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TypeScript est un langage de programmation fortement typé qui s’appuie sur JavaScript, qu’il enrichit de nouvelles fonctionnalités.

Développé par Microsoft en 2012, TypeScript connaît une grande popularité dès 2017. À l’époque, Microsoft souhaite créer un langage de programmation pouvant assurer une meilleure gestion des projets à grande échelle. Jusqu’ici, JavaScript est utilisé seul car il l’est l’un des seuls langages acceptés par les navigateurs – mais il est mal adapté aux grands projets (trop complexe, pas de typage, pas d’interface…).

Comment TypeScript intervient-il dans le processus de codage ? Comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses avantages ?

Qu’est-ce que TypeScript ?

TypeScript est transcompilé en JavaScript, c’est-à-dire qu’il traduit le code TypeScript vers du code JavaScript afin qu’il soit interprété par tous les navigateurs.

Le grand avantage de TypeScript, comme son nom l’indique, est qu’il permet de typer son code, soit d’attribuer un type aux éléments du code source (variables, fonctions…). En conséquence, chaque élément joue un rôle identifié.

Par exemple :

  • En TypeScript : sur la ligne de code “let count : number = 2”, il est indiqué que count est obligatoirement un nombre ;
  • En JavaScript : sur la ligne de code “let count = 2”, count peut être un autre type par la suite, puisqu’il n’est pas référencé comme nombre ;
  • Si l’on considère la ligne de code “count = “hello world”” : en TypeScript, cette ligne sera erronée (puisqu’elle ne correspond pas au typage précédemment effectué), ce qui ne sera pas le cas en JavaScript.

Ses points forts

Parmi ses autres avantages, nous pouvons citer :

  • L’autocomplétion : par exemple, si l’on souhaite créer un array, TypeScript suggère automatiquement les fonctions liées au type référencé en amont (filter, map, find…) ;
  • La documentation : même s’il est essentiel de documenter son code, pour soi-même comme un·e futur·e développeur·se qui reprendrait un projet, TypeScript permet d’éviter les commentaires à l’intérieur du code, comme “//version doit être nombre” ;
  • La propreté : JavaScript est souvent jugé permissif voire incohérent ; TypeScript pallie ce problème grâce aux détails qu’il est possible d’y ajouter, le rendant plus facile à lire et comprendre ;
  • La gestion d’erreurs : les erreurs commises en TypeScript, qui empêcheraient la compilation du code, sont signalées par un liseré rouge – ce qui n’est pas le cas en JavaScript. Jusqu’alors, ce travail était fait par des bibliothèques ou éditeurs de texte ;
  • La maintenabilité : puisque le code est typé, il est plus facilement maintenable. Les futures mises à jour seront plus simples et rapides, entraînant un gain de temps et d’argent.

TypeScript condense donc de multiples fonctionnalités en un seul outil.  À l’inverse, certain·e·s développeur·se·s estiment qu’il alourdit le code, puisqu’il l’alimente avec de nouvelles fonctionnalités – ce qui est compréhensible à l’échelle de petits projets.

Toutefois, nous pouvons considérer que TypeScript est adapté à tous les types et échelles de projets ; nombreux sont les petits projets qui prennent par la suite de l’ampleur !

Cas pratique

Conclusion

TypeScript a définitivement révolutionné la manière de coder. Il est de plus en plus adopté, pour les nouveaux comme les anciens projets – de nombreux sites ont mis à jour leur code avec TypeScript. Le choix revient bien sûr aux développeur·se·s d’utiliser ce langage, selon leurs habitudes et sensibilités personnelles, mais il ne fait aucun doute que TypeScript continuera son ascension : il est déjà aujourd’hui parmi les 10 langages de programmation les plus utilisés (source).

Vous souhaitez en savoir plus ?

Rédigé par Diesen Nwoumga, Consultant Factory

Un Design System est une bibliothèque de guides et références au service de la construction de standards d’expérience utilisateur de produits d’une marque. Il est propre à chaque marque et permet de garder une cohérence à travers les supports qu’elle développe. C’est une référence essentielle pour les parties prenantes d’un projet ou les membres chargés du développement d’un produit.

Constitué d’éléments qui se répondent les uns aux autres, le Design System doit être pensé comme un ensemble cohérent. Selon la méthode de l’atomic design théorisée par Brad Frost en 2015, les caractéristiques (forme, couleurs, typographie…) d’un premier élément (une “molécule”) définissent un style (l'”atome”) déclinable pour créer l’ensemble des composants. C’est en imbriquant ces composants que l’on peut créer des templates complexes (formulaires, menus…), jusqu’à la création complète d’une maquette.

S’il n’y a donc pas de règles précises à suivre pour la création d’un Design System, quelques étapes clés se dessinent :

  • Déterminer les enjeux et objectifs liés à la conception du Design System ;
  • Faire l’audit de l’existant (s’il y a un existant) ;
  • Concevoir le Style Guide : principes visuels de typographie, palettes des couleurs et règles associées, grilles de structuration des éléments ;
  • Définir les principes de communication de la marque, soit la charte éditoriale (langage, ton…) ;
  • Prioriser puis créer les composants de l’interface ;
  • Assurer la maintenabilité du Design System.

