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Je t’aime, moi non plus. Cette phrase pourrait résumer le constat réalisé par le cabinet Deloitte dans une étude menée en 2014 auprès de 900 DSI dans 49 pays. Celle-ci démontrait que les directions métiers avaient une image négative des DSI, considérant ces dernières comme contraignantes, lentes et coûteuses. Les DSI ne semblaient guère avoir une image plus positive de leurs homologues, et ce, pour plusieurs raisons : le manque de priorisation des sujets, le manque d’appétence technique ou encore les demandes d’évolutions tardives. Les deux parties entretenaient alors une relation compliquée, ce qui semble être toujours le cas à ce jour. Pourtant, la transformation digitale qu’elles vivent actuellement pourrait être l’opportunité de les réconcilier, et de montrer que la relation a évolué depuis. C’est en tout cas ce que nos experts vont démontrer.  

 

Pour comprendre ce constat, il convient de remonter au début de l’informatisation des entreprises, dont les DSI avaient la charge. Cela a débuté par l’intégration de solutions au sein de l’organisation. Installer une solution était une chose, mais encore fallait-il que celle-ci fonctionne dans le temps. A cet effet, les DSI ont commencé à faire de la maintenance et à gérer les mises à jour à l’aide d’équipes dédiées et formées à ces tâches. Avec l’émergence d’internet, les DSI ont dû adapter leurs normes de sécurité pour ouvrir leurs systèmes d’information tout en tenant compte des nouvelles régulations de leurs métiers et de leur secteur d’activité.  

Les DSI tâchaient donc de répondre à des contraintes de plus en plus complexes, tout en proposant à leurs utilisateurs finaux des solutions fonctionnelles, disponibles et sécurisées. Avec ces garanties, les DSI sont progressivement devenues incontournables concernant les orientations à prendre en termes de solutions métiers. 

De plus, avec l’arrivée du cloud computing, d’autres changements majeurs se sont produits. D’abord circonspectes, toutes les DSI n’ont pas immédiatement réagi, optant souvent pour la prudence dans un premier temps. Devant ce qu’elles considéraient comme un manque d’agilité, certaines directions métiers ont alors décidé de se doter d’un Chief Digital Officier (CDO), avec des missions se situant à cheval entre celles des métiers et des DSI.  

 

Dans ce même temps, les directions métiers, souvent séduites par les promesses du cloud, ont dressé de nouveaux constats :  

  • L’inéquation grandissante entre les solutions proposées par la direction des systèmes d’information et les attentes métiers ; 
  • Le fait que les métiers n’ont pas toujours connaissance des solutions offertes par la DSI, ne savent pas laquelle choisir, ou considèrent qu’elles ne sont pas adaptées ;  
  • Les solutions parfois incompatibles avec les exigences métiers ;  
  • La pauvreté de l’expérience utilisateur par rapport aux standards du marché dans la sphère privée.   

 

 

 

Il semble ainsi compréhensible que ces changements soient perçus avec circonspection par les DSI. En effet, elles sont de plus en plus challengées par des métiers attentifs aux dernières solutiondu marché, qui pensent pouvoir avancer plus vite sans aide et imaginent s’extraire des contraintes imposées. À titre d’exemple, nous savons que l’envoi d’une pièce jointe possède un poids limité, mais il arrive, dans certaines circonstances, qu’une direction métier ait le besoin d’envoyer des documents dont le poids est supérieur à celui autorisé. Pour contourner cette contrainte, les collaborateurs utilisent des applications non homologuées comme We Transfer, WhatsApp ou Dropbox. C’est en cela que consiste le principe du “Shadow IT, à savoir utiliser des applications réputées « non conformes » selon les directions des systèmes d’information.  

Face à ces comportements, la DSI est parfois contrainte de bloquer les accès à ce type de sites pour des raisons de sécurité. Elle a cette double mission de faire respecter les règles tout en favorisant le partage et les échanges entre les collaborateurs. En outre, elle ne bénéficie toujours pas des ressources nécessaires pour communiquer et mettre en avant les produits et services à disposition. Ces circonstances complexifient sa mission et peuvent susciter une incompréhension des métiers voire, à terme, ternir son image.  

 

Pour y remédier, les directions des systèmes d’information se tournent vers des expertises marketing et embrassent surtout une approche orientée vers leurs clients finaux. Ceci afin de rendre leurs impératifs accessibles à tous, d’expliquer facilement certains choix ou encore de sensibiliser les directions métiers aux nouveaux usages. Elles revoient également leurs feuilles de route en intégrant de nouvelles missions pour s’aligner davantage sur les objectifs des métiers, tout en améliorant les compétences de leurs équipes. De ce fait, elles apprennent à être agile, à avoir une approche centrée utilisateur à l’aide de l’UX ou du Design Thinking, et commencent à faire de l’adoption pour être plus efficaces. Ces équipes, qui n’avaient initialement pas ces compétences, sont de plus en plus à même de travailler sur ces thématiques. 

