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Pour accélérer une idée, un produit, un service, un projet voire une organisation, Saegus a mis au point l’offre Accélération Tactics. Nous vous proposons la méthode la plus adaptée et mettons en place l’outillage immédiatement opérationnel pour démarrer. Le Design Sprint est une des méthodes de notre offre qui accélérera votre phase de conception.

Saegus vous guide, vous montre, et accélère avec vous. Pour de vrai ! Lancez vos projets avec Saegus.

 

 

😱  Tout d’abord des retours d’expériences récurrents…

 

Lorsque l’on travaille sur la conception d’un nouveau produit ou service, les mêmes questions et problématiques reviennent souvent :

– Entre l’idée et le début de la conduite du projet, la première question est de savoir par où commencer ou comment prioriser les étapes,
– Tout au long du projet, il est régulièrement nécessaire d’aligner la vision de toutes les parties prenantes : Sponsor, Product Manager, Designers, Développeurs, Customer Relationship, ou encore Marketing, etc…
– A sa fin, on se retrouve généralement avec un produit qui ne correspond pas entièrement ou très partiellement aux attentes du public cible et qui ne satisfait pas les besoins business.

 

Comment le Design Sprint peut répondre à ces enjeux…

 

Le Design Sprint est une approche qui a pour objectif de répondre à des problèmes récurrents (dont ceux cités ci-dessus), tout en restant concentré sur les besoins utilisateurs et à la problématique métier !
Il s’agit d’un processus de 5 jours permettant de répondre aux questions business critiques. Elle se base sur des techniques et outils de Design Thinking tels que l’empathie, l’idéation, le prototypage ou encore les tests utilisateurs auprès d’échantillons cibles.

L’équipe travaille intensivement pendant ce sprint et soumet, le dernier jour, le prototype simulant l’usage du produit fini aux utilisateurs. De cette façon les premiers feedbacks sont rapidement récupérés avant de se lancer dans tout développement technique. Ceci permet d’assurer l’adhésion des utilisateurs cibles au concept et de confirmer des hypothèses émises, voire d’envisager un pivot.

 

🎯 Comment se déroule un Design Sprint ?

 

Chaque journée de sprint répond à un objectif précis :

Jour 1 : cette première journée est dédiée à la description du contexte et à la définition du problème à résoudre pendant le sprint.
Jour 2 : il est consacré à l’étude de concurrence et à l’exploration des idées.
Jour 3 : cette journée de convergence sert à choisir les meilleures idées et à les transformer en hypothèses testables.
Jour 4 : ce jour est destiné à la création d’un prototype réaliste composé d’écrans clés (précédemment identifiés en jour 3)
Jour 5 : cette dernière journée est capitale car l’on met à l’épreuve le prototype réalisé en le soumettant à des utilisateurs cibles.

 

 

🤔 Quand lancer un design sprint ?

 

Le Design Sprint n’est pas une pilule magique contre toutes les maladies, mais il existe de nombreux contextes dans lesquels cette méthodologie démontre sa pertinence.

 

👍 Parmi les contextes propices on peut citer les suivants :

 

Lorsque les sujets sont liés aux produits et aux services

  • Pour accélérer le cadrage projet
  • Pour valider un nouveau concept
  • Pour tester et valider une nouvelle fonctionnalité

 

Lorsqu’il s’agit d’éclaircir une roadmap

  • Pour aller rapidement de l’idée au prototype avant de le présenter à un comité de direction ou à des investisseurs
  • Pour explorer plusieurs solutions
  • Pour pré-tester un dispositif de communication

 

Lorsqu’il s’agit de répondre à des problématiques d’organisation

  • Pour lancer le projet avec une nouvelle équipe
  • Pour répondre au besoin d’aligner plusieurs équipes ou plusieurs visions (marketing, business, technique…)

 

🤞Mais attention un Design Sprint ne sert pas à :

  • Pour réaliser des modifications minimes d’interface : changer des boutons, la couleur des liens, etc.
  • Pour prototyper une application de A à Z
  • Pour créer un parcours utilisateur complexe
  • Pour travailler sur un projet dont le périmètre n’est pas défini

 

📝 Comment bien préparer son sprint ?

