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Depuis plus de 2 ans, Ayno & Saegus collaborent sur des projets tel que le programme d’innovation salariés Oz chez Orange, ou la démarche d’Intrapreneurs League en interne chez Saegus. Pierre & Ofer partagent tous les deux la même passion et la même vision autour de l’innovation et de l’intrapreneuriat, nous avons donc souhaité faire avec eux un point d’étape sur cette tendance qui prend de l’ampleur pour nos clients.

 

Dès 1996 Ofer Attali se lance dans l’aventure internet. En 1998 il cofonde la startup Langages Virtuels et découvre le monde du B2B, des médias et de l’événementiel. Suite à sa revente en 2000 au groupe Genesys Conferencing, au sein de laquelle il sera le CTO de Genesys Open Media quelques mois, Ofer co-fonde l’agence de communication plurimédia Awak’iT. En 2006 il fonde POPSIIT, société spécialisée dans le conseil et le développement de solutions B2B d’intelligence collective.

 

Pierre Mallein est consultant chez Saegus depuis 4 ans et l’un de nos premiers salariés. Passionné par l’innovation et l’intrapreneuriat, il a porté plusieurs projets de nouveaux produits ou services en interne. Afin de faire vivre cette culture intrapreneuriale dans un contexte de forte croissance, il a monté l’Intrapreneurs League au sein du cabinet, une approche à l’origine dédiée aux consultants, qui accompagne aujourd’hui nos clients dans la définition et la conduite de programmes dédiés à la création de nouveaux produits et services

 

Nous avons pensé que vous seriez curieux de découvrir le point de vue de 2 intrapreneurs, aussi Ofer et Pierre se sont prêtés au jeu des questions. C’est parti !

Photo by Ian Schneider

Selon vous, où en est l’intrapreneuriat dans les grandes entreprises aujourd’hui en France  ?

Pierre : 

Il y a eu, depuis 3 ou 4 ans, beaucoup d’expérimentations soit en se tournant vers l’externe (partenariats avec des startups ou des incubateurs externes), soit via des « boites à idées digitales » pour faire émerger les ébauches de nouveaux produits et services de demain. Les bénéfices en termes d’image (marque employeur notamment) pour l’entreprise sont indéniables, cependant il existe encore peu de réelles success-stories avec un impact business fort. Les véritables démarches intrapreneuriales ayant connu un succès sont celles qui ont su combiner à la fois les ressources, tant financières qu’humaines, les outils ainsi que la méthodologie.

 

Ofer: 

Effectivement le premier effet induit par cette démarche est bel et bien le bénéfice en termes d’image que ce soit interne à l’entreprise ou en externe. C’est un effet qu’il ne faut pas négliger, c’est un argument fort mis en avant par les grandes entreprises pour recruter des talents.

Une transformation d’entreprise vers une culture plus intrapreneuriale passe par un message clair et bien perçu par les salariés pour les engager activement et par le marché (au sens large, clients, partenaires, futurs talents) pour les séduire. Ce qui pose problème ce sont les démarches qui s’arrêtent là ! Comme l’a mentionné Pierre, c’est une démarche qui implique des ressources, des outils et une méthodologie précise. Dans ce sens-là,  l’intrapreneuriat en France au sein des grandes entreprises a encore du chemin à parcourir !

 

En quoi les outils sont-ils essentiels pour ce type de démarche ?

Pierre: 

J’enfonce une porte ouverte en le disant, mais le point de départ d’un projet intrapreneurial c’est l’idée. Sauf que l’idée en soit ne vaut rien, c’est l’exécution autour de cette idée qui sera clé. La première étape pour passer de l’idée à un projet c’est de pouvoir la partager, la faire challenger, l’enrichir ! Pour faire cela il faut s’outiller, sinon les idées restent à l’échelle d’une équipe, sans outil, il est impossible d’impliquer tous les collaborateurs, d’avoir une démarche à l’échelle et non silotée.

 

Ofer: 

L’intrapreneuriat c’est un travail collectif à l’initiative d’un salarié passionné par son métier et son entreprise. Le point de départ en effet c’est le talent qu’il faut amener à concevoir l’idée, mais elle n’aura de valeur que si elle se transforme en projet collectif. L’outil digital est un formidable moyen de créer des passerelles entre les talents de l’entreprise (voire avec l’externe) pour faire évoluer l’idée vers le concept et constituer l’équipe idéale pour mener à bien le projet.

 

L’un des écueils fréquent est de se retrouver avec beaucoup d’ébauches de projets dans les cartons, mais rien qui ne créé in-fine de la valeur pour l’entreprise. Comment éviter cela ?

Pierre:

Une fois les projets amorcés (sous forme de PoC par exemple), l’accompagnement des intrapreneurs est souvent limité et ceux-ci peuvent se sentir isolés : c’est un nouveau métier donc il ne maitrise à priori ni les codes, ni les outils ! Le coaching et le suivi doivent se faire sur la durée, pour aider les porteurs à s’approprier les méthodologies (Agile, Design Thinking, Lean Startup), la culture et les outils, mais l’effort doit aussi être cadencé pour donner du rythme aux projets. Nous mettons par exemple en place des Growth Boards, comparables à des investisseurs à qui les intrapreneurs présentent leurs avancées (chiffrées) tous les mois pour débloquer de nouvelles ressources, ou pivoter si la direction n’est pas la bonne.

 

Ofer:

Je partage ce que dit Pierre, il faut éviter de transformer la démarche intrapreneuriale en machine à PoC. Un projet intrapreneurial est avant tout un projet. Il doit suivre des règles, parfois plus souples du fait de sa nature, et bénéficier à la fois des moyens (ressources, budgets), des objectifs (de réalisation et de rentabilité) et d’un suivi similaire aux autres projets de l’entreprise. Le risque serait de considérer ces projets intrapreneuriaux comme des initiatives hors sol voir même « hors la loi ».

 

Quels sont les autres écueils principaux à éviter lorsqu’on lance une démarche intrapreneuriale ?

Ofer:

Une erreur trop fréquente est de négliger l’impact sur le management intermédiaire et la capacité des organisations à se braquer face à des projet intrapreneuriaux venus de “nulle part”, qui vont potentiellement impacter le business d’une BU. Un nouveau produit ou service disruptif étudié et expérimenté dans un incubateur sans coordination avec la direction métier qui sera in fine concernée, conduira celle-ci à rejeter le projet (pour tout un tas de bonnes raisons) alors même que la direction souhaite le mener à terme. Si les managers des Business Unit  directement concernés par le futur produit/service ne sont pas associés en amont dans la prise de décision initiale, le rejet lié au syndrome « Not invented here » est inévitable. Le plus souvent les comités de sélection sont généralement composés de membres du comité exécutif  et d’externes qui ne seront pas impactés directement par le projet, d’où l’importance d’avoir l’ensemble des parties prenantes impliqué dans les projets qui les concerne.

 

Pierre:

Je pense que l’écueil le plus courant est de ne pas donner assez de temps ou de moyens aux projets les plus prometteurs. La plupart des projets sont coachés, mais l’accompagnement est souvent sous-dimensionné et concentré sur la phase de Pitch. Mieux vaut accompagner moins de projets et les suivre dans la durée que de fournir quelques formations/ ateliers d’acculturations qui restent trop génériques pour permettre aux intrapreneurs de s’approprier les méthodes et outils.

Pour rejoindre ce que disait Ofer sur le management intermédiaire, un aspect de l’intrapreneuriat que l’on a tendance à oublier c’est la gestion des échecs et la réintégration de l’intrapreneur dans sa Business Unit. Tous les projets ne peuvent réussir et dans cette optique-là, la direction doit avoir anticipé la réintégration en douceur d’un collaborateur suite à son expérience intrapreneuriale. Il aura, en plus, beaucoup d’apprentissages à transmettre au sein de son ancienne équipe !

