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Ce constat part d’un phénomène paradoxal  : les établissements financiers souffrent d’un mal bien connu dans d’autres industries. Alors qu’ils peuvent contribuer à l’essor économique d’une nation (création d’emploi, financement des acteurs innovants, soutien des tissus économiques locaux), être de véritables facilitateurs de la mondialisation (la banque HSBC a été créée pour faciliter le climat des affaires entre l’Europe et l’Asie) ou encore s’illustrer comme le bras armé des politiques publiques de relance en temps de crise sanitaire, ces établissements font face aujourd’hui à des problématiques nouvelles : ils n’attirent plus les talents, se font disrupter par des acteurs différents et peinent à séduire les investisseurs en bourse.

Prenons l’exemple d’un autre secteur. Si l’on se penche sur la stratégie d’Alexandre BOMPARD, PDG du géant européen Carrefour, on constate qu’elle n’est en rien différente de celles de nos patrons de banques françaises :

  • Simplifier les processus pour gagner en agilité et se recentrer pour obtenir une meilleure expérience client ; 
  • Gagner en productivité pour s’offrir les marges de manœuvre nécessaires à la transformation ; 
  • Développer un univers omnicanal pour faire face aux plateformes en ligne ; 
  • Monter en gamme.  

Et c’est bien là le problème : la maturité des banques vis-à-vis du digital n’est souvent guère plus avancée que celle des acteurs traditionnels de la grande distribution, quand bien même leur avenir en dépend. Notons par ailleurs qu’en plus de ces difficultés, les banques doivent faire face au quotidien à des travaux herculéens en matière de règlementations : les établissements européens traitant sur le marché commun doivent respecter des directives très strictes (MIFID, accords de Bâle…) mais ont aussi à s’adapter aux contraintes locales lorsqu’ils cherchent à traiter à l’international. Les pénalités en cas de non-respect étant – comme l’actualité nous le rappelle régulièrement – très importantes.

Comment les banques en sont arrivées là, comment tentent-elles d’en sortir et que pouvons-nous attendre comme changements majeurs dans les prochaines années ? Cet article reviendra modestement sur ces questions sans pour autant faire preuve d’un jugement de valeur sur des établissements parfois plusieurs fois centenaires et dont le rôle dans toutes les sociétés reste central.

#1 Une obligation à gagner en agilité

Agilité. Ce mot à la mode est dans la bouche de tous les managers. Que ce soit au niveau informatique ou métier, l’agilité est devenue depuis presque une décennie le mot magique, la formule de politesse à utiliser à chaque fin de phrase. Derrière ce terme on pourrait penser qu’il ne s’agit en réalité que d’une méthodologie de travail dont l’objectif premier est de faire travailler, autour d’un même projet, quelques protagonistes au nombre restreint et aux fonctions bien précises, chacun représentant l’ensemble des parties prenantes. Ce n’en est qu’une brève introduction.

Il s’agit en fait d’une culture où travailler ensemble s’entend moins autour d’un objectif long terme, que d’objectifs intermédiaires et tactiques, permettant d’évoluer justement au gré des contraintes changeantes afin de s’assurer que les moyens dépensés collent toujours au mieux à la réalité qu’ils doivent servir. Autrement dit, éviter de financer un projet dont les objectifs initiaux ont tellement changé que le projet n’a plus lieu d’être. Ainsi on demandera aux équipes IT de travailler main dans la main avec les équipes métiers sur des itérations plus régulières pour sortir, morceau par morceau, le projet initialement demandé et faire en sorte qu’il corresponde parfaitement aux attentes … même si celles-ci ont évolué en cours de route. 

Pour cela il faut “désiloter” les organisations, rendre les cellules plus autonomes, réduire les délais de prise de décision, accepter l’erreur, le pivot et le stop lorsque nécessaire. Il faut en d’autres termes travailler dans un esprit startup alors que l’on se trouve dans des groupes de plusieurs dizaines voire centaines de milliers de collaborateurs. Une culture, là encore. L’objectif pourrait résider dans la mise en place plus rapide de nouveaux produits, dans la réduction des coûts de certains projets et dans la fédération des équipes autour du programme commun. Le but des banques est alors de savoir se mettre en ordre de marche pour réagir plus rapidement face à leurs concurrents de tous types : des GAFAM au Fintech en passant évidemment par les néo-banques et autres plateformes d’intermédiation de services financiers.

Nouveauté, ces concurrents ne se contentent plus de proposer des services simples à faible rentabilité, ils proposent désormais des produits plus complexes à plus forte valeur ajoutée qui étaient jusqu’à présent chasse gardée des banques traditionnelles. Un patron de banque française laissait entendre il y a quelques mois qu’il imaginait bien son établissement devenir bicéphale avec d’un côté une banque en ligne pour l’ensemble des tâches dites standard – car avec un coefficient d’exploitation bien inférieur à la moyenne du groupe – et de l’autre des établissements physiques pour maintenir le contact mais en proposant principalement des services proches de ceux offerts par les banques privées pour répondre aux attentes des clients. En résulterait alors la migration de toute l’activité retail classique vers l’une ou l’autre des entités. Et ce ne serait pas chose facile tant la différence de compétences est importante.

#2 L’omnicanal pour améliorer l’expérience client

Comme nous le constatons depuis plusieurs années, les établissements ferment peu à peu leurs agences bancaires et réduisent leur présence en physique. Ce phénomène est plus fortement observable chez certains que chez d’autres, mais tous suivent cette tendance. Frédéric OUDEA expliquait lors d’un passage au Cercle LesÉchos que les clients des banques ne s’y rendaient qu’une à deux fois par an et ce uniquement pour parler de projets importants tels que l’acquisition de biens immobiliers ou la constitution d’un patrimoine pour la retraite. Pourquoi donc garder autant d’agences ouvertes ? En revanche, les interactions entre les banques et les clients n’ont jamais été aussi importantes : la deuxième application mobile ouverte par les Français tous les matins est… leur application bancaire.

Face à ce constat les conclusions se tirent d’elles-mêmes : gardons le contact via les applications et outils numériques et rencontrons-nous pour les grandes occasions ou celles nécessitant une qualité d’information plus élevée que celle fournie par un chatbot. Une fois encore pour basculer complètement vers ce modèle il faut plus d’experts du numérique que de conseillers clientèle. Un travail titanesque attend les directions des ressources humaines qui sont de nouveau au cœur de la transformation digitale des entreprises.

#3 Un nouveau business model

Apple – dont la valorisation boursière est supérieure à celle de l’ensemble des sociétés du CAC40 – a débuté par des services de paiement et propose désormais des services financiers. Amazon, deuxième plus importante capitalisation boursière derrière la firme à la pomme, en propose également une pléiade. Si Apple ou Amazon disruptent le service bancaire occidental, ce n’est rien comparé à leurs homologues chinois – Alibaba en tête – dont le catalogue de services financiers n’a plus rien à envier aux services d’une banque traditionnelle. En Europe, le financement entre particuliers n’est plus réservé aux levées de fonds et même si les néobanques peinent à atteindre leur seuil de rentabilité (caractéristique type d’une startup), elles captent chaque trimestre de nouveaux clients. En devenant des usines dans lesquelles l’ouvrier qualifié est un ingénieur informaticien, les banques voient naître de nouvelles perspectives de développement. La première d’entre elles : devenir une plateforme de services, un vrai lieu de rencontre comme Amazon ou Cdiscount dans lequel elles peuvent mettre en relation et en confiance des acheteurs et des vendeurs. C’est d’ailleurs le principal atout d’une banque : la confiance qu’on lui accorde. Ces plateformes d’intermédiation existent déjà dans l’univers de la finance de marché mais devraient se développer pour la partie banque de détail.

Les banques ont également une quantité de données incommensurable qu’elles doivent stocker et qu’elles tentent d’exploiter au mieux pour faire naître de nouveaux produits ou anticiper certaines tendances (ndlr, une similitude surprenante avec le monde de la santé). Pour ce faire, leur plateforme de données doit être robuste et scalable tout en respectant des contraintes fortes en matière de législation. On pourrait imaginer un nouveau service proposé aux entreprises pour stocker leurs données sensibles dans les nouveaux coffres-forts virtuels. Sans oublier les cryptomonnaies que commencent à proposer les banques américaines et asiatiques et une multitude d’autres produits qui vont au-delà de l’abonnement téléphonique et de l’assurance habitation.

Enfin, il est fort à parier que dans la refonte de son modèle économique la banque devra intégrer, en profondeur, une dimension responsable et écologique. Il n’y aura pas de transformation réussie en vue de préparer l’avenir sans une volonté forte d’y intégrer le développement durable. Ne plus considérer ce facteur comme un poids mais comme une opportunité peut faire la différence et aider les banques à se réinventer.

Toutes ces mesures passent par une stratégie digitale forte avec des choix clivants et difficiles. Il ne sera pas possible de réussir ce challenge sans y engager l’ensemble des collaborateurs qui – plus que jamais – doivent se sentir partie prenante de ces ambitions nécessairement partagées. La concurrence est endémique mais vient aussi de plus loin. Les chaînes de valeur autant que les appétits s’étendent vers l’Asie, marché le plus dynamique. Les cours de bourse des banques françaises vont jusqu’à sanctionner certaines d’entre elles lorsque les marchés considèrent qu’elles sont trop en retard sur leur transformation digitale. Certaines cotations vont jusqu’à valoriser une banque moins que ses propres actifs. C’est un peu comme certaines usines dont les machines valent des millions mais que personne ne veut puisque les produits qu’elles manufacturent n’ont pas de débouchés.

La transformation doit s’accélérer. Améliorer sa vélocité, c’est un peu comme vouloir améliorer sa collaboration, son innovation ou son agilité, ce sont d’abord des éléments qui constituent une culture. Et contrairement aux outils informatiques, il ne suffit pas de les installer. Une culture se nourrit, se partage et s’encourage dans la durée et même si les décisions à prendre ne sont pas toujours faciles, nous avons encore en France de grands capitaines d’industries qui ont souvent pris l’habitude d’ouvrir la voie.

Rédigé par Olivier Chanoux, Co-founder de LumApps, éditeur d’une solution permettant aux entreprises de mettre en place un Intranet social et collaboratif. LumApps a levé 70 millions de dollars lors d’une série C menée par Goldman Sachs en janvier dernier ; et Sébastien Mazin-Pompidou, Client Executive Director chez Saegus.

On m’a posé il y a quelques semaines la question suivante : comment mesurer le niveau d’agilité d’une équipe Scrum ?

Cette question m’a d’abord laissée perplexe. Il n’existe pas de « méthode officielle » concernant le Scrum qui ait pu être approuvée globalement par la communauté Agile. Mais je me suis vite questionnée sur la possibilité de mesurer correctement ce niveau d’agilité. 