Se posent alors les questions : comment créer un bon Design System ? Quels en sont les avantages ? Comment le maintenir à travers le temps ?

Faire l’audit de l’existant (facultatif)

Lorsqu’une marque est bien implantée, son identité visuelle est souvent déjà existante. Il est alors nécessaire de faire l’inventaire de l’existant : si elle dispose d’une charte graphique – plus techniquement, d’un Style Guide –, quels sont les codes graphiques, les logos, les guidelines qui y sont inclus ? S’il n’y en a pas, quels sont les composants existants de l’identité visuelle de la marque ?

C’est en dressant cet inventaire qu’il est possible de déceler les incohérences et les manquements dans l’expérience utilisateur : par exemple des boutons d’actions, des styles de titres démultipliés ou des ombres qui ne seraient pas similaires. À partir de ce constat, il est possible de proposer des axes d’amélioration qui seront la base du Design System.

La définition des rôles et process

Si elle fait gagner du temps sur les projets développés par la suite, la création d’un Design System prend du temps et de la réflexion, en amont puis en production. Pour faciliter les nombreux échanges entre les parties prenantes, il est nécessaire de définir clairement les process et les rôles de chacun·e – cela favorisera la création d’un Design System pertinent et cohérent et donc, les interactions futures liées à la création d’une interface.

D’abord, en créant une nomenclature commune. Y a-t-il déjà un langage partagé et quelles en sont les définitions actuelles ? Varient-elles d’une BU à une autre ? Établir un langage commun facilitera la création des interfaces et évitera des potentielles confusions ou malentendus, les équipes étant mieux alignées. Il peut être nécessaire de définir des fondamentaux communs (par exemple, un banner = une bannière), puis de simplifier certains termes s’il y a lieu.

Par exemple : m-banner-hover
> M pour molécule (atome > molécule > organisme) ;
> Banner pour bannière, soit le type d’élément ;
> Hover pour l’état ou la variation de l’élément.

Cet exemple va faciliter le dialogue entre les designers et les développeurs, accélérant ainsi leur temps d’exécution. Ce gain de temps leur permet à terme d’affiner des détails poussés comme les micro-interactions. Enfin, une nomenclature commune permettra de vite identifier l’élément autant dans la maquette que dans le code source.

Concevoir le Style Guide

Avant tout, un Design System doit être composé d’un guide de style (Style Guide). Celui-ci se rapproche de la charte graphique d’un produit.

Le guide de style va permettre de recenser ce qu’on appelle les “perceptual patterns” qui font référence aux éléments suivants : couleurs, typographies, espaces, formes, icônes, illustrations, photographies, animations, sons.

Ces éléments vont être utilisés comme atomes dans la conception globale des composants.

Définir les principes de communication de la marque

La charte éditoriale est une composante clé du Design System. C’est le travail de l’UX Writer : en travaillant les éléments de langage (ton, mots-clés, informations…) en accord avec l’image de la marque, il·elle harmonise les principes de communication pour accompagner au mieux les utilisateur·rice·s tout au long de leur parcours. Par exemple : pour une interface médicale, il est préférable d’utiliser des mots simples à un vocabulaire scientifique – c’est ce que préconise Oxygen, le Design System de Doctolib.

Nous ne vous en disons pas plus, car vous pouvez retrouver notre article détaillé sur l’UX Writing ici !

Prioriser puis créer les composants

Quels sont les composants (header, bouton, card…) les plus fréquents dans l’interface développée ? Lesquels sont les plus utilisés ? Ce sont eux qu’il faudra développer en premier. Ensuite, il faudra se demander : quels sont les composants propres à l’entreprise ? Comment développer des micro-interactions cohérentes ?

Le milieu de l’UX étant en constante évolution, et les nouvelles tendances étant nombreuses, un Design System doit être holistique. Les composants doivent donc être adaptables et affichables sur différents devices – d’autant plus que ceux-ci sont de plus en plus variés et nombreux -, tout en conservant leurs caractéristiques et fonctionnalités. Ils doivent également s’articuler facilement entre eux. Le but ? Délivrer une expérience homogène mais unique sur chaque support. Pensé ainsi, le DS pourra répondre à un maximum d’usages, de besoins et de contraintes futurs. Lorsque les micro-interactions sont alignées, l’expérience utilisateur est cohérente, simple et facile – impactant à terme l’image d’une marque de manière positive.

Assurer la maintenabilité du Design System

Pour maintenir un Design System dans le temps, les parties prenantes de l’entreprise doivent être impliquées en étant au fait de la nomenclature choisie et des règles établies.

Montrer rapidement les résultats de ce qui a été conçu permet d’engager les équipes à travers des KPIs préalablement définis : a-t-on gagné en temps de production lorsque l’on sort un nouveau produit ? Le taux de rebond a-t-il diminué ?