 

Deux éléments essentiels sont à préparer en amont : le périmètre et l’équipe projet.

Avant de se lancer dans une semaine d’ateliers intensifs, il est important de comprendre sur quoi l’équipe doit intervenir. Que la problématique soit large ou précise, l’objectif qu’elle englobe doit être identifié clairement ! Par exemple « comment améliorer l’interaction client avec le conseiller bancaire », « comment mettre à profit les données clients collectées pour augmenter le panier moyen » ou encore « comment rendre la lecture d’un contrat d’assurance plus ludique ».

 

 

En ce qui concerne l’équipe, il s’agit de 7 personnes (en moyenne) aux profils suivants :

  • Un Sprint Master en charge d’animer le sprint et de veiller à ce que l’équipe avance dans la direction choisie
  • Un Product Owner / Décideur qui aidera à faire avancer le sprint en prenant les décisions finales à chaque étape
  • Un Sponsor qui interviendra le 1er jour pour la définition de l’objectif long terme et le 5ème jour (le dernier) pour la restitution
  • Un Designer, garant de l’expérience utilisateur
  • Un Développeur qui s’assure que les solutions proposées sont réalisables
  • Un Expert en communication et marketing qui s’assure que la solution proposée corresponde à l’image de marque et atteigne la cible désirée
  • Des Experts de la relation client ou représentant du public cible qui connaitront les vraies problématiques rencontrées par les utilisateurs au quotidien

 

😍  Et pour quel résultat ?

 

Quand on parle de prototype dans un Design Sprint – pour une application ou un site – il s’agit d’un enchainement d’écrans qui constituent un scénario particulier du produit en cours de conception. Naturellement, en fonction du sujet, le prototype peut être différent : support de communication print, expérience d’une rencontre physique, utilisation d’un objet… le résultat peut alors prendre plusieurs formes.

L’objectif du prototype est de faire du « juste assez » pour répondre aux questions posées au démarrage du sprint.

Une fois le prototype réalisé, il est soumis à des tests auprès d’un panel correspondant parfaitement à la cible, permettant ainsi de récupérer leurs ressentis et retours. Une fois le Sprint terminé, il est recommandé de prévoir du temps pour affiner le produit suite aux retours utilisateurs.

 

😎  Et après ?

 

A la fin du Sprint, deux options se présentent :

  • Si les retours utilisateurs sont majoritairement positifs et que le concept est validé, il est d’usage d’aller vers le développement d’un MVP. Prévoir du temps sur le design au cours des différents Sprints Agile permet d’apporter des modifications qui font suite aux retours utilisateurs.
  • Dans le cas contraire, si les retours ne sont pas satisfaisants, il est intéressant de repartir sur une phase de conception, mais précédée par une recherche utilisateur et marketing complémentaire permettant de mieux identifier les problématiques.

 

 

🙇‍♀️  En synthèse…

 

Le Design Sprint est un processus de 5 jours inspiré des techniques de Design Thinking, qui vous aide à améliorer la conception des produits et des services.
Il permet de répondre aux questions business critiques en s’appuyant sur des méthodes et outils tels que l’empathie, l’idéation, le prototypage ou encore les tests utilisateurs auprès d’échantillons cibles.

 

Curieux d’en savoir plus ? Nous vous invitons pour un petit-déjeuner présentant le Design Sprint. Il se tiendra dans nos locaux le 27 avril 2018 de 8h30 à 10h00. Inscrivez-vous !

 

Vous avez surement prononcé au moins une fois « Dis Siri » ou « Ok Google », que ce soit pour ajouter un article sur votre liste de courses alors que votre téléphone était posé à quelques mètres ou pour envoyer un message alors que vous conduisez pour prévenir de votre retard.

Les assistants personnels font maintenant partie de notre quotidien. Entre la sortie de Siri (Apple) en 2011 et aujourd’hui, le paysage a bien changé. Les grands constructeurs tels que Samsung ont créé leur propre solution, l’assistant personnel a migré sur les ordinateurs (Cortana pour Windows et Siri pour MacOS), de nouveaux devices investissent nos salons (Amazon Alexa, Google Home, Apple HomePod).

