tests…) ? 


WEBINAR #4 : Les cérémonies Agile à distance 
Jeudi 2 avril de 11h à 12h 
 

Comment animer l’ensemble des cérémonies Agile à distance (gestion du backlog, Sprint Planning, Daily, Sprint Review, Retrospective…) ? 


WEBINARS SUR DEMANDE 

Nous vous proposons des sessions sur demande sur les thématiques suivantes :  

  • Comment animer mon comité projet à distance,  
  • Comment animer mon comité de direction à distance,  
  • Comment maintenir le contact entre les membres de mon équipe en contexte de travail à distance… 

#stayathome #staysafe #stayconnected

En tant que société de conseil spécialisée dans des expertises digitales, la requête de la Fondation Sanofi Espoir était effectivement un peu différente de nos missions habituelles !  Laissez-nous vous en parler en détails :

 

 

Quelle a été la genèse de cette mission ? 

Nous avons été mis en relation avec la Fondation Sanofi Espoir au cours de l’année 2018. La Fondation intervient sur le financement de 3 types d’intervention : le cancer de l’enfant, l’accès aux soins en France et la santé maternelle et néonatale. Après 10 années de financement de projets à l’impact mitigé sur ce 3e volet, la santé maternelle, Valérie Faillat, déléguée générale de la Fondation, a souhaité prendre du recul sur cette activité et tester une approche nouvelle pour, à terme, identifier et financer des projets avec un plus fort impact et ancrage local. 

 

Après plusieurs sessions d’échanges et de réflexions, nous avons imaginé une approche méthodologique puisant dans nos différentes expertises Acceleration Tactics : le Design Thinking (pour être centré sur les utilisateurs), l’Agile (pour itérer rapidement en cycles courts) et le Lean (tester rapidement des petites victoires pour réajuster en continu). Mais ces expertises seules ne suffisaient pas, c’est pour cela que nous avons travaillé en étroite relation avec l’ONG WAHA intervenant en santé maternelle au Sénégal pour se rendre sur le terrain avec nous. 

 

C’est ainsi qu’a démarré l’aventure du projet mené à Saint-Louis. L’objectif était de tester cette approche dans un pré-pilote pour valider l’impact terrain, et à terme, de rendre autonomes des experts locaux pour la déployer à une échelle plus large. Nous nous sommes concentrés sur le département de Saint-Louis sur les conseils de WAHA, département qui offre une grande variété de situations et nous a permis d’avoir une base de comparaison entre les femmes en zone urbaine, péri-urbaine et rurale. 

 

 

 

Et concrètement, qu’avons-nous fait ?  

Nous avons commencé le projet par une phase d’initialisation sur le sujet complexe de la santé maternelle et néonatale en réalisant des interviews avec des sachants et experts de tous horizons (OMS, UNFPA, Ministères de la santé, anthropologue de la santé…). Nous avons également préparé notre immersion terrain : la méthodologie seule ne suffisant pas, nous avons travaillé main dans la main, dès le début, avec un expert de l’ONG Artémédis (anciennement WAHA). Nous avions l’habitude de réaliser des immersions dans les bonnes pratiques du Design Thinking et de la recherche utilisateur, mais nous partions pour la première fois dans un environnement doublement étranger, tant sur l’aspect géographique que culturel. 

 

C’est donc à 3 que nous sommes partis sur le terrain, avec deux experts Saegus et un expert WAHA. Pendant 3 semaines, nous avons sillonné le département de Saint-Louis : nous avons rencontré différentes parties prenantes locales, mené des interviews et des observations en multipliant les points de vue et les contextes. Cela nous a permis de réaliser une première analyse et cartographie des expériences locales, très complexes. Nous sommes retournés sur le terrain une deuxième fois pour présenter ces analyses et mener des ateliers avec des femmes pour qu’elles priorisent elles-mêmes les variables les plus importantes pour elles dans leur expérience. Nous avons pu ensuite prioriser les moments de leur expérience et définir des variables indispensables à prendre en compte toutes ensemble dans la conception de projets à plus fort impact sur le terrain.  

 

Quelles difficultés avons-nous rencontrées sur le terrain ? 

Oh oui ! Une recherche terrain n’est jamais simple ! La première difficulté a commencé avant même le fait d’aller sur le terrain. Les experts en santé étaient sceptiques sur notre présence sur une mission, car nous ne sommes ni acteurs de l’humanitaire, ni experts en santé maternelle et néonatale. Lorsque nous avons pu montrer nos analyses, cependant, ces mêmes experts ont reconnu l’intérêt de notre méthodologie et se sont fait les ambassadeurs du projet ! 

 

La deuxième difficulté a été sur le terrain. Nous ne parlions pas wolof, et nous avions donc peur des biais d’interprétation et de traduction, de passer à côté de nuances et spécificités culturelles et langagières pourtant cruciales. Cependant, le fait d’être accompagnés par l’ONG WAHA et par d’autres acteurs locaux, ajouté à la multiplicité des points de vue, nous a permis de palier à cette difficulté.  

 

Il n’était pas évident de rencontrer des femmes en situation de souffrance, mais nous avons pu écouter leurs histoires, leurs expériences, les comprendre, et nous avons pu réaliser une analyse qui leur donne voix et les met au centre de la démarche. C’est vraiment la force d’une approche centrée sur les bénéficiaires : en étant à leur contact, sur leur lieu de travail avec eux, dans leurs conditions de vie, dans leurs familles, nous rentrons en empathie avec eux et nous savons pour qui nous faisons. Avec l’humain au centre, les énergies ne peuvent être que dans le bon sens, c’est-à-dire dans le sens… de l’humain ! 

 

 

 

Quels sont les apprentissages que nous retirons  ? 