Conclusion

Si le Design System a été conceptualisé il y a plus d’une dizaine d’années, il est de plus en plus intégré dans les projets. Ses bénéfices sont multiples, mais l’on peut toutefois retenir 3 points : une simplification de la relation designers/développeur·euse·s, un gain dans la rapidité d’exécution et donc, une constance dans l’expérience utilisateur qui sera plus détaillée et cohérente, comme la marque qu’elle représente.

Vous voulez en savoir plus ? Vous souhaitez être accompagné·e·s sur un projet ? Contactez nos équipes à la Factory !

Rédigé par Yasmine Morsi, Consultante Confirmée Factory

(1) https://airbnb.design/building-a-visual-language/

Qu’est-ce que 30sec ?

Je suis loin d’être la seule à apprécier la bonne chère avec quelques camarades au loisir d’une terrasse. Je me trouve pourtant bien dépourvue quand vient l’heure du paiement (je ne sais pas compter).

Tada ! 30sec est une application qui permet de partager et régler rapidement l’addition en quelques clics.

Mon user journey

  • Un accès très simple : après avoir scanné le QR code de ma table, je n’ai eu qu’à entrer mon prénom ;
  • Une absence de calcul mental : je n’ai qu’à cliquer sur les plats en haut de l’écran pour constituer mon addition ; les autres convives peuvent en faire de même. Il est possible d’ajouter un pourboire pré-rempli ou de le personnaliser juste en dessous de manière très claire. Pratique lorsque l’on n’a pas de monnaie !

Les petits plus

  • J’ai le sentiment que l’usage du QR code, dont je doutais il y a quelques années, s’est vraiment installé dans nos habitudes avec les cartes des restaurants, le passe sanitaire et la présence de Google Lens ou similaires sur la majorité des devices mobiles ;
  • Pas besoin d’attendre l’addition même en heure de pointe ;
  • Vous pouvez choisir le prénom que vous voulez !

Les moins

  • Le paiement par carte de ticket restaurant n’est pas disponible ;
  • Le site internet de 30sec apporte peu d’informations, vous devez donc vous fier à mon expérience ;
  • L’app est disponible uniquement dans une sélection de restaurants pour l’instant.

Ce que j’ai apprécié en tant que designer

  • J’ai payé en 30 secondes (un peu plus pour contempler cette merveille d’expérience utilisateur) ;
  • La possibilité de payer par GPay en deux taps sur mon téléphone intelligent ;
  • L’envoi du ticket par mail ou la possibilité de le télécharger directement sur mon téléphone ;
  • Tout régler sur un seul écran, de manière sécurisée, avec une confirmation claire à la clé.

Bon appétit !

Rédigé par Anne d’Andigné, Consultante Confirmée Factory

Que vous soyez UX Writer chevronné·e, designer, researcher ou que vous travailliez avec ces profils, il est toujours bon de se rappeler quelques bonnes pratiques liées à la microcopie et à l’usage du texte dans les interfaces sur lesquelles vous allez intervenir.

Voici donc quelques conseils qui me servent beaucoup dans mon métier !

Apprenez une nouvelle langue

En amont du projet, effectuez une recherche approfondie sur le sujet, le vocabulaire ou tout type de jargon lié au domaine du projet. Participez autant que possible à la recherche utilisateur, prêtez une attention particulière aux mots utilisés par les utilisateur·ice·s en interview. Vous aurez des repères, surtout si vous travaillez sur des applications techniques ou spécifiques à certains métiers ou domaines particulier, comme le secteur médical ou encore scientifique.

Back to basics !

De manière générale, n’hésitez pas à fréquemment recourir au dictionnaire pour vraiment percevoir la signification d’un mot. Cela vous aidera à être plus précis·e dans votre formulation des textes de l’interface. 

Analysez les applications

Et sites que vous aimez utiliser. Comment avez-vous réussi du premier coup à chercher un itinéraire sur Citymapper, à publier une annonce sur Le Bon Coin ? Pourquoi avez-vous eu du mal à commander un taxi sur une application VTC ?  

Détachez-vous de la vision produit

Mettez-vous à la place de l’utilisateur·ice. Récemment, j’ai ajouté une fonctionnalité d’export de données depuis une interface. Je pensais nommer le bouton “exporter”, mais peut-être le mot “télécharger” signifiera-t-il mieux que l’utilisateur·ice aura son fichier enregistré localement sur son ordinateur à l’activation de ce bouton.

Relisez votre texte à haute voix

L’entendre énoncé tout fort peut vous aider à imaginer comment il sera perçu. Cette technique vous poussera aussi à raccourcir vos phrases si vous finissez à bout de souffle en lisant le label d’un champ !

Lexical system

Définissez un vocabulaire commun avec votre équipe et votre client et décidez précisément qui est quoi. Cela peut se formuler à travers un document Word ou quelques slides toutes simples – une sorte de glossaire commun. Partagez ce document entre clients, équipe marketing, designers, développeur·euse·s pour être sûr·e d’adopter le même langage lorsque vous parlez d’une fonctionnalité, d’un composant ou d’une étape du projet. Vous éviterez tout quiproquo surtout pour des systèmes complexes où les synonymes sont facteurs de confusion. Faites en sorte que toutes les parties prenantes adoptent ce langage commun.