 

La possibilité pour ces différents outils de comprendre notre demande comme s’ils étaient des interlocuteurs humains est basée sur les techniques de NLP (Natural Language Processing). Le traitement automatique du langage naturel permet de reconnaître les sons, et de traduire notre parole en texte qui est ensuite analysée afin de formuler une réponse cohérente.

 

Amazon transforme l’achat en un clic (qui avait fait son succès) en l’achat via la parole libérant le client de toute contrainte.

 

Amazon n’est d’ailleurs pas le seul à avoir développé l’usage du NLP dans ses services.

 

Google Translation a lui aussi grandement évolué ces dernières années. Profitant des avancées dans l’intelligence artificielle, la traduction est maintenant beaucoup plus naturelle, elle utilise le contexte de la phrase et nonplus le mot à mot que l’on a pu connaître auparavant.

 

De nouvelles applications vont se démocratiser, telles que la traduction automatisée en temps réel (permettant à deux personnes de nationalités différentes de converser naturellement en parlant leur langue d’origine) ou encore la traduction en réalité augmentée.

 

FOCUS : Le NLP, NLU et NLG

Le Natural Language Processing (NLP) ou, en français, le traitement automatique du langage naturel est une branche du Machine Learning. Il est en charge d’ingérer les sons, de les décomposer, de comprendre leur signification, de déterminer l’action appropriée et de répondre dans un langage que l’utilisateur sera en mesure de comprendre.

 

Alors que les humains sont capables de gérer sans effort les erreurs de prononciation, les mots échangés, les contractions, les expressions familières, les machines gèrent difficilement les intrants imprévisibles. Le Natural Language Understanding (NLU) est une sous-catégorie du NLP dont la fonction est de gérer ces intrants non structurés pour les rendre interprétables.

 

Enfin, le Natural Language Generation (NLG) s’occupe de convertir les données structurées en texte. En d’autres termes, il permet à la machine de répondre à l’utilisateur en langage naturel.

 

Figure 1: Exemple d’une architecture NLP

 

Le NLP dans l’entreprise

Si les entreprises gèrent quotidiennement d’énormes quantités de données non structurées, elles restent finalement difficilement exploitables : appels clients, e-mails, tweets, données provenant d’applications mobiles, etc.

 

Les cas d’usages sur lesquels les entreprises investissent le plus sont l’analyse de sentiments à partir des média sociaux (afin de déterminer l’opinion des clients/ prospects autour des produits ou services), le « Topic Modeling » (permettant de classer les documents internes en fonction des informations qu’ils contiennent), l’automatisation des fonctions de support via la mise en place de Chat Bot (agents conversationnels). D’abord cantonnés aux directions Marketing, ces nouveaux usages se déploient peu à peu au sein de toutes les fonctions (RH, Relation Client,Opérations, etc.).

 

Pour aller plus loin

De même que les réseaux sociaux sont passés d’un usage personnel à un usage professionnel, nous sommes convaincus que les techniques de NLP vont investir les entreprises, que ce soit pour faciliter les intéractions avec leurs clients, ou faciliter les échanges internes.

 

Envie d’en savoir plus, ou de lancer une première expérimentation ?  N’hésitez pas à contacter nos experts !

 

Il est partout ! Elon Musk est aujourd’hui à la tête de 5 entreprises, dont les missions sont aussi variées que de supprimer les bouchons dans les grandes villes, créer l’homme augmenté, ou faire de l’humanité la première espèce multi-planétaire. Tout un programme. Alors oui, que l’on aime ou non l’homme, au regard de ce qu’il a déjà accomplit à 46 ans, on s’est dit que nous avions bien 2/3 choses à apprendre de lui.

 

1. Ayez une mission, celle qui vous sort du lit le matin

Savez-vous quelle est la mission de SpaceX ? Pour la plupart des gens l’entreprise tente simplement d’uberiser le transport spatial. C’est logique, on entend parler de l’entreprise uniquement lors de ses lancements tests de fusée.

