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Qu’est-ce que Brave ?

Né en 2019, Brave est un navigateur qui ose défier Chrome directement depuis sa home page.

Sa promesse ? Il en a plusieurs :

  • Sécurité : Brave bloque les « creepy stuff », les publicités et les traqueurs qui récupèrent volent vos données ;
  • Confidentialité : le navigateur comprend des Tor Private Tabs, des onglets privés (les autres navigateurs ne faisant que masquer notre historique) qui chiffrent nos connexions et masquent votre localisation aux sites auxquels vous vous connectez ;
  • Vitesse : les pages chargent 2x plus vite sur un ordinateur et 8x plus vite sur mobile. Ils nous invitent à faire le test nous-mêmes : encore un défi ?

Les petits plus ?

  • Vous pouvez importer les favoris et les paramètres de votre ancien navigateur ;
  • The Brave Rewards : un système de récompenses vous permet de gagner des tokens en visualisant des “Brave Private Ads” et soutenir ainsi les créateurs de contenu.

Ce que j’apprécie en tant que designeuse

  • L’identité visuelle de la marque : mis à part le logo qui dénote du reste, leur identité est top ;
  • LE DISCOURS : le fait que la toute première phrase de leur site soit un défi envers Chrome est brillant. Très osé, mais brillant. Le ton employé est très frais, très fluide et sans trop de bullshit. La quantité et la qualité de l’information est assez pertinente à mon sens. Et surtout, ça donne envie !

Une étude de cas par Growth Design

2 designers (qui utilisent des Bitmojis pour présenter leurs études de cas) ont testé l’expérience utilisateur de Brave. L’étude s’étend de la première visite de leur site web jusqu’à quelques semaines d’utilisation.

Personnellement, j’adore leur manière de présenter leurs études. C’est très dynamique et intéressant ! Ils donnent leur avis mais proposent aussi des solutions.

Je vous laisse l’étude ici, vous me direz ce que vous en pensez !

Je vous laisse, je retourne tester Brave…

Rédigé par Almudena Perez-Garcia, Consultante Junior Factory

Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont décidé de mieux utiliser leurs données pour en faire un véritable atout concurrentiel. Cette culture Data Driven doit favoriser la maîtrise des cycles de décisions, de production, et d’approvisionnement, permettant la conception de produits plus en phase avec les attentes du marché…

Ce constat fait, plusieurs défis restent à relever :

  • L’identification et l’organisation des données ;
  • La captation de nouvelles sources ;
  • La priorisation des cas d’usage ;
  • Les choix de solutions, ou modernisation des socles existants ;
  • La création d’assets ou accélérateurs technologiques ;
  • La conformité règlementaire ;
  • La diffusion d’une culture « Data Driven » et la bonne utilisation des solutions mises à disposition.

Cette liste est non exhaustive, mais donne une indication d’un nombre conséquent de chantiers sensibles à mettre en œuvre.

À cela s’ajoute les particularités liées au niveau de maturité (des entreprises ou services) et au modèle d’organisation. Sans rentrer dans l’ensemble des cas, nous pouvons distinguer 2 typologies bien distinctes :

  • Les organisations centralisées, dont les fonctions IT ont la plupart du temps pour mission de gérer la donnée, de recueillir les besoins des directions métiers et d’offrir des « services » d’accès à l’information ; 
  • Les organisations décentralisées, dont les filiales ont plus d’autonomie et pour lesquelles les fonctions corporate ont un pouvoir de recommandation et de négociation face aux tierces parties, ainsi qu’un pouvoir de diffusion de bonnes pratiques.

Ce dernier cas est particulièrement intéressant en termes d’adoption car les filiales ont « le choix » : de fait, les techniques et bonnes pratiques utilisées dans ce contexte sont applicables à tout type d’organisation.

Diffuser une culture Data Driven

Notre conviction profonde est que plus la personne est proche du métier, plus elle sera efficace pour formaliser des indicateurs pertinents, manipuler l’information et itérer rapidement sur des analyses fonctionnelles. 

Encore faut-il lui donner les solutions, les bonnes pratiques, un accès à l’information simple et, si possible, des accélérateurs ou templates. 

Le message « Faites reposer vos décisions sur la data » reste souvent obscur pour les utilisateurs : comment puis-je accéder à la donnée ? Comment puis-je la retravailler ? Qu’est-ce qui de mon périmètre de responsabilité ou de celui de mon service IT ? 

