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En à peine 9 ans d’existence, Saegus a été distingué pour la 3ème fois dans le Classement des entreprises françaises à plus forte croissance, par Les Echos cette année. Plus qu’un succès business, les trois associés de cette ConsulTech – cabinet de conseil de nouvelle génération boosté par la Tech – voit dans cette distinction, la consécration d’une formidable aventure humaine et des valeurs de confiance et de bienveillance qui l’ont rendue possible.

À travers cette interview à trois voix, les cofondateurs Marc Trilling, David Guedj et Frédéric Brajon reviennent sur la genèse de Saegus et nous dévoile l’envers du décor. On y trouve le grain de folie et la conviction forte de ses dirigeants, la confiance de leur incubateur et celle qu’ils inculquent ensuite à leurs équipes. Et n’oublions pas la passion ! La passion dans la Tech, la passion dans l’entreprenariat, la passion dans leurs collaborateurs.

Un cabinet qui fait le conseil autrement : le concept

Lorsque l’on évoque la Tech, la vision de trois copains et d’un garage monte immédiatement à l’esprit. Était-ce le cas pour ce cabinet de conseil spécialisé dans les nouveaux usages digitaux ? Pas vraiment, car l’histoire de l’entreprise a rapidement été marquée par la confiance accordée par un incubateur.

Mais avant de préciser le rôle de Colombus Consulting dans cette aventure, qu’a-t-il bien pu se passer dans le cabinet de conseil international pour lequel travaillent alors Marc et David ? C’est la réorganisation de leurs équipes par secteur et par métier qui met le feu aux poudres. La perte de sens et d’agilité qu’elle implique aura pour conséquence la démission de David, suivie de près par celle de Marc. Frédéric les rejoindra ensuite rapidement.

Les trois fondateurs portent alors une conviction forte : celle que le métier du conseil doit évoluer. Leur concept est de rendre les résultats de leur mission plus concrets, plus tangibles. Fini les cadrages de 200 pages pour expliquer comment améliorer la collaboration au travail. Leur credo ? Faire du consulting sans slide. Créer des démonstrateurs technologiques le plus rapidement possible et les mettre dans les mains des clients. Ainsi ils vérifient directement si leur proposition de valeur est la bonne et s’ils parviennent à transformer les usages tel que prévu initialement. Leur concept est d’introduire des accélérateurs technologiques très différenciants au sein de leurs missions, et que ce soit la même personne, le consultant, qui le fasse.

« On a pris le sujet à l’envers, on s’est dit qu’on allait faire en sorte que nos clients puissent vraiment toucher du doigt la solution avant de démarrer le projet. Qu’ils puissent jouer avec, qu’ils puissent se rendre compte de son impact potentiel. Le but ? Mettre le client dans les meilleures dispositions possibles pour que les usages nouveaux soient attendus et désirés a priori pour être adoptés non pas à la fin du projet, mais bien dès le début du projet. Donc, on ne parle plus de change mais d’adoption. De l’impact pour l’entreprise tout de suite, et des itérations très courtes pour que le projet s’enrichisse de victoires successives. » Marc Trilling.

Les débuts de l’entreprise

Avant de se lancer corps et âmes dans l’aventure alors que les trois amis ont déjà une vie familiale et professionnelle plein remplie, ils se rapprochent d’un partenaire pour les aider dans leur création. Les fondateurs de Columbus Consulting adhèrent immédiatement à leur projet, et tout en les intégrant à leur équipe et en les laissant continuer leurs missions, ils mettent à leur disposition un étage, une mezzanine même, et c’est ici que la société commence à dessiner ses contours. Cet appui d’associés expérimentés et bienveillants, eux-mêmes créateurs d’entreprise a été essentiel pour que Saegus puisse se lancer dans les meilleures conditions possibles.

« Je pense qu’une des clés du succès du lancement de Saegus, c’est qu’on a fait ce métier-là parce qu’on aime fondamentalement être opérationnel et proche de nos clients. Et cela a été possible dès notre incubation, puisque nous n’avons jamais cessé d’être en mission. » David Guedj

Au bout d’un an et demi de réunions soirs et weekends dans la désormais fameuse salle « Margarita » de la non-moins fameuse mezzanine, Saegus est prêt à voler de ses propres ailes. Le besoin d’avoir leurs propres locaux et de pouvoir imprimer leur marque non seulement sur l’expérience à faire vivre à leurs clients mais également sur l’accueil de leurs talents se fait de plus en plus pressant.

