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« Chaque organisation aura non seulement besoin d’adopter les dernières technologies, mais également de construire sa propre technologie », préconisait Satya Nadella, président-directeur de Microsoft, dans sa vidéo d’ouverture (1) de Microsoft Build 2021 (2).

Pour démocratiser l’utilisation de ces nouvelles technologies, Microsoft a ainsi déployé des applications qui permettent aux experts métiers ou aux « citizen dev » de s’approprier et de développer des outils destinés originellement aux populations informatiques. Le but ? Répondre à un besoin avec plus d’agilité et de rapidité.

C’est le cas de Power Virtual Agent.

Power Virtual Agent pour déployer des chatbots intelligents

De la même manière qu’il est possible de créer une application sans coder (ou peu) grâce à Power Apps, il est possible de déployer des chatbots intelligents avec Power Virtual Agent et ce, sans expertise en intelligence artificielle. Donner la main à des experts non-techniques brise le « mur de verre » qui sépare les utilisateurs et les développeurs, permettant ainsi aux éditeurs de bots de se concentrer davantage sur l’expérience utilisateur.

Power Virtual Agent fait partie intégrante de la suite d’outils Power Platform, la plateforme Microsoft « no code, low-code » d’automatisation de tâches et de création d’applications et d’analyse de données. Cette solution est proposée sous forme de Paas, les entreprises n’ayant donc pas à se préoccuper de son installation ou de la gestion de son infrastructure.

Pour créer un bot depuis Teams, il suffit d’ajouter l’application Power Virtual Agent dans la barre latérale gauche. Le processus est simplifié, le bot étant édité et déployé directement dans l’application. Depuis peu, la création d’un chatbot peut également se faire depuis l’interface de Power Apps.

Pourquoi Power Virtual Agent ?

Power Virtual Agent est donc une application de création de chatbot, grâce à laquelle des « citizen devs » peuvent automatiser un certain nombre d’actions sans compétences ni prérequis techniques. La prise en main de l’outil est facile : on peut y créer un bot intégré dans l’environnement Microsoft et ce, à partir d’une nouvelle brique (arrivée fin 2020) de la Power Platform devenue prioritaire dans la roadmap de l’éditeur. Par ailleurs, cette brique sera alimentée en IA (intelligence artificielle) pour améliorer automatiquement son efficacité.

Déployer un bot au sein d’une entreprise permet d’automatiser les réponses à des questions récurrentes, laissant les professionnels concernés se concentrer sur des problèmes plus complexes. Cette solution peut, par exemple, désengorger les lignes téléphoniques de support et donc réduire les coûts logistiques de l’entreprise.

Power Virtual Agent (PVA) va même plus loin en couplant la conversation à l’action. En effet, faisant partie intégrante de la Power Platform, elle bénéficie d’une connexion native à Power Automate. Les actions comme le relais humain, la prise de rendez-vous, la recherche d’une donnée spécifique ou le statut d’un ticket IT, pour n’en citer que quelques-unes, sont donc automatisées.

Power Virtual Agent utilise la compréhension du langage naturel, une sous-rubrique de l’IA permettant au bot d’assimiler une question à un sujet. De fait, le nombre de questions « entonnoirs » posées par le bot pour apporter la bonne information diminue considérablement. L’expérience est plus agréable et « humaine » pour l’utilisateur, qui n’a pas l’impression de s’adresser à une machine. 

Dans cette même logique, le chatbot est configurable dans 20 langues différentes.

Comment utiliser Power Virtual Agent ? 

Tout collaborateur, quel que soit son niveau au sein d’une structure, peut créer un chatbot pour répondre à un besoin spécifique.

Tout d’abord, il est nécessaire de définir les sujets qui seront déclenchés à partir de mots-clés, grâce à la création de rubriques et d’entités. Autrement dit, lorsqu’un utilisateur posera une question, le bot identifiera ces mots et les assimilera à une rubrique déterminée pour fournir l’information demandée.

Chaque rubrique comprend un arbre de décision qui modélise un schéma de conversation et préétablit des scénarios couvrant l’ensemble des questions posées et leurs réponses.

Lors de l’édition d’un bot, une fenêtre de conversation test est affichée à gauche de l’écran, permettant d’ajuster et d’alimenter les différentes rubriques au fur et à mesure. Le créateur du bot n’aura plus qu’à sélectionner et configurer un canal puis à cliquer sur « Publier ».

De leur côté, les utilisateurs peuvent accéder au chatbot depuis un canal sélectionné parmi un large choix : Slack, Teams, Facebook, une application mobile ou un site web, entre autres exemples.

Enfin, la page d’analyse, référençant des indicateurs comme la proportion de conversations résolues, relayées à un humain ou abandonnées, permet de mesurer l’efficacité du chatbot et donc d’améliorer sa performance. À partir de ces informations, l’utilisateur peut ajuster son bot pour qu’il réponde plus efficacement aux questions qui lui sont posées.

Faites la connaissance d’Ask It !

Chez Saegus, nous avons créé Ask It, un chatbot qui répond aux questions relatives aux ressources humaines (droits aux congés, formation, RTT, primes de vacances, congés exceptionnels…).

Hébergé par Teams, ce chatbot a été créé dans le but d’aider les Saegusiens et Saegusiennes à trouver ces informations rapidement et efficacement, sans passer par des professionnels RH. Il est relié à une équipe Teams dédiée et peut transmettre un message laissé par l’utilisateur à un responsable RH sur le canal de cette équipe, grâce à Power Automate.

Construire un chatbot de ce type nécessite plusieurs étapes : le recensement des questions et des cas d’usages, la construction du chatbot, les premières phases de tests et la construction des V1, V2, V3… jusqu’à la publication du bot à l’échelle de l’entreprise. Ce processus peut prendre entre trois jours et une semaine.

Un bot PVA est en mesure de répondre à 800 requêtes ou questions par minute, soit 100 requêtes pour 8 personnes par minute. Il est également possible de mesurer certains KPI (nombre de sessions, satisfaction client…) depuis l’application.

Contraintes

L’interface de création d’un chatbot est facile d’utilisation, la maîtrise des arbres de décisions et des rubriques se faisant instinctivement. En revanche, certaines contraintes doivent être respectées si l’on souhaite créer un chatbot qui exploite correctement les rubriques, favorisant ainsi une expérience utilisateur interactive.

Tout d’abord, les mots-clés qui activent la bonne rubrique doivent être courts, distincts et assez nombreux. Il est recommandé de réaliser une phase d’entraînement du bot avec un maximum de collaborateurs, avant sa diffusion : cela multipliera nécessairement le nombre de formulations, ce qui améliorera l’efficacité du bot.

Lorsque les rubriques portent sur des sujets similaires, il peut être difficile pour le chatbot de les distinguer entre eux. Il revient alors automatiquement aux questions « entonnoirs », ce qui réduit « l’humanisation » de l’expérience.

Le taux d’erreur de compréhension du chatbot reste plus élevé lorsque l’on privilégie la technique des rubriques – le chatbot est paramétré pour avoir une conversation avec l’utilisateur final – aux arbres de décisions – ici, il décide à partir d’une série de choix. Cette seconde technique possède un taux d’erreur moins élevé car l’utilisateur clique simplement sur des options prédéfinies pour trouver la réponse qu’il recherche.

Il convient de noter que le chatbot peut ne pas comprendre une information basique à cause d’une majuscule, même avec une correspondance active. L’utilisation de cette correspondance est toutefois fortement recommandée, car elle permet au bot de faire correspondre les fautes de frappe, d’orthographe et de grammaire aux mots ayant la même signification. En d’autres termes, le bot peut ainsi comprendre un mot même s’il a une petite faute et donc, répondre correctement à la question qui lui est posée. D’une conversation à l’autre, le taux d’erreur peut varier. S’il devient très important, il est préférable de ne plus utiliser le chatbot pendant un certain temps.

Licences

Power Virtual Agent est accessible depuis Teams avec une licence Office 365 E3 (3). Il est pour cela nécessaire d’activer la fonctionnalité PVA depuis la console d’administration. Pour pouvoir créer un chatbot depuis le client légé (4), il faut souscrire à un abonnement Power Virtual Agent standard, soit 843,30 euros pour 2000 sessions. Une session équivaut soit à un échange de 60 minutes ou à 100 échanges entre un utilisateur et le chatbot, soit à 30 minutes de non-activité entre deux interactions (qui sont donc comptées comme telles). Dans les deux cas, certaines fonctionnalités sont restreintes et il n’existe qu’un canal de diffusion : Teams. De plus, l’automatisation des tâches se cantonne à des templates prédéfinis (canvas) sur Power Automate.