Ils sont nombreux, tant sur le plan de l’enrichissement personnel que professionnel. Le premier apprentissage est que les expertises méthodologiques que sont le Design Thinking, la recherche utilisateur ou l’Agile ont fait leurs preuves en étant appliquées à un domaine autre que le digital. Elles fonctionnent pour 3 raisons :  

  • Elles sont envisagées dans une approche, un cadre sur-mesure, pensé pour le projet et son contexte spécifique 
  • Elles s’appuient sur des équipes multidisciplinaires, en l’occurrence des experts locaux et d’une ONG, sans qui le terrain n’aurait pas été envisageable 
  • Elles ont été éprouvées au préalable par des experts expérimentés, robustes, qui savent composer avec l’incertain et l’imprévu 

 

Ensuite, le besoin de prendre du recul sur son activité et d’aller sur le terrain. On ne le dira jamais trop : il faut aller voir, il faut se rendre compte, il faut discuter avec des interlocuteurs très opérationnels qui font au quotidien. Ce sont eux qui savent et, le plus souvent, les bonnes idées sont déjà là ! Les moyens de les réaliser, en revanche, pas toujours. Il y a un véritable besoin de reconnecter les orientations stratégiques et la manière d’envisager des programmes avec des portfolios de projets, quels qu’ils soient, avec le terrain.  

 

Enfin, ce projet a confirmé l’une de nos convictions : il faut avancer tactiquement, petit à petit, et réajuster en permanence à la réalité du terrain en mesurant l’impact et les ressources. Nous avons commencé avec un pré-pilote, qui pourra donner un pilote, qui lui-même pourra passer à l’échelle au Sénégal et pourquoi pas d’autres pays. 

 

Quelles sont les suites  ? 

Nous souhaitons aller au bout de l’histoire : nous retournerons sur le terrain en Novembre pour co-créer des projets avec les acteurs locaux, sur la base de nos apprentissages. L’objectif est de leur donner la main et de faciliter des ateliers pour aboutir à des projets qui brisent les silos de la santé maternelle et néonatale et incluent différentes composantes comme l’éducation, la formation, les transports et, bien sûr, la santé.  

 

De plus, le projet sert de point de démarrage à une équipe de doctorants d’Oxford et de La Sorbonne pour mener une étude spécifique au niveau de l’hôpital de Saint-Louis. C’est donc aussi le début d’une rencontre entre différents mondes : le monde humanitaire, le monde académique, et le monde de Saegus, celui du conseil en digital, mais pas que ! 

 

 

Si vous souhaitez des précisions, Marouchka Hebben, experte méthodologique sur le projet mené avec la Fondation Sanofi Espoir se fera une joie de vous répondre.

 

Que se passe-t-il chez Saegus ? En voici un aperçu :

 

  • Saegus sera présent au salon du Big Data Paris 2019 aux côtés de Dataiku

Les 11 & 12 mars prochains, nous serons présents au Salon du Big Data Paris 2019, aux côtés de notre partenaire Dataiku. Nous travaillons avec Dataiku de façon stratégique sur la définition des besoins de nos clients, leurs priorités, leurs uses cases ainsi que les recommandations d’architecture.

Nous vous attendons sur le stand afin de vous présenter des cas pratiques, démonstrations, retours clients, témoignages partenaires… La scène du stand sera animée pendant les 2 jours !

Vous pouvez dès à présent prendre rendez-vous avec nos experts data !

 

 

 

  • Vous pouvez maintenant retrouver les articles Data de Saegus sur Médium

Nous venons tout juste d’ouvrir notre page Medium pour y partager des articles techniques sur l’univers Data. Notre équipe a souhaité partager plus largement ses points de vue et proposer un lieu d’échanges pour tous les experts et curieux de notre environnement data et des découvertes que nous faisons.  Nous vous invitions à retrouver le premier article de Nicolas Risi, Consultant Data Driven chez Saegus, qui nous parle du DataOps.

 

 

  • Retour sur le premier rendez-vous du Club Digital Workplace… et lumière sur le prochain !

Le Digital Workplace Lounge est le club pensé par Saegus pour ses clients. Ce temps fort rassemble les acteurs du Workplace et permet les échanges autour des problématiques qu’ils rencontrent. Saegus se place comme catalyseur et organise ces réunions trimestrielles.

Pour le second rendez-vous qui se tiendra le 21 mars prochain, nous proposerons de débattre autour des retours d’expériences et des tendances partagés lors de la « Rencontre Internationale Digital Workplace, Intranet, RSE » de novembre dernier, à laquelle Saegus s’est associé. Nous aborderons les thématiques liées aux enjeux que nos clients nous ont communiquées lors de la 1ère réunion :

  • Comment s’inspirer des meilleures pratiques produit pour booster l’adoption de votre dispositif Digital Workplace. avec un retour d’expérience de Technip proposée par un des membres du Workplace Lounge : Bertrand LANGLOIS
  • Les managers, acteurs de la transformation digitale – Engager sur la durée les managers dans les nouvelles pratiques collaboratives
  • La notion de « Hub Social-Collab », comment urbaniser entre Intranets, outils métier, RH, espaces collaboratifs, social groups, relations externes (partenaires, clients, …) sans discontinuité (desktop, mobile, etc.)
  • La place de l’IA dans le Digital Workplace – Les plateformes de demain

 

 

 

  • Le 23 février dernier, Sébastien Mazin-Pompidou, notre Directeur du Développement, était sur le plateau de BFM Business pour aborder les innovations dans les RH

Nombre de dispositions ont été prises pour assurer un passage (presque) indolore au prélèvement à la source. Les entreprises et notamment les départements des Ressources Humaines ont dû faire face à de nombreuses évolutions et ont donc dû innover. Notre Directeur du Développement explique que les politiques RH s’adaptent de plus en plus aux changements que rencontrent les organisations, elles utilisent notamment de plus en plus les outils numériques pour suivre et communiquer avec leurs salariés.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger l’étude menée avec notre partenaire Odoxa ou relire l’article complet.

