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Le sujet des chatbots est en pleine effervescence, selon Google Trends le volume de recherches associées a été multiplié par deux en 1 an, et selon le Hype Cycle for Emerging Technologies de Gartner, le sujet arrive tout juste dans sa phase “d’attentes exagérées”, tous les grands noms de la tech, de Facebook à Microsoft, se lancent dans une course à qui aura le plus de chatbots sur ses plateformes, mais pourquoi toutes ces attentes autour de ces agents conversationnels ?

 

 

3 raisons qui font grandir nos attentes

 

Certes, le “wahoo effect” a beaucoup joué dans la popularisation des chatbots, mais les raisons des attentes grandissantes sont plus profondes :

 

  • D’abord les progrès de l’intelligence artificielle impressionnent un peu plus chaque jour et elle se distille peu à peu dans notre quotidien. Nous en faisons par exemple l’expérience via les assistants virtuels de nos smartphones (demander à Siri ou autre d’ajouter des éléments à son agenda, d’envoyer un SMS), la robotique ou les algorithmes. Nous nous habituons à ces mécanismes et sommes donc de plus en plus exigeants vis à vis de ce que l’IA peut nous offrir.

 

  • Et puis, à l’heure des applications omniprésentes dans nos vies professionnelles et personnelles, force est de constater que celles-ci sont encore incroyablement cloisonnées et les interactions entre elles très limitées : nous passons nos journées à basculer d’une application à l’autre (avec toutes les frictions associées : mots de passe, temps de chargement, navigation entre une myriade de fenêtres…) et ce aussi bien sur nos smartphones que nos ordinateurs.

 

  • Surtout, parmi toutes ces applications, quelles sont celles qui sont centrales à nos devices, que nous ouvrons tous les jours, sur lesquelles nous passons souvent une bonne partie de notre journée, et surtout celles où notre attention est la plus forte ? Sur les applications messageries, que cela soit les SMS, Whatsapp, Skype, Teams ou Slack.

 

Alors forcément, la promesse d’agents intelligents capables de nous apporter la valeur d’autres applications au sein de celles que nous utilisons le plus (et avec le plus de plaisir) est alléchante.

 

 

Les chatbots : une expérience mitigée aujourd’hui

 

Oui mais voilà, les chatbots tels qu’ils nous sont présentés aujourd’hui présentent de fortes limites de par leur nature propre. Prenons un cas simple, présenté par Microsoft pour introduire leur plateforme de développement de bots : je souhaite commander une pizza via un chatbot.

Voilà comment cette interaction pourrait se dérouler.

 

Source :
http://dangrover.com/blog/2016/04/20/bots-wont-replace-apps.html

 

L’utilisateur a dû taper 73 fois sur son smartphone pour commander une pizza. Alors au-delà de l’effet wahou (qui durera 2 ou 3 utilisations), en quoi cette expérience est-elle meilleure qu’ouvrir une application disposant de la même intelligence de recommandation, au sein de laquelle ma commande m’aurait pris 3 ou 4 clics ?

 

On parle en plus d’ici d’une action très simple, si on applique cette logique au workplace, comment apporter la richesse fonctionnelle d’une application métier au sein d’une conversation ? Au-delà du défi technologique (que le chatbot puisse comprendre toutes mes demandes, quelles que soient la manière dont elles sont formulées), c’est un challenge en termes de design : la place offerte par une bulle de conversation est très limitée pour un grand nombre de fonctionnalités à apporter à l’utilisateur.

 

L’exemple des Smartwatch illustre cela, la taille de l’écran offre un vrai challenge pour offrir une expérience satisfaisante à l’utilisateur au sein d’une application. Après plusieurs tentatives, Google, Amazon ou encore eBay ont abandonné leurs applications sur l’AppleWatch. Pourquoi cela serait-il différent sur les chatbots ?

