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La business intelligence est aujourd’hui “drivée” par plusieurs éditeurs de logiciels – les principaux étant Microsoft avec Power BI, Tableau et Domo :

Ces outils fournissent des tableaux de bord opérationnels sur différents domaines à plusieurs niveaux hiérarchiques pouvant aller jusqu’au CODIR. Conscients des enjeux de cyber sécurité qu’implique ce type de projets, les architectes groupes réfléchissent aux solutions les plus adaptées.

Comment ces outils fonctionnent-ils ? Concrètement, dans une première démarche, un outil de BI stocke la donnée collectée dans ses propres bases de données dont le client ne peut souvent pas choisir le fournisseur et la localisation. Par exemple, un Power BI récupère de la donnée dans une base de données client chez Google Cloud et la stocke dans sa base de données Azure.

C’est ainsi que la plupart des outils de BI proposent à présent au moins deux modes de connexion : l’Import Query et le Direct Query.

Plusieurs défis se posent alors :

  • Est-ce un problème que ma donnée soit stockée dans deux bases de données différentes ? On pense par exemple à une donnée très sensible telle que la donnée financière ;
  • Les connecteurs Live Query sont-ils assez robustes pour interroger un très gros volume de données ?
  • Quels sont les coûts engendrés par le choix de l’architecture ?

Définition : Import Query et Direct Query

Tout d’abord, quelle est la différence entre ces deux notions, qui peuvent varier selon les outils de BI ?

Import Query : le fait de collecter la donnée stockée dans une database dédiée et qui appartient à l’outil de BI.

Direct Query : le fait de lire de la donnée en direct dans la database source sans la stocker ailleurs.

Import Query

La majorité des outils de BI propose ce mode de collecte de la donnée et ce, pour plusieurs raisons.

Mindset

Cela crée de la valeur pour l’outil en question. Évidemment, l’outil de BI garantit la sécurité de la donnée collectée (elle ne la diffusera ou ne la vendra pas), mais elle possède bien une donnée qui ne lui appartient pas et qui est importante aux yeux d’une entreprise. Cette dernière aura donc tendance à se fidéliser auprès de cet éditeur.

Bénéfices pour l’utilisateur

Une fois que la donnée est stockée, l’outil de BI propose aux éditeurs qui la traitent d’y apporter des transformations, comme des jointures avec d’autres bases de données. Il s’agit ici de transformer la donnée brute en une donnée qui répond parfaitement aux besoins de la visualisation dans un tableau de bord.

En matière de performance, la donnée étant stockée chez l’éditeur, les requêtes permettant d’afficher les visualisations lors d’un changement de page seront plus rapides.

Coût

Enfin, un dernier aspect non négligeable, le coût du tableau de bord. Généralement, lorsque vous souscrivez à un outil de BI, vous payez une licence qui vous donne le droit à un certain volume de stockage. Power BI est par exemple gratuit jusqu’à 1 go par jeu de données. Il faut passer sur une licence premium pour augmenter ce volume de stockage à 10 go ou plus. Vous payez donc un volume maximum.

Ainsi, vos frais relatifs à la donnée s’arrêtent là (exceptés donc les autres coûts liés par exemple aux accès utilisateurs). Peu importe le nombre de fois qu’un utilisateur requête une visualisation, votre coût sera fixe. À noter que l’entreprise paiera donc deux fois le stockage de sa donnée, une fois via l’outil de BI et une fois via le serveur où est stockée sa donnée source.

Direct Query

Une entreprise souhaitant stocker sa donnée à un seul endroit n’aura donc pas d’autre choix que d’utiliser ce mode de collecte. Le Direct Query est moins avantageux pour un éditeur d’outils de BI car il perd les points expliqués ci-dessus.

Mindset

La seule valeur ajoutée de l’outil de BI devient la visualisation.

Bénéfices pour l’utilisateur

  • Afficher la donnée la plus fraîche provenant de la base de données ;
  • Un seul point de stockage de la donnée (préférable si la donnée est sensible).