 

 

 

  • Saegus était invité à la Digital University de Microsoft

Dans le cadre de la Digital University de Microsoft, l’un de ses plus grands évènements, Marc notre CEO, Cédric Manager Digital Workplace chez Saegus et Sébastien Directeur du Développement, ont présenté notre plateforme de crowd thinking Foreseeds.

Nous étions particulièrement honorés de pouvoir assister à cet évènement, de partager notre vision avec notre auditoire constitué des principaux interlocuteurs Microsoft.

 

 

 

  • Notre Directeur de la Factory, Yvan Forestier, était présent sur le plateau de 01 Business Forum l’Hebdo, à son tour 

Le progrès ne s’arrête pas, c’est ce qu’a pu nous confirmer le CES qui s’est déroulé à Las Vegas du 8 au 11 janvier. Il est devenu le salon de prédiction des nouveaux usages en lieu et place d’une institution technologique. Yvan, Directeur de la Factory chez Saegus, explique sur le plateau qu’à l’heure à laquelle l’expérience utilisateur est au coeur des métiers, les entreprises ne cessent d’innover dans le digital. L’innovation dans les entreprises fait également émerger de nouvelles méthodes de travail comme le Design Thinking. Il conclut en expliquant que les entreprises devront accompagner leurs collaborateurs dans la maitrise des usages actuels et à venir si elles souhaitent rester désirables…

Nous vous invitons à télécharger l’étude réalisée en collaboration avec notre partenaire Odoxa et de relire l’article complet pour en savoir davantage.

 

 

 

  • La Saegus Academy a fait son retour pour la 4ème édition !

Pour la quatrième année consécutive, une douzaine de Saegusiens a participé à la Saegus Aademy afin d’en apprendre davantage sur les techniques de base du conseil et s’acculturer aux nouvelles méthodes. Utilisation d’outils, prise de parole en public, jeux de rôle, voici quelques exemples de sujets abordés pendant ces 3 journées de formation qui nous permettent de garantir un bon niveau d’excellence du métier de consultants. Tous nos collaborateurs sont invités à y participer qu’ils soient consultants, designers ou développeurs. L’académie est dédiée à l’ensemble des Saegusiens. Ce programme leur permet de développer ou de renforcer les compétences de base de notre travail ainsi que l’état d’esprit Saegus. Nous vous proposons de découvrir cet article afin d’en savoir plus sur la façon dont nous montons en compétences nos collaborateurs.

 

 

 

  • Les cours de Design Thinking à l’ECE… C’est fini, mais voici les pitchs !

Nos experts consultants membres de la Saegus Institute, notre centre de formation certifié, sont intervenus pour dispenser des cours de Design Thinking aux étudiants suivant une option OA Design.

Ateliers, cas pratiques et projections concrètes au coeur des projets menés par les étudiants se sont tenus pendant le 2ème semestre 2018 pour former les futurs ingénieurs aux approches Design Thinking et à l’UX en général.

Après un cours de 3 mois sur le Design Thinking, nous avons été ravis d’accueillir les étudiants de l’ECE Paris dans les locaux de Saegus afin qu’ils puissent pitcher leurs projets devant un jury de professionnels. Nous sommes fiers de les avoir vus utiliser les connaissances acquises en classe pour donner vie à leurs idées. Vous pouvez retrouver les 3 grands enseignements que retiendront nos experts formateurs de leur passage à l’ECE.

 

 

  • Le 17 décembre, Sébastien Mazin-Pompidou, Directeur du Développement chez Saegus, est revenu sur le plateau afin de parler de l’éthique dans l’Intelligence Artificielle.

L’intelligence artificielle est au coeur de toutes polémiques et préoccupations depuis plusieurs mois. Elle intrigue autant qu’elle inquiète… Sébastien nous rappelle que l’IA n’est pas un nouveau sujet, mais qu’elle était déjà évoquée depuis les années 50. Il nous met plutôt en garde contre l’usage de l’IA qui pourrait être mise au service de secteur comme celui de l’armement, la question de l’éthique pouvant être posée. Pour finir, Sébastien nous explique que l’IA révolutionnera nos modes de vie et qu’elle aura le même impact sur notre économie qu’internet ou encore dans l’automobile.

Vaste sujet que nous vous proposant de découvrir en détail dans l’étude qui a été réalisée pour l’occasion. Télécharger l’étude ou relire l’article complet.

 

 

 

  • Saegus était partenaire des Rencontres Internationales Digital Workplace des 27 & 28 novembre derniers

Nous étions présents à la 17ème édition qui s’est tenue aux salons Hoche en compagnie d’un panel d’intervenants Président, DSI, Dircom et responsables de projets Intranet et Digital Workplace.

Marc Trilling, Responsable des activités Digital Workplace, est intervenu le mercredi 28 novembre aux côtés de notre client Bertrand Langlois, Directeur de la Transformation Digitale chez Technip, pour expliquer quelles sont les meilleures pratiques du marketing produit permettant de booster l’adoption de dispositifs Digital Workplace. Nous avons également évoqué la façon d’appréhender le marché, de sensibiliser et engager les cibles et de promouvoir les meilleurs produits et services Digital Workplace.