Diffuser une culture Data Driven avec succès nécessite d’accomplir quelques devoirs :

  • La communication : diffuser des messages clairs expliquant la volonté et la stratégie de l’entreprise en termes d’accès à l’information ;
  • L’acculturation : sous forme de Data Literacy, de sessions de formation, de démonstrateurs, de showroom… permettant de faire découvrir l’étendu du possible et de diffuser un langage commun dans l’entreprise. Par exemple : qu’est-ce qu’un cycle de vie de la donnée, comment définir la data quality, proposer des ateliers de modélisation… ;
  • La présentation du « patrimoine » : elle peut se faire sous forme de cartographie des données accessibles par domaine métier, processus ou cas d’usage. Le but est de faire prendre conscience de la matière disponible et accessible, sinon d’identifier les manques et sources potentielles ;
  • Le coaching, ou la diffusion de bonne pratiques ou d’assets prêts à l’emploi : capitaliser sur les réussites, partager des retours d’expériences, des blocs techniques ;
  • Un processus de collaboration et d’échange : sous forme de communauté d’expertise/business ou de relais locaux pour les entreprises étendues ;
  • Un processus de gouvernance efficace : cela permettra de contrôler les assets partagés, de s’assurer de la bonne application des guidelines et d’identifier par la suite les réussites.

L’ordre d’application de ces « devoirs » peut être revu en fonction de la maturité des entreprises.

Quelle cible atteindre demain ?

L’objectif pour les directions business est de « libérer le potentiel des utilisateurs ».  Cette nouvelle catégorie d’utilisateurs, « éclairés » sur l’usage de la donnée, sont des « Business Scientist » ou « Business Analyst ». Il est alors nécessaire que chaque direction dispose d’un nombre suffisant de ces Data Leaders/Data Champions.

L’objectif pour les directions IT/Data est en effet de créer et d’offrir des services adaptés au cadre définit précédemment.

Ce bouquet de services peut être à géométrie variable en fonction des entreprises, mais l’on retrouve généralement :

  • Des services de stockages (cloud, solution de bases de données) ;
  • Des services d’extraction des données brutes et/ou de mise en qualité ;
  • Des services de transformation/préparation des data set (plus ou moins aboutis en fonction de l’autonomisation des utilisateurs) ;
  • Des services de monitoring et d’industrialisation des pipelines ;
  • Des services de gestion de référentiel ;
  • Des assets techniques (librairies d’algorithmes, d’api…).

Comment s’appuyer sur les instances de type « Data Factory/Data Lab » ?

Depuis plusieurs années, on assiste à une recrudescence de services : Data Factory, Data Lab, Data Foundry… Mais des questions reviennent souvent : faut-il scinder ces activités ? Si oui, comment les coordonner de manière efficace et agile ? Lesquelles dépendent de l’IT et du métier ? Lesquelles sont des entités autonomes ? 

Là encore, il n’existe pas de réponse absolue – il faut adapter la définition en fonction de la maturité des organisations. 

Par exemple, une organisation centralisée aura tendance à positionner la Factory sur les activités de Data Engineering et d’industrialisation, en gouvernant un ou plusieurs Data Lake/Data Store. Le Data Lab est dans ce cas souvent centralisé : les Domain Owners, en charge de la préparation des données et de leur valorisation, sont ici spécialisés par fonction Business. C’est dans cette structure que l’on retrouve les Data Scientists. 

Au contraire, une organisation décentralisée aura tendance à simplement fournir les outils et les assets, mais à reporter les processus d’engineering et d’analyses dans ses filiales ou divisions. Suivant leur taille, ces structures peuvent scinder leurs activités de Factory et de Lab, ou à l’inverse les regrouper dans une même instance. 

Proposer un modèle de capitalisation et de partage efficace

Pour que le système soit durable, il est indispensable de définir un processus de gouvernance partagé. Ce processus, lien entre les différentes parties prenantes, est l’un des moyens les plus sûrs d’atteindre un ROI rapide. Plus un asset ou un service sera partagé et réutilisé, plus son coût de création sera amorti et donc, la valeur dégagée élevée.

Repenser l’accès

L’accès à ces assets/informations doit lui aussi être repensé. Le contenu doit être adapté au profil de l’utilisateur (information, news, habilitation sur le contenu), puis mis à jour régulièrement avec des nouveautés afin de susciter un engagement croissant des utilisateurs.

Passer à l’action !

Comme souvent sur les projets de transformation, nous conseillons d’avancer par itération. Il est inutile d’avoir finalisé l’ensemble des éléments pour se lancer. 

Il est par contre indispensable d’avoir cadré la démarche, établi une vision claire de la trajectoire et de préparé une communication adaptée. La richesse de contenu sera ainsi auto-alimentée par la communauté adhérant au processus. 