On m’a donné quelques heures pour me renseigner auprès des managers, du Scrum master et de l’équipe dans son ensemble – tous pratiquent déjà l’agilité au quotidien : le «  Daily  » est fait tous les matins, ils maîtrisent l’utilisation de l’outil Jira et d’après mes observations, les User Stories étaient complètes. Néanmoins, je n’avais toujours pas de réponse à ma question  : comment mesurer leur niveau de «  maturité agile »  ?   

Une chose était sûre  : la perfection n’existe pas, ni dans la réalité, ni dans la méthode Agile. Il faut constamment s’améliorer, se motiver pour atteindre l’inaccessible et ce, TOUJOURS en équipe. C’est la seule chose que je suis sûre de pouvoir affirmer de par mes diverses expériences dans le monde de l’IT  : sans travail d’équipe, il n’y a pas de réussite.

En gardant cela à l’esprit, j’ai pu y voir plus clair et je me suis demandée  : quels sont pour moi les quatre piliers de l’Agile  ? Quels sont les quatre fondamentaux de cette nouvelle méthode de travail  ? Pour moi, il s’agit de  :  

  • Communiquer  
  • Être régulier  
  • Documenter la démarche 
  • Obtenir et analyser les résultats  

#1 Communiquer

C’est la plus difficile à obtenir ! Il faut que l’équipe soit bienveillante pour que tout le monde puisse communiquer sereinement, sans hésiter à poser des questions, en pouvant partager ses doutes, et en se connaissant un minimum.

Les résultats d’une étude Wisembly/IFOP concernant la communication dans une équipe pendant une réunion sont stupéfiants  :

  • 20% des travailleurs pensent que leurs collègues monopolisent le temps de parole
  • 17% n’osent pas participer pour éviter les conflits
  • 16% ne se sentent pas assez libres de dire ce qu’ils veulent   
  • 10% ont le sentiment que leur opinion ne sera pas prise en compte

Ces chiffres ont été publiés avant la pandémie et la mise en place massive du télétravail. Aujourd’hui et avec la généralisation des réunions en ligne, les chiffres sont probablement plus élevés…

Outre les interactions personnelles, peut-on considérer que l’environnement de travail au sens plus large est un facilitateur dans la méthode Agile  ? Nous sommes conscients qu’il est plus que jamais difficile de réunir physiquement l’ensemble d’une équipe. Il est quand même généralement demandé aux collaborateurs d’être présents une ou deux fois par semaine. Pour autant, ces mêmes collaborateurs s’assoient-ils dans les mêmes espaces  ? Leur est-il facile de discuter  ? Les Product Owners sont-ils aussi disponibles  ?

#2 Être régulier

La ponctualité des réunions et leur durée sont des facteurs clés de la réussite de la méthode Agile. Ses deux principaux avantages sont que toutes les réunions sont limitées dans le temps et se déroulent au même moment et au même endroit. Si les règles sont respectées, aucun doute quant à son efficacité pour l’entreprise.

Selon Altassian, 91 % des employés ont déjà rêvassé pendant une réunion, 39 % déclarent même s’être endormis tandis que 45 % d’entre eux se sont déjà sentis dépassés par le nombre de réunions auxquelles ils ont dû assister. Si 73 % ont déjà effectué d’autres tâches pendant une réunion, 47 % des employés se sont plaints que les réunions sont ce qui leur fait perdre le plus de temps au travail.

Pour éviter tout cela, il est important de :

  • définir un ordre du jour clair pour chaque réunion
  • n’inviter que les collaborateurs essentiels à la bonne tenue de la réunion
  • définir clairement l’objectif pour que chacun accepte d’y participer

Nous avons parfois tendance à oublier que les réunions doivent être préparées à l’avance  : «  plus la préparation est difficile, plus l’exécution est simple et à l’inverse, plus la préparation est simple, plus l’exécution est compliquée  » ! Dans la méthode Agile, les réunions sont limitées dans le temps, préparées en avance et l’équipe sait toujours pourquoi elle se doit d’être présente et quel sera l’ordre du jour. Comme ces réunions sont périodiques, elles se répètent lors de chaque sprint permettant ainsi de clarifier l’objectif.

#3 Documenter la démarche

Même si le travail en Agile privilégie les logiciels opérationnels par rapport à des documents physiques, il n’en reste pas moins qu’un dossier complet avec toutes les données nécessaires, les explications, les rapports et les conseils sont plus utiles que vous ne pouvez l’imaginer. Non seulement pour les nouveaux employés mais aussi pour l’équipe dans sa globalité puisque beaucoup de tâches se répètent. Si dans ces dossiers tout est clair, bien expliqué et facilement accessible (il est essentiel que chacun puisse les trouver), ces documents représentent le meilleur moyen pour partager les connaissances acquises par l’ensemble des collaborateursConfluenceTeams ou Sharepoint sont de bons outils qui permettent de partager non seulement des documents mais aussi des compte-rendu de réunions, afin de toujours garder à l’esprit les décisions clés prises dans le passé.

Un point fondamental est d’utiliser correctement les outils Agiles qui sont mis à disposition, quel que soit le cadre utilisé par l’équipe (ScrumKanbanSafe…) et que toutes les informations y soient réunies.

Une autre erreur courante qu’il faut éviter dans le Scrum est la création d’User Stories incomplètes. Si décrire les tâches prend beaucoup de temps, il faut toujours garder à l’esprit que c’est un réel investissement pour l’avenir. Pour pallier à ce problème, il est bon de proposer des «  Backlog refinement meeting » avant la planification du sprint. Pendant cette réunion, les développeurs et Product Owners ont l’occasion de décrire en détails toutes les tâches à effectuer lors du sprint suivant.

Petit conseil  : si le Scrum master crée des graphiques personnalisés pour montrer la progression du sprint, c’est encore plus motivant ! JIRA, ou peu importe l’outil choisi, doit en plus être mis à jour quotidiennement, par tous les membres de l’équipe.

#4 Obtenir et analyser les résultats

Ainsi, la meilleure façon de mesurer l’Agilité est par les résultats obtenus. C’est le seul point “mesurable” des quatre piliers puisqu’il est le seul qui est quantitatif.  L’équipe a-t-elle terminé le sprint à temps ? Les tests sont-ils validés ? Le temps estimé était-il égal, inférieur ou supérieur au temps réel ? La définition de “done” (DoD) est-elle atteinte ? Selon KMPG, seulement 19% des entreprises livrent des projets réussis – du moins la plupart du temps. En tant que Scrum Master, j’ai vécu la frustration des équipes lorsque personne ne valide le test. Assurez-vous donc de trouver quelqu’un qui sera capable de le faire, même si cette personne fait partie de l’équipe, cela permettra de maintenir la motivation générale !

Pour conclure, je recommande – et ce dans un environnement de travail Agile ou non – de garder à l’esprit ce que j’ai évoqué plus haut  : sans travail d’équipe, il ne peut y avoir de réussite  ! Nous apprenons constamment des autres et tout se construit en équipe.

Enfin, je tiens à préciser que la méthode d’Agile n’est pas faite pour toutes les équipes. De nombreuses entreprises essayent de la mettre en place – en forçant – sans raison valable et simplement parce qu’elle apparaît comme un remède miracle. Ces entreprises tendent à oublier que la méthode Agile est conçue pour être personnalisable. Elle se doit d’être adaptée à chaque équipe, à chaque projet et à la culture de chaque entreprise. Par contre, la méthode Agile est destinée à beaucoup plus de secteurs d’activité que vous ne le pensez  : elle peut avoir de l’impact dans des départements non-IT comme les RH, le marketing, les finances et pour beaucoup d’autres projets…

N’hésitez pas à me faire savoir ce que vous pensez de cet article  ! Et si vous êtes curieux et voulez découvrir la méthode Agile, son organisation ou ses outils, n’hésitez pas à contacter l’équipe Saegus ou moi-même en me rejoignant sur LinkedIn.

Rédigé par Blanca Espinós Ayuela, Consultante Acceleration Tactics chez Saegus.

Comme le disait Pasteur “Le hasard ne favorise que les esprits préparés”. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans les entreprises qui, depuis toujours ont fait le choix courageux d’engager une profonde transformation digitale.

Bien que nous ne puissions pas dire que la crise sanitaire touche à sa fin, nous pouvons d’ores et déjà constater certains changements majeurs sur le marché du Digital Workplace. S’il est peu risqué de dire que les grands acteurs du secteur des nouvelles technologies seront moins impactés par cette crise, on ne peut pas en dire autant de tous les secteurs, dont celui des sociétés de conseil en technologie et ESN qui, selon la dernière étude Syntec publiée en juillet dernier, risquent d’enregistrer une décroissance de près de 7% cette année. Et pourtant, en cette période si particulière, nous constatons qu’une véritable révolution numérique s’est engagée : le Digital Workplace fait sa mue en attestent la valorisation de Slack, le nombre d’active users de la solution Teams de Microsoft ou encore de Zoom.

Mais qui dit changement, dit accompagnement de ce changement. Des grands groupes de conseil internationaux aux cabinets spécialisés dans l’adoption des nouveaux usages digitaux, tous ont une carte à jouer dans ce marché en pleine mutation. Mais pour cela, il leur faudra réussir à composer avec trois nouveautés majeures. Pour illustrer ces propos, Yoann Bourges, responsable des usages numériques chez Eramet, groupe français minier et métallurgique côté au SBF 120, nous apportera son témoignage : les équipe IT Eramet ont décidé la généralisation de la solution Teams, deux jours avant le début du confinement pour les collaborateurs en Europe, résultat d’une stratégie de transformation de l’IT lancée en 2018. Quelles conclusions en tirer ? Quels résultats ? Il nous livrera ses réponses au fil de l’article.

Un gain de maturité dans le domaine de collaboration en entreprise

La première des nouveautés majeures est la maturité acquise par les décideurs et collaborateurs de leurs clients. Avec la crise sanitaire une première étape a été franchie avec succès dans le Digital Workplace. L’acceptation et la réussite du télétravail et des outils qui vont avec en sont les preuves évidentes.

En 6 mois, des HR, des CIO, des CDO ont réussi à faire adopter un nouveau mode de management, de nouveaux outils – pour la plupart en mode dégradé – et de nouvelles façons de travailler en équipe. Par conséquent la maturité a fait un bond en avant de plusieurs mois et les offres stars de certains cabinets de conseil sont devenues des offres mainstream. Il faut désormais se concentrer sur l’après et proposer aux clients des offres nouvelles ou celles qu’on ne pensait pas sortir avant l’année prochaine.