Dans cette continuité, les 19, 20 et 21 mars prochains, nous serons présents au salon Intranet et RSE afin de relayer cet évènement et consolider une vision marché du collaboratif autour des usages.
En tant qu’équipe Digital Workplace la plus importante du secteur, Saegus a trouvé bon d’intervenir avec quelques consultants de l’équipe Workplace pour interviewer l’ensemble des acteurs présents. Le salon étant un rendez-vous côté de la sphère des éditeurs de logiciel, ce sera l’occasion pour nous de vous livrer un aperçu global de leur vision couplée à la nôtre. Nous serons heureux de vous la présenter en vidéo prochainement.
  • Saegus lance les soirées de recrutement Taek Your Job 

Dans le cadre de notre nouvelle campagne de recrutement qui concernait tous nos départements : Digital Workplace, Data Driven Business, Acceleration Tactics et Factory, nous recherchions de nouveaux talents, motivés à l’idée de rejoindre une structure alliant l’excellence au fun, valeurs chères à Saegus.

Le jeudi 29 novembre, avait lieu la première session de Taek Your Job, la soirée de recrutement by Saegus. Le principe est simple, les candidats participent à la soirée et repartent le soir même avec leur proposition d’embauche.

Cet évènement fut un succès, l’opération a été renouvelée le 9 février dernier et de nouveaux talents ont pu nous rejoindre. Ils sont d’ores et déjà formés à nos techniques pour assurer le meilleur niveau e qualité à nos clients.

N’hésitez pas à découvrir le concept en lisant notre article qui le présente.

 

 

 

  • Le 19 novembre dernier, Sébastien Mazin-Pompidou, Directeur du Développement, était déjà sur le plateau de 01 Business Forum l’Hebdo afin de nous parler de smart mobility

Aujourd’hui les modes de déplacement ne cessent d’évoluer et de se démocratiser, comme nous le prouve l’augmentation d’utilisateurs de voiture électriques et de trottinettes présentent sur tous les trottoirs parisiens. Ici Sébastien Mazin-Pompidou expose aux autres intervenants que si ces usages se développent à Paris de façon virale, il est intéressant de noter que derrière ces nouveaux acteurs se cachent en réalité de grosse tech maîtrisant parfaitement le digital business et l’agilité nécessaire pour faire des petites innovation de véritables sucess stories.

Vous pouvez télécharger l’étude faite avec notre partenaire Odoxa ou relire l’article complet.

 

 

 

               Parmi l’ensemble de ce qui fait l’actualité de notre cabinet, il y a aussi une démarche sociale qui nous tient à coeur et qui jalonne nos actions tout au long de l’année.

Notre priorité de demain est bien de continuer notre développement et de suivre cette croissance que nous sommes heureux de vivre. Mais cela fait sens dès lors que les femmes et les hommes demeurent au centre de nos préoccupations. Chez Saegus nous portons une grande attention à ce que nos projets tendent aussi à l’amélioration du « vivre mieux » ensemble et individuellement.

Aussi nous soutenons les démarches de nos collaborateurs et en lançons beaucoup au nom du groupe Saegus.

Nous vous en livrons quelques exemples plus bas avec le soutien que nous apportons au « 4L R’aide », l’association qui intervient dans le cadre d’aide humanitaire. Bientôt nous aiderons aussi la recherche contre le cancer pédiatrique…

 

  • Saegus s’engage pour le 4L Trophy

Nous vous l’annoncions il y’a quelques mois, Saegus a souhaité soutenir l’association  “4L R’Aide” dont le projet est de concourir pendant le 4L Trophy du mois de février au mois de mars, une course reliant Paris à Marrakech. Ce raid a pour but d’aider les pays défavorisés en leur apportant des fournitures scolaires et en permettant l’ouverture de salles de classe (grâce notamment aux dons fait en début de course par les Trophystes).

Après les avoir accompagnés dans l’achat des pièces, dans les réparations de la 4L, le grand jour est arrivé et l’ensemble de l’équipe de Saegus leur souhaite bonne chance dans cette belle aventure.

Dès leur retour, nous recevrons l’équipage afin qu’ils puissent nous partager leurs expériences et nous vous en donnerons des nouvelles.

 

 

 

  • Saegus participera à la course d’enfants sans cancer pour participer à la recherche contre le cancer pédiatrique :

Le 24 mai, les Saegusiens soutiendront l’association Imagine for Margo en participant à une course solidaire. Cette course a pour but de collecter des dons qui serviront à financer des programmes de recherche pour mieux comprendre et mieux soigner les cancers des enfants. Ouverte à tous, cette course a été créée pour mobiliser les entreprises et écoles des alentours du quartier d’affaires parisien afin de faire avancer encore plus vite la recherche contre le cancer. Vous pourrez donc nous retrouver sur le parvis de La défense le 24 mai prochain.

 

 

 

A bientôt pour une prochaines news !

 

Nous sommes fiers d’avoir la confiance de nos clients et enthousiastes de leur apporter notre aide, voici nos derniers « success unlocked » :

 

  • Agilisation d’une équipe RH pour un acteur des télécommunications 

Dans l’objectif de mieux gérer ses changements de priorité et d’améliorer la productivité des équipes, un acteur majeur du secteur des télécommunications a confié à Saegus la mise en place d’un dispositif agile pour son équipe RH. Ce client a renouvelé, en début d’année, sa confiance en Saegus afin de renforcer les connaissances de ses ambassadeurs agiles et permettre ainsi d’insuffler ces nouvelles pratiques à l’ensemble du groupe.

#Acceleration Tactics

 

  • Aide à la décision locale au Sénégal pour une Fondation

Suite à des résultats mitigés des projets de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, une fondation a fait appel à Saegus pour concevoir et tester une approche innovante de compréhension des expériences locales pour prioriser des projets à forte valeur ajoutée. S’appuyant sur leurs expertises Design Thinking et Agile, l’équipe d’experts Saegus est retournée sur le terrain pour enrichir les premiers éléments créés suite à une phase d’immersion dans la région de Saint-Louis au Sénégal et co-créer avec une grande diversité d’acteurs, des projets qui partent des réalités locales et sont portés par les experts agissant déjà sur le terrain.