Par extension, il pourra servir :

  • aux Scrum Masters à repérer les US ;
  • aux Project Owners à nommer et affiner les prochaines fonctionnalités ;
  • aux développeur·euse·s à nommer leurs classes CSS pour une passation plus efficiente ;
  • aux UX/UI pour nommer précisément les composants du design system/kit UI, etc.

N’utilisez plus de Lorem Ipsum

Lorsque vous n’avez pas reçu le contenu. En tant que designer, vous connaissez la douleur de ne jamais l’avoir à temps, ce qui ralentit votre production. Qu’à cela ne tienne ! Saisissez cette opportunité pour vous atteler au texte et faire un brouillon de premières propositions de wording. Du reste, votre maquette sera même plus claire pour vous.

Comme le dit si bien Laura Wright,

Copy shouldn’t be an afterthought. Use the vocabulary and language you discovered during the research phase when designing any part of the UI. Try to verbalize and create rough content instead of using Lorem Ipsum. Placeholding with drafted text brings content to the forefront of the design process.

Designing with words: Tackling UX writing as a UX designer, Laura Wright

La peer review entre designers

S’applique aussi au texte ! Demandez à vos collègues d’effectuer une tâche sur votre prototype et voyez comment ils·elles s’en sortent. Si vous remarquez une légère hésitation, l’heure est venue de tester une autre formulation.

À vos plumes !

Rédigé par Anne d’Andigné, Consultante Confirmée Factory

Product Writer, Copywriter, Content Strategist… les métiers dédiés aux contenus des interfaces utilisateurs sont nombreux. Parmi eux, le métier d’UX Writer, né au début des années 2010 aux États-Unis, s’impose peu à peu en Europe. Quels sont ses domaines d’action ? Comment intervient-il·elle dans le processus de conception global de l’expérience utilisateur ? Quelle est la valeur ajoutée de son expertise ?

Sa mission, centrée sur la rédaction de textes d’une interface utilisateur, est double :

  • accompagner les utilisateur·rice·s dans les différentes étapes de leur parcours, en clarifiant l’information et en réduisant les doutes, puis les faire passer à l’action ;
  • et ce, en accord avec le positionnement de la marque.

À l’instar de l’UX designer, l’UX Writer doit donc comprendre en détails les besoins, les habitudes et les motivations des utilisateur·ice·s. Comment vont-ils·elles comprendre les instructions qui sont mises à leur disposition ? Comment vont-ils·elles agir en conséquence ? Comment les accompagner jusqu’à l’étape de conversion ?

Clarifier l’information

En effet, un contenu rédactionnel maîtrisé dessine un tunnel de décision pour l’utilisateur : pour cela, l’information doit être claire et précise. Prenons un exemple : en Anglais, les mots « sign up » (s’inscrire) et « sign in » (se connecter) sont très proches – ce qui peut entraîner une confusion, d’autant plus auprès d’utilisateur·rice·s non-Anglophones. Il serait pertinent de proposer « create an account » (créer un compte) et « log in » (se connecter), dont les significations sont distinctes et donc, compréhensibles.

Le tone of voice

Le choix de mots de l’UX Writer se base également sur l’image de marque d’une entreprise. Comment ces mots mettent-ils en avant les forces et les différences de la marque ? Sont-ils en accord avec le discours global tenu par celle-ci ? L’enjeu est de créer et/ou de préserver la confiance des utilisateur·rice·s envers la marque en proposant un contenu rédactionnel adapté, s’intégrant s’il y a lieu à un écosystème déjà existant. Le tone of voice, ou la voix d’entreprise, est une opportunité unique de se connecter avec l’utilisateur·rice qui interagit avec les mots et le design sur son écran. Une marque ne dit pas à ses utilisateur·rice·s qu’elle est chaleureuse, fiable et de confiance : elle doit le montrer dans sa manière de communiquer, visuellement et textuellement.

Prenons comme exemple la page d’erreur 404 du site de Marvel, page que la plupart des sites respectant les bonnes pratiques du web proposent de nos jours. Si l’information clé est d’indiquer à l’utilisateur·rice qu’une erreur est survenue et qu’il·elle doit se diriger ailleurs, il y a différentes manières de le communiquer. Si l’on prend appui sur ce que Nielsen & Norman Group évoque dans sa vidéo sur les 4 dimensions de tone of voice, croisé avec l’hypothèse de ce que les fans du monde des Comics attendent (des clins d’œil, des références, un peu de fun), on pourrait obtenir ce cheminement :

  • Ton sérieux, formel et pragmatique : « Nous rencontrons un problème. Veuillez nous excuser ». Le message est simple et transmet l’information à l’utilisateur·rice ;
  • Ton plus familier : « Désolé, mais nous rencontrons un problème de notre côté ». Ce ton reste trop formel pour Marvel ;
  • Ton dynamique et enthousiaste : « Ah ! Désolé, nous rencontrons un problème de notre côté ! ;
  • Maintenant, ajoutons une petite touche « clin d’œil » pour les fans qui aidera à dédramatiser l’aspect négatif que représente une page 404 dans un parcours de navigation : « Erreur 404 page disparue. Hydra a dérobé cette page de la base de données du S.H.I.E.L.D. ! »

Quelles sont les qualités d’un·e bon·ne UX Writer ?