« Ne pas imposer une vision ou une façon de faire, mais donner une confiance a priori et des moyens. Force est de constater que nous avons toujours été gagnants à d’abord accorder notre confiance. » Frédéric Brajon

Ainsi, Saegus a beaucoup travaillé sur sa structure, en plaçant les valeurs de bienveillance et d’excellence au cœur de l’entreprise et en assurant une culture et un engagement forts de la part de l’encadrement. Cependant, conserver cet ADN à une échelle de plus de 100 personnes n’est pas forcément chose aisée. C’est pourquoi Saegus a mis en place des leviers complémentaires à la proximité managériale, comme l’équipe transverse “Team Anim” constituée de consultants élus et mandatés pour un an, et qui – en plus de leurs missions clients -, organise sorties, dîners, soirées et actions de solidarité.

Saegus a également créé un département dédié à la qualité et l’excellence de ses activités et collaborateurs, le Bureau Q&E, qui a deux missions principales : accompagner les collaborateurs dans leur quotidien au travers du coaching, et concevoir ou trouver les meilleures formations et certifications afin de développer au mieux les compétences de chacun.

Un coach issu du conseil, dédié à plein temps est à l’écoute, propose des outils et un regard neutre pour analyser et aider chaque collaborateur. Plusieurs parcours de formation ont été créé dès 2016 afin de donner les moyens à chaque saegusien.ne, à chaque grade, une formation adéquate. Au-delà d’une formation, cette académie est une expérience riche et marquante, dans un lieu prestigieux, alliant connaissance théoriques, atelier pratique ainsi que des cas concrets servant de fil conducteur.

Un cabinet éthique a également été créé pour répondre à toutes les problématiques que pourrait rencontrer un Saegusien, grâce à une écoute bienveillante, non hiérarchique, afin de garantir un travail dans un cadre serein et respectueux.

Pour résumer, comme le fait justement remarquer Frédéric, l’étape structurante la plus cruciale dans la création de leur entreprise a été de s’entourer de personnes d’un talent supérieur au leur.

Etre entrepreneur ou intrapreneur chez Saegus

Au-delà des valeurs de bienveillance, d’excellence et de fun, l’ADN de Saegus fait une place importante au concept d’intraprenariat. Quesaco ? L’intraprenariat c’est donner la possibilité aux employés qui le souhaitent de développer leur propre projet tout en restant dans l’entreprise.

Lorsque l’on demande aux fondateurs de Saegus de définir un intrapreneur ou entrepreneur, la passion qui les anime devient palpable. Pour Marc, être entrepreneur, c’est être abreuvé d’idées – souvent le soir – qui permettent d’avancer le lendemain. Pour David, c’est être viscéralement porté par un élan, et être prêt à retravailler son concept inlassablement .

Devenir entrepreneur ce n’est pas un métier en soit d’ailleurs, c’est quelque chose qui vient en plus du travail quotidien. C’est un parcours qui n’est jamais simple qui comprend pression et sacrifices. Mais quelle satisfaction quand la réussite est au rendez-vous ! Et par réussite, les fondateurs ne parlent pas de réussite financière, mais bien de réussite humaine. De devoir de transmission, renchérit Frédéric. Ainsi, l’intraprenariat est un moyen pour Saegus de favoriser l’innovation, l’émulation et l’épanouissement personnel de ses employés.

« Notre devoir d’entrepreneur, c’est plutôt d’apporter une vision, de dire dans quelle direction aller sur le marché, quels sont nos différenciants, et d’offrir un cadre dans lequel ces talents peuvent s’épanouir. Au-delà de ce cadre de travail, c’est faire en sorte qu’ils disposent de l’aide et de tous les moyens nécessaires pour développer leurs compétences, au service de nos clients. » Frédéric Brajon

Pour donner un exemple tangible d’intraprenariat, revenons sur « Acceleration Tactics », un département qui emploie près de 30 personnes aujourd’hui. Peu après les débuts de Saegus, deux consultants sont arrivés avec une conviction très forte. Les associés les ont alors aiguillés dans leur cheminement intrapreneurial, leur confiant une équipe et des moyens. Aujourd’hui, cette idée s’est concrétisée en l’un des quatre départements constitutifs de Saegus.

Les fondateurs ont rendu cela possible car c’est justement ce qui leur avait défaut dans leur précédente entreprise. Cette opportunité, cette créativité, est donc offerte à toute personne chez Saegus, quel que soit son grade et son équipe, et elle devient un devoir de réflexion pour les Saegusiens qui accèdent au poste de manager.