Est-ce pour cela qu’Elon Musk se tue à la tâche depuis 2002 ? Non, la mission que s’est fixée Musk avec SpaceX est d’envoyer 1 000 000 d’hommes vivre sur Mars, tout simplement.

 

 

Pourquoi ? Il part du postulat qu’il n’est pas viable sur le long terme pour l’espèce humaine de survivre seulement sur terre. Il est tout à fait probable que dans quelques millénaires l’on subisse le même sort que nos amis dinosaures, que l’on épuise les ressources naturelles ou pour beaucoup d’autres raisons (par exemple : il suffirait qu’un astéroïde de 10km de diamètre entre dans l’atmosphère pour que quasiment toute espèce soit anéantie).

C’est à cette mission que se raccroche tous les jours Elon Musk — et les employés de SpaceX — , c’est ce sens du but à atteindre qui l’a poussé à investir la moitié de sa fortune dans un projet qui prendrait probablement plus de 30 ans, avant même de toucher du doigt sa réalisation (il a fallu 15 ans juste pour développer la fusée).

Et vous, quel est votre vrai moteur ? Pourquoi vous levez-vous le matin ? Savoir prendre du recul, au delà des tâches quotidiennes; conserver en vue le cap principal, et le rappeler aux gens qui vous entourent pour avancer tous ensemble vers le même but. Voilà quelque chose à se répéter tous les jours.

 

2. Soyez un expert, vraiment

Une bonne partie de la réussite des différentes entreprises qu’il gère est directement imputable à Musk. Pourquoi ? Parce qu’il est en mesure de comprendre la quasi totalité des décisions qui y sont prises, même les plus techniques.

 

 

Tim Urban (auteur de l’excellent blog https://waitbutwhy.com/) a eu l’occasion de questionner plusieurs employés de Tesla et SpaceX sur ce qui faisait d’Elon Musk un si bon dirigeant d’entreprise. Il fut étonné par le nombre de personnes mentionnant le fait qu’il était un véritable expert de leur domaine, et ce, que les employés travaillent sur les batteries Tesla, le design des voitures, les moteurs de fusée ou l’ingénierie aéronautique.

Avant chaque nouveau projet, Musk va passer des mois à apprendre tout ce qu’il peut pour être expert de son sujet, être en mesure de prendre chaque décision en toute connaissance de cause. Nous n’avons peut-être pas les mêmes capacités de rétention d’information, mais qui peut se vanter d’être assez expert sur son sujet et de n’avoir plus rien à apprendre ?

Etre constamment dans une logique humble et apprenante, essayer d’aller toujours au fond du sujet, sans se fixer de barrières a priori sur ses domaines de compétence et son champ d’expertise : c’est une démarche que l’on s’applique chez Saegus où chaque consultant, quel que soit son parcours, est encouragé à développer une double compétence en design, agilité ou tech.

 

3. L’exemplarité, avant tout

Au courant du mois de Juin 2017, un rapport a indiqué que le taux de blessure au sein des chaines de production Tesla était plus élevé que la moyenne de l’industrie. En réponse à ce rapport, voici un extrait de l’email envoyé par Musk à ses employés :

“J’ai demandé que chaque blessure me soit rapportée directement, sans exception. J’ai une réunion hebdomadaire avec l’équipe sécurité et j’aimerais rencontrer chaque personne blessée au plus tôt, pour que je puisse apprendre d’eux exactement ce dont nous avons besoin pour nous améliorer. J’irai ensuite sur les lignes de production pour effectuer la même tâche qu’eux.”

 

Dans la suite de son email, il incite également tous les managers concernés à en faire de même. Sachant que Tesla emploie 33 000 employés, c’est assez remarquable pour être noté. Musk tente de faire de l’exemplarité et de l’empathie une culture d’entreprise.

Un autre email envoyé par Musk à l’ensemble des salariés Tesla illustre également cela. Il y précise que la chaine hiérarchique classique de circulation de l’information n’a pas lieu d’être chez Tesla, ce silotage ne servant que la position du manager et pas le bien général :

 

“Tout le monde chez Tesla peut et devrait envoyer un email ou parler à n’importe qui, selon ce qu’il juge être la manière la plus rapide de résoudre un problème, ou s’il estime que cela peut être bénéfique à toute l’entreprise.”