#Acceleration Tactics

 

  • Audit des usages des collaborateurs pour la DSI d’une institution financière

Dans le cadre de sa réflexion sur les outils proposés aux collaborateurs, la DSI d’une institution financière a décidé de missionner Saegus pour auditer les différents besoins des collaborateurs en terme d’usages. Cette DSI souhaite se transformer afin d’être User Centric en s’outillant des solutions en adéquation avec les besoins des utilisateurs finaux.

#Digital Workplace

 

  • Formation support IT et administrateurs O365 pour Sogeprom

Suite au déploiement de la suite Office 365 à l’occasion de l’ouverture d’un nouveau siège, la filiale immobilière de la Société Générale a confié à Saegus les formations des administrateurs et du support IT aux fonctionnalités d’O365 et à l’administration de la plateforme.

#Digital Workplace

 

  • Déploiement de l’outil de Data Visualisation Tableau Software pour Bolloré 

Bolloré T&L a fait le choix de Tableau pour harmoniser le reporting de son activité logistique. Saegus a été choisi pour assurer le développement, à la vue des enjeux et contraintes métiers du Groupe.

#Data Driven Business

 

  • Accompagnement sur Tableau Software pour le département Digital de L’Oréal 

L’équipe L’Oréal « Precision advertising & digital analytics » souhaite développer ses compétences autour de l’outil Tableau Software afin d’effectuer des analyses plus poussées dans leur domaine.

Pour ce faire, elle a fait le choix d’installer Tableau Server afin de se doter d’une architecture robuste et adaptée à l’ensemble de leurs cas d’usages. Les analyses seront ainsi partagées à travers le groupe.

Saegus accompagne L’Oréal dans le déploiement et la bonne utilisation de Tableau par les utilisateurs.

#Data Driven Business

 

  • Cadrage des usages collaboratifs pour le département R&I de L’Oréal

L’Oréal est actuellement en plein déploiement d’Office 365. Pour s’assurer d’un déploiement réussi à L’Oréal R&I, il est indispensable d’identifier les cas d’usages spécifiques aux métiers, de démontrer comment ils peuvent être adressés par le Digital Workplace, et de construire et contextualiser le matériel d’adoption. C’est sur ces axes que Saegus a été identifié pour accompagner le département R&I.

#Digital Workplace

 

  • Plateforme de Showroom pour L’Oréal (département IA)

La division IA de L’Oréal R&I souhaite améliorer sa visibilité en développant une application « Showroom » offrant une interface aux différents algorithmes développés à des fins de démonstration. Nous accompagnons L’Oréal sur le développement d’un MVP.

#Data Driven Business

 

Si vous souhaitez davantage d’informations sur la conduite de ces missions et notre méthodologie, n’hésitez pas à solliciter un rendez-vous avec nos experts.

 

L’Agile et le Design Thinking sont depuis quelques années des approches testées par de nombreuses entreprises pour adresser leur transformation digitale.

Le Design Thinking et l’Agile partagent de nombreux points communs : elles sont empiriques, itératives et font appel à des équipes multidisciplinaires où la collaboration joue un rôle clé.

 

Intuitivement, ces approches semblent intervenir à des moments complémentaires d’un projet : le Design Thinking pour définir une solution répondant à un problème utilisateur, et l’Agile pour livrer la solution via la mise en place d’un cadre de travail plus ouvert aux changements. Combiner Design Thinking et Agile semblerait naturel. Or, ces deux approches restent encore trop souvent des initiatives isolées et non intégrées. Pourtant, leur association permettrait de produire de meilleurs résultats en termes d’efficacité projet et de satisfaction client.

 

La complémentarité manifeste de l’agile et du design thinking

 

Pour rappel, le Design Thinking consiste à rechercher et à comprendre l’expérience des utilisateurs finaux, afin d’identifier la source d’un problème plus ou moins limpide. Puis, on passe par la génération d’idées nouvelles et le prototypage rapide de la solution choisie, afin de récolter un retour utilisateur très tôt dans le processus et d’itérer sur la solution. Cette approche de co-création se dessine par des phases de divergence et convergence, l’objectif étant de concevoir des solutions adaptées aux besoins des utilisateurs finaux.

 

 

L’Agile pose le cadre de travail pour qu’une équipe engagée autour d’un projet gagne en efficacité dans la livraison de solution(s). Dans un projet agile, on tend à découper le travail en petites unités. Au fur et à mesure de l’avancée du projet, l’équipe itère sur la solution et planifie son périmètre de travail en fonction des retours obtenus après les tests. La puissance de l’agile réside dans la transparence du travail réalisé au sein de l’équipe mais aussi des parties prenantes, évitant ainsi un « effet tunnel » où le résultat du travail ne serait constaté qu’en fin de projet. L’autre force de l’agile réside dans des cycles d’itérations courts permettant de répondre très rapidement aux évolutions du marché et des besoins utilisateurs. Au final, on évite des changements couteux et complexes et des délais de développement à rallonge.

 

 

 

L’Agile et le Design Thinking semblent idéalement se compléter pour accélérer un même projet. Le Design Thinking se concentrerait sur le « pourquoi » et interviendrait en amont pour imaginer une solution à un problème. L’Agile se concentrerait sur le « comment » et interviendrait ensuite pour réaliser la solution. Dans un premier temps, il peut être intéressant de systématiser l’organisation de projets par une phase de Design Thinking suivi par une phase de développement agile. Mais une fois l’Agile mis en place, comment conserver l’esprit « user-centric » du Design Thinking ?

 

Pour aller au-delà d’une simple succession chronologique de ces deux approches – Design Thinking puis Agile -, il est conseillé d’intégrer l’esprit du Design Thinking à une équipe organisée en Agile.