 

Pour en savoir plus sur l’Intrapreneurs League : c’est par ici.
Et sur Ayno : c’est par là.

 

Ces derniers jours, différentes réalisations de deep learning (apprentissage profond) ont été massivement relayées sur les réseaux sociaux. Vous avez peut-être découvert notamment des algorithmes permettant de générer des visages et des annonces de location de logement entre particuliers n’ayant jamais existé. Ces applications reposent sur une technologie toute récente – 2014 –, dénommée Generative Adversarial Network (GAN). Comme tout modèle de Deep Learning, elle exploite en empilement de nombreuses couches de neurones artificiels (d’où les termes « deep »/« profond »), qui permet l’extraction et la manipulation de représentations complexes issues de modalités variées (images, sons, données numériques, etc.). La particularité de cette technologie est sa capacité à générer des exemplaires fictifs d’une classe d’éléments : en quelque sorte, la machine se dote d’une imagination.

Saegus n’a pas attendu ces buzz pour développer une expertise sur ce sujet novateur garantissant de nombreux leviers de croissance. Ce dossier vise à présenter notre vision sur cette nouvelle technologie, notamment en l’inscrivant dans son contexte et en la comparant aux modèles discriminants (et non-génératifs) qui l’ont précédée dans un premier article. Nous présentons dans un second article plus en détails le fonctionnement des GANs ainsi que certaines de nos réalisations. Pour finir, un troisième article prend du recul sur ces innovations pour considérer les portées éthiques cruciales de ces changements de paradigme. Si vous voulez savoir à quoi ressembleront vos enfants, ou comment vieillira votre peau, nous vous invitons à plonger dans l’univers passionnant du deep learning et des GANs.

 

Téléchargez notre dossier pour découvrir l’intégralité de l’étude !

 


 
 

Découvrez l’intégralité des expertises de nos experts Data sur médium !

Lundi 10 septembre, séminaire de rentrée des classes pour Saegus. Mais, pas seulement. C’est aussi le jour où Marc, David et Fred — nos trois fondateurs — dévoilèrent le résultat d’un projet mené en secret depuis plus d’un an : l’inauguration du « GV », nos nouveaux locaux Saegus de l’Avenue George V.

Un moment très attendu, et par ricochet, très fort, qui n’a pas manqué de symbolique.

Inauguration des locaux

 

L’appartement qui nous accueillait depuis 2 ans et demi au 152 avenue des Champs Élysées était dorénavant bien étroit avec l’arrivée de plus de 50 consultants depuis notre emménagement. D’un autre côté, cette transition était aussi redoutée, car elle signifiait abandonner un endroit qui avait vu Saegus grandir, qui incarnait nos valeurs, notre culture et où nous prenions plaisir à repasser le soir après une journée en mission. Et si en voyant plus grand, nous perdions ce côté « maison », partie intégrante de notre ADN ?

Et pourtant… Deux mois plus tard, les avis sont unanimes : le « 152 » ne nous manque pas et ces nouveaux locaux ont été parfaitement adoptés. Pourquoi ? Tout d’abord parce que nous n’avons pas seulement déménagé pour un espace plus grand, mais parce qu’un projet plus ambitieux s’y est concrétisé : disposer d’un lieu qui incarne à la fois notre ADN, et qui joue un rôle de facilitateur au quotidien.

 

Le workplace physique comme incarnation des valeurs et de la culture

Lorsqu’une organisation grandit rapidement, l’une de ses préoccupations centrale devient vite son identité : qui sommes-nous en tant qu’organisation ? Qu’elles sont nos valeurs essentielles, celles que nous devons absolument conserver en grandissant ?

Nos valeurs et notre culture sont bien entendus largement issues de l’esprit insufflé au départ par les fondateurs et les premiers à avoir rejoint le cabinet. On y retrouve les deux piliers que sont le fun et l’excellence, mais aussi un mélange de culture forte du service (humilité, disponibilité…), de références pop culture (Star Wars, Nintendo)… Le tout, assaisonné d’un esprit débrouillard / bootstrapper, et de quelques running jokes vieilles de plusieurs années.

Ces valeurs sont une réalité que les plus « anciens » transmettent au travers de différents moyens (notre formation interne Saegus Academy pour les consultants junior, le Hackathon annuel, l’équipe animation, la posture du Saegusien en clientèle…). Mais comment faire pour que notre lieu de vie quotidien reflète aussi ce que nous sommes et d’où nous venons ?

 

La culture d’entreprise, c’est un peu la personnalité de l’organisation. De fait, les locaux, via leur design, se doivent ainsi de transmettre toutes ces valeurs :

L’excellence : les locaux mêlent différents codes d’élégance sobres, certains espaces rappelant un Apple Store, d’autres un salon anglais, le mélange des deux marquant la culture du service et du travail de haute qualité que l’on s’impose toujours de proposer à nos clients.

Lobby du 2ème

Partners Lounge

 

L’ambition : les « grands hommes » tel que Martin Luther King, Steve Jobs ou Jules Verne se rappellent à nous par la décoration ou les thématiques des principales salles de réunion.

La surprise : l’imprévu, le fun sont aussi présents dans l’aménagement de ces espaces : au détour d’une salle de réunion aux allures de cabine de l’Orient-Express, d’une œuvre d’art flashy tranchant avec le design épuré du salon qui l’entoure, d’une salle de réunion Chupa Chups, d’une salle qui est en fait un appartement… Toutes ces références font écho au cerveau droit de Saegus : notre volonté d’être toujours plus créatifs et de proposer des solutions sortant des sentiers battus lorsque cela est nécessaire.

Lobby du 1er
L’appartement

 

Enfin, une culture se matérialise aussi au travers d’artefacts, qui rappellent l’histoire commune partagée par les membres d’une société, d’une organisation. Ces artefacts, de notre histoire encore très jeune, sont éparpillés dans les locaux : bien sûr le Babyfoot historique — le même depuis le début — trône en bonne place, mais on retrouve également des références issues de l’univers Star Wars, une frise chronologique de toutes les équipes animations depuis la création de Saegus…

Au delà d’un lieu de travail avant-gardiste, le « GV » est aussi le miroir de l’identité passée et future de Saegus. Car cet ADN a toujours fait partie de nos différenciants, bref de notre identité et il est essentiel pour nous de la conserver. Pour autant, si les musées sont une part intégrante de la culture, ce sont les interactions humaines qui la font vivre et ces locaux ont évidemment été pensés pour mettre les échanges en son centre.

 

Un lieu fait pour les échanges

Créer un lieu d’échanges était essentiel pour deux raisons. La première, en raison de la croissance. Il était facile de suivre l’actualité des projets, les nouvelles idées et de créer des ponts entre équipes lorsque nous étions une trentaine, mais c’est structurellement plus compliqué aujourd’hui lorsqu’on s’approche des 100 salariés. Créer des lieux de passage ou de rencontre (l’espace cuisine, le rooftop…) favorise cette sérendipité des échanges, essentielle pour conserver notre bouillonnement d’idées, la convivialité et le lien au sein et entre les équipes.

La deuxième raison réside dans la nature de nos projets clients qui tend à évoluer. Ceux-ci sont de plus en plus transverses, mobilisent plusieurs équipes et nécessitent de mettre ensemble autour de la table (et à la volée) des équipes pluridisciplinaires à chaque fois différentes. Disposer d’un espace de travail modulable, où chacun peut travailler où il le souhaite (pas d’étage, ni même de bureau attitré pour les consultants) permet à ces équipes projets éphémères de se réunir physiquement pour faciliter les échanges et la productivité.

 

Mais la tech alors ?