 

 

Les “cards”, une première réponse

 

Au sein du Workplace, Slack fut l’un des premiers à offrir un début de réponse en sortant des interfaces purement conversationnelles pour enrichir l’expérience autour de “cards”. Par exemple ci-dessous, l’exemple d’une carte Trello (application de gestion de projet) : elles permettent d’offrir un plus grand champ de fonctionnalités (ici l’ajout d’une deadline ou d’une personne à une tâche), tout en restant intégrées à la conversation.

 

 

Teams, le concurrent de Slack lancé par Microsoft, propose une approche différente avec l’intégration sous forme d’onglets d’applications tierces pour y accéder en un clic depuis la conversation. Slack travaille également actuellement sur l’intégration d’applications plus riches dans les conversations, le format que prendra cette intégration est encore inconnu.

 

Quoi qu’il en soit, ces solutions sont certes des avancées, mais encore insuffisantes et ne solutionnent pas tous les problèmes initialement confiés aux chatbots :

  • Soit – dans le cas de Slack – un chatbot, me permet d’effectuer certaines actions précises rapidement, mais sans pouvoir effectuer des tâches plus complexes : gérer des tâches est une chose, manipuler un CRM ou un plan de staffing en est une autre.
  • Soit – dans le cas de Teams – une application tierce m’est mise à disposition proche de la conversation, mais il ne s’agit qu’un raccourci de navigation, je décroche quand même de ma conversation, change d’environnement, navigue entre plusieurs onglets et fenêtres, doit éventuellement renseigner un mot de passe…

 

Alors certes, plus ces bots deviendront intelligents, plus les tâches seront automatiques et ne demanderont que quelques actions de validation à l’utilisateur. Néanmoins avec ces limites ne peut-on pas remettre en cause la place qu’auront les chatbots dans le workplace de demain ?

 

 

Le chatbot n’est qu’une des formes du workplace demain

 

Certes les chatbots présentent des limites que même les avancées technologiques ne pourront palier, ils ne pourront pas remplacer toutes nos applications, ils couvriront certains cas d’usages, d’autres plus complexes seront couverts différemment. Cependant, tout semble indiquer que nous allons continuer à échanger toujours plus au sein des applications de messaging et le vrai débat est en fait de savoir quelle sera la première méta-plateforme qui parviendra à offrir toute la valeur du workplace avec un accès unifié, sans couture, vers tous les services nécessaires.

 

Le meilleur exemple existe aujourd’hui dans la sphère personnelle sous la forme de WeChat. À la base une application de messagerie destinée au marché chinois, WeChat offre aujourd’hui pléthore de services à ses utilisateurs (réservation de billets de spectacles, paiement de factures, paiement mobile, commande de taxis, achats groupés…) sous la forme de chatbots, mais aussi de mini-apps intégrées. C’est en offrant cette plateforme de services sans coutures que l’application est devenue le centre névralgique du smartphone de 70% des internautes chinois.

 

Et vous les chatbots qu’en pensez-vous ? Qu’avez-vous testé dans votre entreprise ?

Si vous souhaitez poursuivre la conversation avec-nous, n’hésitez pas à contacter gaelle.pommereau@saegus.com 

 

Autres sources :
https://techcrunch.com/2015/09/29/forget-apps-now-the-bots-take-over/
https://slackhq.com/beyond-bots-bringing-software-into-workplace-conversations-3e9b28b22f73
http://www.marketing-chine.com/conseils-pour-reussir/statistiques-wechat

 

« Malgré le passage en agile de mes équipes de développement, la phase de cadrage projet est tout aussi longue… »

 

« Design Thinking, Agile… Ok, mais je veux être sûr de sélectionner les personae les plus pertinents en amont… »

 

« En tant que membre d’une équipe opérationnelle non IT, j’ai l’impression d’être mis à l’écart de la transformation agile… »

 

 

Si vous avez fait ou faites actuellement face à un challenge en raison de certains freins (temps, expertises, organisation, etc.), venez rencontrer l’équipe Acceleration Tactics. Découvrez, au cours de cette immersion dans notre lab, comment nous concevons l’accélération de vos produits, projets et organisation.