La gestion automatisée des processus dans les outils de communication collaborative ou encore la gouvernance des données de ces derniers sont sans doute une réponse aux futurs besoins clients. La société Salestim l’a bien compris et propose à ses clients d’optimiser les processus de collaboration à grande échelle au travers de template Teams avancés et de logiques de gouvernance, permettant ainsi de rendre efficace et structuré le travail collaboratif pour l’ensemble de l’organisation.

Une première étape à relativiser

Le deuxième constat, en contradiction avec le premier, vise à relativiser le gain de maturité. La première hausse notable est importante mais il ne s’agit là que d’une première étape. Lorsque l’on discute avec des CDO de grandes et moyennes entreprises, il transparait que l’on peut se réjouir de cette avancée mais que le chemin reste long vers une transformation profonde des méthodes de travail – au-delà même de la simple manière de communiquer. Car derrière cette transformation globale se trouvent des sujets bien plus spécifiques : l’adoption des bons réflexes agiles et des nouveaux usages, par exemple, sont de ces sujets pour lesquels il reste encore une vraie marge de progrès. Il en va de même pour l’adoption de certains usages qui n’ont pas encore été mis à disposition des collaborateurs.

Comme évoqué précédemment, la majorité des directions informatiques et digitales des grandes entreprises ont dû ouvrir des services collaboratifs dans un laps de temps très court. Yoann Bourges affirme que « le déploiement des outils a été trèsrapide . Ils ont été introduits auprès des collaborateurs dans un temps très limité, ce qui n’a pas permis dès le départ une adoption des meilleures pratiques d’utilisation. Les collaborateurs n’ont pas eu le temps d’intégrer tous les bons réflexes en termes de positionnement des outils les uns par rapport aux autres. Les collaborateurs sont montés en compétence très rapidement, ce dont on peut se féliciter. Désormais, il faut consolider l’effort avec une bonne gouvernance de l’information. »

Les usages plus pointus proposés par les plateformes et qui permettraient de profondément transformer la manière de travailler, ne sont donc pas encore accessibles à tous ou correctement adoptés. Les sociétés spécialisées dans l’adoption de ces usages et proposant des expertises pointues seront encore très sollicitées. C’est ce que fait Saegus au quotidien en proposant à ses clients des interventions d’experts pour favoriser l’adoption des usages les plus disruptifs et souvent porteurs de valeur ajoutée.

La sécurité à double tranchant

Le troisième et dernier point avec lequel composer est la sécurité. Là encore nous sommes face à un paradoxe sans commune mesure. Pas une journée sans une tentative de hacking d’une grande entreprise. Et avec le boom du télétravail, nous avons pu observer une croissance notable du Shadow it, anglicisme définissant l’ensemble des outils technologiques non sécurisés et non-connus des services informatiques utilisés par les collaborateurs d’une entreprise. Ces outils – le plus connu étant WhatsApp – sont utilisés comme outil de communication et de partage par les collaborateurs. Si WhatsApp n’est évidemment pas à l’origine de l’ensemble des tentatives de hacking de systèmes d’informations mais pose plutôt problème vis-à-vis de réglementations de type RGPD, Dodd-Franck Act et autres, d’autres solutions viennent poser problèmes. C’est notamment le cas des applications SaaS – Software as a Service – qui peuvent être achetées par une Business Line avec la carte bleue de l’un de ses membres sans aucun respect des processus de sécurité dictés par les équipes informatiques, mettant alors en péril la sécurité de l’ensemble de l’entreprise.

Enfin, et surtout, le dernier risque vient du fait que les éditeurs informatiques d’envergure internationale ont senti le rôle clef du collaboratif chez leurs clients et se sont donc mis eux aussi à proposer des solutions de collaboration pour maintenir l’utilisateur dans un même univers. On se retrouve ainsi avec une pléiade d’outils collaboratifs et une gouvernance de la donnée qui demeure toujours plus complexe.

En revanche, le point positif est qu’il semblerait que l’adoption réussie des nouveaux outils puisse aussi aider à éliminer ces pratiques dangereuses : « Même s’il est trop tôt pour chiffrer la part d’utilisation des outils que l’on pourrait qualifier de « Shadow IT », on remarque que depuis l’adoption de Teams au sein de notre entreprise – avec un taux d’utilisation multiplié par 5 en 3 mois – et donc depuis la généralisation d’outils plus performants, , la partdu trafic d’outils précédemment utilisés de manière ponctuelle et non-vérifiée a considérablement diminué depuis quelques mois. La diminution de l’usage d’outils de visioconférence non référencés dans notre entreprise en est le meilleur exemple », se félicite Yoann Bourges.

Le chemin reste long vers une réelle transformation des usages

Le marché du Digital Workplace connait ainsi une véritable avancée dans sa maturité. Pour faire face aux mesures sanitaires mais aussi pour répondre à une demande antérieure à la crise, les offres phygitales hybrides (associant le digital et l’humain) se sont multipliées. Partant du principe que les premiers vaccins contre la COVID ne sont pas attendus avant le milieu de l’année prochaine et que le « tout digital » n’est pas encore dans les mœurs, une approche entre les deux trouve toute sa pertinence et un marché disponible. Cette accélération de la maturité n’a pas non plus réussi à embarquer tout le monde : les écarts entre ceux qui maitrisent encore mieux les outils, processus et moyens et ceux qui commencent à peine à se faire à l’idée qu’une visio-conférence est pratique se sont accrus.

Et c’est sur la réduction de cet écart que travaillent déjà de nombreux CDO et HR pour continuer à avancer sur leur plan de transformation globale.  À ce titre, Yoann Bourges explique ainsi la différence dans ce qu’il nomme l’hybridation des organisations : « on a d’un côté la bulle des personnes connectées et de l’autre celle des personnes déconnectées (avec en première ligne celle des frontline workers, qui pour la plupart n’ont même pas encore d’identité numérique, pas d’adresse mail…). C’est pourtant ces mêmes collaborateurs qui ont aussi un rôle à jouer dans la transformation : l’enjeu étant de les impliquer davantage sur des cas d’usage terrain. Il y a donc une passerelle à créer pour que l’employé de terrain, celui qui se trouve à l’usine ou sur mine, puisse continuer de collaborer avec les équipes à distance. Sans compter que les managers de proximité vont devoir manager à distance et continuer d’animer leurs équipes qui ne sont pas connectées. C’était un point sur lequel nous réfléchissions, mais le confinement l’a vraiment exacerbé ».

Ainsi la transformation du Digital Workplace a de beaux jours devant elle…

Par Yoann Bourges, Responsable des usages numériques, Eramet et Sébastien Mazin Pompidou, Directeur du développement, Saegus

Depuis la fin du confinement, la reprise de l’activité et l’adaptation aux nouvelles contraintes sanitaires sont au cœur des préoccupations de chacun.  

Pour vous aider dans l’accélération de votre reprise, Saegus a organisé des ateliers à distance dans le but de vous faire découvrir des outils utiles lors de la phase de cadrage de nouveaux projets et expérimenter une animation digitale d’ateliers à distance. 

Ces deux ateliers ont été organisés en juin, et ont réuni un total de 45 participants et de 7 coaches. Applicables à de nombreux défis actuels, nous avons ici orienté ces ateliers autour d’une seule problématique : l’expérience de travail des collaborateurs, bouleversée par la Covid.  

#1 atelier : Analyser la problématique et aider la prise de décisions à l’aide de l’Experience Map. 

Parce qu’il faut d’abord comprendre une problématique pour y apporter des solutions pertinentes, ce premier atelier avait pour objectif de lancer une réflexion collective autour de l’expérience de retour sur site des collaborateurs après le confinement. 

C’est pourquoi nous avons décidé d’introduire un outil particulièrement efficace pour restituer la compréhension d’une expérience et l’illustrer de bout en bout : l’Experience Map. 

Après une introduction théorique, les 22 participants ont réfléchi en groupes réduits à la problématique. Ils ont pu choisir un persona représentant un type de collaborateurs et imaginer son expérience de retour dans les locaux dans ce nouveau contexte sanitaire.  

En collaborant sur Miro* et supervisés par 4 experts, les participants ont disposé de plus d’une heure pour réaliser leur première Experience Map.  

La partie pratique a permis à chaque groupe d’expérimenter par eux-mêmes les avantages de cet outil : ils ont confronté leurs connaissances pour s’aligner sur une vision commune de l’expérience de leur persona et ont pu prendre du recul en considérant l’ensemble des variables qui peuvent influencer cette expérience.  

Mais ce que les participants ont avant tout retenu, c’est la capacité de se projeter dans l’expérience vécue par leur persona et la possibilité d’identifier rapidement des opportunités pour optimiser cette expérience. 

Pourquoi avons-nous choisi l’Experience Map pour introduire ce sujet  ? 

Issue de l’UX et du Design Thinking, l’Experience Map s’inscrit dans une démarche centrée utilisateur et permet de formaliser un ensemble de données récoltées sur l’expérience d’un persona. Par son caractère visuel et holistique, elle permet d’aligner les équipes sur une vision objective de l’expérience vécue, d’identifier rapidement les axes d’amélioration possibles et de rester centrés sur la valeur qu’elles peuvent apporter au persona. L’Experience Map peut ainsi faciliter l’estimation de l’impact de solutions sur une expérience et est donc particulièrement puissante lors du processus de prise de décision.  

Nous avons choisi de présenter l’Experience Map car il est facile de se l’approprier et donc d’expérimenter rapidement ses bénéfices. Pourtant, elle peut aussi être adaptée à des contextes complexes via à une récolte de données poussée. En effet, nous avons notamment pu l’utiliser, au cours de missions, pour restituer l’expérience sanitaire maternelle et néonatale de femmes au Sénégal ou pour comparer des expériences de recrutement entre des entreprises aux Etats-Unis et aux Emirats Arabes Unis. 

*Pourquoi avons-nous choisi Miro pour animer cet atelier ? 

Miro est un outil digital qui permet à des personnes de collaborer simultanément sur un tableau blanc. Il permet donc à tous les participants de réfléchir ensemble, d’annoter ou de poser des post-its virtuels dans cet espace. Particulièrement simple de prise en main, les participants se le sont rapidement appropriés au cours de cet atelier. Nous apprécions particulièrement utiliser cet outil, autant en interne qu’avec nos clients, car il permet de collaborer à distance sur des sujets divers : lors de phases d’idéation ou lors de formalisation de processus complexes par exemple. De plus, il est possible de restituer facilement le travail fourni tout en garantissant un accès permanent à tous les participants. 