Saegus aime la technologie, forcément. Et pourtant, nous n’avons toujours pas abordé le sujet sur ces nouveaux locaux, la raison est simple : oui la tech est omniprésente, mais ce n’est pas une finalité ; c’est un moyen discret au service des usages quotidiens que nous faisons des locaux. Quelques exemples au travers de trois technologies qui nous facilitent la vie au quotidien.

L’intégration des RoomPads de Sharing cloud. En apparence, il s’agit de simples écrans tactiles permettant de consulter la disponibilité d’une salle de réunion. Mais connectés à la messagerie Exchange, ils s’avèrent très puissants puisqu’ils repèrent facilement les salles disponibles ou déclenchent carrément la libération automatique de celles-ci lorsqu’une réservation n’est pas occupée. Le petit plus : en mode veille, les tablettes deviennent des écrans relais de notre communication interne. La technologie est bien là, présente et intégrée, dans nos outils du quotidien, mais tellement simple d’utilisation et efficace pour la gestion de nos réunions, qu’on oublierait presque qu’elle existe.

 

Groom pad
Room pad

 

 

La Pulse Box. Autre exemple, encore plus simple, mais qui nous fait gagner de précieuses minutes (heures ?) toutes les semaines : l’absence de câble pour se connecter aux écrans / visio. Tout se fait via la Pulse Box (Pulse Box : solution de projection sans fil universelle par Pulse Origin) qui permet un partage d’écran / son / vidéo à la volée et universel. Se débarrasser des problèmes de connectique, c’est fait.

Envoy. Cette technologie permet aux visiteurs de faire seul leur check-in via une borne d’accueil, libérant l’hôtesse de ses tâches administratives pour se focaliser sur celles d’un véritable accueil : proposer un café, l’installer en attendant son rendez-vous… En parallèle, le Saegusien reçoit une notification avec une photo lui indiquant que son client, partenaire ou candidat est arrivé. Le petit plus de la solution : elle permet aussi de réceptionner les colis des salariés qui sont automatiquement notifiés, plus que pratique.

La liste pourrait bien sûr être rallongée, mais le principal est dit. L’intégration de la technologie dans nos locaux reflète la vision qu’a Saegus sur l’intégration de la technologie dans nos usages. Celle-ci doit être transparente et simple pour diminuer les irritants du quotidien, mais surtout permettre aux salariés de se focaliser sur la création de valeur.

Dire que les locaux d’une entreprise se doivent d’être plus qu’un lieu de travail, c’est enfoncer une porte ouverte aujourd’hui, tant la culture du lieu de travail comme lieu de vie nous venant des grands de la Silicon Valley est omniprésente. Pourtant, ce ne sont pas un babyfoot, un frigo rempli de jus bio et une corbeille de fruits qui font la réelle différence. Toute conception de nouveaux bureaux devrait démarrer par une réflexion sur la culture et la vision de l’entreprise, sur les moyens de les animer au quotidien. Une réflexion sur les vrais usages de travail qui ont cours et comment les servir — que cela soit par l’architecture, l’aménagement ou l’intégration de la technologie qui va y être réalisée — est également un point de départ essentiel.

Si vous souhaitez visiter nos locaux, ou venir discuter Phygital Workplace, notre porte est grande ouverte, n’hésitez pas !

 


Avant de réaliser un atelier collaboratif ou même une session de formation, il est important, voire nécessaire, de préparer les participants à ce qui va suivre et de les mettre dans de bonnes conditions de travail. Pour cela, l’Icebreaker est un exercice idéal car il est court et ludique.

 

En début de projet, un icebreaker permet aux participants d’apprendre à se connaître et d’être à l’aise les uns avec les autres, de fédérer le groupe, de favoriser la concentration, les apprentissages et l’implication de chacun. C’est aussi un bon moyen de commencer à les familiariser avec certaines méthodes de travail collaboratives et créatives venant du Design Thinking.

Utilisé en milieu d’atelier, l’IceBreaker permet de redynamiser les équipes, et d’encourager la pensée créative. Le jeu donne aux participants l’opportunité de découvrir de nouvelles perspectives de réflexion, ce qui stimule l’innovation.

 

Le plus souvent, les IceBreakers se réalisent :

  • avec des outils ou du matériel, afin de favoriser les interactions (feuilles, feutres, objets divers, cartes à tirer, balle, etc).
  • font intervenir le mouvement des participants (jeux debout, échanges de places, de postures, jeux de groupes, etc).

 

Il est très important de savoir chronométrer (TimeBoxer) ce moment car cela influe sur son déroulé et l’objectif que vous vous êtes fixé pour l’atelier.

 

Il existe une multitude de typologies d’ateliers « brise-glace » qui peuvent remplir des buts et enjeux différents selon le contexte. Certains sont connus et reconnus, et fonctionnent selon une méthodologie établie, d’autres sont adaptables et modifiables au besoin. Il est possible de créer ses propres IceBreakers pour qu’ils correspondent idéalement aux objectifs de l’atelier !

 

Voici un petit récapitulatif de quelques objectifs que les ateliers « brise-glace » peuvent remplir :

 

Briser la glace 

  • S’exprimer
  • Apprendre à se connaître
  • Appréhender les états d’esprit de chacun pour l’atelier à suivre
  • Installer un sentiment de confiance dans l’assemblée
  • Transformer des émotions négatives en émotions positives
  • S’amuser

 

Éviter les moments de fatigue ou de perte de concentration

  • Mettre en action (intellectuellement), se concentrer
  • Mettre en mouvement (physiquement), bouger
  • Créer des moments de pauses dynamisantes lors de longs et intenses moments de réflexion (pendant 5 jours de Design Sprint par exemple)

 

Introduire des notions importantes de Focus Group et Ateliers Design

  • Faire réfléchir vite
  • Faire réfléchir autrement
  • Faire collaborer
  • Démontrer la richesse de chaque individu
  • Démontrer la complémentarité de chacun
  • Apprendre des choses sur le projet/sujet à venir

 

Développer/encourager une compétence

  • Développer la créativité
  • Développer l’esprit d’équipe / prendre confiance en autrui
  • Développer la prise de parole individuelle / prendre confiance en soi
  • Encourager au dessin, au croquis
  • Construire / développer son idée
  • Développer ses capacités d’improvisation
  • Prototyper / concrétiser sa pensée

 

Comme vous avez pu le voir, les formats, enjeux et objectifs sont nombreux et c’est à vous en tant qu’animateur de créer votre propre recette gagnante selon vos besoins !

 

 

Besoin d’être accompagné sur vos ateliers collaboratifs ? N’hésitez pas à nous contacter !


Qui ou quelle entreprise n’a pas déjà entendu parler du Cloud ? Le Cloud (le nuage en français) Computing est un moyen de louer et d’exploiter des ressources et des services informatiques à distance via une connexion internet.

 

Voici quelques exemples d’usage :

  • le stockage de vos données : OneDrive, DropBox, Google Drive, SharePoint, etc.
  • les échanges de mail : Gmail (Google), Outlook (Microsoft), Free, etc.
  • la vidéo : VoD, Streaming (Netflix, Amazon Prime, Youtube), etc.
  • la musique : Deezer, Spotify, Apple Music, etc.

 

Figure 1: https://news.microsoft.com/fr-fr/2018/01/23/microsoft-france-annonce-louverture-de-quatre-data-centers-en-france/

 

Le Cloud Computing continue de progresser et de transformer les habitudes des particuliers et des entreprises. Les motivations des entreprises à passer sur le Cloud sont bien différentes de celles des particuliers et les craintes liées à la sécurité de leurs données sont plus importantes. Malgré ces inquiétudes, de plus en plus d’entreprises y pensent tandis que d’autres ont déjà franchi le pas et migrées leur infrastructure sur le Cloud.