Inconvénients pour l’utilisateur

  • Avec le Direct Query, la majorité des outils de BI ne proposent plus la possibilité de faire des transformations. La donnée devra donc être traitée avant d’être collectée par l’outil de BI dans un BigQuery ou un Snowflake par exemple ;
  • La performance sera impactée en fonction du temps de réponse entre le serveur source et l’outil de BI, qui sera généralement plus long que la méthode Import. Sur un très gros volume de données, le temps d’affichage des visualisations sera trop long et deviendra un frein à l’adoption et la navigation.

Coût

En matière de coût, l’éditeur de l’outil de BI est le grand perdant. Le grand gagnant est en fait le fournisseur de base de données qui contient la donnée source. Par exemple, GCP facture à la requête, même dans un data studio qui appartient à Google, chaque nouvelle requête sur ce tableau de bord engendre des coûts d’utilisation au client. Plus la volumétrie est importante, plus les coûts le seront. Une architecture mal optimisée au sein de GCP sera vraiment coûteuse au quotidien, comme un Direct Query sur une vue classique faisant la jointure entre deux tables très volumineuses. Il sera important de porter une attention particulière à la performance et au nombre de requêtes effectuées. C’est le prix à payer pour avoir la main totale sur sa donnée et être maître de sa localisation.

Bonus : Hybrid Query

Chez certains éditeurs, notamment Power BI, il existe un troisième type nommé “Hybride”. Ce mode combine les modes import Query et Direct Query au sein d’une même table.

Concrètement, vous pouvez cibler une partie de votre table pour qu’elle vous renvoie la donnée en live query – comme les données du mois précédent, tandis que la donnée antérieure à ce mois sera récupérée via l’import Query.

Bénéfice pour l’utilisateur

Dans le cas où l’utilisateur requête une base de données avec une très grosse volumétrie, cela améliorera le temps d’affichage de son tableau de bord en lisant la plus grosse partie de la base (la donnée historique par exemple) via l’Import Query. Il pourra tout de même avoir de la donnée en temps réel (la donnée la plus fraîche par exemple) via le Direct Query sur une partie ciblée de la base de données.

Conclusion

La sensibilité de la donnée et le coût à terme sont deux points essentiels à considérer pour choisir une approche adaptée afin d’ingérer de la donnée dans des outils de BI pour réaliser un tableau de bord.

D’un point de vue relatif à la sécurité, une entreprise n’a pas intérêt à stocker sa donnée dans plusieurs base de données.

Cependant, un connecteur Direct Query n’est pas assez robuste sur des très gros volumes de données : nous l’avons vu, le temps de chargement sur une page sera un frein à la navigation sur le tableau de bord. En revanche, il est très efficace sur des petits volumes de données, si les tables alimentant les visualisations ont été factorisées en amont au sein de l’entrepôt de données. Il pourra également répondre au besoin d’afficher de la donnée en temps réel.

À ce jour, la solution la plus pertinente, notamment pour de gros volumes de données, est de choisir un même fournisseur pour stocker et lire la donnée. Par exemple, un Power BI ingérant de la donnée en Import Query depuis Azure la stocke également dans Azure – si le serveur est différent, il s’agit bien du même fournisseur.

Pour résumer :

Vous souhaitez en savoir plus ou être accompagné·e·s par nos équipes Data ?

Rédigé par Maxime Rousseau, Consultant Senior Data

Sources
(1) https://www.qlik.com/fr-fr/gartner-magic-quadrant-business-intelligence

Collaborer efficacement en entreprise est un sujet de taille auquel de nombreuses organisations tentent de répondre, et ce de plusieurs manières à travers l’utilisation d’outils collaboratifs ou l’amélioration de l’environnement de travail. Dans cet article, nous vous présentons Confluence, la solution de l’éditeur Atlassian favorisant le partage de la connaissance et la collaboration à travers une plateforme à l’interface intuitive et ludique.

Qu’est-ce que Confluence ? Quels sont les principes de base ?