L’automatisation de tâches complexes, comme la restitution d’une information stockée dans une base de données externe ou la connexion à des services tiers, nécessite un abonnement premium. Ce type d’abonnement permet également d’avoir un plus large panel de canaux de diffusion.

Envie de développer à votre tour un chatbot créé pour vos besoins, rapidement et efficacement ? N’hésitez plus, contactez nos équipes Workplace !

Vous souhaitez en savoir plus sur la Power Platform ? Retrouvez nos derniers articles sur la gouvernance et les nouveautés proposées par l’outil de Microsoft.

Sources :
(1) Vidéo d’ouverture de Microsoft Build 2021
(2) Microsoft Build 2021
(3) Licence Office 365 E3
(4) Power Virtual Agents

De plus en plus important au sein des équipes agiles, le rôle du Proxy Product Owner (PPO) n’est pas défini dans la méthode classique de l’Agile Scrum. Ce rôle a été créé ad hoc pour répondre aux besoins de soutien du Product Owner (PO) pour des programmes et projets Agiles au sein d’organisations complexes.

En effet, le Product Owner a un rôle central dans les équipes Scrum. Il est responsable de la vision du produit, construite et alimentée par les besoins des utilisateurs et la stratégie de l’organisation, ainsi que de la gestion du backlog en lien avec l’équipe de développement pour concrétiser les solutions à développer.

Voilà pour la théorie du PO ; dans les faits, que ce soit dans des organisations complexes ou sur des projets et produits composés de plusieurs solutions techniques et services métier, le PO, qui est un représentant métier, voit sa charge augmenter. Entre la gestion des nombreuses parties prenantes et la préparation des instances internes, le PO est rarement dédié – et n’a que peu de temps à dédier – à l’opérationnel. C’est pour cela que le PPO, ou Proxy Product Owner, est un nouveau rôle indispensable : le bras-droit du PO.

Le PPO a pour mission de décharger le PO d’une partie des tâches très opérationnelles (gestion du backlog, suivi rapproché avec les équipes de développement…). Il fait partie intégrante de l’équipe Scrum, en binôme avec le PO. Il est à l’interface entre les utilisateurs, les métiers et les équipes techniques.

Nos expert·e·s PPO Saegus Jean-Baptiste, Consultant Senior, et Marouchka, Manager Acceleration Tactics, répondent à nos questions pour y voir plus clair sur ce rôle qui s’est imposé nécessaire dans beaucoup de grandes organisations.

#1 Concrètement, quel est votre rôle au quotidien chez votre client ?

Déjà, le PPO doit comprendre et préciser les besoins des utilisateurs et gérer le backlog du projet sur lequel il est impliqué. Il doit produire et ajuster tous les éléments nécessaires (epics, user stories, tâches…) pour répondre à la vision des prochains sprints.

Par exemple, chez notre client actuel nous contribuons à la mise en place d’un outil de gestion de portefeuille de projets. Celui-ci doit notamment permettre à divers métiers de renseigner des projets et études prévisionnels puis de les mettre à jour au gré de leurs concrétisations. Des formulaires, des tableaux de suivi et des interfaces de paramétrage ont donc été développés.

Pour ces fonctionnalités, il a fallu préciser le besoin des métiers, la manière d’intégrer les formulaires et tableaux à l’outil existant, la manière dont les informations doivent être liées avec d’autres systèmes de gestion des données, mais aussi prendre en compte leur adoption et leur intégration aux usages des métiers.

Une fois le contexte des métiers compris, il faut traduire les solutions à mettre en place sous forme d’user stories permettant d’alimenter le backlog du produit. Ce travail hebdomadaire génère des dizaines d’user stories, voire des centaines.

La méthode d’Agile Scrum reposant sur des cycles courts et itératifs de développement, appelés Sprints, toutes ces US ne peuvent être développées en même temps. En tant que PPO nous participons à la priorisation des US à intégrer à lors des itérations de l’équipe. C’est un rôle qui permet d’avoir une vision d’ensemble sur tout ce qui est en cours de développement et à venir.

Pour chaque itération nous suivons la réalisation avec l’équipe de développement et en interaction avec les métiers. Nous coordonnons ensuite les tests avec les métiers pour valider la bonne réalisation de chacune des user stories.

Le PPO coordonne les sprints de l’équipe de A à Z en collaboration constante avec le PO. Le Product Owner se concentrant généralement essentiellement à la définition de la vision et la stratégie du produit, ainsi qu’au cadrage des besoins avec les métiers, là où le PPO est davantage engagé dans les tâches plus opérationnelles du cadre de travail Agile.

#2 Quels challenges rencontrez-vous à travers vos différentes missions ?

Les challenges sont multiples ! D’abord, puisque c’est une fonction en interaction avec les métiers d’une part et avec les équipes de développement d’autre part. Il faut d’abord comprendre les besoins, attentes et contraintes de ces parties prenantes essentielles au projet. Il faut réussir à adopter un langage et des codes adaptés à chacune d’entre elles.

Le deuxième challenge, c’est de réussir à faire comprendre les besoins métiers aux équipes de développement, et inversement de présenter aux métiers les réalisations des équipes de développement, ainsi que les limites et les difficultés rencontrées liées, par exemple, aux contraintes des outils ou des écosystèmes IT de l’entreprise.

Enfin, il y a un sujet de légitimité : le PPO doit faire en sorte que son rôle de coordination et de support soit bien compris étant donné qu’il ne produit pas les solutions présentées aux utilisateurs et qu’il n’a pas toujours la réponse aux questions posées par les métiers (notamment sur les sujets très techniques).

Pour éviter toute incompréhension, la règle d’or est de communiquer régulièrement sur le fonctionnement de l’équipe Scrum et les rôles de chacun.

#3 Pourquoi le rôle de PPO est de plus en plus présent dans les projets en agile ?

Historiquement, sur le framework Scrum, le Product Owner est responsable de la vision du produit auprès de son équipe et ses sponsors ainsi que de la gestion du backlog.

Dans les grandes organisations, ou sur des produits et programmes avec plusieurs solutions technologiques et services, le Product Owner est rarement dédié à 100% à cette fonction. Il a également la charge de tâches et missions qui lui incombent sur d’autres dimensions de son poste. Il lui est donc difficile de gérer les aspects opérationnels du rôle de PO.

Le PPO a donc pour fonction de suppléer le PO sur les aspects les plus opérationnels de ses attributions.

D’autre part, les principes de l’agilité et la méthode Agile Scrum sont adoptés progressivement dans des organisations dont le cœur de métier est éloigné du digital et dont les héritages culturels et organisationnels liés aux méthodes antérieures de gestion de projet restent forts.

Ainsi, pour favoriser le fonctionnement en mode agile dans ces organisations complexes, le rôle de PPO, complémentaire à ceux de la méthode Agile Scrum, est nécessaire.

#4 Quelles sont pour vous les trois qualités d’un bon PPO ?

La première qualité, sans hésitation, c’est la diplomatie ! Face à des métiers qui ont des demandes parfois complexes voir techniquement irréalisables, il faut savoir trouver des solutions pour répondre à leurs besoins en prenant en compte les contraintes techniques. Notre rôle est de « comprendre et faire comprendre » les enjeux, les besoins, les contraintes de l’ensemble des parties prenantes du projet, en prenant le temps de valoriser l’implication de chacun.

Ensuite, il faut faire preuve de multidisciplinarité. Le PPO doit à la fois comprendre le besoin de métiers éloignés du sien, le point de vue – souvent très technique – des développeurs ainsi que les bonnes pratiques UX/UI issues du design pour faire la synthèse des solutions à mettre en place.

La dernière qualité est forcément la rigueur : c’est à lui de gérer le backlog, afin que les US soient claires et compréhensibles pour les développeurs et les testeurs de l’équipe produit. Sans rigueur, le PPO ne peut remplir sa mission d’intermédiaire et de facilitateur.

#5 Quels outils utilisez-vous au quotidien ?

D’un point de vue général, nous privilégions des outils agiles tels qu’Azure DevOps ou Jira d’Atlassian, mais certaines missions peuvent également nous contraindre à utiliser des outils internes aux entreprises. Le PPO doit d’ailleurs assurer la migration d’un outil vers un autre lorsque cela est nécessaire. C’est par exemple le cas chez notre client actuel, pour qui nous assurons la migration de l’équipe et du backlog sur ServiceNow.