#2 atelier : Trouver des solutions en animant une session de co-création à distance grâce à Foreseeds 

Ce second atelier avait un objectif différent, celui de générer rapidement des solutions, même à distance, pour une problématique clairement définie : « Comment remobiliser ses collaborateurs pour la reprise d’activité ? » 

Durant cette session interactive d’1h30, les 23 participants ont pu suivre une présentation de Foreseeds**, avant de laisser place à leur créativité pour co-créer ensemble des solutions. Guidés par nos coaches et un parcours gamifié de plusieurs exercices, les participants sont parvenus à créer 18 solutions, avant de les classer en fonction de leur désirabilité. 

Ce cas pratique leur a permis de prendre en main l’outil, de se projeter dans ses usages, ses avantages et découvrir son efficacité lors de la création de projets.  

**Pourquoi avons-nous choisi d’utiliser Foreseeds ? 

La co-création de solutions peut sembler compliquée, surtout à distance. Pourtant, dans un contexte actuel en permanente évolution, il est important de générer des solutions rapidement. Foreseeds, une application gamifiée et participative, permet cette accélération des démarches d’innovation, en utilisant des techniques du Design Thinking, du Lean ou encore de l’Agile. Utilisée dans le cadre de réflexion d’un projet, celle-ci permet de prendre en compte les diverses opinions des parties prenantes, tout en permettant une collaboration efficace, aussi bien en présentiel qu’à distance.  

Pour quels sujets peut s’appliquer Foreseeds ? 

Foreseeds peut s’adapter à des problématiques très diverses. Cet outil digital nous a permis d’organiser de nombreuses sessions d’idéation auprès de nos clients, et ce, même dans des contextes internationaux. Foreseeds a notamment facilité la co-création de plus de 200 solutions pour repenser l’expérience d’une agence bancaire ou a mobilisé plus de 400 participants répartis sur 25 pays pour un challenge d’entreprise. 

Quelles conclusions ?

Ces ateliers nous ont permis de démontrer concrètement la valeur de ces activités et outils tout en témoignant de leur efficacité à distance. Chacun de ces outils porte un usage différent : 

  • L’Experience Map permet de restituer les données d’une expérience pour identifier les opportunités, estimer l’impact de solutions et aider à la prise de décisions. Elle a donc permis d’aligner les participants autour de principaux axes d’amélioration et sur une vision commune de l’existant. 
  • Foreseeds a accéléré le processus d’idéation et d’élaboration de projets à l’aide d’une démarche Design Thinking gamifiée et digitale. Cela a aidé les participants à répondre aux défis du premier atelier en générant un maximum de solutions. 

Nous sommes convaincus que ces ateliers peuvent accélérer le cadrage de vos nouveaux produits ou services, votre collaboration ou des réorganisations stratégiques plus complètes. Par leurs approches centrées utilisateurs, ils garantissent l’engagement des personnes ciblées et maximisent la valeur des solutions générées. Ce sont donc des outils puissants pour embarquer vos équipes vers une vision commune, aussi bien sur des projets nouveaux qu’existants. 

Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Meetup Digital Design Thinking et sur notre page LinkedIn sur lesquels vous retrouverez la majorité de nos contenus et invitations à nos prochains ateliers. 

Et pour davantage d’informations, n’hésitez pas à nous contacter :  

Rédigé par Pierrick Gamichon, Consultant Accélération Tactics chez Saegus.

Depuis presqu’un an, les grèves dans les transports et la situation sanitaire sans précèdent ont conduit à une pratique massive du télétravail dans les entreprises. Cela a conduit à l’avènement d’une application alors encore peu connu du grand public : Microsoft Teams. L’application de collaboration développée par Microsoft a connu pendant cette période une adoption massive avec des chiffres qui donnent le vertige : une augmentation de 1000% des visioconférences, 200 millions de connections à des réunions virtuelles sur une journée en avril, et 75 millions d’utilisateurs quotidiens (contre 20 millions en juillet 2019). Mais s’il est vrai que l’application a permis aux collaborateurs de garder le contact pendant cette période de confinement, qu’en est-il véritablement des pratiques collaboratives, dimension majeure et différenciante de Microsoft Teams et de la gestion de sa généralisation ?  

L’adoption massive et récente d’un outil à forte valeur ajoutée dans un contexte inédit.  

Les chiffres évoqués plus haut ne mentent pas, Teams a connu un véritable « boum » ces derniers mois. Peu étonnant venant d’une plateforme s’appuyant sur des briques parmi les plus matures sur le marché. Teams est en effet conçu pour être un Hub de centralisation de l’essentiel des informations et des données utiles à la réalisation des tâches quotidiennes des collaborateurs d’une entreprise. 

Si la période de confinement a mis en évidence la nécessité de pouvoir accéder simplement aux informations essentielles – qu’elles soient documentaires ou autres – les millions d’utilisateurs avaient en priorité besoin d’une chose : communiquer et garder le contact. Naturellement, ils se sont donc tournés vers l’utilisation la plus simple de l’application : le chat ou les réunions virtuelles (que pouvaient proposer des outils comme Skype) sans véritablement prendre toute la mesure de ce que Teams pouvait leur offrir et en s’arrêtant donc aux fonctionnalités de communication. 

Un outil de collaboration sous-exploité et limité à un outil de communication 

C’est ainsi que  des millions d’utilisateurs se retrouvent à n’exploiter, en réalité, qu’une partie infime du potentiel réel de l’application. On observe autour de Teams – et cela est valable pour un bon nombre d’applications – une utilisation que l’on pourrait qualifier d’ « à double facette ». Là où certaines applications sont à usage unique, Teams a vocation à être polyvalent. Il permet aux équipes de pouvoir travailler ensemble sur leurs projets ou dans leurs équipes en co-éditant, corrigeant et partageant l’ensemble de leurs documents. Teams permet en plus de pouvoir intégrer des applications métiers et des briques Office 365. Une multitude de fonctionnalités, donc, pour une application qui centralise l’ensemble. Le problème qu’ont rencontré les équipes qui devaient maintenir l’activité pendant le confinement est que l’application a été déployé pendant une période inédite et ce essentiellement pour compenser le fait qu’il était devenu impossible de se rencontrer.  

En d’autres termes, les collaborateurs ont pour la plupart vu en Teams un moyen de communiquer, continuant d’envoyer des mails pour partager des fichiers ou pour organiser leurs projets, là où Teams aurait permis, comme expliqué plus tôt de tout centraliser. Peu inquiétant à première vue puisque de nombreuses applications ne sont pas complètement exploitées. Sauf que l’adoption est un véritable enjeu dans la mise en place de ce type d’application, et sans adoption, les dérives peuvent rapidement mettre en péril l’ensemble de l’investissement d’origine.  

Le caractère exceptionnel de la période d’essor a mené les entreprises à accorder la priorité aux fonctionnalités les plus urgentes et accessibles. Une fois la période d’acceptation passée, les utilisateurs découvrent par eux-mêmes les autres usages. C’est à ce moment précis qu’un accompagnement structuré est primordial afin de structurer les pratiques et de transmettre les meilleures règles d’usage. 

Des dérives rapidement observées par nos experts 

Il est vrai que Teams est riche en fonctionnalités. Apparait donc naturellement une nécessité de gouvernance globale de son utilisation. Les collaborateurs vont naturellement aller au plus simple : envoyer un chat, créer une équipe, puis un canal. Ils vont ensuite vite se perdre et ne plus être capable de retrouver l’information. Ainsi, bien qu’il faille laisser l’utilisateur découvrir et s’approprier l’application, cela doit être cadré pour éviter qu’il se perde dans les multiples fonctionnalités offertes par cette dernière. 

Mais le risque peut être plus important, en fournissant aux collaborateurs une application sans les former. Il y a, en effet, de fortes chances qu’apparaisse ce que l’on cherchait à éviter, notamment des brèches de sécurité. Si un collaborateur ne fait pas encore la différence entre les canaux privés et publics, on peut se retrouver avec des documents confidentiels partagés à l’ensemble de l’entreprise. Une fois cette brèche de sécurité atteinte, les équipes vont se méfier et in fine réutiliser les anciens outils en abandonnant celui qui leur permettait de tout centraliser. Alors qu’une application permettait finalement de facilement partager en interne et en externe, cette dernière va rapidement être délaissée à cause du manque d’accompagnement des utilisateurs.   

L’utilisateur seul ne peut pas (ni ne sait) aller plus loin naturellement dans l’usage d’une application. S’il y a parfois un problème de communication et de gouvernance avec les équipes dans certaines entreprises, il n’en ressort par moins que la solution première reste la formation à l’outil. Si l’on n’explique pas, étape par étape, comment s’approprier un tel hub – un des seuls sur le marché proposant autant de fonctionnalités sur une même interface – l’utilisateur est perdu.  

Les enjeux directs et indirect d’une formation efficace et par étapes 

Ainsi, la formation s’impose comme véritable complément à l’investissement dans Teams. Elle permet d’une part d’éviter une mauvaise utilisation de l’application ou une utilisation limitée et d’autre part permet d’éviter de payer pour une multitude d’applications non-utilisées. Il est dommage de payer pour une application pour n’en utiliser que 50%, tout en continuant à payer d’autres produits. N’oublions pas qu’avant tout, Teams est un hub de collaboration. La communication n’est qu’un cas d’usage : seule une véritable formation permet aux équipes de découvrir l’ensemble des fonctionnalités majeures.  

En plus d’éviter toutes les dérives dont nous parlions au-dessus, l’accompagnement limite également le risque d’abandon de l’outil par les équipes par manque d’engagement. Les formations de nos équipes Workplace fournissent de surcroit énormément de « tips » qui font gagner un temps précieux dans la mise en place de l’application au sein des équipes et qui, même si elles semblent être connues par la plupart, ne sont que très rarement utilisés.  

Avec la roadmap de Microsoft qui évolue constamment et très rapidement, même nos équipes découvrent chaque jour de nouvelles fonctionnalités. Se former à Teams permet finalement de se rendre compte de la toute puissance et du potentiel qu’offre cet outil aux collaborateurs.   

Si le pétrole se négocie en cette fin de premier semestre 2020 juste en dessous des 40 dollars pour le WTI, ce dernier a connu d’importantes variations de prix depuis le début de l’année passant de 65 dollars à -37 dollars lors du krach fin avril.

Une situation du marché sans précédent

Cette volatilité s’explique par l’incertitude qui règne autour de cette matière première qui s’avère être toujours autant indispensable au développement économique mondiale. 

Si par le passé, la question que se posaient de nombreux observateurs était de savoir quand serait épuisé le pétrole, il semblerait que depuis quelques mois – à cause notamment de l’apparition de nouvelles techniques d’extraction et de nouveaux champs pétroliers exploités – c’est maintenant le « pic pétrolier » qui intéresse les spécialistes : quand allons-nous le dépasser, ou plutôt,  à partir de quand allons-nous finalement moins consommer de pétrole, et ce de façon durable , sans mauvais jeux de mot. 