À l’instar de l’hydrologie où plusieurs cours d’eau se rassemblent pour n’en former qu’un seul, Confluence est ce lieu où les connaissances de chacun s’organisent, se structurent et se centralisent. Pour bien comprendre le fonctionnement de Confluence, nous allons plonger à l’intérieur de ses concepts primordiaux.

Les pages de Confluence sont la base de votre contenu, elles fonctionnent de la même manière que celle de Wikipédia à une différence près : elles sont dynamiques. Cette caractéristique leur vient de l’utilisation des macros lors de la rédaction de contenu et il en existe près d’une centaine (création automatique de sommaire, mention des collaborateurs, affectation de tâches, incorporation de lien, affichage dynamique de tickets Jira et bien d’autres encore). L’outil propose des modèles pour la création de page afin de gagner en temps et en facilité. Il en existe pour presque tout, des plans de projet aux notes de réunion, en passant par les guides de dépannage, etc. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles.

Les espaces de Confluence regroupent les pages et symbolisent un espace de travail dédié pour une équipe ou un projet. Vous pouvez par exemple choisir de regrouper tous les projets d’un département au sein d’un seul espace, ou de créer un espace pour chaque projet. De plus, chaque espace possède une page d’accueil et un blog, ce qui permet de faciliter la communication des annonces auprès de vos équipes. L’organisation de votre contenu se fait à l’aide d’une arborescence de pages hiérarchisées permettant de retrouver le travail simplement et rapidement.

Quelles sont les principales forces de Confluence ?

Si l’on devait imaginer un top 3 des fonctionnalités proposées par Confluence, la première position reviendrait à la recherche avancée. Cette barre de recherche ne permet pas seulement de trouver le nom d’un document, mais aussi de parcourir l’ensemble des données et des métadonnées de chaque page et de chaque espace. C’est-à-dire qu’à partir d’un minimum d’informations renseignées, Confluence propose une liste de résultats pertinents pouvant répondre à ce que nous cherchons. La recherche peut également être affinée grâce à des filtres comme les contributeurs, les étiquettes, le type de document ou encore par date de la dernière modification. En somme, une fonctionnalité puissante qui permet de gagner du temps.

La deuxième position sur ce podium serait attribuée à l’édition des pages étant donné les innombrables macros disponibles par défaut dans Confluence qui permettent de rendre le contenu dynamique et agréable à la lecture. Mais aussi par le grand nombre de modèles que Confluence nous propose lors de la création des pages, facilitant ainsi le quotidien des utilisateurs.

Et enfin la troisième place serait attribuée à la sécurité et à la gestion des permissions de chaque espace. En effet, il est impératif pour une organisation de contrôler qui peut voir, modifier et gérer le contenu. Par exemple, un espace de support utilisateur pour un outil quelconque doit pouvoir être visualisé par les personnes concernées, mais pas pour autant modifié par ces dernières. Confluence intervient en proposant une interface ergonomique de gestion des droits. Une formation rapide sur son fonctionnement et vous deviendrez un véritable expert de la sécurité de votre espace.

À qui s’adresse Confluence ?

Que vous soyez une grande ou une petite entreprise, une équipe multidisciplinaire ou ayant une expertise spécifique, Confluence est fait pour vous. Imaginé et développé avec un sens de l’esthétique, Confluence sera dès les premières utilisations d’une simplicité remarquable. À l’image de Notion qui s’impose auprès des étudiants Anglo-saxons, Confluence cherche à s’imposer dans le monde des organisations en tant qu’encyclopédie d’entreprise. De plus, Atlassian a déjà un pied dans l’étrier avec Jira.

Confluence est un outil puissant à lui seul, mais lorsqu’il est couplé à un autre produit ou une autre app, les résultats sont extraordinaires !

Atlassian

Comment implémenter Confluence dans un système déjà existant au sein d’une grande entreprise pour optimiser les processus et la capitalisation documentaire ?