Ce qui reste primordial est qu’il faut des outils adaptés, pensés pour une gestion agile, pas des outils détournés pour ce genre de gestion. En plus du backlog, l’outil doit aussi par exemple permettre de stocker la documentation technique ou de stocker les maquettes métiers. Il nous arrive donc parfois d’utiliser plusieurs outils pour un même projet : par exemple, une équipe collaborative permettant la gestion documentaire, comme Teams, est indispensable !

Conclusion

Pour conclure, le rôle de PPO est un rôle multifacette. En interaction avec les parties prenantes d’une mission en agile, il doit être capable de comprendre les besoins des utilisateurs tout en communiquant avec les équipes de développement, et de porter les messages du PO lorsque cela est nécessaire.

C’est un rôle que nous conseillons à toute personne qui fait de l’agile pour comprendre l’ensemble des processus, apprendre à utiliser de nouveaux outils et s’adapter à un environnement complexe.

Envie d’en savoir plus sur le rôle ou de rejoindre les équipes Saegus ? N’hésitez pas à nous contacter ! Et retrouvez toutes les offres disponibles ici : https://bit.ly/3mZjDZM.

Votre équipe travaille en agile et vos cérémonies à distance manquent de dynamisme visuel ? Vous serez donc heureux d’apprendre que les solutions de nos partenaires Klaxoon et Jira, grâce à une interopérabilité datant de juin 2021, peuvent maintenant être utilisées de manière synchrone.

Klaxoon, par le levier du travail hybride, a pour objectif de permettre aux équipes de collaborer plus efficacement. Sa suite d’outils enrichit les réunions à distance ou en présentiel, en permettant de réaliser des sondages, de poser des questions efficacement et de passer de l’idée à l’action grâce à son board « hybrid ». 
Jira, destiné principalement aux équipes souhaitant travailler en agile, est un outil avancé de gestion de projets agile permettant de gérer des Product Backlog et de suivre leur réalisation.

L’intégration Jira-Klaxoon

Depuis juin 2021, les utilisateurs ont la possibilité d’intégrer les deux outils afin de bénéficier d’une synchronisation en temps réel. Grâce à cette intégration il est notamment possible d’importer de façon dynamique leurs demandes Jira dans le board hybride afin de bénéficier de la puissance de la visualisation dynamique.

Voici 3 bénéfices clés apportés par cette association :

#1 RÉORGANISEZ VISUELLEMENT VOS DEMANDES JIRA SANS LIMITES

Jira est un outil riche en termes de fonctionnalités concernant la gestion et la description de demandes ; mais reste limité pour organiser ou trier visuellement les demandes.

Grâce à l’interopérabilité, il est possible d’afficher les demandes Jira en temps réel sur des boards hybrides Klaxoon, en utilisant des templates mis à disposition ou en les personnalisant selon les besoins des équipes. 

Une fois l’intégration faite, les équipes peuvent alors visualiser et organiser leurs demandes sur une roadmap visuelle, animer un évènement de priorisation de Product Backlog ou encore animer des rituels d’équipe.
La mise à jour automatique des informations depuis Jira permet à l’équipe de connaitre l’état d’avancement des demandes en temps réel.

En bonus, l’option Live de Klaxoon permet aux équipes de rester sur le même outil lorsque les évènements sont réalisés à distance.

#2 SUITE À VOS ATELIERS DE CO-CRÉATION, SYNCHRONISEZ ET ENREGISTREZ VOS IDÉES SUR JIRA SANS TRANSITION

L’enrichissement du Product Backlog et la création de demandes sur Jira est un processus qui est rarement réalisé lors de sessions de brainstorming. En effet, il est recommandé de rédiger correctement toute demande sur Jira et de renseigner l’intégralité des champs obligatoires afin qu’elle soit compréhensible par tous.

La création rapide d’idées sur Klaxoon permet de libérer le potentiel créatif des équipes mais ne permet pas d’enrichir Jira avec les idées retenues.

Grâce à l’intégration, il est maintenant possible de transformer des idées Klaxoon en demandes Jira en quelques clics seulement.
Une fois créées dans le Product Backlog du projet Jira, les demandes peuvent être enrichies avec l’ensemble des informations nécessaires (description, priorité, etc.).

#3 VOS TICKETS SYNCHRONISÉS AUTOMATIQUEMENT D’UN OUTIL À L’AUTRE

Jira et Klaxoon étant synchronisés, les membres d’une équipe ayant accès au board Klaxoon peuvent suivre en temps réel la progression des demandes dans le workflow et accéder à son détail.  De ce fait, l’équipe réalise un gain de temps important et minimise les risques de perte d’informations.

De plus, les nouvelles demandes créées au sein du projet Jira, sont automatiquement créé dans le board Klaxoon sans action supplémentaire.

Notre avis

Chez Acceleration Tactics, département de Saegus expert des méthodes agiles et la gestion de projets, nous utilisons au quotidien ces deux outils pour l’animation d’ateliers d’intelligence collective ou l’animation de nos instances agiles. Selon nous, cette intégration permet notamment de fluidifier la transition de l’idée vers le ticket sans perte de temps ou d’information et d’assurer la transparence au cours d’un projet.

Cette intégration permet de centraliser l’information et de réduire le nombre d’outils utilisés du cadrage de projet à sa réalisation. L’ensemble des éléments sont capitalisés, l’information mise à jour en temps réel et accessible de tous.

Les équipes ayant adopté un fonctionnement hybride suite à la période de télétravail retrouvent ici la simplicité du tableau blanc physique – où elles peuvent organiser des post-its -, tout en bénéficiant du détail précis des demandes grâce à un outil de gestion de projet, Jira.

Cette intégration, complétée avec d’autres intégrations telles que Teams, permet de créer un réel hub de collaboration.

Si vous souhaitez être accompagné dans l’adoption de ces outils ou dans vos projets de transformation agile, n’hésitez pas à contacter nos expert·e·s Accélération Tactics ! 

Rédigé par Boris Palmier, Consultant Acceleration Tactics

Vous trouverez ici le résumé des principales nouveautés annoncées par Microsoft sur sa plateforme de développement « no-code/« low-code » destinée aux « citizen dev » : la Power Platform.

Pour rappel, la Power Platform est composée de quatre outils : PowerApps pour la création d’applications ; Power Automate, pour l’automatisation de processus métiers ; Power BI, pour l’analyse de données, et Power Virtual Agent, pour l’édition de chatbots intelligents.

Dans une optique d’accélérer la collaboration entre les équipes techniques et non-techniques, bon nombre des nouveautés 2021 annoncées par Microsoft concerne les citizen devs et les développeurs. En effet, la vision du Workplace de Microsoft repose sur la « fusion team », la constitution d’équipes pluridisciplinaires (opérationnels et techniques, entre autres) qui utilisent les mêmes technologies et données pour atteindre des résultats commerciaux.

#1 AI GPT3 : l’IA simplifie Power Apps

PowerApps permet de créer des applications métiers spécifiques, sans compétences techniques. Tout collaborateur souhaitant par exemple améliorer un processus interne peut désormais le faire grâce à ce logiciel. Microsoft ne s’arrête pas là : il simplifie davantage l’édition des applications grâce à AI GPT3. Ce modèle de traitement de langage naturel, très abouti, génère du code fonctionnel.

Sur PowerApps, il était déjà possible de créer une application en utilisant Power Fx, un langage de programmation concis et simple d’utilisation, similaire à VBA, utilisé par exemple dans Excel.

Désormais, avec AI GPT3, la fonction pourra être écrite en toutes lettres par l’utilisateur et sera traduite en langage par le modèle.

Exemple : Un responsable pourra écrire « Afficher 10 commandes dont le nom de produit contient poussette et trier par date d’achat, la plus récente étant en tête » ; le modèle traduira cela par : irstN(Sort(Search(‘BC Orders’, “stroller”, “aib_productname”), ‘Purchase Date’, Descending), 10).

#2 Process Advisor optimise vos processus sur Power Automate 

Pour rappel, Power Automate est un logiciel d’automatisation de tâches via la création de Workflow (envoi automatique d’un mail de confirmation après une prise de rendez-vous, par exemple). Il se pare d’une nouveauté, Process Advisor, et devient disponible sur bureau grâce à Power Automate Desktop.