 

Lorsque l’on souscrit à un abonnement Microsoft 365 (ouverture d’un Tenant), il est possible de choisir un pays. Ce choix est définitif et permet de choisir implicitement la géolocalisation du DataCenter (un bâtiment regroupant tous les équipements pour la mise en œuvre des services et systèmes d’information) qui hébergera les données. Les lois qui régissent l’exploitation et le traitement des données hébergées dépendent en partie du pays dans lequel se situe le DataCenter.

 

Figure 2 : https://products.office.com/en-us/where-is-your-data-located?geo=All

 

Depuis mars 2018, deux DataCenters Microsoft ont été ouvert en France ; les données qui y sont hébergées sont soumises aux lois françaises et européennes. Le fait de pouvoir à présent héberger les données des entreprises françaises en France est l’un des premiers facteurs favorisant le choix du Cloud pour les entreprises (Exemple : EDF).

 

Les mises à jour et la sécurité des environnements sont un deuxième critère de choix pour les entreprises. En effet, Microsoft priorise ses mises à jour sur les environnements Cloud et ensuite sur les environnements On-Premises, c’est pourquoi, il est plus intéressant aujourd’hui en termes de fonctionnalités et de sécurité de disposer d’un environnement Cloud.

 

En matière de sécurité, les entreprises pourront toujours disposer d’un service informatique efficient, mais le nombre de ressources employées ne pourra jamais atteindre celui que Microsoft emploie pour maintenir ses environnements. Ces dernières années, le nombre et la violence des attaques du web ont évolué ; il faut avoir les meilleurs ingénieurs, spécialistes et logiciels pour disposer d’une efficacité suffisante et tout ceci a un coût non négligeable pour les entreprises… toutes ces ressources sont mises à votre disposition, sur votre Tenant Microsoft 365 afin de sécuriser vos accès et vos données d’entreprises.

 

Il faut aussi prendre en considération que les nouvelles fonctionnalités sont pour la plupart disponibles uniquement sur les environnements Cloud comme Teams, Yammer, Stream, etc. L’évolution des moyens de communication est une priorité, c’est pourquoi Microsoft fait partie des leaders qui s’efforcent de mettre à notre disposition des outils collaboratifs de pointe et toujours plus intelligents.

 

Les entreprises qui restent encore dubitatives sur le sujet et qui souhaitent prendre leur temps pour migrer sur le Cloud ne resteront pas sans solution. Il est tout à fait possible de mettre en place un environnement dit « hybride » qui leur permettra de stocker leurs données sur un environnement On-Premise et de profiter aussi des fonctionnalités uniquement disponibles dans le Cloud. Cette solution permet de réunir suffisamment de critères pour se familiariser avec l’environnement Cloud, de s’assurer que le niveau de sécurité répond aux exigences avant de se lancer dans un environnement totalement Cloud (exemple : SNCF).

 

 

 

Maintenant qu’il est démontré que les environnements Cloud sont plus sécurisés que les environnements On-Premises (à partir du moment où ces derniers sont accessibles depuis internet) et que les dernières fonctionnalités sont disponibles, il faut déterminer quels services du cloud peuvent être mis à disposition des utilisateurs et pour quels usages.

 

Saegus accompagne les entreprises pour les aider à définir leur feuille de route vers le cloud.

Cela passe par une phase d’identification et de priorisation des usages, des données et du niveau de sécurité associé. Nous exploitons pour cela des méthodes d’accélération type Design Thinking, qui remettent les usages au centre du projet et proposent une feuille de route tactique pour un déploiement déjà attendu.

 

L’enjeu majeur est ensuite d’assurer l’adoption des nouveaux services par les utilisateurs. Nous intervenons en proposant un catalogue de services d’adoption packagé avec des activités disruptives et virales, réalisées par nos experts Adoption et notre agence de design interne.

 

N’hésitez pas à nous contacter, nos experts en solutions Cloud seront là pour vous accompagner !


Ça y est, vous êtes prêts, vous avez trouvé la plateforme qui correspond à votre besoin, elle est installée, vous allez pouvoir déployer auprès de vos premiers utilisateurs pilotes. Dans les faits, cette démarche présente de nombreuses similitudes avec celle d’une startup ayant un produit prêt à être mis sur le marché auprès de ses premiers utilisateurs cibles, or comment une startup traite-t-elle ce genre de lancement ? Elle cherche à trouver le bon équilibre entre un produit qui soit bien sûr désirable, mais également faisable et viable.Pourquoi ces objectifs ne seraient-ils pas les mêmes dans le cadre du déploiement d’une plateforme Workplace ? 

Bâtir un produit désirable

Avoir une plateforme attractive pour les utilisateurs cela peut paraître évident, pourtant c’est souvent un axe qui demande à être optimisé. Vos utilisateurs (qui sont au final votre marché cible) ne sont pas obligés d’utiliser votre plateforme, voire ont même d’autres choix à disposition : un groupe WhatsApp, un Google Drive personnel, ce sont vos concurrents !

 

L’expérience que vous allez leur proposer doit être au moins 10 fois meilleure que celle qu’ils vivent actuellement pour qu’ils effectuent réellement une bascule vers votre produit — selon les propos de Ben Horowitz dans The hard thing about hard things

 

Ça c’est la théorie, mais dans la pratique comment bâtir cette expérience ?

 

Pour cela, il faut tout d’abord connaitre votre marché : allez à leur rencontre ! Collecter de la donnée qualitative sur vos utilisateurs (interviews, journées vis ma vie…) vous permettra de mieux comprendre leurs usages et problématiques. Coupler ces informations avec des données quantitatives (pyramide des âges, répartition géographique, taux de salariés en mobilité…) et vous pourrez bâtir les archétypes de vos utilisateurs cibles, les fameux personae.

 

Une fois que vous connaissez et avez priorisé vos utilisateurs cibles — quelle que soit la plateforme digitale workplace que vous souhaitez déployer — l’exercice consiste à :

  • Identifier les cas d’usages ayant la plus forte valeur ajoutée, et la manière de les réaliser sur votre plateforme.
  • Améliorer au maximum l’expérience autour de ces usages au sein de votre plateforme, souvent de manière itérative en prenant en compte les retours utilisateurs.

 

Vous vous adressez à des chefs de projets ? Comment fournir un cockpit de gestion de projet clé en main à ces utilisateurs ?
Votre problématique est la mobilité ? Quelles fonctionnalités clés voulez-vous rendre accessibles en mobilité de manière simple et intuitive ?

 

Un bon produit ne trouvera son marché qu’à la condition d’être hautement désirable, il ne subsistera durablement que s’il est également viable.

 

Un produit viable, vraiment ?

On associe généralement la notion de viabilité à celle de rentabilité économique, c’est en effet souvent le cas pour un produit ayant des clients externes à l’entreprise. La rentabilité économique n’est cependant qu’un des axes composant la viabilité long terme d’un produit (et elle est encore complexe à mesurer sur des projets workplace). Au sens large du terme un produit n’est viable que si la valeur générée par sa mise sur le marché (le marché étant ici l’ensemble des utilisateurs de l’entreprise étendue auquel il se destine) dépasse ses coûts à termes : quels bénéfices tire une organisation en mettant à disposition de ses salariés une plateforme digitale workplace ?

 

La priorité reste de gagner en efficacité opérationnelle : améliorer la productivité des salariés, réduire la time-to-market, fluidifier les process, favoriser l’intelligence collective…
Pour évaluer ces bénéfices une unité de mesure efficace est le temps homme gagné. Ce type d’indicateur est encore compliqué à obtenir à grande échelle, mais peut être mesuré sur des cas d’usages précis à forte valeur ajoutée. Chez un client que nous avons accompagné sur le déploiement de sa plateforme collaborative, nous avons par exemple mesuré le temps dédié au pilotage et à la synchronisation sur un programme annuel, avant et après le déploiement : celui-ci a diminué de plus de 50%, permettant aux PMO de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.