Deux autres succès viennent illustrer cette réalité : le Saegus Institute, organisme de formation de Saegus certifié Qualiopi, né d’une volonté d’une saegusienne, et un parcours complet de création d’application low-code, la Citizen Dev Academy, porté par un consultant, couvrant les thématiques de l’innovation, de la créativité et du développement d’application..

« Du consultant au directeur, du consultant à l’associé c’est une réalité chez Saegus. » David Guedj

Etre consultant chez Saegus

Être consultant chez Saegus, c’est avant tout être animé par le sens du service, dans le sens le plus noble du terme. Cela se traduit notamment par la volonté d’aider ses collègues ou clients sur des sujets qui ne relèvent pas uniquement de son domaine de compétences. Ainsi, un Saegusien ne quitte pas son poste à la fin de la journée sans avoir proposé son aide à ses pairs.

« Notre place est en coulisse et notre rôle est d’aider d’autres personnes à prendre la lumière. Lorsque l’on se lève le matin, c’est d’abord et toujours pour se mettre soi-même au service de quelqu’un. » Marc Trilling

La deuxième qualité essentielle d’un consultant chez Saegus est sa capacité d’écoute. Peu importe qu’il n’ait pas encore acquis de compétences techniques, de savoir-faire ou de maîtrise particulière en méthodologie, l’essentiel est d’avoir cette curiosité et cette écoute active.

Saegus dans 5 ou 10 ans ?

Où se positionne Saegus dans 5 ou 10 ans ? Saegus se fixe une trajectoire de croissance via la croissance organique, qui est jusqu’à présent le seul levier utilisé par les trois actionnaires. En atteignant une taille plus importante que celle d’aujourd’hui, l’entreprise sera en mesure d’offrir davantage d’opportunités de carrière pour ses consultants et d’adresser des projets de transformation plus importants et complexes, voire de saisir des opportunités internationales.

La poursuite d’une croissance relativement soutenue est donc importante pour Saegus, dans l’intérêt de ses collaborateurs et pour attirer de nouveaux talents. Comment atteindre ces objectifs ? Dans le climat d’innovation actuel, qui sait si certains collaborateurs d’aujourd’hui deviendront les directeurs de demain, en développant de nouvelles offres ou en investissant des segments de marché où Saegus n’est pas encore présent ?

Durant la dernière décennie, de nombreuses entreprises ont adopté un modèle Data Driven basé sur l’exploitation massive de données pour orienter leurs décisions business ou opérationnelles.  

Cette démocratisation de l’utilisation des données est notamment due à l’émergence des technologies Cloud qui ont permis d’exécuter des traitements complexes sur de très grands jeux de données et de conserver un TCO maîtrisable. Toutefois, un inconvénient majeur s’est rapidement présenté : le manque de maîtrise (ou de confiance) sur la localisation des données. Ce dernier point tend aujourd’hui à disparaître, puisque la majorité des cloud providers intègrent à présent dans leur offre le choix du data center, et donc du pays d’hébergement (localisation UE/US…). 

Remarque : la maîtrise de l’information d’entreprise mise sur le cloud (et plus largement internet) est au centre de l’actualité sur la sécurisation des usages de ChatGPT. À titre d’exemple, Microsoft intègre dans l’offre Azure Open AI la possibilité d’étancher l’utilisation des données d’entreprise pour améliorer la pertinence de l’IA sur ses cas d’usage internes, tout en garantissant que ces données (potentiellement confidentielles ou personnelles) ne seront jamais exposées en dehors de l’entreprise.  

Dans un même temps, les États (particulièrement en Europe) ont largement renforcé la règlementation visant à protéger l’utilisation de données personnelles. Ils ont imposé un cadre de protection et exploitation de données de plus en plus strict, comme en témoignent les sanctions prévues en cas de non-respect de cette règlementation. 

Quelques chiffres présentés ci-après permettent de mieux appréhender la mise en application de ces contrôles. Par exemple, en Europe, les sanctions s’établissaient à 1,2 Mds€ en 2021 contre plus de 2,92 Mds€ en 2022 (dont 100 M€ en France). 

Au-delà des quelques amendes historiques (comme celle infligée à Amazon pour 746 M€ en 2022 ou 405 M€ infligée à Meta pour manquement à la protection de données personnelles des enfants sur Instagram), la forte hausse du nombre de condamnations est notable. 

Autre fait marquant, la démocratisation des services d’intelligence artificielle auprès du grand public, qui pousse les instances de régulation Européenne à suivre de près le sujet. Nous pouvons citer par exemple une amende de 7 M£ donnée par l’ICO britannique à la société de reconnaissance faciale ClearView AI. 