 

 

Aller plus loin pour intégrer l’esprit du Design Thinking à une équipe Agile

 

En combinant intimement Agile et Design Thinking, les entreprises ont tout à y gagner : une meilleure satisfaction client, une diminution du temps passé à itérer la solution et donc une économie sur le développement.

 

D’après notre expérience, l’idéal est d’intégrer un esprit centré utilisateurs le plus tôt possible dans le processus pour garder en boussole les vrais besoins des utilisateurs finaux et pas seulement la vision que s’en fait l’entreprise. Chez les entreprises les plus innovantes, les design thinkers sont membres à part entière des équipe agiles. Leur rôle est de collecter les insights utilisateurs et questionner leur expérience vécue. Si l’équipe ne peut inclure de rôle de Design Thinker, chacun de ses membres devra veiller à ce qu’elle cultive un esprit de Design Thinking sans designers.

 

Il est plus compliqué d’intégrer une culture Design Thinking à une équipe agile déjà en place sans revoir le fonctionnement de l’équipe et ainsi faire baisser sa productivité à court terme. Un coach Design Thinker pourrait accompagner l’équipe un certain temps pour faciliter la transition.

  • Si le projet le permet, il est toujours intéressant d’intégrer des utilisateurs finaux dans le process agile, notamment lors de la définition et priorisation des besoins ou alors pour la présentation du travail réalisé en fin de sprint, afin de récupérer des retours. Nous avons pour habitude de réunir les utilisateurs lors d’ateliers de co-création, afin d’affiner la vision d’un projet.
  • Il peut également être envisagé d’inclure des « tâches » Design Thinking dans le périmètre des sprints, pour être sûr d’adresser la recherche utilisateur tout au long du projet. Ainsi on combine l’aspect découverte du Design Thinking avec l’aspect livraison de l’Agile.
  • Le management visuel, consistant à laisser des informations affichées dans l’espace de travail, peut contribuer à maintenir cet esprit Design Thinking. Comme c’est déjà souvent le cas avec un backlog et le workflow de travail, on pourrait afficher le détail des personae cibles ainsi que leur « experience maps », pour toujours rappeler à l’équipe qui est l’utilisateur final.
  • Enfin, certaines organisations ayant développé l’agile à l’échelle « agile at scale » vont mêmes jusqu’à intégrer la démarche Design Thinking en continue dans leurs projets, en parallélisant des sprints 100% Design Thinking avec des Sprints de développement.

 

 

Un chemin encore long à parcourir ?

 

L’Agile est encore souvent mal compris. Travailler en agile justifierait une gestion chaotique des tâches par l’équipe car elle serait flexible à l’extrême. Ces mauvaises pratiques organisationnelles ne font que galvauder la philosophie Agile et abîment injustement son image.

 

Le Design Thinking, quant à lui, est parfois vu comme quelque chose de superficiel. Certains le considèrent comme un simple coup de pinceau une fois le projet terminé, sans prendre en compte la dimension d’expérience utilisateur pourtant nécessaire à la réussite d’un projet, et ce, dès son commencement. D’autres le résument à coller des post-its sur un mur. Le Design Thinking est une approche qui va au-delà des designers et concerne l’équipe entière.

 

Pour que l’Agile et le Design Thinking soient bien intégrés, il est primordial que ces approches soient au préalable comprises et maîtrisées individuellement. Aussi, pour déployer la dynamique, il est toujours préférable que dirigeants et managers soutiennent les initiatives dont les objectifs business intègrent une vision centrée utilisateur.

 

Intéressés par ce type d’approche ? Nous serions heureux d’en discuter et de vous accompagner sur ce type de démarche.

 


 

Le CES 2019, grand-messe technologique annuelle, nous prépare au futur ainsi qu’aux meilleures innovations existantes et à venir. Encore une fois, les nouvelles générations de technologies existantes sont à l’honneur : qu’il s’agisse de l’arrivée de la 5G, des téléviseurs 8K ou des voitures autonomes, l’ensemble bien entendu « connecté », maître-mot de cette édition.

 

 

L’usage au coeur des métiers de l’innovation

L’usage est désormais au cœur des métiers de l’innovation et celui-ci au cœur des enjeux métiers. Un évènement tel que le CES permet de toucher au plus près ces objets « tendance » car pour mieux les comprendre, il est primordial de les expérimenter. De ce fait, le CES est devenu un salon de prédiction des nouveaux usages en lieu et place d’une institution technologique.

En parallèle, nous recherchons continuellement à améliorer l’expérience client, la fameuse UX (expérience utilisateur), en faisant du sur-mesure pour une communauté donnée. S’acculturer est devenu primordial, mais il est désormais nécessaire que la facilité d’utilisation prenne le pas. Pourquoi avoir un téléphone 5G quand la 4G, arrivée en 2009-2010, n’est pas encore totalement adoptée ? On prédit que seul 1 téléphone sur 7 sera 5G en 2025*. Les marques doivent, en plus de maîtriser le marketing de leurs produits, être à la pointe sur leurs différentes propositions technologiques, en cas d’adoption rapide de celles-ci. D’ou la nécessité de remettre les usages et l’expérience au cœur de la technologie.

Si nous prenons le cas des « smart speakers » qui ont fait un tabac en 2018, leur première utilisation reste l’écoute musicale, comme un « speaker » normal. Cela est lié au fait que l’utilisation de la voix avec une interface
est encore une pratique en cours d’apprentissage. Seulement 21% des personnes* possédant un smartphone connaissent la fonctionnalité de reconnaissance par la voix.