Par ailleurs, leur transformation se poursuit et s’organisautour d’une nouvelle gouvernance sous forme d’un centre de services. Ce nouveau mode de fonctionnement permet d’être au plus près des métiers, de piloter efficacement les projets et de mesurer concrètement la qualité de la relation, c’est-à-dire la réactivité dans le traitement des demandes et l’efficacité du service rendu.  

 

 

Chez Saegus, nous sommes convaincus que la transformation doit aller plus loin en proposant une approche inspirée du marketing produit. Elle s’articule autour de différentes compétences : co-construire des services avec les utilisateurs métiers, savoir les faire évoluer, réaliser une veille constante des nouvelles tendances et tester ces dernières pour les mettre en œuvre. Cette démarche doit également répondre aux trois critères suivants, inspirés du Design Thinking : la désirabilité, la faisabilité et la viabilité. Ainsi, la charge de travail est considérablement réduite en termes d’adoption puisqu’elle s’appuie sur un réseau d’utilisateurs, d’acteurs et de promoteurs du changement durablement engagés. 

Ces différents éléments tendent finalement à montrer que les DSI restent des acteurs majeurs de la transformation digitale et se doivent d’être au plus proche des métiers en devenant un centre de services tout en adoptant une approche de “conseil” et de “business partner”. Par ailleurs, le maintien d’une bonne entente avec les métiers réside dans la capacité de chacun à établir des relations de collaboration constantes.  L’objectif commun étant d’assurer le succès des projets et de créer de la valeur ajoutée. Cela amène souvent à créer des équipes mixtes qui travaillent ensemble sur les mêmes référentiels méthodologiques tels que l’AgileCette organisation permet de pouvoir itérer sur des solutions proposées tout en partageant leurs contraintes respectives.  

 

En définitive, ces évolutions amèneront certainement à se demander si le CDO n’est pas simplement une DSI nouvelle génération, ayant fait sienne cette approche offre de serviceco-construiteco-marketée et co-gérée avec ses clients finaux 

 

 

Notre équipe Digital Workplace se tient à votre disposition pour vous accompagner dans votre transformation digitale !  

 


Quels sujets ont fait clavarder sur notre channel #Workplace ce mois-ci? La réponse dans ces nouveaux insights Workplace by Saegus. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à télécharger l’intégralité des insights ci-dessous!

 

#1

BlackHole : le nouvel outil Workplace basé sur la blockchain

 

Si le partage de fichiers sur Internet est devenu une tâche très simple, avec de nombreuses solutions disponibles sur le marché comme WeTransfer, Dropbox, ou encore Google Drive, ces plateformes sont-elles toutes sécurisées ?

 

Une sécurisation nécessaire des données

Les facteurs de sécurité sur Internet doivent être pris en compte, car les informations sont vulnérables aux fuites et aux vols. En ce sens, si vous souhaitez partager des informations sensibles, il est préférable d’utiliser un mécanisme garantissant une sécurité maximale des données.

BlackHole File Transfer, l’application sécurisée par le réseau blockchain

Saegus vous présente ce mois-ci BlackHole File Transfer. Il s’agit d’une application pour Windows et Mac, avec laquelle vous pouvez partager des informations rapidement en utilisant la sécurité fournie par le réseau blockchain.

 

BlackHole File Transfer est une application chargée de chiffrer et de télécharger des données sur la blockchain afin qu’elles soient téléchargées par le destinataire. L’application fonctionne directement sur le PC, vous en aurez donc besoin pour charger et chiffrer les données. Pour sa part, le destinataire doit uniquement accéder au lien partagé pour obtenir les informations.

 

À vous de jouer !

 

#2

Wrike : la plateforme collaborative de gestion du travail configurable

En quoi consiste Wrike ? Le fondateur de la plateforme collaborative, Andrew Filev, l’évoque comme le Digital Workplace le plus configurable du marché. En effet, il décrit le logiciel comme une plateforme de gestion du travail avec une approche globale proposant des rapports personnalisés et s’intégrant avec d’autres outils tels que Gmail ou Dropbox.

 

Vinci adopte Wrike pour ses projets IT à l’international

La DSI de Vinci Energies a notamment choisi Wrike pour gérer ses projets IT de manière transversale. Ils souhaitent en effet disposer d’un seul outil pour l’ensemble de leurs projets. Leurs équipes sont réparties sur plusieurs sites en France et à l’étranger et ils ont décidé d’implémenter la plateforme Wrike. Celle-ci permet en effet de gérer les utilisateurs de manière transparente et elle dispose de paramétrages avancés, s’adaptant parfaitement aux modes de fonctionnement de la DSI de Vinci.

 

Le point fort de Wrike selon Saegus

Le gros point fort de Wrike selon Saegus est de proposer des versions de sa plateforme reposant sur des besoins métiers (IT, marketing, RH…). Pour info, il y a actuellement 18 000 entreprises qui utilisent Wrike à travers le monde.