Process Advisor est une fonctionnalité qui recommande l’automatisation de tâches. Pour cela, elle repère les tâches répétitives en analysant de façon approfondie les processus d’une entreprise (complétion d’une liste de factures, envoi de mail de confirmation après inscription…), puis fait des recommandations en conséquence.

Nouvelle brique de Power Automate, Power Automate Desktop pour Windows 10 enregistre les clics et les actions répétitives. À partir de ses analyses, elle automatise les tâches manuelles directement sur l’ordinateur d’un collaborateur – comme le transfert d’informations d’une base de données à une autre, par exemple -, entraînant un gain de temps considérable.

#3 Power BI : Teams et Goals 

Deux nouveautés principales de la Power BI, outil de visualisation des données interactives de Microsoft, sont en prévision publique : 

D’une part l’intégration de Power Bi dans le hub de collaboration Teams. Cela a un double avantage. Premièrement, elle facilite la collaboration et la transmission d’information. Les collaborateurs peuvent par exemple diffuser un rapport dans un canal ou partager un lien directement dans une discussion. Deuxièmement, elle permet d’analyser l’activité d’un utilisateur ou d’une équipe sur Teams. Un responsable peut donc visualiser l’activité d’une équipe à laquelle il appartient et décider par exemple de la supprimer s’il la juge inactive depuis trop longtemps.  

La fonctionnalité Goals dans Power BI Premium permet d’avoir une vue unifiée des principaux indicateurs d’entreprise à suivre en fonction d’objectifs définis. Un commercial dans une entreprise peut suivre le nombre de ventes quotidiennes qu’il fait en fonction de ses objectifs annuels. Pour cela, il crée une carte de score, renseigne son objectif et lie cette carte à une base de données. Elle génèrera automatiquement un graphe qui lui indiquera sa progression. 

#4 Intégration du Bot Framework Composer dans Power Virtual Agent

Power Virtual Agent est le dernier arrivé de la suite Power Platform : il permet de créer des Chatbots intelligents. La compréhension de langage naturel étant nativement intégrée à l’application, l’utilisateur n’a pas à être formé en intelligence artificielle. Jusqu’alors, l’application était disponible et éditable uniquement depuis le logiciel Power Virtual Agent et Teams. Désormais, cette application est également disponible depuis la Power Apps. Microsoft a annoncé l’alimenter en intelligence artificielle pour que ses performances s’améliorent au fur et à mesure de son utilisation.

L’intégration du Bot Framework Composer à Power Virtual Agent rapproche les équipes opérationnelles des équipes techniques, l’objectif étant d’améliorer l’expérience conversationnelle d’un chatbot créé sur Power Virtual Agent. Depuis Bot Framework Composer, les développeurs pourront gérer la compréhension du langage naturel et améliorer ainsi le flux de conversation.

#5 Language de programmation « low code » Power Fx

Microsoft va plus loin dans la démocratisation d’outils destinés originellement à des populations techniques en créant Fx, un nouveau langage de programmation à faible code. Fx est concis et naturel, très proche du langage VBA utilisé dans Excel. Il permet ainsi à des collaborateurs sans compétence technique d’aller plus loin dans le développement de leurs applications, notamment pour ceux qui maîtrisent déjà les feuilles de calculs. Comme Microsoft l’a stipulé : “Power Fx décrit la logique métier dans des formules concises mais puissantes.”

Si ce langage existe déjà sur PA, Microsoft souhaiterait l’étendre à PVA, PA et la base de données Dataverse. Désormais disponible pour les développeurs, ce langage leur permet par exemple d’éditer une application canevas déjà créée par un “citizen dev” via Fx dans VSC. Ils n’auront ainsi pas à se préoccuper des problématiques de changement d’environnement.

#6 Aller plus loin grâce à Visual Code et Visual Studio Code

La Power Platform sera nativement intégrée à Visual code et VSC (Visual Studio Code). Ces deux éditeurs de textes sont compatibles sur différents systèmes d’exploitation, dont IOS et Windows. Les développeurs pourront ajouter la Power Platform comme extension et gérer depuis ces éditeurs l’environnement, la création et le déploiement de solutions. L’extension existe déjà sur Visual Code et Visual Studio Code en prévision.

Parallèlement, cette intégration facilite la gestion des demandes d’API qui est en forte croissance dans les entreprises. En effet, il sera possible d’externaliser la gestion des API en les enregistrant depuis VSC. Grâce à cela, les « citizen dev » pourront accéder plus facilement aux données de leur entreprise.

Cette année a donc été riche pour la Power Platform de Microsoft. En brisant la barrière entre la technique et les métiers, l’entreprise poursuit son projet de démocratisation des outils originellement destinés à une population restreinte.

Pour plus de détails sur la fonctionnalité Goals et l’intégration de la Power BI dans Teams, consultez très prochainement notre article “Power BI : Teams, Goals, Smart Narrative et SharePoint”.

Vous souhaitez permettre à vos équipes de développer des applications et des chabots, d’automatiser des tâches ou de maîtriser simplement et rapidement les données de votre entreprise ? N’hésitez-plus, contactez nos équipes Saegus Workplace et Data !

Rédigé par Laura Homsi, Consultante Workplace

Sources :
· https://news.microsoft.com/march-2021-ignite/
· https://powerapps.microsoft.com/fr-fr/blog/
· https://powerautomate.microsoft.com/fr-fr/blog/
· https://powerbi.microsoft.com/fr-fr/blog/introducing-goals-in-power-bi/
· https://www.blogdumoderateur.com/microsoft-build-2021-nouveautes-developpeurs-windows-teams-power-platform/
· https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-build-2021-la-power-platform-joue
· la-fusion-des-equipes-de-developpement-83045.html

En tant que Directeur des Talents, on me demande souvent ce qui caractérise le plus Saegus et pourquoi notre cabinet est différent.

Marc, David et Frédéric, nos 3 associés co-fondateurs, m’ont expliqué à mon arrivée nos valeurs. J’ai toujours porté une grande attention à ce qu’il y a derrière les mots. Chaque mot a un sens bien précis, et bien le comprendre et le vivre au quotidien, renforce son sens.

Je vous propose de découvrir qui nous sommes et vous vous apercevrez que nous rejoindre peut vous apporter beaucoup.

Chez Saegus, notre volonté est d’être un acteur nouveau dans sa façon d’appréhender le métier du conseil. Pour que ce modèle soit durable, il repose sur 2 piliers simples, mais soutenus par des valeurs humaines essentielles à la culture de notre groupe.

L’EXCELLENCE

En tant que cabinet de conseil spécialisé dans le Digital, nous devons prouver au quotidien et dans la durée que nous sommes des spécialistes. Nous devons savoir nous remettre en cause régulièrement car le marché et les technologies évoluent tellement vite que nous devons accepter que nos vérités d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain.

Au-delà des missions qui nous sont confiées, nous transmettons nos savoirs, nos apprentissages et nos convictions, le tout en étant pleinement conscient de notre place de conseiller.

Chez Saegus, nous recherchons donc le meilleur pour nos clients, nos partenaires et nos Saegusiens. Nous recherchons l’excellence, avec humilité, modestie et authenticité.  

LE FUN

Pour nous, le fun c’est d’abord le plaisir de travailler ensemble, avec des équipes pluridisciplinaires, d’origines, de formations et de compétences différentes mais toujours complémentaires.

C’est trouver un sens profond à nos missions qui nous permettent de réunir les aspects techniques, les relations humaines et le goût du service qui animent notre quotidien.

C’est être indépendant, libre de nos choix et de nos recommandations car nous sommes un acteur indépendant.

C’est être intrapreneur au travers d’un programme dédié qui le promeut, le nourrit et permet aux idées de devenirs des business units autonomes et pragmatiques dans leur gestion et leur choix d’orientation.

Alors oui, nous avons des moments festifs, une Team Anim, un baby-foot, des afterworks plus que sympas, mais le fun pour nous, c’est avant tout être ensemble pour partager les valeurs humaines de solidarité, d’intégrité et d’engagement.

TAEK YOUR JOB : UN JOB AVANT MINUIT

Une culture d’entreprise ne s’explique pas uniquement par des mots. Je suis persuadé que pour bien comprendre qui nous sommes, vous devrez vivre un moment fort avec nous. C’est dans cet esprit que nous avons créé les Taek Your Job.

C’est quoi ?