 

Un second axe — financier cette fois — peut permettre de mesurer la viabilité d’un projet digital workplace : en basculant l’équipe en charge du sujet d’un centre de coûts vers un centre de profit via le lancement d’une offre de service facturable. C’est également ce que nous avons réalisé pour l’un de nos clients au sein de sa DSI, et cela fera l’objet d’un article prochainement, à suivre !

 

Rendre votre produit digital workplace viable, c’est donc déjà être en mesure d’être clair sur les bénéfices que vous souhaitez en tirer, et sur la manière de les mesurer.

 

Et la faisabilité dans tout ça ?

Bien entendu les deux axes ci-dessus sont caduques si le produit n’est pas réalisable. La faisabilité regroupe ici à la fois la simplicité de conception et de déploiement : à quel point le produit cible est-il basé sur les fonctionnalités natives ? La mise à disposition de ce produit présente-t-elle des contraintes techniques fortes ? Sa prise en main par les utilisateurs va-t-elle nécessiter un accompagnement soutenu ?

 

Les plateformes digitales workplace adresseront généralement 80% de vos usages, ceux qui sont communs à toute structure d’une certaine taille. En revanche c’est la manière dont vous allez adresser les 20% d’usages restant qui va notamment vous permettre de faire de votre plateforme un véritable produit conçu pour ses utilisateurs cibles. Or c’est aussi dans ces 20% que réside généralement toute la complexité technique de votre projet car c’est là qu’interviennent les développements spécifiques.

 

Comment servir ces usages qui vous sont propres, tout en évitant de se noyer dans des cycles de développement trop complexes ?

 

La meilleure manière de concevoir des solutions techniquement réalisables est de constituer une véritable équipe produit, regroupant à la fois :

  • Toutes les expertises fonctionnelles et techniques nécessaires à la conception et au déploiement de ces solutions,
  • Un Product Owner porteur de la vision, de la connaissance des utilisateurs cibles et de leurs usages.

 

Cette équipe sera ainsi en mesure de concevoir des solutions à la fois désirables (grâce à la présence du Product Owner), mais aussi faisables et tirant partie au maximum du potentiel de votre plateforme.

 

Faire de votre Digital Workplace un produit désirable, viable et faisable c’est vous assurer d’apporter le maximum de valeur à vos utilisateurs, tout en construisant une démarche durable pour l’entreprise. Si la tâche peut sembler ardue, elle n’a jamais été aussi simple à réaliser pour la DSI : le marché des solutions est extrêmement dynamique et évolue très (trop ?) rapidement pour apporter toujours plus de valeurs à vos clients internes, vous avez donc à votre disposition tous les cartes nécessaires pour « ré-enchanter » le rapport du métier à ses outils IT.
Cette transformation dans la manière d’approcher le sujet du déploiement d’un Digital Workplace est aussi une opportunité forte pour les DSI : comme nous avons commencé à l’aborder plus haut, il est généralement pertinent de lancer en parallèle de votre Workplace une suite de services d’accompagnements ou de produits à la carte. Au delà du fait que cela permettre de faire de la DSI un nouveau centre de valeur (par opposition à un centre de coûts), c’est aussi l’occasion de passer plus de temps sur des sujets à forte valeur ajoutée métier et de redorer le blason de la DSI auprès de ses clients internes.

 

Si vous voulez en savoir plus là dessus, contactez gaelle.pommereau@saegus.com

 

Dans cet article on parlera de chatbots, de natural language processing (NLP), d’intelligence artificielle et de gestion de la connaissance.

 

Le 12 avril 2016, David Marcus, chef de produit chez Facebook annonçait via un communiqué de presse que Messenger ouvrait ses API Send/Receive aux chatbots. S’en est suivi une vague d’intérêt sans précédent autour de ces agents conversationnels : de 100 000 bots développés sur la plateforme de Marc Zuckerberg l’année dernière, Messenger est passé à plus de 300 000 en mai 2018. Mais si l’apparition des bots sur Messenger marque une démocratisation de l’utilisation de ces programmes, ces derniers existent déjà avec succès depuis plusieurs années sur des applications de chat comme WeChat en Chine.

Au moment où beaucoup semblent convaincus que les Chatbots sont là pour durer, voire même pour remplacer des applications et les sites qui existent aujourd’hui, il est temps pour nous de vous parler des 5 contre-vérités que nous avons pu constater sur ces petites machines.

 

 

1. « Les chatbots fonctionnent grâce à l’intelligence artificielle »

Ce n’est pas faux, mais c’est un raccourci. Même si la dernière démonstration de google Dupleix est assez bluffante, les solutions de chatbots disponibles sur le marché pour les entreprises sont encore loin des prouesses présentées lors du Google I/0. En attendant que ces innovations soient accessibles à tous, intéressons-nous à l’intelligence des bots actuels :

Leur intelligence se décompose en 2 parties :

  • Le NLU : Natural Language Understanding, qui représente la capacité de la machine à comprendre ce que l’utilisateur écrit ou dit en transformant des données non-structurées en une forme structurée qu’elle peut comprendre et à partir de laquelle elle peut agir.
  • Le NLG : Natural Language Generation, qui représente sa capacité à engendrer des phrases en langage naturel à partir de données structurées récupérées notamment à travers des bases de données (ou le processus de NLU).

A eux deux, le NLU et le NLG forment le Natural Language Processing ou NLP. C’est la qualité du NLP qui va donner son « intelligence » au bot. Cependant, la NLU, bien que de plus en plus performante ne l’est pas encore assez pour comprendre réellement le langage naturel, ce qui implique que pour comprendre l’utilisateur, le bot repose sur une base de données de questions et de réponses ou sur un arbre de décision presque entièrement paramétré par un humain.

 

2. « Nous voulons des chatbots apprenants »

Lorsque l’on parle de chatbot, beaucoup de clients s’attendent à ce que leur robot apprenne naturellement de ses échanges avec les utilisateurs à travers des fonctions de machine-learning. Mais est-ce souhaitable ?

Sans aller jusqu’au cas extrême de l’expérience Tay menée par Microsoft, au cours de laquelle un chatbot intégré au réseau social Twitter est devenu raciste et complotiste en l’espace de 24h, il est crucial pour un gestionnaire de chatbot de conserver le contrôle des réponses qui vont être données par l’agent aux utilisateurs afin d’en assurer la qualité.

Un chatbot qui apprendrait automatiquement de ses échanges en viendrait nécessairement à altérer les réponses initialement paramétrées dans sa base de données et donc à échapper au contrôle de ses créateurs. Néanmoins les éditeurs de solutions techniques proposent en général des outils permettant de proposer des améliorations de la compréhension de l’agent grâce aux échanges avec les utilisateurs, mais dont la mise en production reste à la main du gestionnaire.

3. « Le but d’un chatbot est d’apporter une réponse à l’utilisateur »

Si le but premier des chatbots est d’apporter une réponse rapide à la sollicitation d’un utilisateur, ce n’est pas son unique fonction. En effet, il y a beaucoup à apprendre des échanges entre l’agent conversationnel et ses utilisateurs.

Par exemple, une entreprise mettant en place un chatbot sur son site commercial pourra en analysant les conversations entre les visiteurs et son bot, apprendre beaucoup de chose sur le profil de ses clients, leurs attentes et leurs pains (sur le site, comme sur l’offre de l’entreprise). Ce bot pourra même récupérer un certain nombre d’informations de contact qualifiées pour l’entreprises comme des adresses mails.

Evidemment, les échanges des utilisateurs avec le bot, même non concluant, serviront ensuite à améliorer sa compréhension lors de la prochaine conversation.