Depuis la fin de l’année dernière, entre le ralentissement de la croissance en Chine et la crise sanitaire inédite que nous traversons, notre consommation journalière de brut diminue, il n’est toutefois pas certain que cela s’inscrive dans le temps. En effet, si la crise sanitaire impacte fortement le secteur du transport  au sens large, il y a fort à parier que d’ici quelques mois, nous retrouvions dans ce secteur une consommation similaire à celle de 2019.  

Plus important encore, depuis 10 ans, la croissance asiatique ne cesse de prendre une part mondiale toujours plus importante. En 2020, d’après le World Economic Forum, le PIB de l’Asie dépassera le PIB du reste du monde et pourrait même atteindre 60% d’ici 2030.  Il n’est donc plus surprenant que Vincent Coleen, dans un article publié en juin dernier et intitulé «  Le pétrole a-t-il entamé un inexorable déclin  ?  » nous apprenne que les vols Kuala Lumpur-Singapour sont deux fois plus nombreux que ceux entre Londres / New York.  Or pour les pays asiatiques, les énergies fossiles sont encore un mal nécessaire. Aussi, pour faire face à ces changements, il est presque certain que les principales majors pétrolières – dont la française Total fait partie – vont encore avoir un rôle important à jouer dans les prochaines décennies.  

Les nouveaux usages digitaux pour pallier à la crise

Pour faire face à cette baisse temporaire de la demande, les projections des Majors pour 2020/2025 ont été recalculées avec de nouveaux prix moyens pour le brut. Ces derniers viennent réduire les marges opérationnelles et incitent davantage à la réduction et à la rationalisation des coûts. Pour ce faire, la période est plus que propice.

En effet, avec le confinement de plus d’un milliard de travailleurs dans le monde, ces grandes sociétés ont pu tester, à grande échelle, le télétravail. Trois mois plus tard, il se dit chez Total que cela s’est fait sans douleur et que l’adoption des nouveaux usages, principalement l’utilisation de Teams pour la partie collaborative s’est avérée un vrai succès. Dés lors, nous sommes en mesure de nous demander ce qui pourrait empêcher un changement plus profond dans l’adoption du digital mais aussi du phygital dont Saegus est précurseur et spécialiste. 

Notons enfin, pour une green conclusion, que la plupart des compagnies pétrolières se sont engagées à devenir neutre en carbone d’ici 2050. De quoi leur laisser le temps de continuer la transition énergétique qu’elles mènent doucement et de permettre à notre leader français de devenir la Major de l’énergie responsable en fournissant cette énergie à une population en croissance tout en limitant l’impact du changement climatique

Rédigé par Sébastien Mazin-Pompidou, Client Executive Director chez Saegus et contributeur Les Echos

Que se passe-t-il chez Saegus ?

 

Nous avons pensé que vous seriez curieux de savoir comment nous nous organisons, comment nous grandissons et tout ce que l’on met en place pour tous nos clients. En voici donc un aperçu :

 

Saegus interviendra au MeetUp organisé par Pulse Origin le 10 octobre à 18h au Showroom LBC sur “le digital est-il un virus dans l’entreprise ?”

Nous serons présents aux côtés de Sharing Cloud, leader français des solutions pour la digitalisation de l’environnement de travail, et de la fondatrice de Yogist – WellATWork, une méthode de Yoga Corporate, au Digital MeetUp organisé par notre partenaire Pulse Origin, premier acteur français spécialiste des technologies de diffusion sans fil.

Marc Trilling, notre CEO, interviendra sur cette table-ronde pour s’intéresser à la notion de digitalisation, de ce que l’on place derrière le terme “consultech” qui nous caractérise et du phygital, cheval de bataille que nous défendons pour un meilleur espace de vie digital.

Entourés de DSI, aménageurs ou encore de consultants souhaitant challenger l’expérience collaborateur, nos 3 intervenants tenteront d’apporter une réponse à cette cruciale question “le digital est-il un virus dans l’entreprise ?” 

Intéressés ? Il est encore temps de vous inscrire !

 

 

Saegus Institute a dispensé une formation Agile Scrum Master à des apprenants de TheCodingMachine

Les 6 et 7 août derniers, notre consultant expert Agile Jérôme Laizin a dispensé une formation Agile Scrum Master à cinq apprenants de The Coding Machine. La formation, qui s’est tenue dans les locaux de Saegus, s’est concentrée sur les grands principes de l’Agile et du framework Scrum.

Au terme de ces deux jours de formation, tous les participants ont été certifiés Scrum.org PSM 1. À la fois dynamique et pédagogique, articulée autour d’ateliers et de quiz, la formation a satisfait 100% des apprenants.

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez vous aussi bénéficier d’une de nos formations !  

Nos consultant ont d’ailleurs imaginé une nouvelle approche qui repose sur un diagnostic personnalisé afin de vous orienter vers la formation la plus adaptée à vos enjeux. Nous vous proposons en effet un entretien sur-mesure, catalogue à l’appui et sourire aux lèvres.

Contactez-nous en bas de ce billet pour en savoir plus.

 

 

Du 14 au 18 juillet derniers, Saegus était au Microsoft Inspire 2019 

L’événement Microsoft Inspire 2019 s’est tenu du 14 au 18 juillet et Saegus était présent ! Notre Président Marc Trilling était accompagné de Frédéric Brajon, Directeur Général et Cofondateur, ainsi que de Cédric Dauvillier, Senior Manager Digital Workplace et Julien Ayral, Senior Manager Data Driven Business. Ils étaient à Las Vegas pour cinq jours d’immersion dans l’écosystème de partenaires Microsoft. Notre équipe de direction a eu l’occasion d’interagir avec un réseau de partenaires et de décideurs Microsoft avec lesquels ils ont échangé, entre autres, sur les offres de Saegus. Ils ont également pu s’informer sur la stratégie et l’avenir des produits Microsoft à travers de nombreux keynotes et échanges.  

Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre article complet à ce sujet !  

 

 

 

Saegus a lancé un partenariat avec l’IÉSEG School of Management 

Une entreprise qui se développe et grandit doit s’assurer d’intégrer les meilleurs talents afin de mettre en place des projets toujours plus qualitatifs pour ses clients. Dans cette optique, Saegus est devenu récemment partenaire de l’IÉSEG School of Management, une école qui forme de jeunes talents, notamment sur la culture entrepreneuriale.  

Accompagnés de coachs Saegus, experts en méthodologies Agile et Design Thinking, les étudiants ont découvert la solution Foreseeds et ont ainsi confronté leurs idées et identifié de nombreuses pistes pour élaborer le master du futur. 

Et pour en savoir plus sur les profils que nous recrutons ou avoir davantage d’informations sur nos partenariats écoles, n’hésitez pas à contacter Julien Cotte, notre Directeur des Ressources Humaines. 

 

 

Retour sur notre matinale du 2 juillet autour des outils collaboratifs 

Ces derniers mois, certains de nos clients Jive nous ont demandé quel était l’avenir de la solution et quelle alternative était possible sur le marché.

Plusieurs questions nous ont été régulièrement posées :
  • Doit-on migrer vers Microsoft ? Si oui, quels services pour quels usages ?
  • Doit-on plutôt aller vers un autre pure player tel que Facebook ?
  • Et qu’en est-il des hubs conversationnels tels que Slack ? Vont-ils percés au niveau de l’entreprise ?
  • Côté migration, quelles sont nos options pour automatiser les reprises depuis Jive ?
Autant d’interrogations sur lesquelles nos équipes Digital Workplace se sont penchées au cours de ces douze derniers mois pour proposer un débat illustré de démonstrateurs pour notre matinale du 2 juillet.

Compte tenu du succès de cette session, nous serons heureux d’organiser en septembre une demi-journée consacrée aux nouvelles démos !  

Prenez votre place ! 

 

 

Nous avons lancé notre offre Small Apps le 13 juin !

Nos consultants Digital Workplace, représentés par Jade et Artus en tant que chargés de projets, ont présenté notre nouvelle offre Small Apps, spécialisée dans la création et le déploiement d’applications d’entreprise. Une seule promesse : vous permettre de créer votre propre application, sans développement ni ligne de code !

En effet, les Small Apps permettent à n’importe quel collaborateur de créer sa propre application sans besoin de quelconques compétences en développement.   

Notre client, Laurent Martin, Responsable Collaborative Learning de Société Générale Investment Banking, était présent dans nos locaux pour nous faire part de son retour suite à la conception d’une Small Apps pour l’entreprise.  

Cliquez ici pour voir comment cela fonctionne ! Et pour lire le témoignage de notre client, c’est par ici

 

 

Yvan, Directeur de notre Factory, était de retour sur le plateau de BFM Business pour parler de l’innovation dans le sport ! 

Le 15 juin dernier, Yvan abordait le sujet des tendances et des innovations dans l’économie du sport sur le plateau de BFM Business. Aux côtés de la Directrice des Opérations de SAP et d’Emile Leclerc, notre sondeur, ils ont fait état du boom que vit le milieu sportif, les habitudes des Français dans leur pratique et de l’utilisation des objets connectés. Arbitrage, innovations, performances, expériences : selon les répondants français à notre dernière enquête, une utilisation accrue de la technologie a beaucoup à offrir au sport. Yvan nous explique qu’en mettant le besoin de l’humain au centre de leurs problématiques, la technologie et l’innovation créent véritablement de nouvelles manières d’aborder son quotidien…

Pour découvrir ce passionnant sujet en détail, vous pouvez lire l’article que nous y avons consacré. 

 

 

Notre équipe était à La Défense pour participer à la course “Enfants sans cancer” 

Le 24 mai, l’équipe de Saegus était à La Défense pour soutenir l’association Imagine for Margo en participant à une course solidaire. Cette course a pour but de collecter des dons qui serviront à financer des programmes de recherche afin de mieux comprendre et mieux soigner les cancers des enfants. Ouverte à tous, cette course a été créée pour mobiliser les entreprises et écoles des alentours du quartier d’affaires parisien afin de faire avancer encore plus vite la recherche contre le cancer. Bravo à nos Saegusiens et à tous les participants !  

Si vous êtes intéressés par le projet “Enfants sans cancer” et l’association Imagine for Margo, vous pouvez consulter notre article

 

 

 

Frédéric Brajon était de retour sur le plateau de BFM Business pour évoquer la protection des données personnelles 

Le règlement européen en matière de protection des données (RGPD) est entré en application en mai 2018. Un an après, place au bilan avec Frédéric Brajon, Directeur Général et Cofondateur de Saegus, de retour sur le plateau de BFM Business. Il y exposait que si 57% des français disent ne pas faire confiance à Google et Facebook pour mieux protéger les données personnelles et que beaucoup se déclarent préoccupés par la collecte de ces dernières, la moitié d’entre eux acceptent pourtant les conditions d’utilisation sans même les lire. Vous avez dit paradoxe ? Frédéric abordait également le point de vue des GAFAM en matière de protection de la vie privée et ce à quoi l’on peut s’attendre de la part de ces géants de la technologie. Opportunités professionnelles, publicité personnalisée… la confidentialité, du moins son maintien, demeure leur principale difficulté. 