 

L’adoption de nouvelles méthodes de travail, vecteur d’innovation

Ces chiffres peuvent sembler étonnants alors que la technologie va toujours plus vite d’année en année, mais l’étude démontre que les français ont une réelle impression de non-accompagnement ou d’aide pédagogique. C’est dans ce contexte que les constructeurs doivent abattre leurs cartes. Les nouvelles méthodes de travail (telle que le design thinking) pour lesquelles les technologies sont interdites afin de mieux les aborder (salle close sans téléphone ou ordinateur) en est un exemple concret. Ces nouvelles méthodes sont didactiques et remettent au cœur de ces enjeux deux éléments : la co-création (soit le travail collaboratif) et la vision utilisateur. Dans le milieu professionnel, les utilisateurs sont impliqués parfois directement dans la création de nouveaux produits pour que la technologie liée soit un outil, réel, qui aide et facilite, et non un frein ou un élément bloquant.

Ce qu’il faut retenir de ce salon c’est qu’au cœur de l’expérience client/ utilisateur, les marques sauront changer leurs innovations pour les rendre facile d’usage voire « commodes ». L’arrivée de nouvelles formes de loisirs tel que l’e-sport et sa population média fragmentée (on ne regarde plus un évènement unique, mais plusieurs parfois simultanément sur différents jeux) amène à repenser l’approche et les usages. Nous parlions naguère de second écran pour les smartphones connectés à la télévision, nous pouvons désormais parler d’environnement « global » où chaque écran, chaque fonctionnalité devra faciliter le loisir ou le travail.

 

Nous arrivons à l’ère de la pratique décrite par Steve Krug « Don’t make me think » pour l’utilisateur. L’utilisateur pense, fait des choix, mais ne doit pas réfléchir à comment utiliser une nouvelle technologie, simplement l’adopter. C’est ici que les entreprises devront accompagner leurs collaborateurs dans la maîtrise des usages actuels et à venir. Hormis le gain de temps facilement mesurable, c’est un réel changement des méthodes de travail et d’organisation (design thinking) qui devra s’opérer pour innover au quotidien en entreprise.

Vous pouvez aussi revoir l’émission sur BFM Business.

 

*Deloitte Global mobile consumer survey (May 2018)
Article écrit par Yvan Forestier

 


 


Nous vous en parlions dans un article précédent : Saegus a initié un programme complet à l’école d’ingénieur ECE Paris, afin d’enseigner le Design Thinking aux étudiants de dernière année qui avaient choisi ce cours. Huit intervenants se sont succédés pour leur faire découvrir cette approche centrée sur les utilisateurs en partant d’un sujet qu’ils avaient eux-mêmes choisis.

Le centre de formation agréé Saegus Institute a tout imaginé pour offrir une expérience d’apprentissage unique aux étudiants, comme nous savons le proposer à nos clients. Centré sur la pratique et des retours constructifs de nos experts sur leurs réalisations, le cours s’est achevé par une cérémonie de pitchs organisée chez Saegus.

A cette occasion, nous avons réuni un jury de professionnels permettant de placer les étudiants en situation d’elevator pitch comme le feraient des entrepreneurs, chose qui nous tient particulièrement à cœur en tant qu’intrapreneurs (ADN Saegus).

Nous vous proposons de plonger dans cette expérience !

 

Le bilan des cours à l’ECE

Nos 3 challenges majeurs

  •  Mobiliser les étudiants, tu devras

Quand on a pris l’habitude de travailler en tant que consultant pour des clients, aussi variées soient les missions et les équipes, rien ne nous prépare à faire face à une classe d’étudiants. C’est un public qui n’est pas toujours facile à capter, qui se désintéresse vite, mais qui est aussi très exigeant. Nous avons choisi de les faire travailler en groupes de 5 à 7 personnes aux dynamiques hétérogènes. Les mobiliser sur la durée s’est avéré un challenge à part entière !

Les échanges étaient toujours riches lors des cas pratiques, mais plus réservés lors des parties théoriques, ce qui nous a forcé à innover toujours davantage dans les présentations pour ne pas perdre leur attention.

 

  • Les faire progresser sur des concepts, il te faudra

Nous sommes intervenus sur l’ensemble d’un cours très complet, composé de 20 cours de 3 heures chacun, ce qui nous a permis d’inscrire l’apprentissage dans un accompagnement sur la durée. Nous leur avons demandé de rendre des travaux réguliers et leur faisions des retours au fil de l’eau sur leurs réalisations (personas, cartes d’empathie, prototype, tests utilisateurs…). Cette posture d’accompagnant est proche de celle du coach que nous adoptons dans nos missions, mais peut se révéler complexe lorsqu’il s’agit de faire progresser sur des concepts nouveaux.

 

« J’ai aimé que chaque cours théorique soit accompagné d’une partie pratique, c’était assez instructif et les concepts étaient assimilables plus facilement. »  T, étudiant en Master 2, à l’ECE Paris

 

  • Adapter tes attentes en restant exigeant, indispensable il te sera

Au début du cours, nous avions probablement le même niveau d’exigence auprès des étudiants que nous en avons dans nos missions. Rapidement, il nous a fallu nous rappeler que nos élèves étaient précisément nos élèves, et que nous devions adapter notre niveau d’exigence en fonction de leur statut. Pour cela, nous avons cherché à être tout le temps à l’écoute de chacun, de nous rendre disponibles en mettant à leur disposition une instance slack, mais aussi à nous remettre en question et faire preuve d’humilité sur nos propres connaissances, car les étudiants aussi nous ont énormément appris !

 

Les étudiants durant les pitchs

 

Les grandes fiertés que nous retirons de ce cours

  • Avoir contribué à diffuser le Design Thinking auprès de la future génération d’ingénieurs qui arrive sur le marché

Intégrer le Design Thinking dans toutes les typologies de métiers permet de toujours envisager un projet, une idée, un problème, sous un angle centré sur les utilisateurs et à itérer, encore et encore, pour affiner et créer une solution pertinente et innovante. Le Design Thinking n’est pas une baguette magique, c’est une approche structurée qui modifie en profondeur nos schémas de pensée habituels.