#1 Cas d’usage rencontré auprès de l’un de nos clients

Dans le cadre de sa transformation digitale, le service Digital Marketing d’une grande entreprise souhaite améliorer ses processus autour de la maintenance applicative de ses applications. Son objectif : capitaliser et gérer les bases de connaissances de leurs projets d’un point de vue documentaire, mais aussi de gestion de projet. À ce jour, les créations de nouvelles demandes sont effectuées par de nombreux canaux – oralité, mail, conversation sur des outils tiers et Jira. La capitalisation documentaire est théoriquement effectuée sur Google Drive, mais dans les faits l’information se perd ou est difficile à retrouver. À la suite d’une étude du marché, l’outil Confluence Cloud a donc été validé dans le but de capitaliser et gérer les bases de connaissances des projets, tout en étant intégré avec Jira dans un second temps.

#2 Les outils déjà présents au sein de l’entreprise (intégration d’application tierce dans Confluence)

Cette entreprise a donc deux outils en partie adoptés par l’ensemble des collaborateurs qui sont Jira pour la gestion de projet, et Google Drive pour la capitalisation documentaire. Il est donc important d’intégrer ces outils dans les nouveaux processus lors de l’implémentation de Confluence. C’est un autre avantage de Confluence : son ouverture à l’intégration d’application tierce grâce à la Marketplace Atlassian. En effet, celle-ci propose une multitude de plugins conçus par d’autres éditeurs ou directement par Atlassian.

Jira étant un produit de la suite Atlassian, il peut être nativement intégré à l’instance Confluence après quelques paramétrages. Concernant Google Drive, grâce à la dernière version de Confluence Cloud, il est possible d’importer des Google Docs sans passer par un plugin de la Marketplace. Cependant, pour les fonctionnalités d’hybridation Google/Confluence, il est nécessaire d’y intégrer une app spécifique, par exemple pour l’affichage en temps réel de document Google Drive au sein d’une page.

#3 Comment Confluence a-t-il permis de répondre à la problématique posée ?

Confluence concorde parfaitement avec les besoins pré-identifiés de l’entreprise, à savoir :

  • La création d’une base de connaissances communes pour toutes les équipes et les départements afin de favoriser le partage de connaissances ;
  • La gestion des notes et des processus d’approbation des comptes-rendus ;
  • La possibilité d’avoir un suivi des actions centralisé ;
  • Une intégration obligatoire avec Jira Serveur et Jira Cloud ;
  • Et enfin, des indicateurs et des tableaux de bord consolidés pour favoriser la collaboration inter-équipe.

#4 Un accompagnement pas à pas : les solutions mises en place pour adapter Confluence aux besoins de l’entreprise

C’est ici qu’intervient Saegus pour délivrer une offre sur-mesure visant à optimiser la valeur de l’outillage et son adoption par les utilisateurs de l’entreprise. Trois axes d’intervention ont été définis :

  • L’initialisation de l’instance Confluence et des paramétrages associés auprès d’une population pilote, avant de passer à l’échelle. Le tout de façon itérative pour assurer la montée en compétences et l’autonomisation des leaders d’équipe ;
  • L’adoption de Confluence par les utilisateurs finaux en accompagnant les équipes dans leur montée en compétences à travers des parcours d’adoption sur-mesure (formation, jeux, “deep dive”) ainsi que des ressources d’auto-formation​ ;
  • Le support afin de maintenir l’accompagnement et l’adoption sur le long-terme​ des utilisateurs grâce à la mise à disposition d’un centre dédié​. Ce support permet également de faire évoluer les outils et de répondre aux besoins pouvant voir le jour à la suite de leur utilisation régulière.

Conclusion

En résumé, Confluence permet de collaborer en temps réel et de manière efficace grâce à ses fonctionnalités de partage, modification et communication.

Confluence permet aussi de trouver l’information facilement et donc de gagner du temps, ce qui par conséquence optimise les processus internes d’une entreprise. Grâce à son interface intuitive et ludique, Confluence boost la créativité des collaborateurs et permet d’obtenir un feedback rapidement sur son travail.

Son adaptabilité est l’une de ses forces : Confluence s’intègre parfaitement au sein d’une organisation possédant déjà de nombreux outils.