Pour en savoir plus sur l’intervention de Frédéric, lisez notre article ! Et pour vous informer plus encore sur le sujet, n’hésitez pas à télécharger notre étude sur les Français et les données personnelles. 

 

 

 

La matinale “Agilité pour les équipes non IT”, c’était le 2 avril chez Saegus 

Le 2 avril dernier, notre petit-déjeuner était centré sur l’agilité pour les équipes non IT afin de les inscrire dans une démarche continue de satisfaction client et de performances projets. Si elles sont souvent mises de côté dans les programmes de transformation agile, les équipes non IT restent des acteurs clés pour en garantir la réussite. Dans l’optique de valoriser leurs compétences, nous avons organisé cette matinée en trois temps majeurs. Nous avons établi ensemble un constat des tendances du marché sur l’organisation d’équipes agiles et l’avènement pour les équipes non IT de cette approche organisationnelle. Nous avons ensuite présenté aux participants les défis ainsi que les bénéfices pour une organisation d’équipe agile, une fois celle-ci mise en place. Enfin, notre cliente Ava Virgitti, Responsable de l’expérience salariés d’Orange et Scrum Master de l’équipe RH, est revenue sur son propre projet de transformation agile en apportant quelques indicateurs de succès.

 

 

Trois explorateurs Saegusiens à la découverte des dernières innovations à la Viva Technology 

Du 16 au 18 mai, trois Saegusiens se sont rendus à la Viva Technology afin de découvrir les dernières tendances en matière de transformation digitale, de robotique et d’intelligence artificielle. Ce rendez-vous incontournable des start-ups et des passionnés de nouvelles technologies présentait notamment les dernières innovations tech en matière de ressources humaines. Nous avons souhaité creuser ce sujet.

La fameuse IA s’annonce comme un outil essentiel pour le futur du recrutement en entreprise, de par l’avantage qu’elle offre aux employeurs afin de trouver et recruter plus efficacement des talents…

Plus d’informations dans notre étude  

 

@LCI

 

Le premier Taelk Saegus s’est tenu le 25 avril sur le thème du “Love Management”, avec Dominique Pardo comme invité d’honneur 

Dominique Pardo, Directeur Global IT Services chez Total, était dans les locaux de Saegus le 25 avril pour notre premier “Saegus Taelk”. Cet événement que nous organisons en table-ronde, vous convie à des débats animés par nos clients et consultants, speakers d’une soirée.

Pour cette édition, nous sommes revenus sur le “Love Management, un concept développé chez Total et mis en place au sein du groupe il y a 3 ans. En tant qu’initiateur de l’idée, Dominique Pardo a expliqué sa genèse et ce à quoi elle a abouti. Sans surprise, un regain d’efficacité et d’implication a été observé au sein du groupe avec des effets positifs sur les KPI RH. Son discours a souligné l’importance de 3 valeurs principales : la transparence, la confiance et l’esprit d’équipe au travail. 

Si vous aussi vous souhaitez participer au prochain Saegus Taelk, n’hésitez pas à nous le faire savoir ! En attendant, vous pouvez jeter un oeil à la vidéo de nos échanges :

 

 

“Où en sont les GAFAM ?” par Marc Trilling sur le plateau de BFM Business 

Notre CEO Marc Trilling était sur le plateau de BFM Business fin avril pour revenir sur l’actualité des GAFAM ! Il y expliquait qu’en cumulant la valorisation boursière des GAFAM par rapport au PIB des plus grandes puissances mondiales, ceux-ci constituaient la quatrième puissance mondiale ! Même s’ils ne génèrent pas leurs revenus de la même façon, leurs activités se rejoignent bien lorsqu’il s’agit d’innovation, la diversification de leurs activités devenant essentielle pour leur croissance. Marc en vient alors au point de mire commun des GAFAM : la donnée, qui permet de pousser toujours mieux le service/ produit le plus pertinent pour le client. 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site !  

 

 

 

Le 18 avril dernier, Saegus accueillait le Meetup WiHADS sur le sujet “Révolutionner la santé grâce à l’intelligence artificielle” 

Le 18 avril dernier, Saegus a accueilli le Meetup WiHADS (Women in Healthcare Analytics and Data Science) sur le thème “Révolutionner la santé grâce à l’intelligence artificielle”. Le Meetup s’est articulé en trois talks.

Pour le premier d’entre eux, c’est Nesine Benyhaia, doctorante, CEO et co-fondatrice de Dr. Data qui a pris la parole sur le sujet “les femmes et l’entrepreneuriat dans le domaine de la santé”.  Puis, c’est Elisa Salamanca, Directrice du Département Web Innovations Données à l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) qui s’est exprimée sur le sujet “Data Science dans les hôpitaux publics : opportunités, challenges et enjeux”.

L’équipe de Saegus a ensuite évoqué nos divers projets liés à l’IA et c’est Marouchka Hebben, consultante Acceleration Tactics qui a animé une table ronde dont les sujets étaient également centrés sur l’IA et le secteur de la santé.

Ce Meetup s’est clôt par un buffet offert par Saegus, pour le plus grand plaisir de nos participants !  

 

 

Le Saegus Lounge Digital Workplace fait son retour prochainement

Le 21 mars dernier s’est tenue la 2ème édition du Saegus Lounge Digital Workplace dans les locaux de Saegus. Cet événement, réservé à nos clients et animé par et pour les acteurs de grands projets Digital Workplace, est l’occasion parfaite pour échanger sur des projets ayant abouti avec Saegus, tout en évoquant les solutions futures. A cours de l’événement, les participants débattent des retours d’expériences et des tendances. Le dernier Lounge a permis des échanges sur la « Rencontre Internationale Digital Workplace, Intranet, RSE » qui s’était tenue les 27 et 28 novembre 2018 aux Salons Hoche, événement auquel Saegus s’était associé.

De nombreuses thématiques suggérées lors de la 1ère édition ont été soulevées, tels que les bonnes pratiques pour booster l’adoption d’un dispositif de Digital Workplace, le rôle des managers dans la transformation digitale, la notion de “Hub Social-Collab”… et bien d’autres !  

 

 

Retour sur la première édition du Saegus Hacka’Team Awards 

Le 14 mars dernier, nous avons lancé la première édition du Saegus Hacka’Team Awards. L’objectif ? L’idéation et la concrétisation des idées de nos clients sur des thèmes spécifiques, et ce en seulement huit heures !

Au cours de cette journée, les équipes ont pu développer leurs projets en étant accompagnées par nos experts. Idées, brainstorming et prototypage étaient à l’honneur. Cet événement a permis à nos clients d’avancer les projets qu’ils souhaitaient mettre en place tout en s’informant sur les méthodologies dont ils avaient pu entendre parler, mais qu’ils n’avaient pas pu mettre en place jusqu’alors. 

Si vous souhaitez être contactés pour participer à la prochaine session, n’hésitez pas à nous solliciter.

 

 

Saegus à nouveau certifié Great Place to Work! 

Le Programme de Reconnaissance de l’Institut Great Place to Work® nous a remis la certification portant le même nom, valorisant Saegus en tant qu’entreprise où il fait bon travailler pour la seconde année consécutive ! Saegus a été classée 7ème parmi les cabinets de conseils et 15ème toutes catégories confondues sur 50 lauréats. Nous sommes heureux et fiers que nos valeurs de fun et d’excellence soient constamment représentées, tant à travers notre travail qu’à travers nos activités quotidiennes chez Saegus

Et pour en savoir plus, lisez notre article ! 

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’un des billets, n’hésitez pas à venir vers nous !

 

 

Avec la transformation digitale, la manière dont les initiatives sont conduites sur le terrain évolue. On expérimente, on réalise différemment avec des approches Agile et Design Thinking pour être au plus près des besoins et limiter coûts et risques à l’échelle d’un projet. 

Mais la manière dont ces mêmes initiatives sont conçues à un niveau plus stratégique reste la même. Aujourd’hui, la stratégie se pense encore en roadmaps sur plusieurs années, très chronophages en temps et en ressources, mais sont-elles encore entièrement suffisantes dans un monde de plus en plus rapide et incertain ?  

Accélérer l’impact de projets humanitaires en santé au Sénégal

C’est le constat auquel nous sommes arrivés, illustrés par deux histoires menées avec nos clients. La première, celle de la Fondation Sanofi Espoir. L’objectif est de créer des synergies entre les acteurs très silotés de la santé maternelle pour avancer tactiquement en identifiant des projets ayant le plus fort impact sur le terrain (lire l’expérience pour la Fondation détaillée ici). Nous commençons par identifier des victoires rapides, les co-créer sur le terrain, et valider leur impact avant de passer progressivement à l’échelle.  

 

https://www.youtube.com/watch?v=nJV3Xy1qolY

Une Supply Chain plus Agile pour l’Oréal

La deuxième histoire concerne L’Oréal qui nous a contacté avec le souhait de construire une Supply Chain plus Agile. En travaillant en collaboration étroite avec différents partenaires packaging et divisions du groupe, nous avons pu prioriser 3 solutions qui ont fait l’objet d’un prototype et de tests sur le terrain. Si le secteur d’activité change, l’ambition est la même : donner la parole au terrain pour exprimer ses besoins, les prioriser par l’impact et tester rapidement pour fournir des solutions adaptées qui viennent nourrir une vision stratégique plus large. 

 

https://www.youtube.com/watch?v=onMcetYVmzA

 

Notre nouveau laboratoire d’expérimentations tactiques

C’est sur cette base que nous avons pensé le Strategy Lab. De quoi s’agit-il ? Il s’agit du laboratoire d’expérimentations tactiques, pensé pour les décideurs. En utilisant des leviers de méthodologies, d’outillage et de formation, nous révélons les besoins terrain que nous traduisons en initiatives tactiques qui sont comparées et mesurées, toujours sous l’angle de l’impact. Ce laboratoire stratégique est à la fois pragmatique et scientifique, mais nécessite un changement de paradigme : 

 

 

Ce changement de paradigme ne peut venir que de la volonté des décideurs d’envisager la stratégie de manière différente, d’accepter l’incertain tout en étant dans une écoute active du terrain, de l’opérationnel, des clients. 

 

Comment envisagez-vous vos orientations stratégiques ?