  • Avoir de l’empathie : pour connaître ses utilisateur·rice·s, il faut savoir les écouter et les comprendre, puis se mettre à leur place afin d’imaginer la solution la plus adaptée. Prenons l’exemple de Doctolib : l’utilisateur·ice prend rendez-vous, souvent pour la première fois, auprès d’un·e praticien·ne de santé. Cette situation peut être une source de stress, pouvant rapidement générer de l’incompréhension. Comme stipulé dans Oxygen, le Design System de Doctolib, l’UX Writer a choisi un ton chaleureux, dépourvu de jargons professionnels (médicaux comme informatiques) qui seraient trop complexes à appréhender. (1) Les phrases à tournure positive sont préférées à celles à tournure négative : par exemple, « Stay connected, don’t close this page » devient « Stay connected, keep this page open. » (2) Dans le même objectif, les informations présentées à l’écran sont les plus explicites possibles :
  • Comprendre : à la fois les attentes des utilisateur·ice·s et la ligne éditoriale de la marque. Il est nécessaire pour cela de poser un maximum de questions, sans juger ni interpréter les réponses reçues : quelles sont leurs habitudes, leurs frustrations, leurs attentes ? Quel est le ton employé par la marque ?
  • Prendre en compte le contexte : celui dans lequel une interface est créée. Faut-il tout créer ou doit-on partir de l’existant ? L’interface s’intègre-t-elle à un écosystème plus global ? Est-elle destinée à être traduite dans plusieurs langues ? Dans ce cas, l’UX Writer veillera à éviter les jeux de mots ou les formulations propres à chaque langage afin de faciliter le travail de traduction.
  • Résoudre : les problèmes liés au fonctionnement des interfaces. L’UX Writer doit d’abord savoir les identifier, puis proposer des pistes pertinentes en conséquence. Par exemple, pour partager un contenu : avant, « Pour partager, cliquez sur ce bouton » – après, « Cliquez sur ce bouton pour partager » (ici, on place l’action en premier dans la phrase).
  • Communiquer : pleinement intégré dans la démarche d’expérience utilisateur, l’UX Writer est complémentaire des autres métiers : si l’UX Designer crée le produit dans sa globalité, l’UX Writer en optimise le contenu. Ce travail d’équipe doit débuter dès les premières ébauches du projet.
  • Faire tester : les contenus doivent être testés par les utilisateurs finaux, afin que les hypothèses établies puissent être confirmées, sinon invalidées.
  • Fidéliser : il faut rassurer les utilisateurs, puis les faire passer à l’action, tout en leur transmettant des émotions liées à l’image de la marque.

Conclusion

Les entreprises convaincues de la nécessité des services d’un·e UX Writer au sein d’une équipe sont encore peu nombreuses – son expertise leur est pourtant indispensable car elle définit clairement la position d’une marque vis-à-vis de ses utilisateurs. Pleinement complémentaire au travail de l’équipe d’UX, le mode de rédaction qu’il·elle propose offre une nouvelle dimension à l’expérience client telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Vous voulez en savoir plus ? Vous souhaitez être accompagné·e·s sur un projet ? Contactez nos équipes à la Factory !

Rédigé par Joseph Deffayet, Consultant Senior Factory

(1) « We write how people speak. For patients, we use everyday words that are easy to understand. We don’t use technical or corporate jargon, unfamiliar acronyms, or obscure words. » Source
(2) « We use positive language rater than negative language. One way to detect negative language is to look for words like can’t, don’t, haven’t, etc. » Source

Qu’est-ce que Brave ?

Né en 2019, Brave est un navigateur qui ose défier Chrome directement depuis sa home page.

Sa promesse ? Il en a plusieurs :

  • Sécurité : Brave bloque les « creepy stuff », les publicités et les traqueurs qui récupèrent volent vos données ;
  • Confidentialité : le navigateur comprend des Tor Private Tabs, des onglets privés (les autres navigateurs ne faisant que masquer notre historique) qui chiffrent nos connexions et masquent votre localisation aux sites auxquels vous vous connectez ;
  • Vitesse : les pages chargent 2x plus vite sur un ordinateur et 8x plus vite sur mobile. Ils nous invitent à faire le test nous-mêmes : encore un défi ?

Les petits plus ?

  • Vous pouvez importer les favoris et les paramètres de votre ancien navigateur ;
  • The Brave Rewards : un système de récompenses vous permet de gagner des tokens en visualisant des “Brave Private Ads” et soutenir ainsi les créateurs de contenu.