Il y précise également que cette règle s’applique également à lui, n’importe quel salarié peut le joindre sans passer par ses supérieurs s’il juge que c’est la solution à son problème : il montre l’exemple et incarne les pratiques qu’il souhaite retrouver dans son entreprise.

 

Chez Saegus, l’une de nos valeurs clé est l’excellence, que nous nous efforçons d’exercer aussi bien chez nos clients qu’en interne, dans notre rapport au travail et notre rapport aux autres. Cette manière qu’a Elon Musk d’incarner les valeurs qu’il souhaite transmettre à tous au sein de sa société est pour nous un modèle à suivre.

Si vous voulez continuer à parler d’Elon Musk, de culture d’entreprise, ou de pleins d’autres sujets liés à l’entrepreneuriat, n’hésitez pas à contacter gaelle.pommereau@saegus.com.

 

Pierre

 

Sources :

Vanityfaire

Inc.com

Justin Bariso

Waitbutwhy

Questions à Stéphane, Product Manager Foreseeds, pour nous présenter l’application à quelques semaines de son lancement officiel :

 

Equipe Saegus : A l’approche du lancement de Foreseeds, peux-tu raconter comment l’idée de cette plateforme est apparue ?

 

Stéphane : Comme beaucoup de consultants, je passe une bonne partie de mon temps en ateliers : expression de besoin, cadrage de projets, définition de roadmap… Et on a beau essayer des formats différents, changer de méthode d’une année sur l’autre, ce sont toujours les mêmes constats qui reviennent :

  • Entre les utilisateurs, les clients, les développeurs, les designers, les sponsors… Personne ne parle le même langage. Pourtant, chacun de leurs points de vue est essentiel, sinon la proposition de valeur est bancale.

  • Arriver à un consensus demande souvent beaucoup d’interactions individuelles et d’allers-retours : chacun défend ses priorités, selon ses propres critères, et on fait peu de fertilisation croisée.

  • Les ateliers post-it apportent un peu de dynamisme et d’intelligence collective, mais on se limite à quelques personnes, dans une même salle, pour quelques heures… Ça n’est pas du tout scalable.

 

Avec mon équipe, on était convaincus qu’un outil viendrait tôt ou tard disrupter l’atelier de design tel qu’on le connaissait. J’ai présenté notre vision au CoDir de Saegus, qui avait une vraie volonté de développer l’intrapreneuriat, et on s’est tous dit : pourquoi ne pas le faire nous-mêmes ?

 

ES: Comment positionnes-tu Foreseeds par rapport aux méthodes comme le design thinking, que les entreprises mettent déjà en oeuvre ?

 

S: Évidemment, on s’est beaucoup inspirés de ce qui existait déjà. Le but n’était pas de réinventer la roue, mais plutôt de faire la synthèse de tout ce qu’on connaissait : value proposition design, lean startup, agile, design thinking… On a voulu concevoir un framework simple et élégant, focalisé sur l’essentiel, et surtout adaptable aux enjeux de nos clients. Qu’on puisse s’en servir aussi bien pour créer une start-up interne que pour prioriser une roadmap, cadrer un projet ou son discours commercial, faire de l’UX design…

 

Par-dessus tout, l’enjeu-clé était de créer un outil que tout le monde puisse s’approprier intuitivement, qui n’exige aucun prérequis théorique ni aucune connaissance préalable. C’est pourquoi les serious games occupent une place importante dans Foreseeds : les participants créent de la valeur sans s’en rendre compte. En fin d’atelier, on en voit souvent s’étonner : « c’est nous qui avons créé tout ça ? ». Alors, on se dit que la mission est accomplie.

 

ES: Et par rapport aux outils existants sur le marché, quel est le positionnement de Foreseeds ?