Mais au-delà de ses principales fonctions, Confluence est plus qu’un simple outil de prise de notes ou de référentiel documentaire. Il y aurait encore beaucoup de sujets à aborder, mais si nous devions définir Confluence en deux mots, nous choisirions ceux portés par la philosophie de Saegus : le Fun et l’Excellence !

Si vous souhaitez être accompagné dans l’adoption de ces outils ou dans vos projets de transformation agile, n’hésitez pas à contacter nos expert·e·s Acceleration Tactics !

Rédigé par Charles Werling, Consultant Acceleration Tactics

Qu’est-ce que 30sec ?

Je suis loin d’être la seule à apprécier la bonne chère avec quelques camarades au loisir d’une terrasse. Je me trouve pourtant bien dépourvue quand vient l’heure du paiement (je ne sais pas compter).

Tada ! 30sec est une application qui permet de partager et régler rapidement l’addition en quelques clics.

Mon user journey

  • Un accès très simple : après avoir scanné le QR code de ma table, je n’ai eu qu’à entrer mon prénom ;
  • Une absence de calcul mental : je n’ai qu’à cliquer sur les plats en haut de l’écran pour constituer mon addition ; les autres convives peuvent en faire de même. Il est possible d’ajouter un pourboire pré-rempli ou de le personnaliser juste en dessous de manière très claire. Pratique lorsque l’on n’a pas de monnaie !

Les petits plus

  • J’ai le sentiment que l’usage du QR code, dont je doutais il y a quelques années, s’est vraiment installé dans nos habitudes avec les cartes des restaurants, le passe sanitaire et la présence de Google Lens ou similaires sur la majorité des devices mobiles ;
  • Pas besoin d’attendre l’addition même en heure de pointe ;
  • Vous pouvez choisir le prénom que vous voulez !

Les moins

  • Le paiement par carte de ticket restaurant n’est pas disponible ;
  • Le site internet de 30sec apporte peu d’informations, vous devez donc vous fier à mon expérience ;
  • L’app est disponible uniquement dans une sélection de restaurants pour l’instant.

Ce que j’ai apprécié en tant que designer

  • J’ai payé en 30 secondes (un peu plus pour contempler cette merveille d’expérience utilisateur) ;
  • La possibilité de payer par GPay en deux taps sur mon téléphone intelligent ;
  • L’envoi du ticket par mail ou la possibilité de le télécharger directement sur mon téléphone ;
  • Tout régler sur un seul écran, de manière sécurisée, avec une confirmation claire à la clé.

Bon appétit !

Rédigé par Anne d’Andigné, Consultante Confirmée Factory

Microsoft vient d’acquérir Ally.io, une entreprise de pointe dans le domaine de l’OKR (Objective & Key Results).

Au second semestre de l’année 2022, la solution Ally intégrera la famille Microsoft Viva en tant que nouveau module, établissant ainsi une connexion plus profonde avec le travail, les objectifs et les résultats dans un monde hybride.

Depuis son lancement en 2018, Ally.io a été adoptée dans 80 pays par plus de 1 000 entreprises de la high-tech, de l’industrie, des services financiers et de la santé de premier plan.

En moins de trois ans, Ally.io a permis à ses clients de créer plus d’un million d’OKR. La société a été nommée Startup de l’année par Geekwire en 2020.

“L’alignement du travail des employés sur la mission stratégique et les priorités fondamentales de l’entreprise est une priorité pour chaque organisation. Pour ce faire, les dirigeants doivent investir dans des outils qui communiquent la transparence autour des enjeux des grandes entreprises et créent des moyens de cascader les objectifs ambitieux et de rendre compte des résultats à tous les niveaux d’une organisation. Lorsque les équipes perçoivent l’impact qu’elles exercent, les employés restent plus engagés, concentrés et motivés dans la croissance de l’entreprise et leur propre épanouissement personnel”, déclare l’éditeur.

Le logiciel d’Ally.io est spécialisé dans une approche appelée “objectifs et résultats clés” qui consiste à identifier des objectifs et à évaluer les progrès à l’aide de mesures. Google fait partie des entreprises qui ont adopté le modèle, que l’ancien PDG d’Intel, Andy Grove, a décrit dans son livre de 1983 “High Output Management”.