 

4. « Les chatbots ne sont utiles que pour les clients »

Le succès des chatbots est en grande partie dû aux possibilités qu’ils offrent en termes de marketing et de communication – 92% des marketeurs pensent d’ailleurs qu’ils vont se généraliser dans leur domaine selon une étude de DoYouDreamUp. Mais ces programmes ont aussi un rôle à jouer à l’intérieur des entreprises. Les « chatbots internes » sont de plus en plus populaires au sein des grands groupes : Engie, La Société Générale, et bien d’autres ont déjà leurs initiatives.

A l’image des bots externes, leur objectif est d’apporter une réponse rapide et qualifiée aux collaborateurs et de fluidifier ainsi la recherche d’informations. Dans le domaine des ressources humaines par exemple, l’emploi d’un chatbot peut permettre de réduire de façon drastique les délais de réponses sur des questions administratives, légales, ou contractuelles. De même, un chatbot peut permettre d’assurer le premier niveau du support applicatif afin de décharger les services supports.

5. « Une fois lancés, les chatbots fonctionnent seuls »

Vous l’avez peut-être deviné au cours de cet article, les chatbots ne sont pas encore autonomes. Une fois un projet de chatbot déployé, le projet n’est pas terminé. Au lancement, l’agent conversationnel aura généralement une base de connaissances initiale pensée par les responsables du projet et des experts des sujets concernés, mais cette dernière est rarement suffisante pour assurer la pertinence du bot sur la durée.

Premièrement, cette base ne prend pas encore en compte les besoins réels des utilisateurs. Elle va devoir évoluer et se perfectionner à l’aide des interactions du bots et de ses utilisateurs. Pour cela les conversations devront être analysées et des ajustements apportés. Or comme nous l’avons dit précédemment, ces actions doivent être effectuées par un humain pour assurer la qualité des améliorations apportées.

Deuxièmement, les connaissances de l’entreprises évoluent, une démarche de chatbot est une vraie démarche de knowledge management, les connaissances doivent être maintenues à jour, certaines doivent être ajoutées et d’autres supprimées.

 

 

 

En conclusion…

Les chatbots ont encore du chemin à parcourir, mais la compréhension de ce qu’ils sont et de ce que leur déploiement implique aussi. Nous espérons que cet article vous aura permis d’y voir plus clair. Si vous souhaitez poursuivre la discussion sur vos projets chatbots avec nous, vous pouvez nous contacter à l’adresse mail gaelle.pommereau@saegus.com

En juin 2017, Automattic – l’entreprise derrière WordPress.com – a décidé de fermer ses bureaux situés en plein coeur de San Francisco. La raison: seulement une dizaine d’employés sur les 550 se rendaient régulièrement sur place.

 

 

L’entrepôt est pourtant parfait pour une startup, avec ses espaces design, sa table de ping-pong, sa librairie et ses grands canapés en cuir. Automattic a toujours poussé ses employés à faire du télé-travail si ils le désiraient. Il y’a même un budget de 250 $ par mois pour prendre un poste dans un espace de co-working: ce mode de travail est devenu la norme pour la plupart des employés.

 

En France, le cabinet DR Cronos a fait une étude en 2016 sur les bénéfices de la mise en place d’une politique de télé-travail partiel au sein d’une entreprise. Les résultats sont les suivants:

  • Une baisse de 5,5 jours par an d’arrêts maladie par salariés;
  • Une augmentation de la productivité de 22%;
  • Une réduction de 40 minutes du temps moyen de déplacement domicile-travail;
  • Une augmentation de 45 minutes du temps moyen de sommeil des salariés;
  • Ce mode de travail est plus populaire que le mode de travail français: 72% des français y sont favorables.

 

Les nouveaux outils de communication et de collaboration permettent de s’affranchir de la nécessité d’être  ensemble, certaines entreprises comme Elastic (entreprise Saas) ne dispose même pas d’un bureau pour leurs 500 employés répartis dans 35 pays.

On voit bien que depuis les années 90, la Silicon Valley est prescriptrice en matière de modes de travail (open-spaces, espaces dédiés aux loisirs ou au repos, accent mis sur la déco, snacks …): cela augure-t-il un futur sans bureaux?

Vraisemblablement, ce ne sera pas le cas pour les grands noms de la technologie. À Cupertino, Apple vient de débourser 5 milliards de dollars pour construire son nouveau campus de la taille du Pentagone. Jamais une entreprise n’a dépensé autant pour ses bureaux.  Au final: bureaux ou pas bureaux?

 

 

Les bureaux, un vecteur de culture essentielle

 

Les bureaux sont certes un centre de coût important, mais aussi un vecteur de transmission de la culture stratégique pour l’entreprise. Uber, critiqué pour sa culture du secret et de la compétitivité interne exacerbée, se construit actuellement un nouveau siège tout en espaces ouverts et transparents. De même, la Société Générale, après le scandale Kerviel, un rebâtit des salles de marché sous forme d’espaces ouverts géants de plus de 150 mètres de long.

 

Le besoin de transparence dans le domaine de l’emploi, qui n’a pas de rôle fonctionnel, mais celui de vecteur de valeurs auprès des salariés. Les valeurs liées à l’honnêteté, l’humain et le besoin de susciter confiance.

 

Au delà des contextes de transformation, l’espace de travail devient un rappel des origines et de la mission de l’entreprise. Airbnb qui affirme plus de plus en plus de ses valeurs de partage, de rencontres et d’Humanisme dispose de salles de réunions décorées comme des appartements, uniques et invitant à la convivialité, avec des photos de moments de la vie des employés. L’une d’elle est même une réplique de l’appartement dans lequel vivaient les fondateurs de la société, et où ils ont accueilli les premiers clients de la société.

 

 

Le bureau comme lieu de vie

 

La tendance qui se dessine actuellement est même l’inverse du “0 bureau”. Apple ouvre un véritable village qui recrée les conditions de travail d’une université: des librairies, des espaces verts, des cafés, des espaces-salon pour se sentir “comme chez soi”. Le but de ces espaces est de créer la sérendipité dans les rencontres, de générer des échanges et de la collaboration insoupçonnée pour favoriser à la fois la productivité et l’innovation.

 

Si certains employés se plaignent du bruit, ou de la difficulté de rejoindre leurs collègues dans ces nouveaux espaces, toutes les grandes entreprises de la technologie s’orientent vers ce type de locaux. Au delà de l’espace de travail, les services sont souvent offerts: nourriture à toute heure, garderie, conciergerie, et même services médicaux. Au final tout est mis en place pour que les salariés s’y sentent bien, et pour les décharger de leurs contraintes du quotidien. Apple n’est pas une exception, Salesforce, Google Amazon, tous dépensent des fortunes dans de nouveaux locaux.

 

Chrysler à New-York aux Petronas Tours à Kuala Lumpur: un symbole de pouvoir et de réussite pour l’entreprise.

 

En revanche, l’accent est mis de plus en plus sur le salarié et son confort: le but étant avant tout d’attirer de nouveaux et de jeunes talents qui cherchent parfois plus un style de vie qu’un emploi.

 

Les entreprises de la technologie cherchent à mettre à disposition non pas un lieu de travail, mais un lieu de vie pour attirer les employés certes, mais aussi pour qu’ils restent le plus longtemps possible. Cela pose des questions sur la frontière entre la vie professionnelle et la vie privée, et ce n’est pas sans rappeler le paternalisme industriel du XIXème siècle: en intégrant la vie privée de l’ouvrier au sein d’un espace fourni par l ‘entreprise, on garantissait un turn-over très faible et une fidélité envers l’entreprise très forte.

 

Reste à savoir si cette tendance forte de la Silicon Valley se diffusera vers d’autres secteurs. Et pour vous, à quoi ressemble le bureau du futur?