Pour entamer cette réflexion, nous vous proposons trois questions à vous poser : 

  • Quelles sont les informations qui vous servent à prendre des décisions stratégiques ? 
  •  Les équipes opérationnelles et utilisateurs finaux ont-ils été mobilisés dans la construction de la vision stratégique ? 
  • Parmi vos initiatives et projets stratégiques, savez-vous identifier les variables qui ont le plus d’impact ?  

 

 

Si vous souhaitez découvrir nos histoires Strategy Lab et peut-être construire la vôtre, nous vous invitons à nous contacter.

 

En tant que société de conseil spécialisée dans des expertises digitales, la requête de la Fondation Sanofi Espoir était effectivement un peu différente de nos missions habituelles !  Laissez-nous vous en parler en détails :

 

 

Quelle a été la genèse de cette mission ? 

Nous avons été mis en relation avec la Fondation Sanofi Espoir au cours de l’année 2018. La Fondation intervient sur le financement de 3 types d’intervention : le cancer de l’enfant, l’accès aux soins en France et la santé maternelle et néonatale. Après 10 années de financement de projets à l’impact mitigé sur ce 3e volet, la santé maternelle, Valérie Faillat, déléguée générale de la Fondation, a souhaité prendre du recul sur cette activité et tester une approche nouvelle pour, à terme, identifier et financer des projets avec un plus fort impact et ancrage local. 

 

Après plusieurs sessions d’échanges et de réflexions, nous avons imaginé une approche méthodologique puisant dans nos différentes expertises Acceleration Tactics : le Design Thinking (pour être centré sur les utilisateurs), l’Agile (pour itérer rapidement en cycles courts) et le Lean (tester rapidement des petites victoires pour réajuster en continu). Mais ces expertises seules ne suffisaient pas, c’est pour cela que nous avons travaillé en étroite relation avec l’ONG WAHA intervenant en santé maternelle au Sénégal pour se rendre sur le terrain avec nous. 

 

C’est ainsi qu’a démarré l’aventure du projet mené à Saint-Louis. L’objectif était de tester cette approche dans un pré-pilote pour valider l’impact terrain, et à terme, de rendre autonomes des experts locaux pour la déployer à une échelle plus large. Nous nous sommes concentrés sur le département de Saint-Louis sur les conseils de WAHA, département qui offre une grande variété de situations et nous a permis d’avoir une base de comparaison entre les femmes en zone urbaine, péri-urbaine et rurale. 

 

 

 

Et concrètement, qu’avons-nous fait ?  

Nous avons commencé le projet par une phase d’initialisation sur le sujet complexe de la santé maternelle et néonatale en réalisant des interviews avec des sachants et experts de tous horizons (OMS, UNFPA, Ministères de la santé, anthropologue de la santé…). Nous avons également préparé notre immersion terrain : la méthodologie seule ne suffisant pas, nous avons travaillé main dans la main, dès le début, avec un expert de l’ONG Artémédis (anciennement WAHA). Nous avions l’habitude de réaliser des immersions dans les bonnes pratiques du Design Thinking et de la recherche utilisateur, mais nous partions pour la première fois dans un environnement doublement étranger, tant sur l’aspect géographique que culturel. 

 

C’est donc à 3 que nous sommes partis sur le terrain, avec deux experts Saegus et un expert WAHA. Pendant 3 semaines, nous avons sillonné le département de Saint-Louis : nous avons rencontré différentes parties prenantes locales, mené des interviews et des observations en multipliant les points de vue et les contextes. Cela nous a permis de réaliser une première analyse et cartographie des expériences locales, très complexes. Nous sommes retournés sur le terrain une deuxième fois pour présenter ces analyses et mener des ateliers avec des femmes pour qu’elles priorisent elles-mêmes les variables les plus importantes pour elles dans leur expérience. Nous avons pu ensuite prioriser les moments de leur expérience et définir des variables indispensables à prendre en compte toutes ensemble dans la conception de projets à plus fort impact sur le terrain.  

 

Quelles difficultés avons-nous rencontrées sur le terrain ? 

Oh oui ! Une recherche terrain n’est jamais simple ! La première difficulté a commencé avant même le fait d’aller sur le terrain. Les experts en santé étaient sceptiques sur notre présence sur une mission, car nous ne sommes ni acteurs de l’humanitaire, ni experts en santé maternelle et néonatale. Lorsque nous avons pu montrer nos analyses, cependant, ces mêmes experts ont reconnu l’intérêt de notre méthodologie et se sont fait les ambassadeurs du projet ! 

 

La deuxième difficulté a été sur le terrain. Nous ne parlions pas wolof, et nous avions donc peur des biais d’interprétation et de traduction, de passer à côté de nuances et spécificités culturelles et langagières pourtant cruciales. Cependant, le fait d’être accompagnés par l’ONG WAHA et par d’autres acteurs locaux, ajouté à la multiplicité des points de vue, nous a permis de palier à cette difficulté.  

 

Il n’était pas évident de rencontrer des femmes en situation de souffrance, mais nous avons pu écouter leurs histoires, leurs expériences, les comprendre, et nous avons pu réaliser une analyse qui leur donne voix et les met au centre de la démarche. C’est vraiment la force d’une approche centrée sur les bénéficiaires : en étant à leur contact, sur leur lieu de travail avec eux, dans leurs conditions de vie, dans leurs familles, nous rentrons en empathie avec eux et nous savons pour qui nous faisons. Avec l’humain au centre, les énergies ne peuvent être que dans le bon sens, c’est-à-dire dans le sens… de l’humain ! 

 

 

 

Quels sont les apprentissages que nous retirons  ? 

Ils sont nombreux, tant sur le plan de l’enrichissement personnel que professionnel. Le premier apprentissage est que les expertises méthodologiques que sont le Design Thinking, la recherche utilisateur ou l’Agile ont fait leurs preuves en étant appliquées à un domaine autre que le digital. Elles fonctionnent pour 3 raisons :  

  • Elles sont envisagées dans une approche, un cadre sur-mesure, pensé pour le projet et son contexte spécifique 
  • Elles s’appuient sur des équipes multidisciplinaires, en l’occurrence des experts locaux et d’une ONG, sans qui le terrain n’aurait pas été envisageable 
  • Elles ont été éprouvées au préalable par des experts expérimentés, robustes, qui savent composer avec l’incertain et l’imprévu 

 

Ensuite, le besoin de prendre du recul sur son activité et d’aller sur le terrain. On ne le dira jamais trop : il faut aller voir, il faut se rendre compte, il faut discuter avec des interlocuteurs très opérationnels qui font au quotidien. Ce sont eux qui savent et, le plus souvent, les bonnes idées sont déjà là ! Les moyens de les réaliser, en revanche, pas toujours. Il y a un véritable besoin de reconnecter les orientations stratégiques et la manière d’envisager des programmes avec des portfolios de projets, quels qu’ils soient, avec le terrain.  

 

Enfin, ce projet a confirmé l’une de nos convictions : il faut avancer tactiquement, petit à petit, et réajuster en permanence à la réalité du terrain en mesurant l’impact et les ressources. Nous avons commencé avec un pré-pilote, qui pourra donner un pilote, qui lui-même pourra passer à l’échelle au Sénégal et pourquoi pas d’autres pays. 

 

Quelles sont les suites  ? 

Nous souhaitons aller au bout de l’histoire : nous retournerons sur le terrain en Novembre pour co-créer des projets avec les acteurs locaux, sur la base de nos apprentissages. L’objectif est de leur donner la main et de faciliter des ateliers pour aboutir à des projets qui brisent les silos de la santé maternelle et néonatale et incluent différentes composantes comme l’éducation, la formation, les transports et, bien sûr, la santé.  

 

De plus, le projet sert de point de démarrage à une équipe de doctorants d’Oxford et de La Sorbonne pour mener une étude spécifique au niveau de l’hôpital de Saint-Louis. C’est donc aussi le début d’une rencontre entre différents mondes : le monde humanitaire, le monde académique, et le monde de Saegus, celui du conseil en digital, mais pas que ! 

 

 

Si vous souhaitez des précisions, Marouchka Hebben, experte méthodologique sur le projet mené avec la Fondation Sanofi Espoir se fera une joie de vous répondre.

 

Que se passe-t-il chez Saegus ? En voici un aperçu :

 

  • Saegus sera présent au salon du Big Data Paris 2019 aux côtés de Dataiku

Les 11 & 12 mars prochains, nous serons présents au Salon du Big Data Paris 2019, aux côtés de notre partenaire Dataiku. Nous travaillons avec Dataiku de façon stratégique sur la définition des besoins de nos clients, leurs priorités, leurs uses cases ainsi que les recommandations d’architecture.

Nous vous attendons sur le stand afin de vous présenter des cas pratiques, démonstrations, retours clients, témoignages partenaires… La scène du stand sera animée pendant les 2 jours !

Vous pouvez dès à présent prendre rendez-vous avec nos experts data !

 

 

 

  • Vous pouvez maintenant retrouver les articles Data de Saegus sur Médium

Nous venons tout juste d’ouvrir notre page Medium pour y partager des articles techniques sur l’univers Data. Notre équipe a souhaité partager plus largement ses points de vue et proposer un lieu d’échanges pour tous les experts et curieux de notre environnement data et des découvertes que nous faisons.  Nous vous invitions à retrouver le premier article de Nicolas Risi, Consultant Data Driven chez Saegus, qui nous parle du DataOps.

 

 

  • Retour sur le premier rendez-vous du Club Digital Workplace… et lumière sur le prochain !

Le Digital Workplace Lounge est le club pensé par Saegus pour ses clients. Ce temps fort rassemble les acteurs du Workplace et permet les échanges autour des problématiques qu’ils rencontrent. Saegus se place comme catalyseur et organise ces réunions trimestrielles.

Pour le second rendez-vous qui se tiendra le 21 mars prochain, nous proposerons de débattre autour des retours d’expériences et des tendances partagés lors de la « Rencontre Internationale Digital Workplace, Intranet, RSE » de novembre dernier, à laquelle Saegus s’est associé. Nous aborderons les thématiques liées aux enjeux que nos clients nous ont communiquées lors de la 1ère réunion :

  • Comment s’inspirer des meilleures pratiques produit pour booster l’adoption de votre dispositif Digital Workplace. avec un retour d’expérience de Technip proposée par un des membres du Workplace Lounge : Bertrand LANGLOIS
  • Les managers, acteurs de la transformation digitale – Engager sur la durée les managers dans les nouvelles pratiques collaboratives
  • La notion de « Hub Social-Collab », comment urbaniser entre Intranets, outils métier, RH, espaces collaboratifs, social groups, relations externes (partenaires, clients, …) sans discontinuité (desktop, mobile, etc.)
  • La place de l’IA dans le Digital Workplace – Les plateformes de demain

 

 

 

  • Le 23 février dernier, Sébastien Mazin-Pompidou, notre Directeur du Développement, était sur le plateau de BFM Business pour aborder les innovations dans les RH

Nombre de dispositions ont été prises pour assurer un passage (presque) indolore au prélèvement à la source. Les entreprises et notamment les départements des Ressources Humaines ont dû faire face à de nombreuses évolutions et ont donc dû innover. Notre Directeur du Développement explique que les politiques RH s’adaptent de plus en plus aux changements que rencontrent les organisations, elles utilisent notamment de plus en plus les outils numériques pour suivre et communiquer avec leurs salariés.

Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger l’étude menée avec notre partenaire Odoxa ou relire l’article complet.

 

 

 

  • Saegus était invité à la Digital University de Microsoft

Dans le cadre de la Digital University de Microsoft, l’un de ses plus grands évènements, Marc notre CEO, Cédric Manager Digital Workplace chez Saegus et Sébastien Directeur du Développement, ont présenté notre plateforme de crowd thinking Foreseeds.

Nous étions particulièrement honorés de pouvoir assister à cet évènement, de partager notre vision avec notre auditoire constitué des principaux interlocuteurs Microsoft.

 

 

 

  • Notre Directeur de la Factory, Yvan Forestier, était présent sur le plateau de 01 Business Forum l’Hebdo, à son tour 

Le progrès ne s’arrête pas, c’est ce qu’a pu nous confirmer le CES qui s’est déroulé à Las Vegas du 8 au 11 janvier. Il est devenu le salon de prédiction des nouveaux usages en lieu et place d’une institution technologique. Yvan, Directeur de la Factory chez Saegus, explique sur le plateau qu’à l’heure à laquelle l’expérience utilisateur est au coeur des métiers, les entreprises ne cessent d’innover dans le digital. L’innovation dans les entreprises fait également émerger de nouvelles méthodes de travail comme le Design Thinking. Il conclut en expliquant que les entreprises devront accompagner leurs collaborateurs dans la maitrise des usages actuels et à venir si elles souhaitent rester désirables…

Nous vous invitons à télécharger l’étude réalisée en collaboration avec notre partenaire Odoxa et de relire l’article complet pour en savoir davantage.

 

 

 

  • La Saegus Academy a fait son retour pour la 4ème édition !

Pour la quatrième année consécutive, une douzaine de Saegusiens a participé à la Saegus Aademy afin d’en apprendre davantage sur les techniques de base du conseil et s’acculturer aux nouvelles méthodes. Utilisation d’outils, prise de parole en public, jeux de rôle, voici quelques exemples de sujets abordés pendant ces 3 journées de formation qui nous permettent de garantir un bon niveau d’excellence du métier de consultants. Tous nos collaborateurs sont invités à y participer qu’ils soient consultants, designers ou développeurs. L’académie est dédiée à l’ensemble des Saegusiens. Ce programme leur permet de développer ou de renforcer les compétences de base de notre travail ainsi que l’état d’esprit Saegus. Nous vous proposons de découvrir cet article afin d’en savoir plus sur la façon dont nous montons en compétences nos collaborateurs.

 

 

 

  • Les cours de Design Thinking à l’ECE… C’est fini, mais voici les pitchs !

Nos experts consultants membres de la Saegus Institute, notre centre de formation certifié, sont intervenus pour dispenser des cours de Design Thinking aux étudiants suivant une option OA Design.

Ateliers, cas pratiques et projections concrètes au coeur des projets menés par les étudiants se sont tenus pendant le 2ème semestre 2018 pour former les futurs ingénieurs aux approches Design Thinking et à l’UX en général.

Après un cours de 3 mois sur le Design Thinking, nous avons été ravis d’accueillir les étudiants de l’ECE Paris dans les locaux de Saegus afin qu’ils puissent pitcher leurs projets devant un jury de professionnels. Nous sommes fiers de les avoir vus utiliser les connaissances acquises en classe pour donner vie à leurs idées. Vous pouvez retrouver les 3 grands enseignements que retiendront nos experts formateurs de leur passage à l’ECE.

 

 

  • Le 17 décembre, Sébastien Mazin-Pompidou, Directeur du Développement chez Saegus, est revenu sur le plateau afin de parler de l’éthique dans l’Intelligence Artificielle.

L’intelligence artificielle est au coeur de toutes polémiques et préoccupations depuis plusieurs mois. Elle intrigue autant qu’elle inquiète… Sébastien nous rappelle que l’IA n’est pas un nouveau sujet, mais qu’elle était déjà évoquée depuis les années 50. Il nous met plutôt en garde contre l’usage de l’IA qui pourrait être mise au service de secteur comme celui de l’armement, la question de l’éthique pouvant être posée. Pour finir, Sébastien nous explique que l’IA révolutionnera nos modes de vie et qu’elle aura le même impact sur notre économie qu’internet ou encore dans l’automobile.

Vaste sujet que nous vous proposant de découvrir en détail dans l’étude qui a été réalisée pour l’occasion. Télécharger l’étude ou relire l’article complet.

 

 

 

  • Saegus était partenaire des Rencontres Internationales Digital Workplace des 27 & 28 novembre derniers

Nous étions présents à la 17ème édition qui s’est tenue aux salons Hoche en compagnie d’un panel d’intervenants Président, DSI, Dircom et responsables de projets Intranet et Digital Workplace.

Marc Trilling, Responsable des activités Digital Workplace, est intervenu le mercredi 28 novembre aux côtés de notre client Bertrand Langlois, Directeur de la Transformation Digitale chez Technip, pour expliquer quelles sont les meilleures pratiques du marketing produit permettant de booster l’adoption de dispositifs Digital Workplace. Nous avons également évoqué la façon d’appréhender le marché, de sensibiliser et engager les cibles et de promouvoir les meilleurs produits et services Digital Workplace.

Dans cette continuité, les 19, 20 et 21 mars prochains, nous serons présents au salon Intranet et RSE afin de relayer cet évènement et consolider une vision marché du collaboratif autour des usages.
En tant qu’équipe Digital Workplace la plus importante du secteur, Saegus a trouvé bon d’intervenir avec quelques consultants de l’équipe Workplace pour interviewer l’ensemble des acteurs présents. Le salon étant un rendez-vous côté de la sphère des éditeurs de logiciel, ce sera l’occasion pour nous de vous livrer un aperçu global de leur vision couplée à la nôtre. Nous serons heureux de vous la présenter en vidéo prochainement.
  • Saegus lance les soirées de recrutement Taek Your Job 

Dans le cadre de notre nouvelle campagne de recrutement qui concernait tous nos départements : Digital Workplace, Data Driven Business, Acceleration Tactics et Factory, nous recherchions de nouveaux talents, motivés à l’idée de rejoindre une structure alliant l’excellence au fun, valeurs chères à Saegus.

Le jeudi 29 novembre, avait lieu la première session de Taek Your Job, la soirée de recrutement by Saegus. Le principe est simple, les candidats participent à la soirée et repartent le soir même avec leur proposition d’embauche.

Cet évènement fut un succès, l’opération a été renouvelée le 9 février dernier et de nouveaux talents ont pu nous rejoindre. Ils sont d’ores et déjà formés à nos techniques pour assurer le meilleur niveau e qualité à nos clients.

N’hésitez pas à découvrir le concept en lisant notre article qui le présente.

 

 

 

  • Le 19 novembre dernier, Sébastien Mazin-Pompidou, Directeur du Développement, était déjà sur le plateau de 01 Business Forum l’Hebdo afin de nous parler de smart mobility

Aujourd’hui les modes de déplacement ne cessent d’évoluer et de se démocratiser, comme nous le prouve l’augmentation d’utilisateurs de voiture électriques et de trottinettes présentent sur tous les trottoirs parisiens. Ici Sébastien Mazin-Pompidou expose aux autres intervenants que si ces usages se développent à Paris de façon virale, il est intéressant de noter que derrière ces nouveaux acteurs se cachent en réalité de grosse tech maîtrisant parfaitement le digital business et l’agilité nécessaire pour faire des petites innovation de véritables sucess stories.

Vous pouvez télécharger l’étude faite avec notre partenaire Odoxa ou relire l’article complet.

 

 

 

               Parmi l’ensemble de ce qui fait l’actualité de notre cabinet, il y a aussi une démarche sociale qui nous tient à coeur et qui jalonne nos actions tout au long de l’année.

Notre priorité de demain est bien de continuer notre développement et de suivre cette croissance que nous sommes heureux de vivre. Mais cela fait sens dès lors que les femmes et les hommes demeurent au centre de nos préoccupations. Chez Saegus nous portons une grande attention à ce que nos projets tendent aussi à l’amélioration du « vivre mieux » ensemble et individuellement.

Aussi nous soutenons les démarches de nos collaborateurs et en lançons beaucoup au nom du groupe Saegus.

Nous vous en livrons quelques exemples plus bas avec le soutien que nous apportons au « 4L R’aide », l’association qui intervient dans le cadre d’aide humanitaire. Bientôt nous aiderons aussi la recherche contre le cancer pédiatrique…

 

  • Saegus s’engage pour le 4L Trophy

Nous vous l’annoncions il y’a quelques mois, Saegus a souhaité soutenir l’association  “4L R’Aide” dont le projet est de concourir pendant le 4L Trophy du mois de février au mois de mars, une course reliant Paris à Marrakech. Ce raid a pour but d’aider les pays défavorisés en leur apportant des fournitures scolaires et en permettant l’ouverture de salles de classe (grâce notamment aux dons fait en début de course par les Trophystes).

Après les avoir accompagnés dans l’achat des pièces, dans les réparations de la 4L, le grand jour est arrivé et l’ensemble de l’équipe de Saegus leur souhaite bonne chance dans cette belle aventure.

Dès leur retour, nous recevrons l’équipage afin qu’ils puissent nous partager leurs expériences et nous vous en donnerons des nouvelles.

 

 

 

  • Saegus participera à la course d’enfants sans cancer pour participer à la recherche contre le cancer pédiatrique :

Le 24 mai, les Saegusiens soutiendront l’association Imagine for Margo en participant à une course solidaire. Cette course a pour but de collecter des dons qui serviront à financer des programmes de recherche pour mieux comprendre et mieux soigner les cancers des enfants. Ouverte à tous, cette course a été créée pour mobiliser les entreprises et écoles des alentours du quartier d’affaires parisien afin de faire avancer encore plus vite la recherche contre le cancer. Vous pourrez donc nous retrouver sur le parvis de La défense le 24 mai prochain.

 

 

 

A bientôt pour une prochaines news !