Pour prévenir ces risques et promouvoir une image éthique de leurs activités, nombre de sociétés s’organisent pour améliorer la sécurité et confidentialité de leurs données, à fortiori celles revêtant un caractère personnel. Les entreprises les plus matures disposent d’un Data Controller – personne en charge de la supervision et de la qualification des traitements informatiques. Ce rôle vient en complémentarité du DPO (data privacy officer), qui a une responsabilité vis-à-vis des instances de contrôle pour faire appliquer la règlementation par l’entreprise. 

En effet, les techniques de traitement de la confidentialité sont multiples et plus ou moins complexes. Il apparait donc nécessaire de bien étudier chaque cas d’usage en amont et d’appliquer une solution adaptée. 

Dans la suite de l’article, nous proposons d’explorer certaines de ces approches.  

Panorama des solutions existantes  

Les approches les plus fréquemment utilisées sont :  

  • La gestion des identités et des accès ;  
  • Le cryptage ;  
  • L’anonymisation.

La gestion des identités et des accès (IAM) permet de limiter l’accès à un groupe défini de personnes. Nous recommandons de suivre le principe de moindre privilège, c’est-à-dire le fait de limiter les permissions d’accès aux ressources au juste nécessaire pour effectuer une tâche. Si besoin, il convient d’utiliser un modèle d’accès aux rôles de base (RBAC) qui peut être affiné via des listes de contrôle d’accès (ACL). 

Remarque : les Cloud providers intègrent nativement des fonctions de sécurisation dans leur offre de service à l’instar de VMs protégées proposées par Google Cloud.  

 La pseudonymisation est une technique qui permet de « masquer » la lecture directe des données confidentielles. Les données sont remplacées par un code (« tokenisation ») selon différentes techniques (chiffrement déterministe, conservant le format, clé cryptographique…). Ces techniques de chiffrements sont réversibles. Elles permettent donc de revenir à la donnée initiale. En conséquence, ces traitements doivent être soumis à déclaration auprès de la CNIL et ne perdurer que le temps de la finalité déclarée.  

Les clés de cryptage peuvent être utilisées sur des données personnelles ou pour des raisons de sécurité sur des systèmes de fichiers pour en protéger l’accès (en cas de vol par exemple).  

L’anonymisation est un concept plus complexe et abstrait que les solutions précédemment évoquées. Selon une définition de la CNIL, l’anonymisation consiste à « utiliser un ensemble de techniques de manière à rendre impossible, en pratique, toute identification de la personne par quelque moyen que ce soit et de manière irréversible. » 

Par exemple, les données peuvent être masquées via des techniques de hachage cryptographique, puis encodées. Cette technique permet de créer un jeton à sens unique, qui ne permet pas de revenir à la donnée d’origine.   

Mais dans certains cas, ces techniques ne sont pas suffisantes. Par recoupement entre différentes informations (internes ou par croisement avec des données externe), il peut arriver que l’identité ou les données personnelles liées à la personne puissent être retrouvées. Plusieurs exemples de croisement sont à ce titre devenus des cas d’école, comme l’identification d’une personne anonymisée sur la base d’attributs particuliers (ville, date de naissance…). 

Il est par conséquent indispensable de prendre en considération l’ensemble des attributs ou données qui par recoupement permettraient de retrouver une information devant être protégée dans une démarche d’anonymisation. 

La confidentialité différentielle : quel usage ?   

La confidentialité différentielle (DP) est une technique dont l’objet est de protéger la confidentialité en injectant du « bruit » dans les données : en modifiant certaines valeurs, il doit rester un doute sur la véracité de l’information même si l’identification de la personne est retrouvée par recoupement. 

Cette technique a donc un impact sur la précision de la base de données (des données sont faussées), mais reste totalement exploitable sur des usages analytiques ou statistiques (ou d’IA). L’approche consiste à substituer des valeurs des variables en utilisant un algorithme (plus ou moins simple).   

Par exemple, sur une valeur pour laquelle la réponse est binaire (vrai ou faux) : imaginons que l’on lance une pièce pour déterminer si la valeur initiale est modifiée ou pas. Si la pièce tombe sur face, la réponse reste « vrai ». Si cela tombe sur pile, un deuxième lancé est effectué. S’il tombe sur face, la réponse reste « vrai », et s’il tombe sur pile, la valeur devient « faux ». 