 

S : On a toujours voulu créer le chaînon manquant, pas concurrencer un outil existant. C’est pourquoi à ma connaissance, nous sommes les seuls à proposer une plateforme comme Foreseeds. Et l’un des avantages d’être incubé par Saegus, c’est qu’on est entourés de consultants et d’UX designers, qui pratiquent une veille quotidienne, et qui ne se priveraient pas d’utiliser une autre solution si elle répondait mieux à leurs besoins !
En revanche, on est très vigilants à ce que Foreseeds soit compatible avec les outils qu’utilisent déjà nos clients. Aujourd’hui, il est déjà possible d’exporter son backlog priorisé dans Jira Software, dès la sortie d’atelier. Le flux d’activité des projets est également très inspiré de Slack, et un plugin permettra bientôt de poster du contenu dans Foreseeds depuis n’importe quel channel de discussion, ainsi que de recevoir des notifications. D’autres connecteurs sont en préparation, notamment avec Office 365, Trello…

 

ES : Après le lancement, comment vois-tu la trajectoire de Foreseeds ?

 

S : Le contexte est un peu particulier, parce que le bouche-à-oreille nous a déjà permis d’animer plus de 100 sessions, chez une vingtaine de clients dont Accor Hotels, Société Générale, L’Oreal ou Total. Parmi les entreprises qui utilisent déjà Foreseeds, on trouve même des cabinets de conseil et des éditeurs de logiciels. Donc aujourd’hui, on lance un produit qui est déjà mature, puisqu’il s’est nourri du retour de tous ces early-adopters.

À présent, notre ambition est de continuer à développer Foreseeds avec un panel de clients plus vaste. Bien-sûr, on ne manque pas d’idées ni d’ambition pour porter la promesse encore plus loin. Mais je suis également convaincu qu’il reste beaucoup d’usages de cette plateforme qu’on n’a pas encore rencontrés, et qui viendront l’enrichir. D’ailleurs, on utilise nous-mêmes Foreseeds pour affiner et re-prioriser la roadmap du produit, en fonction des feedbacks de nos utilisateurs.

 

Pour en savoir plus sur Foreseeds, rdv sur le site www.foreseeds.com et ici pour participer à l’événement (attention, les places sont limitées !).

A bientôt,

Rétrospective de la situation de Jive, bon candidat au rachat

 

Jusqu’ici Jive était leader sur le marché du collaboratif avec une solution pionnière et innovante : un réseau social d’entreprise proposant 2 produits (Jive-x et Jive-n).

Si l’on revient un peu en arrière, en 2011 l’entreprise décide de profiter de son avantage concurrentiel pour entrer en bourse, observant dès l’année suivante la valeur de ses actions atteindre 27,5$ quand celle du produit Jive atteignait 1,7Mrd$.

Cette même année a constitué un véritable tournant dans l’histoire de l’éditeur pour deux principales raisons :

  • Suite à son entrée en bourse, Jive a vécu une grande pression des investisseurs qui exigeaient de l’éditeur de consacrer une énergie importante pour servir les objectifs financiers ayant pour conséquence la décélération du développement
  • Le marché a évolué, laissant le champ libre à des acteurs tels que Microsoft et Atlassian de rattraper leur retard tandis que de nouveaux concurrents sont apparus avec des offres agressives : on peut citer Slack (outil collaboratif) créé en 2014.

Ses difficultés de sont faites sentir face à une pression concurrentielle aussi forte. Elle était d’autant plus forte que la solution demeure encore aujourd’hui un pure player sur un marché de niche, à la différence qu’elle n’est pas supportée par des applications métiers. Ceci est très préjudiciable pour l’activité de Jive quand, à l’inverse, des éditeurs comme Microsoft ont enrichi leur catalogue d’offres avec une couche collaborative et sociale.

 

Tous ces éléments ont marqué la fin de son avantage concurrentiel qui s’est soldé par l’annonce de résultats négatifs à partir de 2011. Ces mauvais chiffres ont vu plonger, en 2016, la valeur des actions et du produit à leur plus bas à respectivement 3$ et 400M$.

 

Ces difficultés ont assujetti Jive au rachat, et c’est en 2016 que l’entreprise a préparé son acquisition. Un certain nombre de chantiers de restructuration avaient alors été menés, assortis d’une réduction de 15% des effectifs et d’une migration vers AWS . Ils ont permis à Jive d’enregistrer des résultats positifs à la fin de la même année… L’heure de l’acquisition était proche.