Une soirée de recrutement durant laquelle les candidat.es inscrit.es et sélectionné.es pourront :

  • Avoir une présentation de Saegus par l’un de nos Associés co-fondateurs ;
  • Passer un entretien de recrutement avec un Manager et un Consultant de Saegus ;
  • Réaliser une étude de cas et pitcher devant un Manager et un·e Consultant·e de Saegus comme si vous étiez face à un client ;
  • Vivre un moment convivial avec les Saegusien·ne·s présent·e·s et en apprendre plus sur leur quotidien ;
  • Savoir à la fin de la soirée si vous avez décroché votre CDI chez nous.

Vous êtes intéressé·e ? Vous souhaitez vous inscrire et postuler ?

Cliquez sur ce lien pour débuter l’expérience : http://www.saegus.net/taek-your-job-14-sept/

Julien Cotte, Directeur des Talents

Pourquoi des Custom Viz ?

De manière usuelle, les utilisateurs métiers sont outillés par leur DSI avec des outils “groupe”, généralement sous licences et avec lesquelles ils doivent composer pour répondre à leurs besoins. Dans la plupart des cas, ces outils répondent à une majorité de cas d’usages et à 80% des besoins utilisateurs.

Cependant, il arrive fréquemment que ces outils soient trop limités ou ne peuvent simplement pas répondre à un besoin spécifique. Si cela concerne un processus métier essentiel, les directions IT recherchent alors des applications spécialisées construites pour ces usages. Malgré tout, certains processus sont tellement spécifiques (ou répondant à un nouvel usage), qu’aucun outil sur le marché ne peut y répondre totalement. 

Plusieurs cas sont alors rencontrés : 

  • Les utilisateurs “tordent” les outils qu’ils ont à leur disposition jusqu’à atteindre leurs derniers retranchements, ce qui rend l’exploitation et la maintenance du produit compliquée, voire dégrade les performances et donc in fine l’expérience utilisateur ;
  • Les utilisateurs combinent (quand cela s’avère possible) plusieurs outils pour arriver à leurs fins, ou décident de séparer différentes étapes de leur processus via différents outils. Cela peut complexifier le déroulement d’un processus, tout en apportant de la complexité technique.

Une solution alternative peut être de proposer des outils “custom” répondant au mieux aux besoins des utilisateurs, soit en développant des outils de bout en bout, soit en s’appuyant sur des solutions existantes sur le marché offrant des possibilités de personnalisation et de maintenance simplifiées. C’est dans ce contexte qu’intervient la notion de Custom Viz.

Quels en sont les principes ?

Si les coûts de licence sont généralement inexistants (framework open source), une Custom Viz engendre un coût plus élevé pour le développement, la maintenance et la gestion des évolutions ; le ROI réel est parfois difficilement mesurable. C’est souvent le frein majeur aux initiatives de ce type en parallèle de l’automatisation et l’industrialisation des processus qui tend à faire émerger des plateformes dédiées de data visualisation (type Power BI ou Tableau Software).

C’est également un défi technique car les blocs de construction de nos logiciels de visualisation de données sont généralement optimisés pour une forme ou l’autre. Il est donc important de s’appuyer sur une expertise combinée Data Viz et Technique afin de créer des composants permettant de répondre de manière pertinente et performante aux besoins, tout en s’assurant de sa maintenabilité dans le temps.

Il est en premier lieu important de challenger ce postulat (complexe, couteux, spécifique) et aussi de mettre en perspective ce qu’implique et signifie une Custom Viz.  

La définition standard est qu’une Custom Viz est développée dès lors qu’un outil du marché ne peut répondre à un besoin de visualisation demandé par un utilisateur métier. En l’état actuel des choses, la visualisation de données personnalisée est le plus souvent décrite comme tout ce que vous ne pouvez pas faire avec un outil standard, et si cette définition a l’avantage d’être techniquement précise et simple, elle n’est pas représentative.

En effet même si elle est personnalisée, une Custom Viz n’est pas forcément complexe. De multiples représentations sont déjà existantes ou sont des combinaisons de représentations communément utilisées.  

La personnalisation entre en jeu uniquement parce que l’on souhaite déployer une petite fonctionnalité qui n’est pas nativement présente et peut amener une vraie plus-value business.

On peut ainsi représenter 3 grandes catégories de Custom Viz :

  • Personnalisée ;
  • Combinatoire ;
  • Néo-Visualizations.

Ces catégories ne sont pas exhaustives mais permettent globalement de regrouper l’ensemble des cas d’usages des différents types de Custom Viz. 

Il faut néanmoins rappeler le but d’une visualisation : permettre de mettre en lumière une information pertinente – identifier des problèmes, aider à la prise de décision, faire apparaître des interactions… La mise en place de ces visualisations permet de dégager un ROI qui peut être mesuré de différentes manières. La première et la plus simple à appréhender consiste à se demander quels seraient les préjudices à ne pas faire (impact sur les prises de décisions, coûts).

La catégorie personnalisée regroupe des visualisations de données préexistantes auxquelles on rajoute certaines fonctionnalités ou éléments graphiques supplémentaires pour un cas d’usage particulier. Cette catégorie peut sembler simple avec l’ajout de nouvelles fonctions à une visualisation données, mais il est malgré tout nécessaire dans la plupart des cas de recréer l’ensemble de la visualisation pour une intégration parfaite des nouvelles fonctionnalités et une optimisation du rendu graphique.

À titre d’exemple, un histogramme peut très bien être redéveloppé au sein d’une application web, utilisant les librairies D3.js, Highcharts… simplement pour permettre une interaction métier avec le reste des fonctionnalités proposées dans l’application. Ainsi, nous pouvons imaginer qu’un clic sur une barre de l’histogramme ouvre un panneau de détail dans l’application afin de faire apparaître des informations détaillées sur la série en question.

La catégorie combinatoire est celle la plus usuelle en termes de customisation, car elle est plus facile à mettre en œuvre. Il s’agit dans ce cas de prendre plusieurs techniques de visualisation de données et de les intégrer en une seule et même visualisation. Une forme de visualisation combinatoire courante est la transition graphique de données affichées sous des formes différentes permettant de donner une lecture différente de l’information exposée, comme afficher des données sur une carte puis les transformer en graphiques à bulles. L’exemple ci-après illustre l’association de plusieurs types de représentations permettant d’analyser en un coup d’œil différents niveaux de granularités d’une même information. La combinaison de différentes visualisations peut être impactante en termes de story-telling, mais nécessite souvent un investissement important en termes de conception pour ne pas tomber dans l’excès et être contre-productif : la nouvelle visualisation doit aider à la compréhension de l’information.

La catégorie des néo-visualisations est la plus facile à appréhender, car elle regroupe la création de visuels de bout en bout à destination d’un usage particulier précis et le plus souvent spécifique. Elle est issue d’un besoin ad-hoc pour délivrer une visualisation impactante ou faciliter la prise de décision rapide. Les néo-visualizations prennent également en compte toutes les visualisations que nous pouvons retrouver dans l’infographie de manière générale. Si certaines peuvent être farfelues, d’autres ont le mérite d’être facilement lisible par n’importe quel profane tout en aidant le lecteur à la compréhension des informations qu’elle tente de présenter (peut être les prémices du data story telling ?).

Ces visualisations sont moins souvent présentes dans les outils traditionnels d’explorations et de présentation de données, voire inexistantes, ce qui peut sembler normal. Sans tomber dans l’extrême, certains processus métiers nécessitent l’implémentation spécifique de ce type de visualisations pour permettre une appréhension optimale des informations à présenter.  

La catégorie regroupe l’ensemble des créations sur mesure mais qui peut parfois être généralisée, réutilisée ou dérivée pour être finalement intégrée à d’autres applications ou usages similaires. 

C’est aussi de manière commune le cheminement de la création graphique, toute visualisation de données ayant été créée pour un usage particulier à un moment donné. 

On observe également un usage de plus en plus courant d’outils permettant une plus grande souplesse d’utilisation et d’ajout de visuels personnalisés. 

La séparation entre ces catégories permet de d’éclairer l’usage de Custom Viz et permettre une meilleure catégorisation et choix d’utilisation.  

Fournir aux métiers les outils d’analyse dont ils ont vraiment besoin

Les données de l’entreprise n’ont jamais eu autant de valeur ni jamais été aussi nombreuses et hétérogènes. Plus il y a de données, plus de valeur peut en être tirée et ainsi, faire émerger de nouveaux besoins métiers ou faire évoluer ceux déjà existants.  