Nous avons la conviction chez Saegus que Wrike a de beaux jours devant lui puisqu’ il connait une croissance importante et prévoit l’arrivée de nouvelles fonctions prédictives. Celles-ci permettront d’estimer le temps que certaines tâches vont prendre par exemple.

 

 

 

#3

Fuze : communication unifiée sur le Cloud

 

Si le Digital Workplace a connu un « boom » ces dernières années, plusieurs études récentes affirment qu’il est dû en grande partie aux communications unifiées dans le Cloud.

Ce mois-ci, nous vous présentons Fuze, un spécialiste des communications unifiées en mode SaaS c’est-à-dire dans le Cloud.

Fuze vous propose d’unifier tout simplement les services de téléphonie, vidéo, messagerie instantanée et collaboration au sein d’une même plateforme sur le Cloud.
Son ambition est de simplifier le déploiement en entreprise en ayant une solution unifiée. En effet, nous savons à quel point il est important pour les collaborateurs d’avoir une seule application permettant de regrouper plusieurs besoins. Plus de pertes de temps à switcher d’une application à l’autre. Fuze permet de simplifier ainsi leur quotidien. La mise en place pour les services IT est aussi un gain de temps puisque hébergé sur le Cloud.

 

#4

Zoho affiche des belles ambitions pour le marché français

 

Envie d’en savoir plus sur les ambitions de Zoho ? Téléchargez notre veille et découvrez l’intégralité de nos insights workplace !


Nous sommes ravis d’avoir participé au Microsoft Inspire, l’événement annuel de l’éditeur qui réunit tout son écosystème chaque été, pendant près d’une semaine.

 

 

Du 14 au 18 juillet dernier, Saegus était présent à cette édition pour faire état des grands changements à venir et des nouvelles annonces. Notre Président Marc Trilling était accompagné de Frédéric Brajon, Cofondateur – Directeur Général, de Cédric Dauvillier, Senior Manager Digital Workplace et de Julien Ayral, Senior Manager Data Driven Business, pour représenter le cabinet et s’informer des nouveautés de l’éditeur, désireux de prendre connaissance des contours de l’offre Microsoft afin d’enrichir les nôtres ainsi que notre vision.

 

Participer à un tel événement est une occasion de se forger une opinion sur la stratégie et l’avenir des produits Microsoft, toutes ces informations étant largement partagées pendant les keynotes de présentations, mais aussi via les échanges entretenus avec l’ensemble des parties prenantes (Responsables de projets, Chefs de produits, etc.).

Nous en avons tiré un bénéfice certain pour réorienter nos offres, rester en veille des solutions collaboratives et donc mieux conseiller nos clients qui souhaitent connaitre les solutions adéquates, mieux à même de répondre à leurs besoinsDigital Workplace ou Data.

La sécurisation des solutions est aussi un point sur lequel nous veillons constamment et regardons de près, contrainte que nos clients ne déjugent pas, et sujet largement évoqué pendant les 4 jours.

 

Ainsi nous avons pu faire un tour d’horizon des solutions telles que Teams, cette dernière étant au cœur des attentions de l’éditeur, gagnant du terrain dans les entreprises de toutes tailles grâce à sa simplicité et les perspectives d’innovation tournées vers l’intelligence artificielle.

Les annonces ont également marqué l’ambition de migrer une grosse part de la base installée de Microsoft vers le Cloud, de réaliser des démonstrations invraisemblables sur le principe de l’hologramme avec l’Holoportation…

 

En définitive, nous sommes ressortis avec davantage de détails sur l’environnement Microsoft, sa santé financière au beau fixe accusant un chiffre d’affaires en croissance de 15% par rapport à l’année précédente, porté principalement par Office 365, la gamme Surface (sujet pour lequel nous avons consacré un article) et Azure.

Tout ceci vient enrichir notre regard autant sur la partie Digital Workplace que Data et Innovation, enrichissant aussi le spectre de solutions que nous étudions constamment pour proposer la meilleure proposition de valeur à nos clients.

 

Si vous souhaitez nous consulter pour recevoir un bilan de la conférence “Inspire”, nous restons à votre entière disposition.

 

L’Excellence tant sur la qualité des animateurs que sur la qualité des animations de sont au rendez-vous !”

3 collaborateurs de l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprise sont venus se former chez Saegus. Pendant 2 jours de formation intensive, les stagiaires ont appris les fondamentaux du Design Thinking, une approche itérative centrée sur l’humain et l’utilisateur final. Elle est constituée de 5 phases : comprendre, définir, imaginer, créer et tester.

Cette approche permet de générer des solutions en mettant les personnes qui vont les utiliser au centre du processus de conception. Le Design Thinker va d’abord s’atteler à comprendre l’utilisateur, son contexte, ses attentes, ses difficultés. Cela passe par l’empathie. Cette compréhension du besoin va faire émerger une problématique précise. Pour répondre à cette problématique, une phase d’idéation, ou de génération d’idées, va ensuite apporter des prémices de solutions qui seront immédiatement prototypées et testées auprès des utilisateurs, sur le terrain.