 

Un avenir assez incertain…

 

En mai dernier, intervient l’annonce du double rachat de Jive par Auréa – l’un des leaders américains de l’expérience client – marquant maintenant la séparation des deux produits Jive-x (logiciel de communauté sociale) et Jive-n (logiciel intranet social et collaboratif), lesquels vivront probablement un avenir très différent.

On peut considérer cette séparation comme une opportunité si l’éditeur recentre ses efforts sur le développement de son produit phare Jive-n.

 

Et maintenant, quel avenir pour ces deux solutions ?

 

Jive-x

Solution concurrente de Lithium proposant un réseau social externe qui permet d’optimiser l’engagement des clients et partenaires, il est fort probable qu’elle disparaîtra à terme en tant que marque, favorisant un effet d’aubaine pour Lithium qui pourrait profiter du rachat pour mieux asseoir sa position de leader sur le marché, renforcer son portefeuille clients et bien évidement profiter de la technologie de Jive pour enrichir sa solution.

 

Jive-n

Contrairement à Jive-x, l’avenir de Jive-n est beaucoup moins incertain. Il peut conserver sa place parmi la suite de produits proposés par Aurea, les réseaux sociaux internes étant notamment complémentaires à des solutions CRM et d’archivage de mail.

La marque jive-n a donc de fortes chances de subsister grâce à ce rachat et à favoriser de nouvelles opportunités :

  • Libération de la pression des investisseurs pour se consacrer d’avantage au développement du produit, lequel peut s’orienter vers une seule cible (jive-n)
  • Apport de briques supplémentaires par Auréa pour enrichir et combler certaines lacunes du produit
  • Accélération de la recherche & développement via la « force de frappe » d’Auréa pour une évolution rapide de produit

En dépit de cette opportunité, on l’a souligné, le risque de perdre sa philosophie et son image de marque historique demeure pour Jive si Aurea transforme le produit… Un deuxième risque réside aussi dans la tenue des promesses déjà annoncées par Aurea concernant l’évolution du produit Jive : en cas de non-respect de ces dernières dans un timing raisonnable, la confiance des clients envers Jive serait compromise découlant sur un risque de désengagement non négligeable.

 

Les leçons à tirer 

 

L’acquisition de jive a certes soulevé un certain nombre de questions quant à son avenir et à l’impact sur les entreprises clientes, mais il a principalement rappelé et confirmé l’évolution permanente et relativement rapide du monde du Digital.

 

Pour résister face à cette transformation digitale grandissante, force est de constater que toutes les entreprises devront réaliser un grand travail de veille. Et ce travail ne s’arrêtera pas à la seule observation du marché du digital et des solutions, il devra surtout intégrer l’étude des nouveaux usages métiers au sein de l’entreprise.

 

Il s’agira résolument de tester les nouveaux outils via la mise en place d’un lab dédié à la recherche & développement « Digital », les entreprises devant se réarmer au plus tôt pour anticiper le virage et monter des POC (proof of concept) autour des nouvelles solutions et usages digitaux.

 

Nous avons fait depuis longtemps ce constat et avons accompagné plusieurs entreprises dans la mise en place de leur lab digital afin de répondre à ces objectifs :

  • Cartographier les usages métiers en sortant du cadre de référence
  • Observer de manière continue le marché du digital et les solutions proposées pour mieux faire face à son évolution
  • Dépasser la simple observation pour POCer les solutions tierces et les nouveaux usages

 

 

Pour en savoir plus sur notre démarche et proposition d’accompagnement, n’hésitez pas à demander un rdv à gaelle.pommereau@saegus.com.

 

En décembre 2016, Microsoft faisait l’acquisition de Linkedin pour 26 milliards de dollars, en restant assez flou sur les impacts d’un tel rachat. 9 mois plus tard, le rachat commence à porter ses fruits via une première intégration entre Linkedin et Office365.