Ce que j’apprécie en tant que designeuse

  • L’identité visuelle de la marque : mis à part le logo qui dénote du reste, leur identité est top ;
  • LE DISCOURS : le fait que la toute première phrase de leur site soit un défi envers Chrome est brillant. Très osé, mais brillant. Le ton employé est très frais, très fluide et sans trop de bullshit. La quantité et la qualité de l’information est assez pertinente à mon sens. Et surtout, ça donne envie !

Une étude de cas par Growth Design

2 designers (qui utilisent des Bitmojis pour présenter leurs études de cas) ont testé l’expérience utilisateur de Brave. L’étude s’étend de la première visite de leur site web jusqu’à quelques semaines d’utilisation.

Personnellement, j’adore leur manière de présenter leurs études. C’est très dynamique et intéressant ! Ils donnent leur avis mais proposent aussi des solutions.

Je vous laisse l’étude ici, vous me direz ce que vous en pensez !

Je vous laisse, je retourne tester Brave…

Rédigé par Almudena Perez-Garcia, Consultante Junior Factory

Material You, la nouvelle version du design system Google Material, est sortie à la fin du mois d’octobre. Voici en quelques points ce qu’il faut retenir :

  • Ce nouveau DS a pour but d’accélérer les expériences émotionnelles individuelles maintenant que Google propose une base commune sur le marché en terme de navigation, de parcours, d’expérience, en déployant Material en 2014 ;
  • Il prend également une toute autre dimension puisqu’il passe la main directement à l’utilisateur 👸🏻🤴🏻 en termes de personnalisation (favorisant une approche user centric) et non pas uniquement aux concepteurs 👩🏻‍🎨 ;
  • Il a été pensé pour être adaptatif sur n’importe quel support (large desktop, desktop, mobile, watch…) ;
  • Un énorme focus a été mis sur la partie accessibilité 👓 (gestion de la taille des typo, des graisses, de la taille des éléments UI) pour permettre à n’importe quel·le utilisateur·rice d’utiliser l’interface avec un maximum de confort et d’aisance sans dénaturer le design de base ;
  • On peut également remarquer sur les différents motions que l’on est globalement sur des tons plutôt pastels ce qui est assez cohérent puisque nous sommes depuis quelques mois dans une tendance liée au rétro/vintage. Est-ce que Google va donc avoir un impact et officialiser cette nouvelle tendance d’ici la fin de l’année ? RDV d’ici quelques mois pour la réponse !

En quoi cela impacte-t-il notre travail de designer ?

Il est clair que nous allons devoir de plus en plus nous adapter aux différents environnements qui naissent année après année autour de nous. Nous ne sommes qu’aux prémisses d’une nouvelle ère du digital (industrie 4.0) et les différents supports sur lesquels nous allons devoir concevoir et créer seront de plus en plus nombreux 💻📱⌚️ (watch nouvelle gen, téléphones, lunettes connectées, casques de réalité virtuelle).

Notre objectif sera donc de s’adapter à ces nouvelles manières de concevoir pour aller toujours plus vite et permettre de délivrer une expérience homogène MAIS unique à travers chaque support.

Pour le reste, je vous laisse découvrir le teasing vidéo ainsi que toutes les vidéos de présentation des différents éléments ici.

Rédigé par Jeffrey Dhumeaux, Consultant Confirmé Factory

Le 6 juillet s’est tenu le «  LumApps Users Exchange Europe 2021  », événement lors duquel notre partenaire  a donné la parole à ses clients et partenaires, et a également partagé la vision et la roadmap de la plateforme. Yvan Forestier, Directeur de la Factory chez Saegus a d’ailleurs eu l’immense honneur d’animer une table ronde sur l’engagement et les moyens fournis localement pour réussir au niveau global avec Airbus, Valéo, FM Logistic et DynamicScreen. 

Une édition riche en retours d’expériences clients et nouveautés plateforme avec un mot d’ordre principal : être au service d’une expérience employée, pour qu’elle soit la plus orientée possible usage terrain, et booster la valeur métier.

Au cours de cette édition, nous avons assisté à beaucoup de témoignages clients très intéressants, qui s’accordent autour de l’importance de considérer les usages métiers et le parcours terrain des collaborateurs pour proposer la meilleure expérience, à travers la plateforme LumApps.

Les sujets tels que la définition des personae et user journey, la mise en place d’une identité engageante, la construction d’une stratégie éditoriale pour un meilleur engagement, l’embarquement des populations clés, l’accompagnement dans une transformation globale qui peut parfois être culturelle… ont animé l’ensemble les témoignages.

La mise en place d’une expérience employée adaptée et réussie nécessite de :

  • Bien comprendre les besoins de vos collaborateurs et être dans une démarche inclusive qui implique par exemple des relais terrain. Cette inclusivité est particulièrement importante dans un contexte industriel où vous devez prendre en considération des populations de type « Frontline workers ». Cela permettra d’adapter les services de votre plateforme LumApps aux besoins et attentes métiers.

  • S’inscrire dans un programme de transformation avec une vision partagée centrée autour de la création de valeur métier.