Dans les faits, un Design Thinker fait et apprend perpétuellement. Tout comme nos apprenants !

Revenons ensemble sur les moments forts de la formation en 3 points clés.

#1 Le contexte de l’Observatoire au centre de la formation

“La formation avec une problématique réelle permet de mieux comprendre le Design Thinking.”

Dans le but de créer une cohérence entre ce qui est vu en formation et le contexte professionnel des apprenants, une problématique servant de base de travail a été définie en amont de la formation. Nous avons choisi, avec l’Observatoire, une problématique stratégique : repenser les Learning Expéditions menées par l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprise.

L’une des principales activités de l’Observatoire est effectivement l’organisation de Learning Expeditions. Celles-ci donnent à des groupes de collaborateurs l’opportunité de vivre une expérience tournée vers la découverte de nouvelles approches de travail et d’aller à la rencontre d’entreprises à la pointe de l’innovation.

En faisant tourner les cas pratiques de la formation autour de leurs besoins concrets, les membres de L’Observatoire ont pu facilement ramener les concepts du Design Thinking à leur contexte.

#2 Une rencontre : une équipe d’apprenants composée de membres de l’Observatoire et de Saegusiens

Très intéressant et agréable de suivre la formation avec d’autres Saegusiens.”

Le principe des formations intra-entreprises est essentiel pour la Saegus Institute afin de rester centré sur la problématique de l’entreprise formée. Il est cependant possible d’associer des collaborateurs de Saegus, également apprenants, à ces formations, notamment lorsque celle-ci requiert un nombre minimum pour constituer une véritable équipe.

C’est ainsi que les 3 membres de l’Observatoire, Jean-Marie, Widad et Mathilde, ont travaillé pendant deux jours aux côtés de 4 Saegusiens aux compétences variées, Yanni, Laure, Nicolas et Raphaël. Ensemble, ils ont, dès le début de la formation, trouvé un nom d’équipe et créé leur propre mascotte. Les Saegusiens, quant à eux, ont pu travailler sur un cas réel avec le client et découvrir un nouvel univers.

Les formatrices, des consultantes en activité sur leurs domaines d’expertise, ont également eu un rôle très important à jouer pour apporter du dynamisme à l’équipe et libérer la créativité de chacun. Les ice-breakers qu’elles ont animés ont par exemple été essentiels pour détendre l’atmosphère et établir une relation de confiance. Elles ont aussi beaucoup insisté sur des principes clés du Design Thinking :

  • Pas de jugement ;
  • Le « non, mais » est proscrit, pour laisser place au « oui, et » ;
  • Toutes les idées sont les bienvenues, même les plus folles. 

Grâce à la réunion de ces différents ingrédients, dynamisme, écoute, créativité et bienveillance ont prédominé tout au long de la formation. Cette cohésion d’équipe a permis aux apprenants de véritablement se mettre dans la peau de Design Thinkers, habitués à travailler en équipe hétérogène et à adopter ces principes.

#3 Théorie, pratique… et pratique !

“Très bon rythme entre théorie et pratique.”

Pour véritablement comprendre et intégrer les concepts du Design Thinking, il est essentiel de donner des exemples concrets et d’appliquer immédiatement les apprentissages par la pratique. Ice breakers, cas pratiques, moments d’échanges et de co-création : tous ces éléments viennent rendre tangibles des notions complexes.

Tout au long de la formation, la théorie et la pratique s’entrecroisent ainsi afin de créer un équilibre entre l’écoute et la création. Pendant les phases de pratique, les formatrices ont pu s’assurer que les enseignements avaient bien été intégrés. Le rôle des formateurs est essentiel pour contribuer à la prise d’autonomie de l’équipe et à maintenir un bon rythme de travail.

Pendant ces moments dédiés à la pratique, toujours centrés sur la problématique de départ, les apprenants ont créé leurs personas sont repartis du besoin, ont généré de nouvelles idées, les ont priorisées, et ont créé les parcours cibles des futures Learning Expeditions. En deuxième jour de formation, grâce au travail réalisé la veille, ils ont créé leur premier prototype !

Le passage de la certification Saegus au Design Thinking est venu conclure la formation et ancrer les concepts clés du Design Thinking. Bien entendu, parce que la récolte de feedbacks est un élément essentiel du Design Thinking et de la Saegus Institute, nous avons demandé les retours à chaud des apprenants. Un questionnaire de satisfaction a été envoyé par la suite.

Si vous aussi vous avez envie de vous former au Design Thinking, renseignez-vous sur le site de la Saegus Institute ou contactez-nous directement !

Rédigé par Sarah Chakir, Consultante Acceleration Tactics

Saegus est très fier de vous annoncer la signature du partenariat avec l’école IESEG School of Management. Cette collaboration s’inscrit dans notre volonté de poursuivre notre croissance en recrutant, notamment, des jeunes talents issus d’écoles qui visent l’excellence. L’IESEG répond parfaitement à nos exigences puisqu’elle forme des jeunes aussi bien au développement du business qu’au digital, tout en insufflant une culture entrepreneuriale.