Les « variant twins » 

Ce concept consiste à hybrider les différentes techniques pour obtenir une information totalement anonymisée et optimisée pour différents usages (d’où l’idée de variants). 

 Il est notamment porté par des plateformes dédiées à la sécurisation des données, comme Anonos (white paper variant twins).

Les solutions sur étagère

Dans le domaine du marketing, nous voyons par exemple l’émergence de plateformes dédiées au partage de données publicitaires respectant les contraintes réglementaires.   

À ce titre, Google lance Ads Data Hub en 2017, suivi par les solutions de Facebook et d’Amazon. Aujourd’hui, ils sont tous les trois connus comme des « data clean rooms » : soit un environnement isolé et sécurisé au sein duquel les éditeurs et annonceurs peuvent combiner, faire correspondre et analyser des ensembles de données anonymisés, tout en collaborant. 

Pour aller plus loin  

Le respect de la confidentialité des données est un défi majeur pour tous les intervenants dans un écosystème data. Il nécessite la mobilisation de tous les acteurs comme les cloud ops, cloud architects, statisticiens, data analysts et data scientists et bien sur les « data controllers », dont la présence devrait se démultiplier rapidement dans les entreprises.  

Il est important de comprendre que, bien que les solutions à mettre en œuvre soient très techniques, la bonne tactique dépend avant tout de la portée fonctionnelle de l’information et des cas d’utilisation souhaités.  

Nos experts sont à votre disposition pour établir les diagnostics sur la sensibilité de vos données et vous guider vers les bonnes stratégies d’implémentation.  

  

Rédigé par Alexander MIKHEEV, Lead Tech Engineer au sein de notre département Data Driven

Avec l’essor du numérique et le changement de comportement des consommateurs dû à la pandémie mondiale, notre client, grand acteur du secteur de la cosmétique, a dû s’adapter rapidement dans cet environnement en pleine mutation. L’enjeu : construire une Supply Chain de nouvelle génération intégrant nativement les contraintes environnementales (émission carbone, recyclage, gestion des déchets…), assurant plus de transparence sur la chaîne complète (de l’achat des matières premières à la distribution) et permettant une personnalisation plus forte des produits et services.

L’objectif de notre mission était de mettre en place une série d’indicateurs de performance permettant de donner une vision 360° sur les activités de Supply pour toutes les divisions, toutes les zones et tous les pays du monde. Cette maîtrise de l’information est essentielle afin que la direction puisse prendre les bonnes décisions, identifier les axes d’amélioration et détecter les éventuels signaux faibles.

Activités réalisées

#1 Définition et classification des indicateurs clés destinés au COMEX et au CODIR en collaboration avec la Direction Générale des Opérations et le Directeur de la Supply Chain :

  • 5 domaines analysés : clients, stocks, coûts, crédit et durabilité ;
  • 25 indicateurs identifiés dans les tops KPI stratégiques.

#2 Réalisation d’une série de workshops avec les Data Owners afin de définir les normes, définitions fonctionnelles et règles de calcul et d’identifier les sources de données adéquates :

  • 5 directeurs métiers identifiés en Data Owners ;
  • Rôles et responsabilités écrits et partagés aux 20 collaborateurs de l’équipe centrale.

#3 Intégration des cas d’usage Supply Chain dans l’un des programmes d’accélération du groupe afin de bénéficier du sponsorship nécessaire à la bonne réalisation du projet :

  • Comité du programme de la transformation digitale ;
  • Comité du programme Supply Chain ;
  • KPI program sprint review ;
  • KPI result monthly review.

Réalisation technique

  • Mise en place d’un espace de collaboration dédié au projet permettant une interaction naturelle entre les équipes techniques et les porteurs Business ;
  • Connexion directe aux sources d’information, modélisation des données (à la granularité pays) et automatisation du data processing ;
  • Mise en place d’un point d’accès unique à l’information via des tableaux de bord et des rapports dynamiques accessibles dans PowerBI et PowerBI Webapp.

Réussites

  • 25 KPI standardisés et mis en place en 7 mois ;
  • 60 rapports mis en production et automatisés dans PowerBI ;
  • Une adoption réussie en associant les 20 Data Owners à la diffusion des bonnes pratiques dans tous les pays.

Après la mission

Au-delà de la production d’indicateurs clés, cette mission à permis de casser des silos organisationnels et de permettre une collaboration “data driven” plus simple et fluide entre les porteurs business.
Une migration technologique à venir vers la plateforme Google Cloud permettra d’accéder à un niveau d’information plus détaillé et d’améliorer les performances.

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