 

 

Sources :
https://qz.com/1002655/the-company-behind-wordpress-is-closing-its-gorgeous-san-francisco-office-because-its-employees-never-show-up/
http://allthingsd.com/20130222/physically-together-heres-the-internal-yahoo-no-work-from-home-memo-which-extends-beyond-remote-workers/

Le design chez Saegus

 

Pourquoi fait-on du design  ?

Pour résoudre des problèmes actuels en apportant des solutions innovantes et en créant de l’émotion.

 

Qui est impliqué dans le processus ?

Toutes les parties prenantes : clients, designers, développeurs, chefs de projet et utilisateurs collaborent pour partager leurs expertises dans un but commun.

 

Quand est-ce qu’on intervient ?

Le plus tôt possible dans le processus de conception et à ensuite à chaque phase de vie d’un projet pour rester garant des besoins utilisateurs.

 

Qu’est-ce qu’on fait ?

Nous créons de nouveaux parcours ou optimisons ceux existants en étudiant les besoins utilisateurs, objectifs business et contraintes techniques.

 

Comment le fait-on?

Comme le veut l’ADN de Saegus, le design est 100% agile. Nous testons et éprouvons rapidement nos hypothèses afin d’aboutir au résultat souhaité.

 

 

Notre vision du design

 

Aujourd’hui nous entendons beaucoup de termes contenant le mot “Design” : digital design, web design, ui design, ux design, ux/ui ou ui/ux design, visual design, graphic design etc.. Chez Saegus, design signifie “rendre les choses plus simples, résoudre les problèmes de nos clients et de leurs utilisateurs, rendre l’expérience d’utilisation du produit agréable”.

Pour concevoir cette expérience, on observe, interroge, itère, prototype, teste, design, développe, lance, puis nous évaluons les résultats et pivotons si besoin. Pour nous, l’UX est fait de tous ces tenants et aboutissants, c’est un ensemble qui englobe la relation entre l’utilisateur et le service de notre client. Quant au design d’interface (UI), c’est un élément clef de l’expérience utilisateur car c’est au travers de celle-ci qu’il interagit avec le produit. Il est donc important qu’elle s’adapte aux besoins ergonomiques de l’utilisateur tout en restant cohérent avec l’ADN du client.

Chez Saegus l’UX et l’UI ne sont pas deux choses distinctes : l’interface utilisateur fait partie de l’expérience globale d’utilisation parmi d’autres tels que : la clarté de l’information fournie, la stabilité technique du produit, etc.

 

 

« La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. » Antoine de St Exupéry

 

 

Nos designers, des DevSigners en devenir

 

Chez Saegus, on considère que pour arriver à une expérience utilisateur efficiente,  le design doit intervenir à chaque étape de vie du produit : de la définition du product vision jusqu’à l’analyse de données collectées après l’installation chez l’utilisateur final.

Cette intervention nécessite une collaboration régulière avec tous les membres de l’équipe projet et particulièrement avec des développeurs. Afin de faciliter ce travail collaboratif et gagner en productivité, nous attendons qu’en plus de maîtriser leur cœur de métier, nos designers apprennent à intégrer les interfaces qu’ils conçoivent en html/css.

Comprenant mieux le processus de développement, les designers peuvent être plus réalistes lors de la conception. En étant intégrés dans la phase de développement ils restent garants de l’expérience utilisateur tout au long de cette étape. Cette vision du designer DevSigner à laquelle aspire Saegus commence à prendre racine depuis peu, mais prouve chaque jour l’intérêt de poursuivre dans cette voie.

 

 

10 TIPS

….pour réussir son projet de création d’interface (ou nos secrets de conception essentiels) !

 

1- COLLABOREZ

Un bon produit est le résultat d’une collaboration interdisciplinaire

Nous nous sommes inspirés du Design Thinking pour définir notre façon de concevoir les produits. Nous considérons qu’une expérience utilisateur efficiente est le résultat d’une collaboration interdisciplinaire. C’est bien pour cela que nous imposons l’intervention de différents profils : techniques, créatifs et métiers, au moins de manière ponctuelle, dès la phase de product vision.

 

2- PENSEZ AUX CONTRAINTES TECHNIQUES

Prendre en compte les contraintes permet de mener la réflexion dans le bon sens.

Que ce soit un projet de conception du site web ou d’une application mobile, il y a toujours différentes contraintes techniques à prendre en compte. Intégrer des développeurs tôt dans le processus de conception et former les designers aux bases du code permet d’éviter de concevoir un produit qui n’est techniquement pas viable suite à des contraintes techniques non identifiées.

 

3- ÉTUDIEZ, EXPLOREZ, IDÉEZ

Ne soyez pas amoureux de votre première idée, poussez la réflexion plus loin.

Avant de se lancer dans la conception, il est important de comprendre sa cible, d’étudier son marché pour pouvoir se positionner correctement par rapport à la concurrence. Une fois les données collectées, il est important de faire des sessions d’idéation afin de générer un maximum de possibilités. C’est au travers de cette phase que la créativité prend sa source.

 

 

4- PENSEZ AU CONTENU D’ABORD

Le contenu est essentiel pour réussir la conception de votre produit.

Il ne faut pas perdre de vue qu’un utilisateur est en quête d’informations, il est donc primordial que celles-ci soient limpides et faciles d’accès. Pour rendre le parcours efficace, le contenu doit être défini en amont du projet et être le point de départ du processus de conception.

 

 

5- HIÉRARCHISEZ

Cette notion indispensable rend le contenu plus intuitif !

Elle articule une page en une sorte de chorégraphie qui apporte du sens. Puisque dans une page l’interprétation de chaque élément dépend de ce qui l’entoure. L ’exercice demande rigueur et logique.

 

 

6- UTILISEZ DE BONNES PRATIQUES

Ne réinventez pas la roue, utilisez de bonnes pratiques

Pour créer des produits de qualité il est important de savoir ce qui se fait de bien et de moins bien. Les bonnes pratiques mises en place par plusieurs acteurs du marché ont su démontrer leur efficacité !

Utiliser les bonnes pratiques ne veut pas dire « copier la solution du concurrent », mais il est possible d’aboutir à une solution similaire en ayant eu une réflexion qui vous est propre. Les bonnes pratiques sont nombreuses, utilisez-les avec bonne intelligence.

 

 

7- DÉFINISSEZ DES GRILLES

Les grilles apportent de l’harmonie, elles rythment le chaos.

Indispensables pour construire une maquette, elles laisseront un dessin invisible qui guidera l’utilisateur. Elles permettent de prendre des décisions logiques dans le placement des éléments qui participeront à la cohérence du projet. Pour trouver sa grille on commence par définir le contenu, c’est celui-ci qui correctement hiérarchisé aidera à amorcer notre choix.

 

 

8- CRÉEZ L’IDENTITÉ GRAPHIQUE ET RESPECTEZ-LA

Créez de l’émotion chez l’utilisateur pour le fidéliser

La création de l’identité graphique du produit est un moment clef de la conception pendant lequel on va donner une âme à l’interface.

C’est un style unique qui transmet le message de la marque et inspire les utilisateurs. L’identité graphique donnée au produit devra ensuite être déclinée sur l’ensemble des supports de communication.

 

 

9- SOIGNEZ LA TYPOGRAPHIE

Dans une journée nous passons un temps considérable à lire des informations

C’est pour cette raison qu’on ne doit pas négliger la typographie ! Les informations doivent être lisibles autant par leur anatomie que par leur taille. D’autres facteurs, qu’un designer aguerri saura identifier, entrent en jeu tels que l’interlignage, les bonnes combinaisons de police, etc.

Un texte est comme un morceau de musique, il doit être rythmé, aéré et accentué aux bons moments pour faciliter la lecture et donc donner envie d’en lire davantage.

 

 

10- N’OUBLIEZ PAS L’AFFORDANCE

Permettre à l’utilisateur de comprendre où l’interaction est possible.