 

Saegus partage son savoir-faire pour former les étudiants

Concrètement, Saegus s’engage à développer des actions permettant de former les étudiants au monde de l’entreprise et du digital, de les préparer au mieux aux besoins et aux pratiques des entreprises et de renforcer leurs apprentissages par des cas concrets et pratiques, notamment via des ateliers et des hackathons.

 

Quelques dates à retenir 

Les 2 et 3 juillet derniers se sont tenues deux demi-journées durant lesquelles les étudiants du Master Digital Marketing et Innovation sont venus dans nos locaux participer à un atelier d’idéation autour du thème « que pourrait être le Master Digital Marketing et Innovation en 2023? ». Accompagnés de coachs Saegus, experts en méthodologies Agile et Design Thinking, les étudiants ont découvert la solution Foreseeds et ont ainsi confronté leurs idées et identifié de nombreuses pistes pour élaborer le master du futur.

Le 4 juillet, 2 autres coachs de Saegus ont participé à un Design Sprint. Ils ont pu partager leurs savoirs avec les étudiants et les guider tout au long de la journée.

D’autres actions sont prévues pour toute l’année scolaire à venir, notamment notre participation au «Career Perspective Day » proposée par l’IESEG, qui se tiendra le 5 septembre prochain.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les profils que nous recrutons ou avoir plus de renseignement sur nos partenariats écoles, n’hésitez pas à contacter Julien Cotte, notre Directeur des Ressources Humaines. Vous pouvez aussi échanger avec des Saegusiens pour qu’ils vous parlent de leur quotidien et de l’esprit Saegus via Linkedin.

 

La méthode en cycle V est au lecteur cassette ce que l’agile est au streaming. Jusqu’à présent la méthode en cycle V fut souvent utilisée par les managers pour gérer les mises à jour d’un service de collaboration. A raison d’une montée de version tous les trois ans environ, les équipes IT avaient le temps de tester les mises à jour et de préparer les supports techniques avant un déploiement.  Or avec le Digital Workplace, les mises à jour sont devenues plus fréquentes (une par mois environ) et ont montré les limites de cette méthode basée sur des cycles longs. Car, l’enjeu est aujourd’hui d’être capable de travailler sur des cycles courts à l’aide d’un backlog, destiné à recueillir des tâches et les répartir au sein d’une équipe. La méthode agile semble la solution la plus adaptée puisqu’elle permet cette gestion en continu.  Ainsi, il est naturel de se poser des questions liées à la méthode agile, à son application, à la méthodologie à employer pour le déploiement, mais surtout d’être à l’écoute de bonnes pratiques.  

 

Comme évoqué en introduction, le cycle en V ne permet plus de traiter les mises à jour mensuelles contrairement à la méthode agile. Cette dernière offre une meilleure vision des priorités et des tâches à répartir dans les équipes. Dès lors, il convient d’adopter la méthode agile. Le schéma ci-dessous montre l’organisation type de l’équipe Workplace à l’aide de la méthode agile. La partie Vision et Product Ownership est en charge de prioriser les tâches et d’activer ou non les fonctionnalités. Pour cela, elle s’appuie sur le feedback des utilisateurs qui se traduit en expression de besoin. Cette partie est composée aussi d’un Innovation Lab présent pour tester les dernières nouveautés et vérifier que celles-ci correspondent aux besoins exprimés. Le manager Digital Workplace, quant à lui, ajoute des items dans le backlog qui sont traités par l’équipe Plateforme & Infrastructure (IT). Enfin, le Product Management se charge de la partie adoption lorsqu’une mise à jour impacte l’usage du service. 

 

 

 

 

L’objectif de cette méthode est ainsi d’avoir un backlog partagé entre plusieurs acteurs en vue d’offrir une vision commune des activités. 

Il est également possible de s’organiser des “Rings”. Cette méthode consiste à un déploiement par population qui reçoit la mise à jour en avant-première. Elles peuvent détecter en amont un éventuel dysfonctionnement et le faire remonter à l’équipe Workplace avant que cela ne pénalise l’entreprise. Par conséquent, l’équipe Workplace doit être réactive et doit agir rapidement sur la propagation de la mise à jour.   

 

 

Ce type de déroulement reste propre à chaque entreprise bien qu’il soit possible de dégager un modèle type (voir schéma ci-dessus). Cela commence par un premier cercle de population constitué des métiers de l’IT (Ring 0) qui prenen charge les nouveautés durant les premiers jours voire les premières semaines. Ensuite, le déploiement continue auprès des champions (Ring 1) qui sont appétents à recevoir les mises à jour avant de s’étendre aux autres collaborateurs (Ring 2).  