Le plus souvent le traitement de ces données est assuré par les équipes BI de l’entreprise, permettant de faire ressortir certains KPI et fournir aux différentes directions métier les données et indicateurs leur permettant de prendre des décisions ou actions pertinentes.  

Aujourd’hui, les utilisateurs métier demandent de plus en plus d’autonomie pour appliquer/réaliser leurs propres analyses et présenter la valeur la plus désirable ou nécessaire pour répondre à leurs enjeux opérationnels et business. Dans le même temps, certains processus métier se sont complexifiés, spécialisés, expertisés, jusqu’au moment où les outils d’analyse traditionnels ou disponibles sur le marché, ne suffisent plus ce qui rend possible et presque inévitable, l’essor de ces Custom Viz et explique ce besoin croissant de spécialisation des reportings.  

Nous ne traiterons pas en profondeur la notion de coûts directs et indirects de la mise en place d’une solution incorporant des Custom Viz, mais sachez simplement qu’un arbitrage est souvent nécessaire entre développer une nouvelle visualisation au sein d’un outil existant le permettant ou développer une solution “crafted”. Les pivots de décisions sont souvent les mêmes selon les besoins métiers, mais voici d’ores et déjà quelques questions que vous pouvez vous poser si vous êtes confronté à ce type problématique :

  • Ai-je un outil supporté par un éditeur de renom, dont je paye déjà une licence qui pourrait intégrer mon besoin en termes de visualisation de données ? Si oui, ai-je les compétences au sein de mon entreprise pour réaliser ces développements ? L’éditeur propose-t-il une solution d’accompagnement (ou de réalisation) le cas échéant ? 
  • Est-ce que ce nouveau graphique s’ancre pour un besoin particulier ou sera-t-il amené à couvrir un scope plus large qu’actuellement ? Nécessitera-t-il d’une maintenance évolutive ?
  • Le besoin exprimé par le métier peut-il être amené à évoluer ? N’y-a-t-il pas intérêt à proposer une application dédiée pour ce besoin ? Y-a-t-il des chances pour que des interactions existent (un jour ?) entre le graphique et le reste du process métier ?
  • Ce besoin s’appuie-t-il sur un seul point de contact dans le processus métier ou est-ce un besoin flottant qui mériterait d’être approfondi et détaillé pour valider une solution technique plutôt qu’une autre ?

Ces questions ne sont pas exhaustives mais permettent de se faire une idée du type de solutions que vous pourriez proposer à vos utilisateurs métiers, et de fait, en déduire un coût de réalisation associé. 

En complément, nous recommandons fortement de mettre en place une équipe dédiée, pluridisciplinaire en mesure de répondre à ces besoins, aussi bien d’un point de vue technique (implémentation / développement), design (matérialisation des usages, hiérarchisation de l’informations et conception des interactions) que story-telling (expertise data-visualisation)  

La mise en place d’un tel dispositif, de type “centre d’excellence”, peut être un coût lors de sa création mais garanti un ROI à moyen et long terme, au vu des besoins de spécialisation de plus en plus répandus au sein des entreprises. Son but sera de mettre en place un ensemble de process et frameworks permettant d’agiliser la chaîne en s’appuyant sur une nouvelle typologie de profil : le “Data Viz Engineer” qui combine les aspects du triptyque “technique/design/story-telling”. 

Dans un prochain article, nous vous présenterons des exemples concrets et des illustrations des différentes catégories de Custom Viz ainsi que des aspects allant au-delà des problématiques d’analyses notamment des problématiques d’accessibilité qui font des Custom Viz un sujet de plus en plus important chez nos clients.

Vous souhaitez être accompagnés sur ce sujet par nos équipes Data ? Contactez-nous !

Rédigé par Julien Ayral, Senior Manager Data, et Sébastien Perrot, Manager Factory

Le 6 juillet s’est tenu le «  LumApps Users Exchange Europe 2021  », événement lors duquel notre partenaire  a donné la parole à ses clients et partenaires, et a également partagé la vision et la roadmap de la plateforme. Yvan Forestier, Directeur de la Factory chez Saegus a d’ailleurs eu l’immense honneur d’animer une table ronde sur l’engagement et les moyens fournis localement pour réussir au niveau global avec Airbus, Valéo, FM Logistic et DynamicScreen. 

Une édition riche en retours d’expériences clients et nouveautés plateforme avec un mot d’ordre principal : être au service d’une expérience employée, pour qu’elle soit la plus orientée possible usage terrain, et booster la valeur métier.

Au cours de cette édition, nous avons assisté à beaucoup de témoignages clients très intéressants, qui s’accordent autour de l’importance de considérer les usages métiers et le parcours terrain des collaborateurs pour proposer la meilleure expérience, à travers la plateforme LumApps.

Les sujets tels que la définition des personae et user journey, la mise en place d’une identité engageante, la construction d’une stratégie éditoriale pour un meilleur engagement, l’embarquement des populations clés, l’accompagnement dans une transformation globale qui peut parfois être culturelle… ont animé l’ensemble les témoignages.

La mise en place d’une expérience employée adaptée et réussie nécessite de :

  • Bien comprendre les besoins de vos collaborateurs et être dans une démarche inclusive qui implique par exemple des relais terrain. Cette inclusivité est particulièrement importante dans un contexte industriel où vous devez prendre en considération des populations de type « Frontline workers ». Cela permettra d’adapter les services de votre plateforme LumApps aux besoins et attentes métiers.

  • S’inscrire dans un programme de transformation avec une vision partagée centrée autour de la création de valeur métier.

  • Définir une gouvernance en considérant la plateforme LumApps comme étant un produit qui doit répondre en permanence aux besoins métiers de ses “clients” (employé·es). Cette gouvernance devra être bien évidemment évolutive en fonction des différentes phases du projet, depuis le démarrage jusqu’au lancement/déploiement et au run/évolution et adaptation.

  • Mettre en place une tactique d’adoption personnalisée en fonction des typologies de vos employé·es, leurs parcours, usages et cultures. Pour que l’engagement et l’adoption soient pérennisés, pensez à créer un réseau de relais/ambassadeurs comme véritables acteurs pour prêcher la bonne parole, remonter les besoins terrain qui évoluent constamment, et contribuer à l’engagement d’une manière locale.

  • Construire un centre de service permettant de maintenir une dynamique engageante autour de l’utilisation de la plateforme. L’objectif de ce centre de service est de répondre aux besoins spécifiques que les métiers peuvent exprimer, faire évoluer la plateforme dans un cadre d’amélioration continue et d’adaptation aux nouveaux besoins, et de suivre la roadmap produit LumApps qui évolue en permanence pour une meilleure expérience.

La vision produit de LumApps a été présentée avec des annonces qui vont dans le renforcement du positionnement de la plateforme comme point d’entrée unique pour une expérience employée globale, avec un « move from content à to journey à to experience. En bref “move frome a system of engagement to a system of empowerment” avec les axes d’améliorations suivants :  

  •  Renforcer les possibilités de personnalisation et d’adaptation en fonction des besoins de la population cible  

  • Créer une expérience plus immersive via des « insights » et plus intégrée à l’environnement applicatif métier (hub) 

  • Faire évoluer l’application mobile vers plus de d’inclusivité des « frontline workers » 

Pour plus d’informations rendez-vous en septembre 2021 ! Et d’ici là, restez connecté.e.s.

L’impact de la transformation digitale

La consommation de services numériques (particuliers et entreprises confondus) est en augmentation constante depuis plusieurs décennies. La crise sanitaire actuelle a favorisé et accéléré ce phénomène. Les entreprises ont massivement déployé des solutions de collaboration, accru leur consommation de données dans toutes leurs formes, et font appel à des solutions de traitement et de calculs toujours plus puissantes, notamment d’intelligence artificielle.

Il est vrai que l’enseignement de l’année 2020 a été qu’une utilisation massive du digital permet de réduire les déplacements physiques, y compris transcontinentaux ; reste à savoir si ce phénomène sera durable ou si la reprise d’une vie “normale” ne viendra pas juste s’ajouter à l’intensification de ces usages numériques maintenant “acquis”.

Plusieurs études montrent que l’empreinte du numérique est estimée, à l’horizon 2025, à 10% (contre 4% actuellement (1)) de la consommation électrique mondiale, soit celle d’un pays faisant 2 à 3 fois la taille de la France. La consommation d’énergie liée aux cryptomonnaies dans le monde équivaut à la consommation d’un pays tel que l’Égypte (2). Plus à notre échelle, une box internet de particulier consomme autant d’énergie qu’un grand réfrigérateur.