 

 

Notre promesse ? Accélérer.

 

En perpétuelle recherche d’innovations et à l’affut des constantes mutations du marché, les grandes entreprises peinent cependant à répliquer la réactivité et le dynamisme qui caractérisent les plus petites structures. Ayant adopté un modèle de management souvent basé sur des process lourds et un système chronophage de contrôle et de reporting, la créativité et l’adaptabilité des équipes s’en trouvent ralenties.

 

Développer la capacité d’innovation de ces entreprises nécessite donc la mise en place de plusieurs mécanismes permettant notamment la libération de la créativité, une collaboration plus efficiente, un time-to-market réduit et une meilleure réactivité et adaptabilité face aux retours du marché.

 

C’est dans cette optique que l’offre Acceleration Tactics de Saegus est née.

 

Chez Saegus, nous considérons non seulement qu’une idée n’est rien sans une capacité à la réaliser rapidement, mais que la rapidité d’exécution est indispensable pour tout nouveau produit ou service, tout projet au sens large, et tout changement organisationnel.

 

Nous proposons donc une démarche itérative en 3 dimensions au cours desquelles les entreprises pourront bénéficier de nos différents leviers d’accélération :

  • Notre maîtrise des approches éprouvées & innovantes (Agile, Lean Startup, Design Thinking)
  • Notre centre de formation agréé : la Saegus Institute
  • Nos solutions, pensées pour être compatibles avec les exigences d’une multitude d’environnements

 

Design, prove, scale

 

 

 

Pour en savoir plus sur notre démarche et comprendre comment nous vous permettrons d’accélérer quel que soit votre enjeu, rejoignez-nous dans notre Lab d’innovations jeudi 7 juin prochain dès 19h00 via ce lien.

Frédéric Brajon, cofondateur et directeur général de notre startup Saegus, est intervenu sur le plateau du 01 Business Forum aux côtés de Frédéric Simottel, Emile Leclerc, directeur d’études Odoxa, Nicolas Julia, directeur des opérations chez Stratumn et Christophe Shaw, directeur Engineering et Innovation Europe du Sud chez Microsoft pour évoquer le sujet de la « blockchain».

 

 

Vaste sujet que la blockchain, cette technologie récente qui reste encore assez méconnue dans l’hexagone d’après le dernier sondage réalisé par notre partenaire Odoxa.

 

Seuls 5% des français déclarent connaitre précisément cette technologie. Bien qu’elle fasse parler d’elle, la blockchain n’en est pas moins un concept à expliciter. Ici les quatre intervenants ont tenté d’éclaircir le sujet en y donnant tour à tour leur définition avec plusieurs exemples à l’appui pour illustrer la manière dont elle est utilisée et en quoi elle est utile.

 

Pour rappel il s’agit d’une technologie de stockage et de partage d’informations qui repose sur la transparence et la sécurisation des données sans nécessiter d’organe de contrôle. Comme le rappel Emile Leclerc “en rendant infalsifiable les transactions et les contrats, elle rend obsolète l’intervention d’un banquier ou encore d’un notaire dont le rôle même est de s’assurer que les règles et le droit sont respectées par toutes les parties intervenantes”. Pour autant on constate que les français restent très méfiants avec une majorité d’entre eux la considérant comme une menace (67% des français sont inquiets des travers d’une telle technologie).

 

Frédéric Brajon, notre directeur est quant à lui beaucoup moins méfiant et déclare que “lorsque de nouveaux services, plus simples, plus rapides, et tout aussi sécurisés se déploieront il y a fort à parier que cette technologie se démocratisera à grande vitesse”.  D’ailleurs nombre de startups et grands groupes réfléchissent déjà à déporter le suivi de l’exécution de leur processus (logistique, fabrication, supply, …) dans une blockchain et à créer de nouveaux services.

 

Nous vous proposons de revoir cette émission afin de vous apporter des informations plus précises et de télécharger l’étude complète conduite par notre partenaire Odoxa.