Pour bien choisir les cercles de population, il est recommandé de réfléchir à un maillage métier/situation géographique afin d’obtenir une meilleure représentativité des métiers, des attentes et des besoins. Par exemple, vous pouvez choisir des utilisateurs à Paris qui travaillent dans la finance et d’autres collaborateurs dans le marketing situés à Singapour. 

 

Notre équipe Digital Workplace se tient à votre disposition pour vous accompagner dans votre transformation digitale !


Le déploiement d’un outil à l’international est complexe. Les challenges sont nombreux et rien ne garantit le succès et l’adoption finale par les utilisateurs. Les stratégies classiques de change management s’appuient toutes sur le recrutement de champions locaux et leur montée en compétence sur les outils à déployer. Cependant, bien peu accordent de l’importance à la transmission de la philosophie de déploiement, qui est pourtant un élément clé. Saegus a construit une méthodologie spécifique qui joue sur les leviers humains pour favoriser l’adoption des nouveaux usages, plus particulièrement sur des outils du Workplace. Cette capacité à faire adopter de nouveaux outils doit être exportée en local pour changer les habitudes de travail du collaborateur. À travers cet article, nous vous invitons à découvrir les grandes idées directrices de notre programme de déploiement et d’adoption du Digital Workplace à l’international. 

 

Un peu de contexte :

En 2015, une entreprise internationale dans le domaine de l’industrie (37 000 collaborateurs présents dans plus de 30 pays), a entamé sa transformation digitale sur différentes thématiques dont le Workplace, en choisissant Office 365 pour répandre de nouvelles méthodes de travail. Cette solution, pourtant déployée depuis plusieurs années, n’a jamais été véritablement adoptée par les collaborateurs, engendrant des coûts importants sans retour sur investissement. 

Fort de ses méthodologies et convictions autour de l’adoption tactiqueSaegus a été sollicité pour accompagner les différentes entités de l’entreprise à l’usage des nouvelles méthodes de collaborationen vivant l’expérience utilisateur et en cherchant les bons moments pour pousser des messages clés avec les bons leviers. 

Afin d’éviter les écueils d’un projet “BIG BANG“, nous avons eu une approche type “Lean start up” avec un premier pilote sur Paris afin de tester notre méthodologie et la contextualiser. Ceci dans le but d’être au plus près des attentes des collaborateurs pour ensuite l’adapter à chacun des pays d’implantation de l’entreprise. Ce travail fut possible avec l’aide de relais en charge de déployer le programme au niveau local. Ces derniers ont été formés et certifiés par l’équipe d’adoption tactique du programme menée par Saegus. 

Quelques réalisations :

Pour répondre aux enjeux de notre client, nous avons réalisé les actions suivantes :

  • La création d’une application permettant aux collaborateurs de trouver le bon outil selon le bon usage. En complément, nous avons proposé un accès à des fiches “bonnes pratiques”, des vidéos, des formations, etc…
  • La mise en place d’une plateforme en ligne d’adoption d’Office 365 permettant à tout utilisateur de se former et de monter en compétence à son rythme et selon ses besoins

  • L’organisation et la planification de l’intervention d’une équipe de déploiement à l’international afin de déployer le pilote Paris, mais adapté et contextualisé à chaque pays (dimension, contexte, culture, etc.)

  • La réalisation d’un kit de déploiement composé des supports de communication on line et off line
  • La réalisation d’un pack pédagogique (formation et certification) afin que les équipes locales maîtrisent les solutions d’Office 365, les actions d’adoption et la temporalité du programme
  • L’accompagnement des équipes locales par l’équipe centrale lors du lancement du déploiement
  • Le recrutement et la fédération d’un réseau d’ambassadeurs en local et la formation de ces derniers

  • L’intégration du programme dans le quotidien des collaborateurs, à travers des pilotes métiers concrets accompagnés et suivis dans le temps

Que cela a-t-il permis concrètement ?

  • Le programme est devenu une marque interne identifiée par tous les collaborateurs
  • Le déploiement d’une stratégie d’adoption adaptée aux différentes cultures

  • Un meilleur accompagnement des collaborateurs pour comprendre les nouvelles méthodes de travail et la transformation digitale

  • Une méthode d’adoption qui veut être reprise sur d’autres sujets et d’autres outils métier
  • La transformation des habitudes de travail des collaborateurs et des usages
  • L’agrégation de nouvelles demandes et constitution d’un catalogue de nouveaux usages
  • La mise en place d’une gouvernance agile et globale (dont une “Use Case Factory” qui consiste à agréger les nouveaux usages), des tests et enfin leur déploiement
  • L’agrégation des nouveaux usages pour capitaliser et généraliser des bonnes pratiques entres les différents pays et entités

En définitive, voilà quelques facteurs clés de succès : 

  • Nous sommes parvenus à un haut niveau de Sponsoring global (niveau COMEX)

  • Nous avons permis l’engagement des sponsors locaux du projet sous la forme d’influenceurs

  • Nous avons pris en considération les particularités de chaque culture, chaque pays, chaque entité, chose qui a été triviale

  • Nous avons su adapter la communication selon les pays

  • Nous avons impliqué l’IT pour connaître le contexte technique des différentes entités
  • Nous avons embarqué et formé les relais afin qu’ils soient des facilitateurs et ambassadeurs du programme

 

Nous vous avons proposé un aperçu en quelques faits et chiffres d’un projet mené par notre équipe Digital Workplace après le déploiement, à l’international, d’Office 365 chez un de nos clients. Ceci est juste une mise en bouche, n’hésitez pas à nous solliciter pour avoir davantage de précisions sur la méthodologie employée et le bilan complet de la mission.