Enfin, il faut surtout rester agile. L’équipe supervisant ce process « Data Driven » doit adopter une posture d’équipe produit : écouter les feedbacks et savoir pivoter si nécessaire selon son marché interne, en fonction du succès de l’adoption, de l’élévation de la maturité et de la prise d’autonomie.

Pour en savoir plus…

Notre équipe Data se tient à votre disposition pour partager ses retours d’expérience et vous aider à cadrer et développer votre modèle Data Driven.

Rédigé par Frédéric Brajon, Associé Co-fondateur de Saegus et Directeur du département Data

Microsoft se positionne sur le marché des boîtiers de réservation de salles de réunions en annonçant la sortie des Teams Panels, compatibles avec la licence Microsoft Teams Rooms.

Cette annonce est très intéressante pour les entreprises à la recherche d’une solution de réservation d’espaces, comme les salles de réunions.

De nombreux constructeurs ont d’ores et déjà annoncé la sortie de tablettes compatibles :

  • Logitech et sa tablette Logitech Tap Scheduler ;
  • Yealink et sa tablette RoomPanel-Teams ;
  • Crestron et sa tablette CRESTRON TSS-1070 ;
  • Parions que Poly devrait rapidement suivre !

Nous pourrions vous faire un état des lieux des principales fonctionnalités des Microsoft Teams Panels pour les utilisateurs (état de disponibilité de la salle, réservation d’une salle de réunion, visualisation d’informations relatives aux réunions en cours ou à venir, recherche d’une salle de réunion disponible à proximité…) ou pour les administrateurs (une plateforme centralisée pour gérer vos licences, possibilités de personnalisation, possibilités de lier des applications tierces…).

Nous pourrions également simplement vous parler de tarif, en indiquant qu’avec vos licences Teams Rooms Standard ou Teams Rooms Premium, vous n’aurez qu’à acheter la tablette pour accéder à ce nouveau service.

Nous pourrions enfin débattre de l’avenir du phygital dans le bureau hybrid de demain, et de l’importance de pouvoir gouverner et gérer via le cloud l’ensemble de l’aménagement connecté dont Microsoft prend ici le parti.

Mais chez Saegus, notre philosophie est de faire tester… N’attendez plus : réservez votre créneau pour venir vivre l’expérience – notre Lead Phygital vous fera découvrir, pas à pas, la solution.

Material You, la nouvelle version du design system Google Material, est sortie à la fin du mois d’octobre. Voici en quelques points ce qu’il faut retenir :

  • Ce nouveau DS a pour but d’accélérer les expériences émotionnelles individuelles maintenant que Google propose une base commune sur le marché en terme de navigation, de parcours, d’expérience, en déployant Material en 2014 ;
  • Il prend également une toute autre dimension puisqu’il passe la main directement à l’utilisateur 👸🏻🤴🏻 en termes de personnalisation (favorisant une approche user centric) et non pas uniquement aux concepteurs 👩🏻‍🎨 ;
  • Il a été pensé pour être adaptatif sur n’importe quel support (large desktop, desktop, mobile, watch…) ;
  • Un énorme focus a été mis sur la partie accessibilité 👓 (gestion de la taille des typo, des graisses, de la taille des éléments UI) pour permettre à n’importe quel·le utilisateur·rice d’utiliser l’interface avec un maximum de confort et d’aisance sans dénaturer le design de base ;
  • On peut également remarquer sur les différents motions que l’on est globalement sur des tons plutôt pastels ce qui est assez cohérent puisque nous sommes depuis quelques mois dans une tendance liée au rétro/vintage. Est-ce que Google va donc avoir un impact et officialiser cette nouvelle tendance d’ici la fin de l’année ? RDV d’ici quelques mois pour la réponse !

En quoi cela impacte-t-il notre travail de designer ?

Il est clair que nous allons devoir de plus en plus nous adapter aux différents environnements qui naissent année après année autour de nous. Nous ne sommes qu’aux prémisses d’une nouvelle ère du digital (industrie 4.0) et les différents supports sur lesquels nous allons devoir concevoir et créer seront de plus en plus nombreux 💻📱⌚️ (watch nouvelle gen, téléphones, lunettes connectées, casques de réalité virtuelle).

Notre objectif sera donc de s’adapter à ces nouvelles manières de concevoir pour aller toujours plus vite et permettre de délivrer une expérience homogène MAIS unique à travers chaque support.

Pour le reste, je vous laisse découvrir le teasing vidéo ainsi que toutes les vidéos de présentation des différents éléments ici.

Rédigé par Jeffrey Dhumeaux, Consultant Confirmé Factory