Ally.io permet à tous les membres de l’organisation de bénéficier d’une plus grande visibilité et lisibilité du processus de travail entier, et de faire le lien entre le travail quotidien et les objectifs stratégiques de l’entreprise.

Un logiciel OKR qui s’intègre nativement aux outils du quotidien

Les principales fonctionnalités comprennent des modèles prédéfinis, un reporting personnalisable, l’importation et l’exportation de données, un tableau de bord des activités, la gestion des flux de travail et le suivi des progrès. La plateforme Ally permet aux administrateurs d’adopter un cadre pour mesurer les objectifs et résultats clés, d’importer les OKR (Objectives and Key Results) existants et d’envoyer des invitations aux membres de l’équipe.

Elle permet aux responsables de représenter graphiquement la conformité et les dépendances, d’attribuer une pondération aux résultats clés et de créer des flux d’approbation.

Les utilisateurs peuvent comparer les progrès enregistrés entre plusieurs trimestres, ajouter des commentaires sur les OKR, configurer des alertes ou des rappels et partager des rapports.

Ally.io s’intègre aux systèmes et aux outils d’entreprise, tels que Slack, Microsoft Teams, Asana, Jira, Tableau.

Au cours de la prochaine année, Ally intégrera le cloud Microsoft, fera évoluer les intégrations existantes avec Microsoft Teams et sera affiché dans Viva, Office, Power BI et l’ensemble d’applications et de services Microsoft 365.

Si vous êtes impatient·e de découvrir l’application, elle est accessible aujourd’hui dans le store de votre Teams.

Il est possible de souscrire pour un essai gratuit de 14 jours, en préparation de l’adoption de l’application dans votre entreprise en tant que module Viva.

Qu’en pensent les utilisateurs ?

Sur le site Software Advice la note globale est 4.5/5.

Combien cela va nous coûter ?

Au lancement de Viva, chaque module était disponible séparément avec une licence de 4USD par utilisateur et par module – à l’exception de Connexion, inclus dans Microsoft 365.

Bientôt, nous pourrons souscrire à l’ensemble des modules avec une seule licence de 9USD pour toute souscription jusqu’au 1er septembre 2022, qui passera à 12USD par utilisateur au-delà de cette date.

Avec le rachat d’Ally, Microsoft poursuit sa stratégie d’acquisition

Ally.io “rejoindra la famille Microsoft Viva dans le cadre de la plateforme d’expérience employés (EXP) conçue pour aider les entreprises à adopter la nouvelle vie professionnelle numérique”, explique Kirk Koenigsbauer, COO de Microsoft. “Aligner le travail des employés sur la mission stratégique et les priorités fondamentales de l’entreprise est une priorité pour toutes les organisations. Pour ce faire, les dirigeants doivent investir dans des outils qui communiquent en toute transparence autour des grands paris de l’entreprise et créent des moyens de d’échelonner les objectifs ambitieux.”

Le montant de l’opération n’est pas connu, mais on sait que la startup a levé 76 millions de dollars depuis son lancement.

Saegus s’associe à Microsoft pour 3 webinaires en février, mois de la santé chez l’éditeur de solutions, pour parler PC modernes, travail hybride et santé.

Le 08/02 : un webinaire pour la santé privée

Le 08/02 à 11H00, un webinaire consacré à la santé privée pour découvrir les équipements au service des équipes soignantes.

Le 15/02 : un webinaire pour les laboratoires

Le 15/02 à 11H00, un webinaire consacré aux laboratoires avec un focus sur l’équipement des opérateurs dans les usines.

Le 22/02 : un webinaire pour les mutuelles

Le 22/02 à 11H00, un webinaire consacré aux mutuelles pour vous présenter les équipements dédiés aux commerciaux en mobilité.

Et pour en savoir plus sur les missions conjointes de Saegus et Microsoft dans le domaine de la santé, (re)découvrez cet article sur l’adoption du Surface Hub 2S par le CHRU de Nancy pour gagner en efficacité.