Nous naissons et évoluons dans un monde en quatre dimensions, nous percevons et analysons les distances, les objets, leur poids.

Pour le moment les interfaces digitales nous limitent à un univers 2D. Même si des technologies telles que la 3D, la VR se rapprochent de plus en plus du réel, ces technologies ne sont pas encore popularisées !

Pour cela nous devons ajouter des indices visuels (il en existe de nombreux) qui donneront l’illusion du volume.

 

Pour aller plus loin et construire votre projet d’interface, contactez-nous !

Le sujet des chatbots est en pleine effervescence, selon Google Trends le volume de recherches associées a été multiplié par deux en 1 an, et selon le Hype Cycle for Emerging Technologies de Gartner, le sujet arrive tout juste dans sa phase “d’attentes exagérées”, tous les grands noms de la tech, de Facebook à Microsoft, se lancent dans une course à qui aura le plus de chatbots sur ses plateformes, mais pourquoi toutes ces attentes autour de ces agents conversationnels ?

 

 

3 raisons qui font grandir nos attentes

 

Certes, le “wahoo effect” a beaucoup joué dans la popularisation des chatbots, mais les raisons des attentes grandissantes sont plus profondes :

 

  • D’abord les progrès de l’intelligence artificielle impressionnent un peu plus chaque jour et elle se distille peu à peu dans notre quotidien. Nous en faisons par exemple l’expérience via les assistants virtuels de nos smartphones (demander à Siri ou autre d’ajouter des éléments à son agenda, d’envoyer un SMS), la robotique ou les algorithmes. Nous nous habituons à ces mécanismes et sommes donc de plus en plus exigeants vis à vis de ce que l’IA peut nous offrir.

 

  • Et puis, à l’heure des applications omniprésentes dans nos vies professionnelles et personnelles, force est de constater que celles-ci sont encore incroyablement cloisonnées et les interactions entre elles très limitées : nous passons nos journées à basculer d’une application à l’autre (avec toutes les frictions associées : mots de passe, temps de chargement, navigation entre une myriade de fenêtres…) et ce aussi bien sur nos smartphones que nos ordinateurs.

 

  • Surtout, parmi toutes ces applications, quelles sont celles qui sont centrales à nos devices, que nous ouvrons tous les jours, sur lesquelles nous passons souvent une bonne partie de notre journée, et surtout celles où notre attention est la plus forte ? Sur les applications messageries, que cela soit les SMS, Whatsapp, Skype, Teams ou Slack.

 

Alors forcément, la promesse d’agents intelligents capables de nous apporter la valeur d’autres applications au sein de celles que nous utilisons le plus (et avec le plus de plaisir) est alléchante.

 

 

Les chatbots : une expérience mitigée aujourd’hui

 

Oui mais voilà, les chatbots tels qu’ils nous sont présentés aujourd’hui présentent de fortes limites de par leur nature propre. Prenons un cas simple, présenté par Microsoft pour introduire leur plateforme de développement de bots : je souhaite commander une pizza via un chatbot.

Voilà comment cette interaction pourrait se dérouler.

 

Source :
http://dangrover.com/blog/2016/04/20/bots-wont-replace-apps.html

 

L’utilisateur a dû taper 73 fois sur son smartphone pour commander une pizza. Alors au-delà de l’effet wahou (qui durera 2 ou 3 utilisations), en quoi cette expérience est-elle meilleure qu’ouvrir une application disposant de la même intelligence de recommandation, au sein de laquelle ma commande m’aurait pris 3 ou 4 clics ?

 

On parle en plus d’ici d’une action très simple, si on applique cette logique au workplace, comment apporter la richesse fonctionnelle d’une application métier au sein d’une conversation ? Au-delà du défi technologique (que le chatbot puisse comprendre toutes mes demandes, quelles que soient la manière dont elles sont formulées), c’est un challenge en termes de design : la place offerte par une bulle de conversation est très limitée pour un grand nombre de fonctionnalités à apporter à l’utilisateur.

 

L’exemple des Smartwatch illustre cela, la taille de l’écran offre un vrai challenge pour offrir une expérience satisfaisante à l’utilisateur au sein d’une application. Après plusieurs tentatives, Google, Amazon ou encore eBay ont abandonné leurs applications sur l’AppleWatch. Pourquoi cela serait-il différent sur les chatbots ?

 

 

Les “cards”, une première réponse

 

Au sein du Workplace, Slack fut l’un des premiers à offrir un début de réponse en sortant des interfaces purement conversationnelles pour enrichir l’expérience autour de “cards”. Par exemple ci-dessous, l’exemple d’une carte Trello (application de gestion de projet) : elles permettent d’offrir un plus grand champ de fonctionnalités (ici l’ajout d’une deadline ou d’une personne à une tâche), tout en restant intégrées à la conversation.

 

 

Teams, le concurrent de Slack lancé par Microsoft, propose une approche différente avec l’intégration sous forme d’onglets d’applications tierces pour y accéder en un clic depuis la conversation. Slack travaille également actuellement sur l’intégration d’applications plus riches dans les conversations, le format que prendra cette intégration est encore inconnu.

 

Quoi qu’il en soit, ces solutions sont certes des avancées, mais encore insuffisantes et ne solutionnent pas tous les problèmes initialement confiés aux chatbots :

  • Soit – dans le cas de Slack – un chatbot, me permet d’effectuer certaines actions précises rapidement, mais sans pouvoir effectuer des tâches plus complexes : gérer des tâches est une chose, manipuler un CRM ou un plan de staffing en est une autre.
  • Soit – dans le cas de Teams – une application tierce m’est mise à disposition proche de la conversation, mais il ne s’agit qu’un raccourci de navigation, je décroche quand même de ma conversation, change d’environnement, navigue entre plusieurs onglets et fenêtres, doit éventuellement renseigner un mot de passe…

 

Alors certes, plus ces bots deviendront intelligents, plus les tâches seront automatiques et ne demanderont que quelques actions de validation à l’utilisateur. Néanmoins avec ces limites ne peut-on pas remettre en cause la place qu’auront les chatbots dans le workplace de demain ?

 

 

Le chatbot n’est qu’une des formes du workplace demain

 

Certes les chatbots présentent des limites que même les avancées technologiques ne pourront palier, ils ne pourront pas remplacer toutes nos applications, ils couvriront certains cas d’usages, d’autres plus complexes seront couverts différemment. Cependant, tout semble indiquer que nous allons continuer à échanger toujours plus au sein des applications de messaging et le vrai débat est en fait de savoir quelle sera la première méta-plateforme qui parviendra à offrir toute la valeur du workplace avec un accès unifié, sans couture, vers tous les services nécessaires.

 

Le meilleur exemple existe aujourd’hui dans la sphère personnelle sous la forme de WeChat. À la base une application de messagerie destinée au marché chinois, WeChat offre aujourd’hui pléthore de services à ses utilisateurs (réservation de billets de spectacles, paiement de factures, paiement mobile, commande de taxis, achats groupés…) sous la forme de chatbots, mais aussi de mini-apps intégrées. C’est en offrant cette plateforme de services sans coutures que l’application est devenue le centre névralgique du smartphone de 70% des internautes chinois.

 

Et vous les chatbots qu’en pensez-vous ? Qu’avez-vous testé dans votre entreprise ?

Si vous souhaitez poursuivre la conversation avec-nous, n’hésitez pas à contacter gaelle.pommereau@saegus.com 

 

Autres sources :
https://techcrunch.com/2015/09/29/forget-apps-now-the-bots-take-over/
https://slackhq.com/beyond-bots-bringing-software-into-workplace-conversations-3e9b28b22f73
http://www.marketing-chine.com/conseils-pour-reussir/statistiques-wechat