Notre équipe Digital Workplace se tient à votre disposition pour vous accompagner dans votre transformation digitale !  


Les approches de Design Thinking et d’User Experience (UX) Design se propagent dans toutes les organisations et entreprises.

Si la promesse des approches centrées sur les utilisateurs est, de prime abord, plutôt simple : mieux comprendre les besoins des utilisateurs finaux, quels qu’ils soient, pour y apporter des solutions adaptées, force est de constater que les périmètres de l’une ou l’autre approche demeurent complexes à cartographier et donc, parfois, à comprendre.

Les notions de Design Thinking et d’UX sont assimilées étroitement au design dans un sens esthétique, ou bien sous l’angle seul de l’animation d’ateliers avec des posts-it. De plus trop souvent, nous avons entendu, dans des contextes divers, opposer l’un à l’autre, ou diminuer l’un en faveur de l’autre. Or, Design Thinking et UX sont intrinsèquement liés, c’est pourquoi cet article a pour objectif de prendre un peu de recul et nous interroger sur la manière dont nous mettons en œuvre ces approches au quotidien, pour mettre en évidence leur complémentarité et possibles recouvrements.

Pour bien comprendre ce que sont les disciplines que sont l’UX et le Design Thinking, intéressons-nous à l’émergence de la notion de design.

“Design is not just what it looks like and feels like. Design is how it works.”

Steve Jobs, New York Times, 2003

Le sens originel du mot design, designare en latin, est étroitement lié à l’idée d’un dessin qui dessert un dessein. Le design est un processus de conception qui a pour objectif de répondre aux besoins des utilisateurs. Il invente, améliore et facilite l’utilisation d’un produit ou service tout en offrant l’expérience la plus pertinente et la plus agréable possible. Avec l’essor des ordinateurs, smartphones ou encore objets connectés, il a été nécessaire de penser les interactions spécifiques entre l’humain et la machine, dans leur diversité et complexité grandissante.

C’est à Donald Norman, psychologue cognitif et employé d’Apple dans les années 1990 que l’on doit le terme de “User Experience” (UX, ou “expérience utilisateur” en français). Ce concept qualifie tous les aspects de l’interaction de l’utilisateur final avec une organisation, ses services et ses produits (définition de Nielsen Norman Group). C’est aussi à cette époque que se démocratise le terme de Design Thinking, popularisé et propagé par IDEO. De fait, ces termes sont proches et recouvrent une même réalité sous-jacente : le besoin de penser et d’approcher les problèmes différemment, pour y apporter de meilleures solutions.

#1 UX Design, Design Thinking, du pareil au même ?

L’UX Design

Étant donné les définitions parfois variables de l’UX, commençons par énoncer ce que cela n’est pas : la réalisation de maquettes graphiques, la conception d’une architecture d’information, la création d’interactions, un outil marketing… Cependant, l’UX Design pioche dans toutes ces disciplines et activités pour concevoir une expérience utilisateur, de bout-en-bout, dans tous ses aspects.

Axé sur l’interaction entre les utilisateurs humains, les machines et les environnements contextuels, l’UX Design englobe la conception traditionnelle de l’interaction homme-machine (IHM) et la complète en abordant tous les aspects d’un produit ou d’un service tels qu’ils sont perçus par les utilisateurs. Cela implique non seulement la production de l’architecture d’information et de prototypes, des recommandations sur les interactions et interfaces mais aussi des aspects de la stratégie des marques, du design d’espaces…

L’objectif consiste à améliorer la satisfaction des utilisateurs à l’égard d’un produit en facilitant la convivialité, l’accessibilité et le plaisir procurés par l’interaction avec le produit ou service.

Le Design Thinking

Et le Design Thinking dans tout cela ? Le Design Thinking est une approche structurée qui place l’utilisateur, quel qu’il soit, au centre d’une démarche de conception pour générer des solutions innovantes, partant de la désirabilité (pour les utilisateurs, donc), abordant la faisabilité (technique, opérationnelle…) et la viabilité (économique, financière, environnementale…).

Loin d’être des frères ennemis, le Design Thinking structure une partie des outils et activités de l’UX design pour propager ce changement de paradigme au cœur des organisations et accélérer les phases préliminaires du processus de conception. De la même manière, le Design Thinking apporte une approche structurée aux activités d’UX Design pour parvenir à la conception d’une expérience utilisateur innovante et co-construite avec les utilisateurs finaux.