Il est extrêmement difficile de savoir si l’innovation technologique aura à terme un impact environnemental positif et négatif. Cet article n’a d’ailleurs pas l’ambition d’adresser ce problème de manière holistique, mais de s’intéresser plus particulièrement à l’impact (positif) que pourrait avoir le développement de services d’intelligence artificielle dédiés à l’optimisation d’une consommation énergétique plus environnementale.

L’IA ne résoudra pas la problématique de production d’une électricité décarbonnée : il s’agit là d’un enjeu planétaire, complexe, dont la résolution ne peut se faire qu’en alignant progrès technologique, volonté politique et équilibre économique.

Toutefois, nous pouvons envisager à court terme des impacts positifs pour l’environnement. Cela se traduirait notamment par l’utilisation de l’IA sur des cas d’usages appropriés, via une méthode de gestion de l’IA raisonnée.

Quels cas d’usage pour une IA vertueuse ?

L’utilisation d’algorithmes (base de machine learning ou deep learning) est efficace dans un très grand nombre de cas d’utilisation. Initialement éprouvés sur des axes marketing (segmentation, scoring, recommandation), bancaire (risques, fraudes, optimisations), recherche (élaboration de molécules, traitement d’image, diagnostics médicaux), industrie (opérations de maintenances, logistique), ces programmes peuvent également être “entraînés” sur des tâches à impact positif.

À titre d’exemple, nous pouvons citer de manière générale :

  • La lutte contre l’obsolescence programmée (recommandation d’utilisation de produits, détection de dysfonctionnement, maintenance prédictive) ;
  • La maîtrise de la consommation d’énergie (optimisation domotique : gestion de la lumière, de la chaleur), pour le particulier mais également à l’échelle d’une entreprise, d’une ville, d’un pays ;
  • La gestion des ressources naturelles (supervision de parcelles agricoles, détection de maladie sur base d’images, gestion des espaces forestiers, analyse de l’air, de l’eau, impact du réchauffement, érosion des côtes) ;
  • Les impacts de phénomènes climatiques extrêmes (prédictions de dégâts, inondations) ;
  • L’optimisation de la supply chain – les traitements sont actuellement orientés sur le rendement, mais ils pourraient inclurent une composante “impact environnemental” dans le calcul d’optimisation.

Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, mais illustre qu’il existe énormément de possibilités, peu ou pas explorées à date.

Une gouvernance mondiale “raisonnée” est-elle possible ?

Comme indiqué précédemment, la consommation énergétique liée aux services numériques est très élevée. Il en est bien sûr de même pour l’IA qui nécessite de très grand volumes de données et de fortes puissances de calcul.

La gestion des infrastructures et de l’énergie sous-jacente n’est évidemment pas un levier à la main des équipes de développement, et ne l’est qu’en partie pour les grandes entreprises.

Il existe cependant d’autres leviers de rationalisation :

  • La gestion et le partage de l’information : pour répondre aux besoins applicatifs la donnée a toujours été dupliquée, copiée, redondée, que ce soit dans des bases de données, systèmes de fichiers ou applications. Les facilités offertes par le Cloud et la baisse du coût de stockage ont encore accéléré ce phénomène. Le premier levier à l’échelle de l’entreprise est de gérer cette information comme un capital, de limiter les duplications en gérant mieux la description et le partage. Cela s’opère par une gouvernance adaptée mais également par des modèles d’architecture et d’urbanisation des données (gestion des méta-données, apisation, industrialisation des datalayers) ;
  • La gestion des algorithmes : c’est un sujet encore assez neuf, dont peu d’entreprises se sont saisies. La première vague a visé à démultiplier les initiatives et les expérimentations pour en prouver la valeur. La seconde vague, actuelle, a pour objectif l’automatisation et l’industrialisation. La troisième vague pourrait être celle de la réutilisation et du partage ;
  • À l’échelle de l’entreprise, cela signifie la mise en place d’une gouvernance algorithmique, permettant de cartographier les assets existants, de mutualiser les phases d’entraînement et de mise au point, et de démultiplier l’usage des algorithmes (sans repasser par de la recréation, de la duplication de données, de la multiplication fastidieuse de phase d’optimisation). L’objectif final serait la création d’une librairie d’algorithmes prêts à l’emploi ;
  • Au-delà du cadre de l’entreprise, cela pourrait prendre la forme d’une “Algo Market Place” au sein de laquelle les entreprises pourraient monétiser la mise à disposition d’algorithmes performants et pré-entraînés – sur le même modèle que les Data Market Place.

Enfin, il convient de faire appel à ces technologies de manière raisonnée. Dans de nombreux cas, des traitements plus simples, statistiques ou règles donnent des résultats tout aussi fiables avec un bilan efficacité/consommation de ressources beaucoup plus efficient.

Notre mission, au sein du cabinet Saegus, est autant d’identifier et de mettre en œuvre des services d’IA sur des cas d’usages à impact sociaux-environnemental positifs, que d’aider les entreprises à renforcer ou établir des règles de gouvernance efficaces et responsables.

Rédigé par Frédéric Brajon, Associé et Co-fondateur, et Clément Moutard, Manager Data

Sources :
(1) Agence de la Transition Écologique : https://bit.ly/3waPB7V
(2) Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index : https://cbeci.org

2020 a été une année riche en apprentissages. Elle a mis en emphase la nécessité pour les organisations de se concentrer sur le cœur de leurs activités, l’impact et la résilience à long terme. Elle a aussi surligné un manque de réactivité et de flexibilité organisationnelles dans des contextes de plus en plus imprévisibles, se traduisant souvent par un manque d’alignement entre l’offre et le besoin réel des utilisateurs (clients, partenaires ou collaborateurs internes).

Ainsi, aujourd’hui plus que jamais, les modèles et tactiques agiles sont au cœur des problématiques de l’entreprise : le recrutement, l’onboarding, la collaboration entre équipes, la co-création de nouveaux services, les offres, l’adoption par les utilisateurs finaux…

Nous nous entretenons aujourd’hui avec Hadi Hissa, Senior Manager chez Saegus, sur la place et l’importance de l’agilité en 2021.

Qu’entend-on par agilité ?

Je définirais l’agilité comme la capacité structurelle d’anticiper les changements présents à court, moyen et long terme, tant d’un point de vue organisationnel qu’humain.

Autrement dit, l’agilité ne se résume pas à un manifeste ou à un cadre de travail limité au développement des produits. D’ailleurs, il est important de noter que l’agilité trouve son origine dans le domaine de l’industrie, pour se démocratiser au début de l’ère digitale. Elle était alors, et est toujours, définie comme la capacité à prendre en compte des changements rapides et peu anticipables.

Quelle est la place de l’agile aujourd’hui ?

En Europe, l’agilité a quitté le berceau de l’IT, où elle est née au début des années 2000.

Aujourd’hui, elle s’étend aux fonctions qui en étaient initialement éloignées. De plus en plus, nous vivons des expériences qui visent à faire évoluer des équipes travaillant dans des domaines comme les ressources humaines, le marketing, la recherche, le développement ou la supply chain. Ces équipes souhaitent raccourcir leur délai de réaction et augmenter leur capacité à livrer des résultats rapides liés à leur fonction, comme une livraison accélérée d’un service ou une fluidification des processus d’onboarding. Elles doivent adopter ces pratiques, mais surtout se les approprier pour en tirer la meilleure valeur, celle qui les concerne.

Quels sont les avantages de l’agile dans un contexte incertain ?

Comme nous l’avons vu, l’agilité est née pour répondre à l’incertitude, en donnant la capacité aux équipes de raccourcir les circuits de livraison pour qu’un service, un processus ou un produit rencontre plus vite son public cible.

La problématique de l’agilité est donc de fournir des éléments tangibles récoltés sur le terrain remplaçant ainsi des projections théoriques, pour réduire les incertitudes.

Prenons un exemple, celui de la gestion d’une chaîne d’approvisionnement : dans un contexte d’un marché aux demandes de plus en plus volatile, l’agilité peut proposer un cadre de travail collaboratif permettant aux parties prenantes de se partager plus simplement des données. Cela permet de mieux anticiper les demandes, avérées ou potentielles, du consommateur final. Récemment, un grand acteur cosmétique avec lequel nous travaillons a par exemple divisé par deux le temps de mise sur le marché de ses produits en utilisant cette approche.