  • Définir une gouvernance en considérant la plateforme LumApps comme étant un produit qui doit répondre en permanence aux besoins métiers de ses “clients” (employé·es). Cette gouvernance devra être bien évidemment évolutive en fonction des différentes phases du projet, depuis le démarrage jusqu’au lancement/déploiement et au run/évolution et adaptation.

  • Mettre en place une tactique d’adoption personnalisée en fonction des typologies de vos employé·es, leurs parcours, usages et cultures. Pour que l’engagement et l’adoption soient pérennisés, pensez à créer un réseau de relais/ambassadeurs comme véritables acteurs pour prêcher la bonne parole, remonter les besoins terrain qui évoluent constamment, et contribuer à l’engagement d’une manière locale.

  • Construire un centre de service permettant de maintenir une dynamique engageante autour de l’utilisation de la plateforme. L’objectif de ce centre de service est de répondre aux besoins spécifiques que les métiers peuvent exprimer, faire évoluer la plateforme dans un cadre d’amélioration continue et d’adaptation aux nouveaux besoins, et de suivre la roadmap produit LumApps qui évolue en permanence pour une meilleure expérience.

La vision produit de LumApps a été présentée avec des annonces qui vont dans le renforcement du positionnement de la plateforme comme point d’entrée unique pour une expérience employée globale, avec un « move from content à to journey à to experience. En bref “move frome a system of engagement to a system of empowerment” avec les axes d’améliorations suivants :  

  •  Renforcer les possibilités de personnalisation et d’adaptation en fonction des besoins de la population cible  

  • Créer une expérience plus immersive via des « insights » et plus intégrée à l’environnement applicatif métier (hub) 

  • Faire évoluer l’application mobile vers plus de d’inclusivité des « frontline workers » 

Pour plus d’informations rendez-vous en septembre 2021 ! Et d’ici là, restez connecté.e.s.

Ce n’est pas ici que je vais refaire l’histoire des marques et des stratégies de branding,

Pendant des années, toutes les grandes théories se succédaient,

Comment positionner sa marque, quelle place pour son branding, comment générer de la préférence de marque jusqu’à accéder au statut de… LOVE BRAND.

Oui mais voilà,

Tout est bousculé depuis quelques années par les « perturbateurs » que j’appellerais bien volontiers les accélérateurs (puisqu’en bousculant, ils font avancer).

Les MDD qui travaillent leur stratégie avec habileté : fini l’ère du mee-too, place à l’unicité et à l’audace créative ! Qui aurait pu penser, il y a 5 ans à peine, que les MDD seraient capables d’avoir autant d’aplomb ?

Il y a eu également les start-ups et l’ère du « no marketing ». Un branding timide, fait maison, artisanal et simple.

Mais alors, les marques nationales dans tout cela ?

Comment se remettre à la page quand tout est bousculé ?

Comme une peur de faire un faux pas, de prendre une mauvaise route qui, dans ce cas, s’avèrerai être une mauvaise posture.

Bienvenue dans l’ère des marques timides ?

Celles qui s’allègent pour laisser la part belle au produit, vous diront-elles,

Mais surtout celles qui peinent à passer au statut de marque engagée,

Comment continuer à fédérer quand on a utilisé pendant des années des techniques pour vendre, parfois à n’importe quel prix ?

Il est presque étonnant de voir que, pour s’engager sur des nouveaux marchés, nouveaux segments, nouvelles promesses, les marques sont presque obligées de disparaître ! Rassurez-vous, elles ne disparaissent pas, elles laissent la place.

La place à des promesses inédites, des cibles nouvelles ; pour adresser correctement cela, quoi de plus fort que de créer de toute pièce des marques nouvelles ?

(Le point commun entre ces 3 marques ? Elles appartiennent toutes au géant Nestlé !)

Et nous assistons tout doucement à un nouveau terrain de jeu pour les marketeux·ses de demain : des marques patrimoniales et historiques qui laissent la place aux marques filles pour éviter un énième système de « oui mais tu comprends, la règle d’endorsement c’est que le logo de Y doit faire 26,72% de la hauteur de X avec une zone de protection de ½ Y » (j’exagère à peine).

Des marques qui simplifient aussi leurs codes pour s’essentialiser. Le fameux retour du Less is More. Et lorsque Danone lance sa nouvelle plateforme de communication corporate « Danone, One Planet, One Health », il faut bien que la stratégie d’offre et l’expression branding suivent ensuite.

Autre exemple illustrant ce propos ? Les marques qui sont lancées dans la mouvance des grands enjeux sociétaux : la génération des millenials et celle des GenZ. Cette génération qui n’achètera plus comme hier, qui consommera en pensant à demain, celle pour qui les marques doivent se réinventer sans cesse.

AirFrance avait fait une tentative, sans doute un peu trop tôt ? Avec le rachat et l’animation de sa marque JOON, disparue en 2019.

Mais les grands groupes de tourisme et de transports ne sont pas en reste,

Accor, SNCF, tous veulent eux aussi se lancer dans cette chasse à la cible des « engagé·es », des écos-citoyen·nes.

Et enfin, parce que les start-ups restent les meilleures stimulatrices d’idées, de nouvelles marques viennent encore bousculer nos idées reçues en s’engageant non seulement dans des combats RSE mais en proposant aussi des univers de marques innovants et crédibles à la fois.