 

Les deux plateformes s’associent au sein d’une fonctionnalité appelée Profile Cards. Il sera possible d’importer son profil Linkedin dans Office365 -sur Outlook dans un premier temps- et ainsi d’avoir plus de contexte sur les collaborateurs, leur poste, parcours et compétences qu’il soit interne ou externe à l’entreprise.

Source: https://content.linkedin.com/content/dam/press/images/UPDATED-Current-Global-Membership_Q12016.jpg

 

 

Microsoft présente les avantages suivant à cette nouvelle intégration :

“You’ll have a quick and easy way to find more information about the people you work with, all without having to leave your workflow.”

Mais au delà de l’intégration Outlook prévue dès Octobre, la connexion sera progressivement déployée sur les autres briques de la suite Office365 et laisse présager une vraie nouvelle valeur ajoutée.

Enfin un vrai profil enrichi au service de la collaboration

Depuis une dizaine d’années, les outils associés au digital workplace accordent une importance croissante à l’utilisateur : ce n’est plus le contenu en soit qui prime, mais les interactions entre les personnes autour de celui-ci. Les outils sont passés d’une logique content centric à une logique people centric.

Les plateformes ont cherché à décloisonner le partage d’information et la collaboration dans les organisations : faciliter la rencontre au delà des silos traditionnels, réunir des équipes éloignées géographiquement ou dans l’organisation au sein de communautés projets ou d’expertises. Le pré-requis pour tout cela : un profil riche permettant à la fois aux utilisateurs de savoir avec qui ils travaillent, quel est leur background, quelles sont leurs expertises…

Si ces profils sont souvent alimentés avec l’annuaire de l’entreprise, ils sont rarement complètement remplis par les utilisateurs (on a souvent constaté des taux de remplissage inférieurs à 10% chez nos clients). Et c’est précisément ce problème que vient de résoudre Microsoft en intégrant Linkedin à sa suite Office 365.

Tout le monde n’a certes pas de compte Linkedin, mais :

  • On compte 11 millions de compte en France, soit 39% de la population active,

  • L’engagement y est important (53% des utilisateurs s’y connectent au moins une fois par semaine). Il y a donc fort à parier que les profils sont bien plus à jour sur Linkedin que en “interne”, et pour cause, c’est notre vitrine sur le marché de l’emploi.

Microsoft résout donc (presque) le problème du profil enrichi vide, pré-requis essentiel pour une organisation réellement agile & collaborative. Mais au-delà du simple remplissage de la fiche profil, deux autres éléments de la roadmap Microsoft ont attiré notre attention :

  • Les données Linkedin sont disponibles sur les API Microsoft Graph, cela devrait permettre prochainement d’utiliser ces datas au sein d’applications tierces. On peut imaginer par exemple retrouver demain ces données dans différentes applications métiers, ou la création de services divers. L’application de rencontre intra entreprise Never Eat Alone pourrait par exemple être plus intelligente grâce à ces informations.

  • Bing for Business aujourd’hui en preview privée sera prochainement disponible, il devrait permettre une recherche unifiée sur toutes les briques Office 365, avec la couche d’intelligence de l’algorithme Bing. C’est un point essentiel pour l’exploitation du potentiel de cette intégration Linkedin : c’est grâce à cette sur-couche d’intelligence que le collaborateur sera demain en mesure de rencontrer la bonne personne, au bon moment pour que l’organisation exécute et solutionne ses problèmes toujours plus rapidement.

Si vous souhaitez venir discuter de Digital Workplace, tester les usages de demain au sein de notre Lab ou échanger autour d’Office 365, n’hésitez pas à contacter gaelle.pommereau@saegus.com.

Pierre

Nos équipes Digital Workplace et nos 3 centres d’excellence ont uni leurs forces pour développer une synchronisation automatique entre des conversations Jive et Teams.

Ceci a été rendu possible en exploitant les nouveaux endpoints REST (encore en beta) récemment ajoutés à l’API Graph.

L’illustration ci-dessous montre la migration d’une communauté provenant d’une plateforme sociale (ici Jive) vers Microsoft Teams, le nouveau service de collaboration en équipe proposé par Microsoft.

Vous souhaitez voir comment ça marche ? Contactez gaelle.pommereau@saegus.com