Que vous soyez UX Writer chevronné·e, designer, researcher ou que vous travailliez avec ces profils, il est toujours bon de se rappeler quelques bonnes pratiques liées à la microcopie et à l’usage du texte dans les interfaces sur lesquelles vous allez intervenir.

Voici donc quelques conseils qui me servent beaucoup dans mon métier !

Apprenez une nouvelle langue

En amont du projet, effectuez une recherche approfondie sur le sujet, le vocabulaire ou tout type de jargon lié au domaine du projet. Participez autant que possible à la recherche utilisateur, prêtez une attention particulière aux mots utilisés par les utilisateur·ice·s en interview. Vous aurez des repères, surtout si vous travaillez sur des applications techniques ou spécifiques à certains métiers ou domaines particulier, comme le secteur médical ou encore scientifique.

Back to basics !

De manière générale, n’hésitez pas à fréquemment recourir au dictionnaire pour vraiment percevoir la signification d’un mot. Cela vous aidera à être plus précis·e dans votre formulation des textes de l’interface. 

Analysez les applications

Et sites que vous aimez utiliser. Comment avez-vous réussi du premier coup à chercher un itinéraire sur Citymapper, à publier une annonce sur Le Bon Coin ? Pourquoi avez-vous eu du mal à commander un taxi sur une application VTC ?  

Détachez-vous de la vision produit

Mettez-vous à la place de l’utilisateur·ice. Récemment, j’ai ajouté une fonctionnalité d’export de données depuis une interface. Je pensais nommer le bouton “exporter”, mais peut-être le mot “télécharger” signifiera-t-il mieux que l’utilisateur·ice aura son fichier enregistré localement sur son ordinateur à l’activation de ce bouton.

Relisez votre texte à haute voix

L’entendre énoncé tout fort peut vous aider à imaginer comment il sera perçu. Cette technique vous poussera aussi à raccourcir vos phrases si vous finissez à bout de souffle en lisant le label d’un champ !

Lexical system

Définissez un vocabulaire commun avec votre équipe et votre client et décidez précisément qui est quoi. Cela peut se formuler à travers un document Word ou quelques slides toutes simples – une sorte de glossaire commun. Partagez ce document entre clients, équipe marketing, designers, développeur·euse·s pour être sûr·e d’adopter le même langage lorsque vous parlez d’une fonctionnalité, d’un composant ou d’une étape du projet. Vous éviterez tout quiproquo surtout pour des systèmes complexes où les synonymes sont facteurs de confusion. Faites en sorte que toutes les parties prenantes adoptent ce langage commun.

Par extension, il pourra servir :

  • aux Scrum Masters à repérer les US ;
  • aux Project Owners à nommer et affiner les prochaines fonctionnalités ;
  • aux développeur·euse·s à nommer leurs classes CSS pour une passation plus efficiente ;
  • aux UX/UI pour nommer précisément les composants du design system/kit UI, etc.

N’utilisez plus de Lorem Ipsum

Lorsque vous n’avez pas reçu le contenu. En tant que designer, vous connaissez la douleur de ne jamais l’avoir à temps, ce qui ralentit votre production. Qu’à cela ne tienne ! Saisissez cette opportunité pour vous atteler au texte et faire un brouillon de premières propositions de wording. Du reste, votre maquette sera même plus claire pour vous.

Comme le dit si bien Laura Wright,

Copy shouldn’t be an afterthought. Use the vocabulary and language you discovered during the research phase when designing any part of the UI. Try to verbalize and create rough content instead of using Lorem Ipsum. Placeholding with drafted text brings content to the forefront of the design process.

Designing with words: Tackling UX writing as a UX designer, Laura Wright

La peer review entre designers

S’applique aussi au texte ! Demandez à vos collègues d’effectuer une tâche sur votre prototype et voyez comment ils·elles s’en sortent. Si vous remarquez une légère hésitation, l’heure est venue de tester une autre formulation.

À vos plumes !

Rédigé par Anne d’Andigné, Consultante Confirmée Factory