Alors, quelle place pour les marques demain ?

Comment travailleront-elles leur identité ?

Comment consommerons-nous autrement ?

Quel sera notre rapport aux marques demain ?

Je crois au pouvoir des marques, je crois profondément qu’elles peuvent participer aux engagements de demain. Je crois en leur capacité à rebondir, à se réinventer. Il y a 15 ans, je démarrais ma carrière en rêvant de travailler pour une Love Brand.

Je crois qu’aujourd’hui, je n’attends qu’une chose, travailler avec et pour les INVOLVED BRANDS. Celles qui innoveront pour une consommation plus responsable, celles qui militeront pour une politique interne plus inclusive, celles qui encourageront les idées d’où qu’elles viennent.

Marques d’hier, d’aujourd’hui et de demain, ENGAGEZ-VOUS !

Rédigé par Charlotte Zekraoui, Manager Senior Factory

Si nous organisions le concours des notions les plus vastes, le « Design » gagnerait bien volontiers l’une des marches du podium. Pourtant, qui pourrait se targuer de savoir en donner une définition exhaustive, claire et précise  ?  

Charlotte, senior manager et nouvelle recrue de la Factory a près de 15 ans d’expérience dans les plus belles agences parisiennes. Alors quand on lui pose une question sur le design, aucun doute quant à sa disposition à savoir y répondre. Aujourd’hui, elle partage avec vous ses réflexions sur le design et la transformation, en expliquant comment le premier peut agir comme accélérateur sur le second. 

Commençons par la première difficulté lorsque l’on parle de design : la notion est très vaste. Car, qui dit Design, dit peut-être : Design Branding, Design Packaging, Shape Design, UX et UI Design, Design System, Retail Design, Corporate Design et tant d’autres… S’il fallait rappeler quelques rappels historiques, il faudrait dire que le design est d’abord mondialement associé à une activité industrielle ou commerciale, son principal objectif réside dans l’invention, la facilitation ou l’amélioration ; Philip Kotler (professeur en stratégie marketing) fut l’un des premiers à positionner le design comme un outil du marketing, car le design est jugé avant tout par son « usager » : 

  • Sa perception 
  • Son ressenti 
  • Sa compréhension 

Besoin d’être convaincu.e.s  ? 

Bref… quelle que soit la raison, tout part d’une émotion, car OUI, si le design a bien un attribut majeur, c’est l’émotion qu’il procure chez chacun·e d’entre nous, « Tu as vu le nouveau logo de Saint Gobain ? Statutaire et visionnaire à la fois ! », « Mais cette appli l’Oréal est géniale ! Je peux tester mon maquillage depuis mon téléphone ! », « Quand je fais mes courses chez Monoprix, je passe plus de temps à regarder les packagings qu’à circuler en rayons », « Je replonge en enfance quand je vois mes enfants jouer aux Lego et imaginer sans cesse un nouveau monde ».

Je parle ici d’une palette d’émotion extrêmement large : qu’il s’agisse d’inspirer, sourire, rêver, imaginer … C’est aussi cette part d’émotion qui nous fait basculer, nous, en tant que consommateur.ice.s, en tant qu’utilisateur.ice.s, en tant que collaborateur.ice.s, en tant que citoyen.ne.s. Les marques l’ont bien compris, Et savent l’utiliser quand il s’agit de changement
 

Quoi de plus évident et universel qu’un changement visuel ?

Parce qu’un changement visuel est un changement immédiat,

Un changement visuel est plus impactant,

Un changement visuel est plus engageant,

Je crois que c’est la force du Design aujourd’hui, cette capacité à transmettre le changement, à l’accélérer, à le porter, à le valoriser. Le design n’est pas un mauvais outil Marketing. Au contraire, c’est un facilitant, une fondation, une base solide, une première pierre. Je me passionne du Design, je me passionne de sa diversité, de sa pluralité, de ses domaines d’expertises, et de son infinie richesse, de son pouvoir.

Car OUI, Le design a cette puissance, cette force, cette magie presque… La magie du changement. La magie de voir les choses autrement, la magie d’ouvrir son esprit, la magie de transformer notre regard. C’est une des grandes forces du Design selon moi. Une force commune et rassembleuse entre toutes les facettes du Design : le pouvoir de transformer : une vision, une promesse, un positionnement, un engagement, une image, un apprentissage, un métier. 

Décidez de traiter le sujet Design avec créativité et expertise : si vous réussissez cela, vous accélèrerez votre transformation. 

Un design transforme, un design réussi accélère une transformation, c’est la force que j’y vois, moi, dans le design ; d’aller plus vite, de voir plus grand. 

Osez ! Quel que soit le sujet. Qu’il s’agisse d’un projet de création, de refonte, d’adoption. Qu’il s’agisse d’un grand groupe, d’une PME, d’une start-up. Que vous soyez au Marketing, à l’IT, à la RH.

Osez faire du Design,

Car c’est un sujet passionnant et infini.