L’agile et le télétravail, une bonne combinaison ?

Bien que la crise ait accélérée la digitalisation des pratiques agiles, l’adéquation entre l’agilité et le télétravail n’est pas une problématique récente. En effet, les groupes du CAC40, dont les équipes pluridisciplinaires sont présentes dans plusieurs pays et qui ont entamé la diffusion de l’agilité à l’échelle, ont dû déjà faire face à la problématique de l’outillage agile. L’expansion et la maturité des usages de ses outils ont néanmoins été accélérées par la crise.

Aujourd’hui, de plus en plus d’équipes combinent les réunions physiques et les outils de gestion de projets (ex : Jira, Trello, Microsoft Azure, Teams…) pour délivrer leur projet aux côtés d’équipes réparties à travers le monde. De même, l’utilisation accélérée des boards interactifs (Klaxoon, Miro) participent à la digitalisation des cérémonies agiles.

L’évolution et la démocratisation des pratiques digitales est donc en pleine adéquation avec l’agile et le télétravail.

Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui souhaiterait mettre en place une approche agile ?

Plutôt que d’imposer des modes opératoires génériques aux équipes, pensez à les impliquer dans la définition des processus et des cadres de travail qui les concernent.

La co-création, la collaboration et l’intelligence collective font parties des clés de réussite et doivent être au centre de la définition du cadre de travail agile cible de chaque entreprise. Chaque organisation, et chaque équipe, a ses propres manières de travailler, ses contraintes et ses objectifs. Il est donc presque impossible de répliquer le même cadre de travail agile à deux organisations différentes.

Par ailleurs, adopter une démarche itérative d’amélioration continue dans le déploiement de l’agilité à l’échelle d’une entreprise est aussi essentiel. Ceci peut être réalisé en identifiant des processus ou des équipes prioritaires pour tester et valider l’adéquation du cadre de travail avant d’élargir par itérations successives ces pratiques aux autres équipes, petit à petit, jusqu’au niveau global de l’entreprise.

Comment Saegus accompagne une entreprise dans la mise en place de l’agilité ?

Chez Saegus, nous avons la conviction que l’agilité n’est pas une fin en soi mais plutôt un levier indispensable permettant la transformation des entreprises pour leur donner les moyens structurels d’accepter le changement et donc, de réagir rapidement aux incertitudes du marché.

De ce fait, nous pensons que l’agilité ne peut pas être dissocié des approches innovantes centrées sur l’utilisateur, comme le Design Thinking ou le Lean Startup par exemple. Grâce à AIM (Acceleration Impact Model), notre modèle tactique pionnier développé par nos équipes, nous combinons l’ensemble de ces approches dans une offre unique qui permet à nos clients de :

  • construire leur cadre de travail unique et d’accélérer durablement l’impact de leurs projets ;
  • avancer de manière pragmatique ;
  • apporter des réponses rapides, adaptées à leurs problématiques et ambitions ;
  • mesurer l’impact de leurs projets et rectifier le tir en temps réel.

Si vous souhaitez être accompagné par nos équipes et agiliser vos équipes, contactez-nous !

Rédigé par Hadi Issa, Senior Manager Acceleration Tactics

La quantité et la complexité des données n’ont jamais été aussi importantes. Les évolutions technologiques ont cependant rendu la mise à disposition des données dans l’entreprise beaucoup plus simple et rapide. Le développement de l’utilisation des technologies IoT, du cloud, de la Business Intelligence ou encore de l’intelligence artificielle génère et consomme une quantité de données transformées de manière croissante dans l’entreprise.

En parallèle, le contexte règlementaire ne cesse de se renforcer. Nous pouvons par exemple citer l’entrée en vigueur, depuis 2018, du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) qui impose un cadre sur la gestion des données personnelles des ressortissants de l’Union Européenne. Les sanctions encourues en cas de non-respect de cette réglementation sont colossales, avec des amendes s’élevant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise contrevenante.

Pour répondre à ces nouveaux challenges et parce que la donnée est un asset stratégique, les entreprises s’organisent pour trouver de nouveaux modèles et valoriser au mieux cet actif. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de connaître, comprendre et contrôler son patrimoine de données et c’est là qu’intervient la gouvernance des données.

Elle consiste à définir un ensemble d’activités au sein desquelles les équipes métiers et IT travaillent ensemble pour harmoniser, nettoyer, diffuser et contrôler les données partagées au sein de l’organisation. La donnée doit être managée et sa gestion professionnalisée. L’émergence des data offices permet la création de nouveaux rôles dans l’entreprise tels que les Data Owner, Data Steward ou encore Data Custodians. La gouvernance vise donc à assurer la cohérence, la fiabilité, et la sécurité du patrimoine de données.

Quels bénéfices pour les entreprises ?

Le déploiement de la gouvernance de la donnée est un levier de contextualisation de l’information, notamment à travers la création d’un catalogue de données. En associant une vision transverse des sources d’information de l’entreprise à un glossaire de termes métiers, il augmente la confiance dans l’information mise à disposition et réduit le risque d’erreurs en facilitant la compréhension transversale de la signification des données et en alignant l’ensemble des collaborateurs autour d’un langage commun. Ainsi, la gouvernance de la donnée est la fondation indispensable au Data Litteracy et à l’exploitation de la donnée pour en extraire toute sa valeur.

Maîtriser son patrimoine c’est également avoir une vision complète du cycle de vie des données depuis les systèmes de production jusqu’à la multiplicité des usages en documentant l’ensemble des traitements qui leur sont appliqués. Comprendre ce cycle de vie est à la fois primordial pour pouvoir garantir l’accès aux données dans les outils d’aide à la décision (Business Intelligence) mais encore encourager l’interprétabilité des modèles d’intelligence artificielle, indispensable pour répondre aux requis règlementaires de plus en plus importants.

Enfin, déployer la gouvernance de la donnée c’est également mettre en place une organisation, des rôles et des processus autour des données qui garantissent la qualité du patrimoine dans le temps.  En définissant les responsabilités de chacun vis-à-vis des données, on diffuse cette culture data centric.

La gouvernance des données est aujourd’hui une réponse à un grand nombre d’enjeux rencontrés par les entreprises. Elle est catalysée par des évolutions technologiques majeures, par le développement des solutions techniques de gouvernance et par le besoin de réussir le virage de la transformation digitale.

Les principaux bénéfices :

  • Assurer le contrôle au sein de l’entreprise
    • Fournir une organisation, des politiques partagées & des processus clés
    • Améliorer le contrôle sur l’ensemble du cycle de vie de la donnée
    • Définir des responsabilités sur un ensemble de processus data
    • Standardiser les référentiels de données
  • Encourager & faciliter l’accès au patrimoine
    • Documenter les données pour les rendre compréhensibles et exploitables par un grand nombre d’utilisateurs
    • Augmenter la confiance des utilisateurs dans les systèmes d’analyse
    • Améliorer l’accessibilité à des données standardisées et des sources fiables
  • Favoriser la collaboration au sein d’une organisation
    • Encourager une collaboration plus forte entre les équipes
    • Responsabiliser les utilisateurs à l’usage des données et au partage des données
    • Responsabiliser les utilisateurs à l’usage des données et au partage des données
  • Permettre la réalisation de nouveaux cas d’usage
    • Permettre la réalisation de cas d’usage utilisant des données avec un impact maximal sur la top line (maximiser les revenus, améliorer l’expérience client) et/ou la bottom line (améliorer l’efficacité opérationnelle)
  • Sécuriser les investissements IT
    • Fluidifier les transitions vers de nouveaux systèmes/ applications IT (e.g. transition vers de nouveaux systèmes business, agrégation de sources de données disparates dans un Data Lake) et évaluer les impacts en termes de production et génération de données

Chez Saegus nous accompagnons nos clients dans le déploiement d’activités de gouvernance de la donnée. Grâce à notre savoir-faire et nos partenaires privilégiés Data Galaxy et Microsoft Purview, nous sommes en mesure de proposer des démarches tant organisationnelles qu’opérationnelles reposant sur une méthodologie agile.

Retrouvez notre table ronde exceptionnelle sur l’introduction de l’Agilité dans les processus de Data Gouvernance le jeudi 7 octobre à 18h, en ligne. Inscriptions : https://bit.ly/3lx0Unn.

Et vous souhaitez être accompagnés par nos équipes Data ? Contactez-nous !

Rédigé par Martin Éliard, Manager Data, et Marc Gabet, Consultant Data