#2 Comment l’UX Designer et l’expert Design Thinking peuvent travailler ensemble ? 

Deux profils complémentaires

Face à l’importance de penser systématiquement l’expérience utilisateur, les organisations font appel à des profils spécialistes comme les UX designers et les consultants experts en Design Thinking. Pour certains UX designers, le Design Thinking est un effet de mode nocif à la compréhension et la valorisation de leur métier.

Mais la popularisation du Design Thinking dans les organisations, loin de porter préjudice aux UX designers, leur offre un nouvel allié dans l’acculturation progressive vers la systématisation d’aborder l’innovation comme la résolution de problèmes en étant centrés sur les utilisateurs. L’expert Design Thinking aide à structurer les activités, à animer les ateliers, à co-construire. Il apporte un point de vue qui dialogue plus facilement avec le reste de l’organisation sur les notions de viabilité et faisabilité.

L’UX designer, quant à lui, ne peut être remplacé, car c’est bien lui qui réalise l’expérience future et travaille de pair avec les développeurs ou ingénieurs en charge de faire exister les éléments de l’expérience. En dialoguant ensemble de manière continue sur un projet, et cela dès le début, les deux experts se répondent et s’enrichissent en permanence, tout en se faisant ambassadeurs du changement de paradigme.

Des synergies à tous les moments d’un projet de transformation digitale

Si l’on se replace dans une perspective de transformation digitale et des différents projets que cela implique, alors les synergies entre l’UX designer et l’expert Design Thinking apparaissent comme essentielles. Les produits et les utilisateurs diffèrent d’un projet à l’autre, ce qui oblige à adapter constamment l’approche globale de conception aux besoins réels. Le Design Thinking est alors une approche essentielle à la disposition de l’UX Designer qui doit intégrer une démarche continue d’apprentissage et d’évolution.

Le Consultant Expert Design Thinking joue donc un rôle primordial : il se fait alors garant de l’approche, tandis que l’UX Designer est le garant de la conception. En travaillant de concert dans une démarche de co-création d’un produit, service, projet, les deux experts co-construisent pour réaliser la meilleure expérience utilisateur.

La confusion entre les périmètres peut s’expliquer par le fait que l’UX designer est souvent aussi un “UI designer”, c’est-à-dire le concepteur des interfaces avec lesquelles va interagir l’utilisateur. Ces deux métiers peuvent s’exercer séparément, car l’UX designer va s’intéresser avant tout aux comportements et à l’expérience globale, là où l’UI designer va être chargé de traduire tout cela dans des interfaces innovantes, conviviales, répondant aux bonnes pratiques d’ergonomie et d’utilisabilité.

En définitive, l’expert Design Thinking et l’UX designer doivent toujours être intégrés dès la phase initiale d’un projet, et travailler l’un avec l’autre en toute complémentarité à tous les moments d’un projet.

À la question de l’article, la réponse est sans ambiguïté non. Le Design Thinking est une approche structurée pour approcher les problèmes rencontrés par les utilisateurs, et l’UX Design est la notion plus large de tout ce qui a trait à la conception de l’expérience utilisateur.

L’UX designer et l’expert Design Thinking sont deux ambassadeurs qui œuvrent pour mettre l’utilisateur au centre des démarches de conception et, à ce titre, loin de s’opposer, ils sont complémentaires. Ils doivent s’écouter et comprendre les spécificités de l’un comme de l’autre pour travailler au mieux ensemble. Loin de devoir choisir entre les deux métiers, les entreprises et organisations ont tout intérêt à les mettre en musique pour apporter de la valeur dans l’ensemble de leurs problématiques.

Rédigé par Sonia Keredine, Consultante Acceleration Tactics

Sources :
• Plonka, Laura; Sharp, Helen; Gregory, Peggy and Taylor, Katie (2014). UX design in agile: a DSDM case study. In: Agile Processes in Software Engineering and Extreme Programming: 15th International Conference, XP 2014, Lecture Notes in Business Information Processing, Springer.
• Design d’expérience utilisateur: Principes et méthodes UX, Sylvie Daumal, Editions Eyrolles, 18 janv. 2018
• Design Thinking: A Fruitful Concept for IT Development?, Tilmann Lindberg, Christoph Meinel, and Ralf Wagner, 2011
• Design Thinking et UX pour les Products Owners, Matthieu Gioani, Expert en Renouveau / Design, Innovation & Management, FENIKSO, 12 oct. 2017
• What Is Design Thinking? A Comprehensive Beginner’s Guide, Emily Stevens, CareerFoundry, September 5th, 2018
• Culture Crunch, 12 février 2019, Nouvelle économie
https://culture-crunch.com/2019/02/12/quest-ce-que-lux-experience-utilisateur-design
• Lean UX: Designing Great Products with Agile Teams (English Edition) Format Kindle de Jeff Gothelf , Josh Seiden