Que des ingénieurs de dernière année aient fait le choix de ce cours, et en ressortent avec un bon bagage théorique est pour nous une fierté, car ils seront eux-mêmes porteurs et moteurs de cette approche dans leur vie future.

 

  • Avoir enseigné par la démonstration de nos expertises pratiques et technologiques

Chez Saegus, nous croyons en la preuve par la démonstration. Plutôt que de dire, nous faisons et nous montrons. Le cours a été conçu dans le cadre de la Saegus Institute et a fait intervenir une grande diversité de nos expertises : recherche utilisateur, Design Thinking, Agile, entrepreneuriat, business model, UI, UX….

Mais nous n’avons pas seulement puisé dans nos expertises pratiques, nous avons aussi initié les étudiants à Foreseeds, notre plateforme de crowdthinking. Cela leur a permis de manipuler un outil innovant et ainsi comprendre qu’une approche Design Thinking ne passe pas que par des post-its, mais peut, elle aussi, être révolutionnée et adaptée.

 

« J’ai aussi adoré l’outil Foreseeds, il est vraiment bien conçu et permet l’émergence de nouvelles idées ! » S, étudiante en Master 2, à l’ECE Paris

 

  • Voir les élèves progresser, s’intéresser et se révéler !

Notre fierté, c’est d’avoir vu les élèves progresser. D’une posture un peu lointaine, ils se sont intéressés et révélés tout au long des cours, et tous les groupes sans exception ont fourni un travail d’une grande qualité. Notre plus belle réussite sur ce cours, c’est de voir que l’approche a été comprise et assimilée, et qu’elle leur servira quelle que soit leur activité professionnelle.

 

« J’ai apprécié le fait de venir en cours avec plaisir, les projets qui réveillent, l’animation, les profs jeunes, dynamiques et accessible. »   A, étudiante en Master 2, à l’ECE Paris

 

Nous avons demandé en fin de cours aux étudiants de nous envoyer leurs feedbacks, ce qui n’est que justice car si nous les avons bien notés, à eux de nous noter également ! Le cours a reçu une note globale de 4/5, le nombre et la pertinence de leurs retours vont nous aider à améliorer le cours pour faire encore mieux l’année prochaine. C’était une très belle expérience que nous avons partagée avec les étudiants, et nous avons hâte de recommencer l’année prochaine !

 

Les membres du jury

 

Merci à notre cher jury présent lors de la matinée de pitchs :

  • Sylvie Coumel (Sanofi)
  • Mazid Calas (Renault)
  • David-Olivier Bouchez (ECE)
  • Jacques Rossard (ECE)
  • Yvan Forestier (Saegus)
  • Frédéric Brajon (Saegus)

 

Et merci à nos intervenants de cours :

  • Marouchka Hebben (responsable de l’option)
  • Aurore Pinel
  • Charlotte Marmet
  • Pauline Hénon
  • Sarah Chakir
  • Jérôme Laizin
  • Jean-Marie Dabbaghian
  • Hadi Issa


Nous sommes fiers d’avoir la confiance de nos clients et enthousiastes de leur apporter notre aide, voici nos derniers “success unlocked” :

 

  • Mise en place d’un Lab Digital Workplace

Dans le cadre de son projet de transformation, un acteur majeur du secteur de l’énergie a confié à Saegus la mise en œuvre complète de son Lab Digital Workplace.

Ce Lab, s’appuyant sur des méthodes agiles en cycles courts, permet d’anticiper l’arrivée de nouvelles technologies et services en expérimentant les usages associés à travers démonstrateurs et MVP.

 

  • Accompagnement de la digitalisation du poste de travail d’Ingenico

Ingenico leader mondial des solutions de epayments, des terminaux de paiements, et de télétransmission des données de santé nous a sollicité pour notre expertise Office 365. Le projet consiste à déployer la plateforme collaborative de Microsoft à l’échelle du groupe en assurant une expérience utilisateur la plus fluide possible, et en détachant les usages du poste de travail Ingenico via la digitalisation.

 

  • Réalisation en mode agile d’une application RH

Après un cadrage utilisant notre outil de crowd thinking Foreseeds, Orange nous confie la réalisation du MVP d’une application RH en agile pour rapidement le tester auprès d’une première cible.

 

  • Accompagnement sur le programme Data et l’audit de la plateforme BI

Après une expérimentation Data autour de l’analyse de consommation des produits de la mutuelle, Unéo se lance dans l’audit et l’optimisation de leur plateforme BI avant de poursuivre sur un chantier d’évolution de leur SI pour aborder dans les meilleures conditions le Big Data.

 

  • Mise en place d’un Brand Center

Galeries Lafayette a décidé de mettre en place un DAM (Digital Asset Management) afin de centraliser et gérer les droits d’accès de l’ensemble des médias associés à la marque Galeries Lafayette. Saegus a donc coordonné l’ensemble des activités, notamment l’audit des besoins pour chaque entité, a défini la structure des données, et a piloté la relation avec l’éditeur.

 

  • Design thinking auprès de professionnels de santé

Une grande mutuelle française souhaite lancer un nouvel outil afin d’équiper des spécialistes professionnels de santé. Pour faciliter et accélérer la compréhension et la prise de décision, Saegus a mené des ateliers d’immersion afin de définir les besoins et frustrations des spécialistes, notamment en ce qui concerne leur outils digitaux actuels. Saegus a ensuite proposé des maquettes d’appli et a construit le dossier d’investissement.

 

Pour en savoir plus sur notre offre d’accompagnement ou pour une démo, n’hésitez pas à demander un rdv à gaelle.pommereau@saegus.com.